Médias français : fin du soutien inconditionnel au clown de Kiev ?

Nos médias sont la voix de leur maître. Or il semblerait qu’ils prennent quelques distances avec la propagande anti-russe. Prudemment, progressivement, ils osent décrire une réalité peu reluisante et instiller le doute sur la victoire de l’Otanukraine.

Outre des questions sur ces Russes assez fous pour bombarder leurs propres forces, des reportages nous montrent que, en dehors du Donbass, des Ukrainiens attendent avec impatience d’être libérés… D’autres images nous montrent des Ukrainiens de Kiev et des environs, fatigués des facéties du Zygomyr, écœurés par la corruption généralisée et qui n’ont plus aucune envie de se battre pour prolonger la dictature.

Comme c’est Macronescu qui remplit la gamelle de nos médias, on peut se demander si le paltoquet ne se préparerait pas à répudier son grand amour le pianiste.

RFI ouvre le bal avec «ces habitants qui ont choisi de passer sous drapeau russe»

On perçoit le trouble et l’amertume du journaleux contraint de manger sa casquette. Sans doute qu’à force de rabâcher la propagande otanesque, il avait fini par y croire.

Première surprise :  Les autorités de Kiev reconnaissent que les habitants de la partie du Donetsk pas encore libéré, n’ont pas évacué malgré les appels répétés à le faire. Fatalisme ou convictions pro-russe, se demande le journaleux trop bien formaté.

Une femme de 59 ans prend le frais sur le balcon de l’appartement d’un immeuble que les nouvelles autorités pro-russes ont attribué aux évacués d’Ukraine. Elle témoigne :

« Le 17 mars, l’armée ukrainienne nous a expulsés de chez nous à Ugledar. Nous étions quatorze personnes, avec enfants et petits-enfants. Ils nous ont dit qu’ils avaient besoin de notre maison et nous ont fait partir de suite. On nous a juste permis de prendre une valise chacun. (…) On nous a proposé d’aller dans l’ouest de l’Ukraine, mais nous ne connaissons personne là-bas, et nous nous sommes dits que nous y serions humiliés, parce que nous ne parlons que russe. Du coup, nous sommes partis pour Zaporozhye. puis arrivés ici à Berdiansk. »

Comment a-t-elle passé la ligne de front avec toute sa famille ?

Des Ukrainiens hargneux nous ont posé des tas de questions. Pourquoi nous allions chez les Russes ? Si c’était pour nous battre ? Nous avons répondu que nous allions nous rapprocher de nos familles et de nos amis (…)  Lorsque nous avons passé le premier point de contrôle, des Tchétchènes étaient là, ils nous ont dit : « Détendez-vous, maintenant, vous êtes chez vous. Personne ne vous fera du mal. »

Elle a un frère qui vit à Kiev. Cet abruti formaté par la propagande de l’histrion refuse de croire le récit de sa sœur. L’incompréhension et la haine s’installent dans la famille.

D’autres russophones témoignent que des bus et des trains sont passés tous les jours jusqu’à l’avancée russe, pour déporter par la contrainte, le maximum d’habitants vers les zones encore contrôlées par Kiev.

Comment ont-ils réussi à échapper aux sbires du Zygomyr ? On sent la méfiance sourdre. Pas trop de détails, sait-on jamais, les oreilles ennemis peuvent les écouter.

« Un voisin a réussi à trouver un endroit dans la ville où il y avait une connexion. Tout le monde s’est passé le mot et on en a profité pour s’échapper. »

À Svetlodarsk, Nikolaï, tient à leurs montrer comment les Ukrainiens s’en prennent aux civils .« Venez voir comment notre marché a été détruit hier. »

Près du centre-ville pavoisé de drapeaux russes,  des cratères de plusieurs mètres et des hommes au visage fermé qui finissent de ramasser les débris. « Voilà, les étals, les magasins, les minibus, tout notre approvisionnement était là », dit Nikolaï.

Comme ce café, où ils allaient tous depuis une vingtaine d’années. C’était un lieu de rencontre, un endroit où on savait qu’on allait toujours croiser quelqu’un avec qui bavarder. Ça a été détruit en quelques instants. Frappé par trois projectiles.

Et quand un journaleux un peu barjot lui demande qui a tiré, Nikolaï s’indigne : «Mais comment ça, qui a tiré ? Mais enfin, c’est l’armée ukrainienne, évidemment. Qui voulez-vous que ce soit d’autre ? »

Un ouvrier russophone s’insurge : « Vous avez voyagé en Ukraine ? Alors vous  voyez bien lorsque vous venez dans le Donbass que nous avons été oubliés ! Ça saute aux yeux. Les différents gouvernements n’ont jamais rien fait pour nous. Il n’y a jamais eu d’investissements, ici. C’est l’arriération et la misère. Moi, je voudrais que la Russie vienne et s’implante profondément.

La Russie, c’est une grande puissance, un grand pays. Nous espérons aujourd’hui, vraiment, que les Russes nous aideront, à la fois pour le travail et pour nos conditions de vie. Moi, j’y crois. La Russie n’abandonne jamais les siens.»

Combien sont-ils à partager ces colères et ces convictions demande prudemment le journaleux ? En tout cas, c’est sans doute aux insurgés depuis 2014 que s’adressent ces affiches de l’armée russe appelant les habitants à s’engager. Il ne manque pas de gens qui veulent se battre pour défendre leur nouvelle patrie.

Une énorme différence avec les contingents enrôlés de force par le Zygomyr.

Pour Nikolaï, c’est impossible de forcer une personne à se battre. « Si quelqu’un se retrouve avec une arme sans convictions, il sera tué dès qu’il aura mis le pied sur le champ de bataille. Ou alors, il cherchera à s’enfuir. »

Ces Ukrainiens qui vivent dans la peur d’être appelés au combat

Autre reportage surprenant de Slate, un groupe de web médias très à gauche, comptant en ses rangs des « pointures » comme Colombani ou Attali, jusqu’alors gauche caviar pro-Otan, qui révèle une vérité insoutenable !

Le décor : Ils roulent à fond la caisse sur des routes désolées et vides au nord de Kiev. Le pays des loyalistes, émaillé partout de checkpoints, entre ponts détruits, villages à l’abandon, immeuble délabrés, carcasses de voitures et de camions. Tous les témoignages d’un grande victoire. Comme annoncé dans les merdias menteurs.

Le témoin s’appelle Oleski. Un bobo local qui bossait avant dans le cinéma. Il reconnaît sans détour : « Les gens ont peur. En Ukraine nous avons Diia. Une application des Américains qui centralise, en format numérique, tous nos documents administratifs. Depuis le début de la guerre, elle a été très utile pour ceux qui ont dû tout abandonner et, ont pu retrouver l’essentiel de leurs papiers. Le problème, c’est que cette application nous géolocalise…»

Olekski ajoute, gêné : « Le gouvernement utilise cette application pour mobiliser massivement, puis pour localiser précisément tous les appelés… Ça nous laisse peu de chances d’échapper à la conscription,»

La peur de la mobilisation

Depuis le 24 février, aucun homme ukrainien entre 18 et 60 ans ne peut plus quitter le territoire. Sauf à se lancer dans une procédure kafkaïenne pour faire valoir les raisons de son déplacement et implorer une dérogation. Moyennant bakchich.

Même pour aller d’une région à une autre, ou pour changer de ville, déménager, voir des parents ou son amour, il faut des justificatifs. Au secours, l’URSS est de retour !

Ainsi le 5 juillet, l’armée des supplétifs de l’OTAN qui gouverne vraiment ce pays a brutalement annoncé que plus aucun homme ne pourrait quitter sa région de résidence. Une libre circulation  peut quand même être autorisée, au cas par cas, à condition de pouvoir justifier ses déplacements. Et verser le bakchich de rigueur.

Des dysfonctionnements multiples dans la bureaucratie d’Ubu Roi

Avant leurs 18 ans, tous les jeunes ukrainiens doivent aller au centre de recrutement pour passer des examens médicaux, comme dans toutes les armées du monde. S’ils sont déclarés aptes, ils sont mis sur la liste des mobilisables.

Le problème, c’est que les listes de mobilisables ne sont plus valides. Les données ne sont pas actualisées : untel a changé son numéro de téléphone, un tel autre a déménagé… Il semblerait que  80% des données de la liste des mobilisables n’est pas à jour. Et les intéressés ne se montrent pas très coopératifs pour les ajuster.

Il n’y avait que les milices néonazies motivées à en découdre. Mais l’armée russe les a neutralisées à plus de 90%.

En outre, l’État-major préférerait ne pas mobiliser les jeunes inexpérimentés, ceux qui ont entre 18 et 25 ans et qu’on n’a pas eu le temps de former. Manque de personnels et de structures. On vise donc en priorité des vétérans, des hommes passés par l’académie militaire ou qui ont déjà fait leur service. Mais comme ils ne sont pas assez nombreux, on prend des gens sans expérience, souvent n’importe qui.

Sur le plan répressif, la conscription est devenue une sanction pénale : Plutôt que d’envoyer en prison les délinquants ou leur infliger une amende, on les expédie au centre de recrutement où ils seront illico déclarés bon pour le service.  Et après on s’étonne qu’il y ait autant de déserteurs dans cette armée de bras cassés ?

La conscription est un terrain fertile pour la corruption

En Moldavie, on parle beaucoup de douaniers achetés plusieurs milliers de dollars par des Ukrainiens cherchant à fuir le pays. En Ukraine même,  contre des milliers de dollars, un faux certificat médical peut être obtenu sans problème.

C’est la quadrature du cercle que le pantin de Kiev ne peut résoudre qu’en déclenchant un catastrophe nucléaire, en espérant que ses alliés apeurés viendront à son secours. Car la machine mobilisatrice a de gros ratés, les pertes sur le front ne peuvent plus être remplacées. Et il y a des milliers de kilomètres de ligne à tenir. Encore heureux quand les officiers ne revendent pas aux Russes, ou à toute entité solvable, fut-elle terroriste ou mafieuse, les armes miracle si généreusement offertes par l’Occident.

Christian Navis

Climats sous influence (climatorealist.blogspot.com)

https://ripostelaique.com/medias-francais-fin-du-soutien-inconditionnel-au-clown-de-kiev.html

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13 Commentaires

  1. Comme d’hab, les merdias et les journalopes appliquent la règle des 3L.
    – D’abord lécher,
    – Puis lâcher
    – Ensuite lyncher

  2. Le retraité bronzé des tropiques Navis a courageusement choisi son camp : celui du plus fort, c’est moins risqué.
    Bravo.

  3. L’OTAN LA VEUT CETTE FOUTUE GUERRE !

    ◘ Ministère polonais de la Défense: la réponse au déploiement de « Daggers » à Kaliningrad sera convenue avec l’OTAN
    ◙ YANDEX-NEWS.ru : https://tinyurl.com/5anpte4y

    La Pologne répondra de manière adéquate au déploiement par la Russie de missiles hypersoniques Kinzhal dans la région de Kaliningrad en coordination avec ses alliés de l’ Alliance de l’Atlantique Nord , a déclaré le vice-ministre de la Défense Wojciech Skurkiewicz, rapporte l’ agence de presse polonaise .
    RBC
    « En tant qu’Etat du flanc oriental de l’OTAN, nous sommes pleinement conscients de la menace, et nos actions seront adéquates aux actions que la Russie entreprend », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense du pays.

  4. Le vrai visage de Zelenski va finir par apparaître sans possibilité de triche.
    Son peuple qu’il utilise comme chair à canon, et qu’il empêche de fuir, se retournera contre lui.
    Il aura la fin de Ceausescu, la fin minable des dictateurs sans cœur et sans cervelle.

    • Pas tous, malheureusement : Staline est mort dans son lit, dans sa datcha, pas de problème. On a dit qu’il avait été empoisonné, mais ce n’est pas certain.

    • Seul le pantin psycopathe Elyseen comme le guignol Zelinsky la pouffiasse boche Van der Hyenne sont comme ceux du même niveau aux ordres du Pentagone recruté par le nid de cancrelats de la CIA Les Americains le degré zero de l’humanité a quand son implosion

  5. Il semble , qu’il est fait le ménage dans son entourage proche ,en plus des derniers partis d’oppositions, émaillé par sa décision, d’une tentative de faire taire ,par un tir de contre offensive, sur un camps de prisonniers, ou étaient détenus les combattants de Marioupol, sur son propre Bataillon d’élite, qui était ce qui avait de facto , entrainé une démoralisation psychologique, de toutes les troupes de défenses UKR, toujours plus de sacrifices pour toujours moins de résultats, de 2 choses , l’une, soit il proroge au paroxysme le conflit ,et se sont de plus en plus de pertes de territoires ,avec des négociations qui seraient de plus en plus restreintes, qui pourrait entrainer un coup d’état, soit les Russes renversent complètement sa politique ,et n’ont pas d’autres choix que d’envahir dans sa totalité et d’en redéfinir les règles du jeux et ainsi la guerre prendrait fin ?

  6. CITATION :
    ◘ Sur le transfert de la centrale nucléaire de Zaporozhye à l’Ukraine
    « Nous pouvons donner tous les arguments, mais ils ne fonctionneront pas du côté américain, car pour l’actuel président américain Biden, les dirigeants ukrainiens et l’élite ukrainienne ne sont que des outils pour la mise en œuvre des tâches de politique étrangère… » || Gueorgui Fedorov – (Politologue) |
    https://tinyurl.com/2p8zme9v

  7. ◘ « J’ai donné un pot-de-vin de 10 millions de dollars à Zaluzhny » : les États-Unis veulent envoyer Zelya à la Cour pénale internationale.|| Alexandre Sitnikov | 20/08/2022
    https://tinyurl.com/mtddn4fb
    Le clown lui-même ne s’est même pas rendu compte que dans une interview avec le Washington Post, il avait avoué un crime grave.
    •► Un méga-scandale a commencé en Ukraine. Des accusations ont plu sur Zelensky de toutes parts qu’il était au courant de la prochaine opération militaire de la Russie à l’automne 2021, mais à plusieurs reprises, il a menti (menti – en mouvement) que « rien ne se passera ». C’est comme organiser une foire des fêtes avec un bulletin météo pour un ouragan à venir. Par exemple, le clown savait qu’il y aurait une tempête, mais il a invité des enfants et des animateurs, car il voulait vraiment de l’argent.
    …/…

  8. ◘ L’Europe commence à s’inquiéter des toilettes et des douches
    •►Les résidents de l’UE ont commencé à s’éloigner de l’hypnose des russophobes de Bruxelles || Ludmila Nikolaïeva | 18/08/2022
    https://tinyurl.com/5n9x94jn

    → […] Les sanctions contre Moscou, selon lui (Rajan Menon, politologue), ne font que nuire à l’Europe, aggravant chaque jour sa situation économique. « Les Européens sont déjà confrontés à une inflation élevée et à une flambée des prix de l’énergie », déclare Menon. Poutine pense que l’aide occidentale à Kyiv finira par diminuer à mesure que les retombées économiques des combats s’intensifieront. Et il a peut-être raison !
    → Cette publication est loin d’être la première, qui traite de la lassitude de l’UE, et pas seulement d’elle, depuis le « carré ». Avec des demandes d’aide constantes et catégoriques, parfois au bord de l’hystérie, de la part de Zelensky et de K*. De plus, aidez en tout: dans la fourniture d’armes, d’argent, de conseillers, de mercenaires …

  9. Zelensky finira au bout d’une corde, pendu par son propre peuple, ou lynché.

  10. Bonjour et merci pur cet article sur la situation actuelle détaillée en Ukraine de l’Est et en Ukrane kievienne.
    👍 👏

  11. Depuis quelques jours, Russes et Ukrainiens se renvoient la balle concernant la centrale nucléaire de Zaporijjia.
    Seulement voilà, les Russes ont occupé cette centrale dès le début des combats, et maintenant Zoblenski voudrait nous faire croire que les Russes tirent sur leurs propres troupes, celles qui gardent la centrale.
    C’est un peu fort de café, mais comme il nous prend pour des brêles depuis le début, et qu’il se permet de donner des ordres par écrans interposés à tous les chefs d’Etat européens, il n’en est pas à une outrance près.
    Il se prépare à déclencher une saloperie de fuite nucléaire pour aggraver la situation et poursuivre les combats.

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