Rentrée scolaire : trop d’élèves handicapés restent pas ou mal scolarisés, dénonce une association

 “Les invisibles, les oubliés» :  «leurs droits sont toujours bafoués»

Macron et les responsables ne sont  pas humains.

Hélas, trois fois hélas, chaque année à pareille époque, Résistance républicaine s’étrangle de voir l’argent qui coule à flot pour certains alors que les enfants handicapés, nos enfants handicapés sont abandonnés.

Pour certains, subventions, hôtel, ateliers, sorties, carte bleue et largesses, pour les petits invisibles, des miettes. 

 Un humain, un vrai : réécoutons Lino Ventura (1966 : L’association Perce-Neige voit le jour).

1965Lino Ventura,  alerte l’opinion publique sur la situation des enfants « pas comme les autres » et de leurs familles à travers un appel télévisuel qui restera gravé dans les mémoires.

https://www.perce-neige.org/

Est-il normal qu’en 2022, nous en soyons encore là ?

Rentrée scolaire : trop d’élèves handicapés restent pas ou mal scolarisés, dénonce une association

La fédération française d’associations de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles, Unapei, a dénoncé lundi 22 août que bon nombre d’enfants ne seront pas scolarisés à la rentrée prochaine et a alerté sur les «conséquences dramatiques» que cela aura pour les familles.

Une situation qui ne peut plus durer. Des milliers d’enfants atteints d’un handicap intellectuel ou cognitif ne seront scolarisés à la rentrée que «quelques heures par semaine, voire pas du tout», s’est alarmée lundi l’Unapei, l’une des principales associations du secteur.

18% «N’ONT AUCUNE HEURE DE SCOLARISATION PAR SEMAINE»

«Encore une fois», les élèves porteurs de ce type de handicap «sont les invisibles, les oubliés» et «leurs droits sont toujours bafoués», a dénoncé dans un communiqué Luc Gateau, le président de cette fédération regroupant des associations de personnes handicapées mentales et leurs familles.

L’absence de scolarisation, ou une scolarisation inadaptée, a des «conséquences dramatiques» pour les familles, souvent «éreintées», dénonce l’Unapei, qui pour la première fois cette année a souhaité quantifier les manques.

Pour ce faire, elle a constitué un échantillon de 7.949 enfants ou adolescents en situation de handicap accompagnés par ses antennes locales dans toute la France. Sur ce total, 18% «n’ont aucune heure de scolarisation par semaine», 33% entre 0 et 6 heures, 22% entre 6 et 12 heures, et seulement 27% bénéficient d’au moins 12 heures d’enseignement hebdomadaires.

Certaines familles attendent pendant des années une solution satisfaisante, souligne l’association qui cite le cas d’une fillette de 6 ans dont les parents ont longtemps espéré bénéficier d’un service d’accompagnement à domicile (Sessad). Après deux ans de vaine patience, ils n’ont rien obtenu et on les a finalement orientés vers un IME, avec… quatre ans d’attente à la clef. «Nous repartons de zéro», se désolent les parents, cités par l’Unapei. CNews

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12 Commentaires

  1. Celui qui a frappé Zemmour pour avoir dénoncé le manque de moyens et dit qu’il faudrait, pour certains enfants pas comme les autres des structures d’accueil spécialisées adaptées, le milieu scolaire ordinaire étant inapproprié – ce que, par ailleurs et en toute objectivité, tous les AESH ont constaté – a-t-il veauté macron, nupes ou voté Zemmour puis Marine Le Pen ?

  2. S’ils avaient voté Zemmour, ils auraient eu une école bien spécialisée à eux!

  3. Il y a aussi un autre aspect, le désir et la tendance générale (avec pression) en France de maintenir dans un statut de “victimes” “incapables” des personnes atteintes d’un handicap qui pourraient développer des potentialités ou des capacités qu’elles possèdent en dehors de leur état. J’ai des situations très claires en tête, sur fond de refus des intéressés de porter cette “désignation” qui les blesse, se sentant capable de faire quelque chose au lieu d’être assistés. D’un autre côté, il y a des personnes enfermées et retranchées derrière ce statut qui lui est donné, sans pouvoir avancer pour eux-mêmes en autonomie alors que cela serait possible.

    Bref, pour tout en France, la seule réponse : l’argent (pressions des associations souvent) ! Mais ce n’est pas la seule réponse et parfois, elle peut même être aliénante voire destructrice pour certains. Mais cela peut-il être entendu ?

    Ce n’est pas un problème simple, aussi tabou tant cela culpabilise ne serait-ce que de l’interroger voire de retrancher ! Il y a aussi là une emprise politique.

  4. Il y a “énormément” d’argent public débloqué et d’investi pour les personnes handicapées, c’est faux de dire que l’on ne fait rien, mais pas au bon endroit (je sais de quoi je parle). Il y a eu aussi un élargissement du concept discutable qui coûte (mais cela c’est une autre histoire) et concentre les fonds sur des personnes qui relèvent d’autres structures ou de prises en charge (on préfère l’assistanat en France, c’est plus simple et peut-être que collectivement cela sert).

    Scolariser en milieu ordinaire n’est pas toujours souhaitable (des deux côtés) où des professeurs se retrouvent parfois voire de plus en plus souvent à gérer des situations (intenables pour les autres élèves aussi), ce qui n’est pas de leur compétence.

    Mais il est vrai qu’il manque de structures “publiques” et bien des parents d’enfants handicapés se retrouvent avec de gros problèmes et complètement démunis.

    • Zemmour avait évoqué ce problème de bon sens, clairement, mais il a été très attaqué sur le sujet ; Je crois savoir que ces associations qui se plaignent, ne l’auraient pas soutenu évidemment…les parents par contre peuvent réagir d’une manière qui leur convient et je n’en dit pas plus ..

      • Denise, je ne pense pas que Zemmour connaissait le problème dans sa “nuance” et sa complexité, il a dû écouter les associations (ça donne des voix), c’est un deuxième pouvoir vous savez et chacun tire sa couverture à soi.

        Ce qui se passe dans ce domaine mériterait de bousculer beaucoup de “bien-pensances”, et, de plus, il y en a beaucoup qui s’y font de l’argent, c’est abusif (le “S”ocial idéologique encore…), des institutions mais aussi certains usagers qui ne relèvent pas en réalité de cette aide, mais c’est “tabou”.

      • En France, le problème, c’est que l’on cumule les mesures et lois sans faire le point au bout d’un temps pour en voir ou pas la pertinence dans la réalité.

        Alors l’ensemble finit par n’avoir plus de sens voire exploser. Ex : le RMI qui n’était pas un salaire à la maison mais qui l’est devenu pour certains, et, comme il n’y avait pas de limites (plus simple, même pour certains travailleurs sociaux), il y a eu de plus en plus de bénéficiaires. La mesure, vu le nombre et ses effets délétères (économie, charges salariales, injustices sociales mal vécues etc….) arrive à ne pas profiter à certains qui ont travaillé et se retrouve à avoir besoin d’un coup de pouce “provisoire” juste pour se remettre le pied à l’étrier.

  5. DYS-.
    Préfixe indiquant une difficulté, une anomalie, le mauvais état ou…

    DYS n.m. pl.
    Troubles cognitifs spécifiques (dyscalculie, dyslexie, dysphasie, dyspraxie) qui apparaissent au cours du développement… “Et pas… À la puissance 10”. Oh, arrêtez !

  6. Des millions déversés sur l’Afrique, le Maghreb, l’Ukraine, chez nous pour les chances pour la France (dis ça à un cheval de bois et il te…),et rien pour ces enfants. On voit où vont les priorités de Macron coeur de fer. J’ai écrit il y a pas mal de temps un petit texte où je disais que Macron avait moins de coeur que des membres d’une tribu du paléolithique qui avaient pris soin d’un enfant handicapé. Je suis fier de l’avoir fait et heureux de constater que j’avais raison. Et navré pour les parents qui se retrouvent dans une situation catastrophique pour eux et leurs petits.

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