Troisième et dernier volet de l’allocution de Pierre Brochand.
Pour lire les 2 premières parties :
3- Où allons-nous ? Que faire ?
Il y a deux préconditions à l’action : la transparence statistique et le rejet du discours intimidant.
Si l’on veut s’attaquer à un problème, il est indispensable d’en cerner la dimension réelle.
Or l’appareil statistique, centré sur le critère de la nationalité, ne permet pas d’évaluer toutes les répercussions d’un phénomène qui lui échappe largement. C’est pourquoi, il est impératif de nous orienter vers des statistiques et projections dites «ethniques», dont l’interdiction n’est qu’une hypocrisie et une coupable préférence pour l’ignorance, donc le statu quo.
Quant au discours intimidant, c’est l’incroyable prêchi-prêcha que nous servent les médias, les ONG, les « people », et dont la seule finalité est d’organiser l’impuissance publique.
Ces éléments de langage, que l’on nomme à tort « État de droit », ne sont, à mes yeux, que le reflet d’une idéologie qui, à l’instar de toutes les idéologies, n’a rien de sacré. À ceci près qu’elle est dominante depuis 50 ans.
Son dogme central, nous le savons tous, est de faire prévaloir, partout et toujours, les droits individuels et universels d’êtres humains présumés interchangeables, amovibles à volonté, dans un monde sans frontières, où tout serait parfait, sans l’obstacle anachronique de l’État national, « ce pelé, ce galeux d’où vient tout le mal », car seul théoriquement capable de dire non à cette chienlit.
Raison pour laquelle on s’est très soigneusement employé à le rééduquer, en l’amputant de ses bras régaliens pour le conformer au nouvel idéal : laisser aller, laisser courir, laisser tomber.
Le plus grave est que cette utopie ne se préserve des assauts du réel qu’en usant d’un moyen méprisable : le chantage.
Le chantage au racisme, qui, à coups de fatwas, promet la mort sociale à tous ceux qui s’aviseraient de sortir la tête de la tranchée.
Or, cette doxa, en forme de conte de fées, il ne faut pas craindre de proclamer qu’elle est fausse et incohérente.
Fausse, car, s’il est vrai que les immigrés entrent comme des individus, il est non moins effectif qu’ils s’implantent comme des peuples. Et c’est précisément cette évidence limpide que le narratif officiel nous interdit de voir.
Incohérente, car ladite doxa ne cesse de se contredire.
On nous raconte simultanément que l’immigration n’existe pas, qu’elle existe et que c’est une bénédiction, qu’elle a toujours existé et que c’est une fatalité, que l’accueillir est un devoir moral, mais qu’elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les Français ne veulent pas, que si elle cause la moindre difficulté, c’est parce qu’elle est mal répartie dans l’espace ou que l’on n’y consacre pas assez de moyens budgétaires, car ce n’est qu’un problème de pauvreté, d’urbanisme ou, au pire, d’immigration irrégulière.
Mais, en bout de course, on finit toujours par se heurter au même argument massue : « ne mettez pas d’huile sur le feu, car vous faites le jeu d’un tel ou d’un tel ». Argument qui est, sans doute, le plus extravagant de tous, en ce qu’il reconnaît qu’il y a bien un incendie en cours, mais qu’il est préférable de le taire pour des raisons qui n’ont rien à voir.
Rendus à un tel niveau d’absurdité, nous nous retrouvons face à une trifurcation :
– Soit on prend au sérieux ces fariboles et on laisse tout filer : on roule vers l’abîme, en appuyant sur l’accélérateur,
– Soit on reste benoîtement dans les clous et on se borne à accompagner le phénomène, en votant, tous les 3 ou 4 ans, des lois qui font semblant de traiter de l’immigration, mais qui, en fait, relèvent de sa gestion administrative et technocratique. Ce n’est que reculer pour mieux sauter,
– Soit on réussit à se dépêtrer de notre camisole et à reprendre, en faisant enfin preuve de volonté politique, le volant du camion fou qui roule tout seul depuis 50 ans.
Vous avez deviné que mon choix est évidemment le dernier. Mais plus précisément ?
L’immigration – il est facile de le comprendre – fonctionne comme une pompe qui refoule d’un lieu et aspire vers un autre. Nous ne pouvons rien, ou presque, pour empêcher le départ. Nous pouvons tout, ou presque, pour décourager l’arrivée.
D’où 6 grands axes :
- Envoyer, urbi et orbi, le message que le vent a tourné à 180°, en s’attaquant bille en tête à l’immigration légale, qu’il convient de diviser au moins par 10.
- Trancher à la même hauteur l’accès à la nationalité, qui doit cesser d’être automatique.
- Contenir l’immigration irrégulière, en divisant par 20 ou 30 les visas, y compris étudiants, accordés aux pays à risques, en n’acceptant plus aucune demande d’asile sur notre territoire, en abolissant toutes les récompenses à la tricherie (aide médicale d’Etat, hébergement, régularisations, débarquement de navires « sauveteurs »).
- Atténuer l’attractivité sociale de la France, en supprimant toutes les prestations non contributives aux étrangers, HLM compris, et en limitant à 3 enfants, par famille française, des allocations familiales, revalorisées sans conditions de revenus.
- Dégonfler les diasporas, en réduisant les types, durées et nombres de titres de séjour et en excluant les renouvellements quasi-automatiques.
- Muscler notre laïcité « chrétienne » pour l’adapter au défi très différent de l’islam, en ne neutralisant plus seulement l’Etat et l’école, mais aussi l’espace public, les universités et le monde de l’entreprise.
Si ces propositions s’inscrivent dans le cadre du droit existant, tant mieux, sinon il faudra le changer, quel qu’en soit le prix. Car le retournement proposé relevant désormais du salut public, sa férocité n’est que la contrepartie du temps perdu.
Je viens de vous présenter un diagnostic. À savoir que, si nous persistons dans notre aveuglement, nous allons vers un pays, où, a minima et par implosion lente, la vie ne vaudra plus la peine d’être vécue, ou, a maxima, vers un pays, où, à force d’explosions, on ne pourra plus vivre du tout.
On peut ne pas partager cette évaluation et, dans ce cas, j’aurais parlé pour ne rien dire.
Mais on peut aussi y adhérer et, dans ce cas, les mesures avancées sont notre dernière chance.
J’ai conscience de ce que certains d’entre vous ont pu me trouver excessif, alarmiste, irréaliste, sans nuance, ni générosité, que sais-je encore.
Je vous accorderai volontiers deux autres défauts.
D’une part, mon caractère peut être qualifié d’obstiné, en ce que je n’accepterai jamais d’affirmer qu’il fait nuit en plein jour. D’autre part, c’est vrai, je suis obsédé, mais mon obsession est uniquement tournée vers la France qui vient, à échéances de 10, 20, 30 ou 40 ans : celle de nos enfants et petits-enfants, auxquels notre devoir élémentaire est de ne pas léguer un pays chaotique, alors que nous l’avons reçu de nos aînés comme un cadeau magnifique.
Ultime question, dont je suppose que nous nous la posons tous, de temps à autre : que ferait le Général de Gaulle, dans le monde si différent d’aujourd’hui ?
Nul ne le sait, mais je suis personnellement convaincu de deux choses : s’il avait été au pouvoir au cours du dernier demi-siècle, il ne nous aurait jamais mis dans le pétrin que j’ai décrit ce soir et s’il ressuscitait, je redoute qu’il ne me prenne pour un modéré bien timoré.
Merci de m’avoir écouté.
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L’adapter ?c’est la soumettre .2 ne parlons pas de férocité mais de légitimité,défendre sa vie quoi de plus légitime !Sinon ,toutes les propositions énoncées sont excellentes ,encore faut-il les appliquer.
La France, n’est-ce pas ce pays qui accueille avec générosité ses ennemis musulmans et qui rejette avec mépris ses propres ressortissants chassés en 1962 par ces mêmes ennemis ? La France, n’est-ce pas le pays des collabos nazis, des porteurs de valises FLN et autres lutte finale à la Jean-Cul Mélanchon ? Mais c’est vrai qu’en même temps…
Depuis des décennies, on nous a culpabilisé sur l’immigration. Je me rappelle en 1989, avec l’affaires des collégiennes du lycée de Creil. Le proviseur s’était opposé, aux foulards, et tout le monde lui est tombé dessus. Sa hiérarchie l’a lâché. On nous disait « ça va passer, c’est rien du tout ». Et le foulard aujourd’hui.!!!!!!!!
Bah ça fait plus 20 ans que l on sait et … on fait quoi ??? Blabla derriére l écran mdrrr
Je le pointe régulièrement sur ce site et parfois mon commentaire ne passe pas.D’ailleurs seul un quarteron de petits enculeurs de mouches, toujours les mêmes, bavassent avec des « c’est une pute, !mal baisée !!
moi je!si QUEUE ça ne dépendait QUEUE de ma QUEUE » mais envoient les autres le faire à leur place . enfin ,cent fois sur le métier …
« Laïcité chrétienne » c’est un concept qui m’échappe un peu.
Cela dit, les pouvoirs régaliens de l’état, les frontières et la nation sont des principes révolutionnaires, la défense du peuple et des travailleurs l’affaire de la gauche. Il est surprenant que la gauche ne défende pas mieux ses principes républicains et qu’elle fasse le jeu des affairistes pour qui le mondialisme est un moyen d’éliminer le principe même des nations dans un but toujours mercantile.
Je suis flatté de constater qu’il me cite implicitement en parlant du « discours intimidant » (cf. mon livre: « Face au discours intimidant », éd. L’Artilleur, 2015). D’autant plus flatté que toute l’analyse est excellente.
Il y a quelques années, Coluche faisait rire toute la France en déclarant : » …ils viennent en France comme étrangers et après ils restent comme Noirs… » et c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. Une fois installé comme NOIR, on ne peut plus rien lui interdire sous peine d’être taxé de raciste. Sur les navires, il n’y a qu’une alternative : on obstrue la brèche et on vide l’eau ou on fait naufrage ; la France est devant ce choix…
Sans vouloir saper le moral de mes frères mais j »ai bien peur que l’on ne trouve jamais les hommes capables de nettoyer ce pays ensuite le reconstruire car tout est refaire et a le vider de ses indésirables . Pardonnez moi l’expression mais la taille de la bête doit correspondre a l’ampleur de la pourriture a faire disparaitre . Notre style de vie et notre culture ne produisent plus ce genre d’homme et le peuple qui pleure trois fois par semaine sur ses malheurs sera le premier a retourner sa veste après trois mois de redressement . Ma conclusion est que l’on ne s’en sortira pas il faudrait un miracle ou une aide du ciel ! finalement ne désespérons pas ça s’est déjà produit .
++++
Tous les jours, tous les faits d’agressions, de viols, de meurtres remontent chez les préfets qui transmettent au ministre de l’intérieur.
Les politiques, et le président au premier chef, sont donc parfaitement informés de l’état de déliquescence du pays.
Et malgré ça, aucune restriction de l’immigration n’est décidée!
Au contraire même; on fait comme si c’était l’alpha et l’omega de toute politique française.
C’est de la haute trahison habillée en humanisme, une spoliation des français qui sont dépossédés de leur pays.
Pour le moment, ils n’y trouvent rien à redire.
Jusqu’à quand ?
Merci pour ces 3 volets de l’allocution de Mr BROCHAND
Je suis plus que réservé sur le Général. Après les accords d’Évian, des Algériens sont arrivés en nombre sur notre sol. Il est facile de le vérifier. Entre 1962 et 1965, l’immigration algérienne a été à son plus haut niveau historique. Le Général n’aimait pas les Français, mais la France, un état totalement désincarné. Quant à dire qu’il ne nous aurait pas laissé tomber, je suis dubitatif, quand on voit le sort des Français d’Algérie. C’est à nous de refaire ce pays, notre pays. Il faut l’immigration zéro, plus de statut de réfugié politique ou autres, statut qui est contourné ou dévoyé, refouler tous les indésirables, réserver les avantages sociaux aux seuls Français. Sinon plus dure sera la chute.
Ah ça c’est sûr qu’on ne les a pas logés dans les villages vacances de l’EDF dans des coins paradisiaques comme Giens, mais sous la tente ou dans les halls de gare, sur de méchants lits de camp…Souvenirs, souvenirs… Ah si tous ces bateaux pouvaient couler se lamentait Gaston Deferre, alors maire de Marseile.
TRES TRES BONNE analyse !! expliquée de manière posée, claire, et sans AUCUNE ambiguïté !!
Seulement, pensez-vous que les ordures qui nous ont trahis et ceux qui nous trahissent aujoud’hui, ne savent pas tout cela ?
BIEN-SÛR que SI ils SAVENT, et TOUS !!
Comme évoqué dans cette excellent analyse, la propagande « bat son plein », et JAMAIS, j’écris bien JAMAIS, dans l’histoire d’un pays, elle n’a atteint de telles intensités, et un TEL degré de nuisance !!
Nous arrivons à la phase finale, la 5ème, et ça fait un moment que nous y sommes !!
En fait, il y a 2 types de « confrontation » : la présente, qui est larvée, cachée, dissimulée (et le sera tant que ce sera possible, jusq’à la seconde) et la seconde donc, qui sera l’effondrement du pays et la guerre, OFFICIELLE celle-là, qui va en résulter …
En face, ça fait des décennies qu’ils « s’y exercent » ; nous, on nous l’a …INTERDIT !!!
Bonjour Antiislam et amis de RR .pour info == La photo d’illustration indique Bernard Brochand ce qui dénature le propos de Pierre Brochand vu le niveau d’analyse de l’un et le Cv de l’autre.
Bonjour,
Merci pour votre vigilance !
Oui, je me suis aperçu de cette erreur après coup.
J’ai donc modifié la photo, mais je ne sais pourquoi le logiciel a maintenu l’ancienne photo.
Mais le photographié est bien Pierre Brochand.
Il faut arrêter l’immigration de masse en France tout simplement !
Le peuple , tout le peuple français de souche doit renverser la vapeur , nos tordus ne pensent qu’a brider le peuple avec des lois liberticides , à l’empoisonner et à le faire mourir le vite possible , en lui collant de l’inflation sous prétexte de guerre en Ukraine .Ils nous enfument en nous disant que tout ce qui arrive au peuple français c’est la faute des Russes et pendant ce temps la marmotte met le chocolat dans le papier d’alu .Oh peuple de France vas-tu te réveiller porter tes cojones et mettre fin à cette dictature macronienne mondialiste pour ta survie et celle de tes enfants et petits enfants ?