Mathieu Bock-Côté: «Du sport et des violences identitaires»

Le délire des crevures footeuses  marocaines sur notre sol continue…

Les pires violences sont à craindre, désormais,  avec le prochain match de baballe, mercredi prochain.

Bock-Côté souligne dans l’article  qui suit des aspects de cette baballe mondialisée que les bien-pensants, quasiment toute la Presse, refusent obstinément de voir…

CHRONIQUE – Les violences et tumultes qui entourent les matchs de la Coupe du monde ne relèvent pas de l’agitation urbaine qui accompagne tous les grands événements sportifs.

La scène relève presque du rituel: suite à un match de football, pour peu que la compétition ait de l’importance et mette en scène un pays du Maghreb, on peut s’attendre à ce qu’il y ait de la casse en Europe.

Que l’équipe en question perde ou gagne importe peu, d’ailleurs.

Longtemps, ces événements furent rapportés avec une pudeur extrême par les journaux. Le récit médiatique évoquait ainsi des manifestations de joie, et quelques troubles mineurs, au plus.

Ou alors, on présentera ces violences comme le résultat de tensions entre les supporteurs des deux équipes, en trafiquant sans gêne la réalité, comme les médias voulurent le faire il y a deux semaines à Bruxelles.

Les réseaux sociaux auront eu l’immense vertu de témoigner de ces réalités troubles, de leur ampleur, de la violence et de la hargne qui s’y font voir aussi.

On parle de vraies violences, de pillages, d’attaques contre les policiers.

On parle peut-être surtout de slogans hostiles au pays associé à l’équipe vaincue.

On ajoutera qu’au Maroc, les manifestations de joie étaient exemptes de violences et de tensions

 

 Mais il vaut la peine de s’intéresser à ces manifestations même lorsqu’elles sont «pacifiques».

 

L’investissement des Champs-Élysées suite à la victoire du Maroc contre l’Espagne suffit pour montrer que nous ne sommes pas devant un phénomène mineur.

Les foules sont importantes.

Ces manifestations sont populaires au sens propre, à ce défaut près qu’elles ne mettent pas en scène le peuple français.

Assurément, ceux qui s’y joignent sont nombreux à avoir la nationalité française.

Ils ne s’y identifient manifestement pas, toutefois, comme si chez eux, la nationalité administrative était détachée de la nationalité identitaire.

Plus encore, dès lors qu’une équipe européenne affronte une équipe du Maghreb, et que cette dernière l’emporte, on sent bien, dans les cris et les slogans, une forme d’agressivité sociale, identitaire, comme si le sport mettait en scène une forme de choc civilisationnel, sous la forme du revanchisme le plus primaire.

Dès lors, il faut bien convenir qu’ils sont plusieurs à se vivre non pas comme des Français d’origine marocaine, mais comme des Marocains en France, ce qui n’est pas exactement la même chose.

Concrètement, plusieurs vivent dans une forme d’aliénation identitaire qui pousse au ressentiment le plus vif.

Esprit de conquête

À la hauteur de l’histoire, rien de tout cela n’est surprenant.

Une population nouvelle, dont une bonne part est inassimilée, et dont certaines franges sont animées par un esprit de conquête, s’empare naturellement des lieux symboliques du pays où elle s’installe, et n’hésite pas, pour s’en emparer, à y brandir son drapeau.

La scène forte des récentes manifestations s’est toutefois déroulée en deux temps, et dans deux pays, successivement.

À Bruxelles, à la fin novembre, suite à la victoire de l’équipe marocaine contre l’équipe belge, des manifestants, ont applaudi un homme qui a grimpé sur la façade d’un immeuble pour arracher le drapeau belge, un geste dont la symbolique est explicite.

On a vu quelques jours plus tard un homme grimper sur un bâtiment public à Amiens, pour y planter le drapeau du Maroc.

Certains, sans se tromper, y verront un geste instinctif plutôt que réfléchi.

Mais cela devrait amplifier notre inquiétude, plutôt que la dissoudre.

Il témoigne d’une agressivité conquérante chez une frange de cette jeunesse antérieure à toute forme de théorisation idéologique.

Il semble y avoir dans l’identité d’origine des peuples quelque chose de potentiellement irréductible à l’assimilation, pour peu que ce quelque chose s’appuie sur une masse démographique assurant la présence de mécanismes de reproduction culturelle détachés du pays d’accueil, et cela plus encore quand dans un contexte où les tensions identitaires naturelles entre groupes humains se radicalisent à la lumière de tensions historiques s’inscrivant dans la longue durée, et qui sont toujours susceptibles de rejaillir.

Les violences et tumultes qui entourent les matchs de la Coupe du monde ne relèvent donc pas, on l’aura compris, de l’agitation urbaine qui accompagne tous les grands événements sportifs, quelquefois même, les plus ludiques.

À travers eux, c’est l’avenir du continent européen qui s’annonce, et les effets sociaux conflictuels des changements démographiques qui se confirment.

Décrire ces événements, en soi, ne devrait pas être complexe, ou du moins, si complexe.

Ils se déroulent sous nos yeux. Mais le système mental de nos sociétés est programmé pour ne pas apercevoir l’évidence dans laquelle elles baignent – on ajoutera même qu’il a pour fonction de falsifier la signification de ce qu’elles perçoivent lorsqu’il n’est plus possible de s’aveugler.

Le régime diversitaire dissout la signification des événements, au point de les rendre insignifiants.

Il pousse même à persécuter juridiquement ou à diaboliser médiatiquement ceux qui aperçoivent les événements, les nomment et veulent les placer au cœur du récit médiatique.

Ce qui ne les fait pas disparaître pour autant.

Les faits, comme disait l’autre, sont têtus.

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/mathieu-bock-cote-du-sport-et-des-violences-identitaires-20221209

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11 Commentaires

  1. Le foot est devenu un grossier prétexte pour nous montrer leur détestation de la France (et de l’Occident) à laquelle ils doivent tout, dominés sous la colonisation, ils sont restés dépendants même dans leur pays qui n’avance pas avec les aides, obligés de migrer pour se nourrir et subsister, ils sont toujours dépendants de notre générosité et de notre bienveillance, la haine les empêche de nous aimer, ils sont jaloux, envieux et refusent pour ça d’accepter notre modèle de société bien plus évolué, butés et revanchards ils persistent avec les mêmes erreurs que dans leur pays, ainsi ce ne sont pas des Français d’origine Marocaine mais bien des Marocains qui vivent en France.

    • @ Pascal ALEVEK Même avant la colonisation, ils n’avaient pas évolué : rien inventé, rien imaginé, rien créé :ils ne savaient que détruire, massacrer, réduire en esclavage, et se livrer au colonialisme le plus lamentable.. Ils n’ont même pas inventé le “zéro”, qui pourtant les représenterait si bien.

    • @Pascal ALEVEK c’est tout à fait ça.
      Et nos polichinelles ont des peaux de sauciflard sur les vitraux.
      Et nos merdia nous accusent de racisme et d’islamophobie.
      Et Macrocon en redemande, mentant effrontément sur les évènements en cours.

  2. Comparez ces deux textes: ” Le régime diversitaire dissout la signification des événements, au point de les rendre insignifiants.” ET “Ils nous haissent et nous les subventionnons! PLUS CON TU MEURS”

  3. Le foot n’est un sport QUE pour les joueurs. Pour ceux qui regardent ce n’est qu’un spectacle prétexte à bouffer de la pizza en buvant de la bière.
    Quant aux maghrébouilles qui tournicotent autour c’est l’occasion de bien étaler leur haine de la France.
    Le sport? Où ça?

  4. Le sport est devenu un prétexte pour affirmer leur présence sur notre sol, nous imposer leurs coutumes barbares et mettre notre pays à feu et à sang!

    • Tout est prétexte, n’importe quelle bavure ou supposée bavure, est prétexte à démonstration de FORCE, car ce n’est que ça, une démonstration que le gouvernement n’est constitué que par une bande lâches, de terrorisés, de soumis, de curés offerts au sacrifice.
      le macrocon veut des sacrifices, imprégné qu’il a été de la morale jésuite.

  5. Sur bfmwc les journaleux tous des traitres, étaient tous contents de voir la joie des supporters marocains dans Paris. La rut était en pleine jouissance de voir ses petits amis envahisseurs muzzs en train de fêter leur victoire. Je ne regarde pas cette chaîne mais chaque fois que j’allume la télé, je tombe tout le temps sur la 15, chaine de bfm. Je n’arrive pas à changer ça.

    • Et jack Lang s’est enveloppé d’un drapeau marocain, fendu d’un sourire jusqu’aux oreilles.
      Mais qu’est-ce qu’ils sont cons ces socialopes !!! un abîme de stupidité bornée.

  6. Brut, Konbini, BFM WC, France Télévisions, Farce Info, TF1, M6, TMC, RMC, France Inter,Le Monde, Marianne, Nouvelle Obs, Loopsider, Agence Française de Propagande, Slate, Libération occultent les violences commises par les supporters Marocains qui par esprit de conquête foutent le bordel en France et en Europe pour imposer leur dogme idéologique avec l’islam et leur point de vue sur le monde car ces supporters sont obsédés par la haine de l’Occident qui représente pour eux le colonisateur cruel et méchant envers les Marocains mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’ils jettent l’opprobre sur une partie de leur compatriote qui se sont assimilés et il y a une partie de la population Marocaine qui se sont assimilées. J’apprécie beaucoup la pertinence de Mr Mathieu Bock Côté sur le sujet !

    • Faudrait pas trop en rajouter sur les assimilés, car ce sont eux, pour le coup, les vrais minoritaires au sein de leur communauté.
      Les assimilés, un épiphénomène insignifiant.

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