Des éleveurs obligés de vendre leurs bêtes : c’est encore une faillite de notre souveraineté alimentaire

Les vaches boivent plus de 100 litres d’eau, parfois 150 litres, l’été, sous un soleil de plomb.

 

«Qu’ils en viennent à vendre leurs bêtes est un crève-cœur. C’est encore une faillite de notre souveraineté alimentaire. On est en train de se tirer une balle dans le pied»,  Erwan Barillot sur CNews :

Macron est en train de tuer la France en totalité.

Il ne fera rien ! Son objectif c’est U.E., donc cela  l’arrange que la France soit soumise pour adhérer toujours plus à cette U.E. On pourrait même avancer qu’il contribue à cette situation, positive pour lui. Depuis 2017, toute l’actualité en témoigne.

Le gouvernement préfère donner des allocations à des clandestins plutôt que d’aider nos agriculteurs français. Espérons que le peuple se réveillera cet automne.

Tout va mal dans ce pays. Nous avions notre souveraineté alimentaire et énergétique. Les dures lois de Bruxelles et les choix des mondialistes sont passés par là et les Français en crèvent ! Terrible pour les éleveurs! On finira par nous vendre du bœuf venant des États Unis aussi!

Prix de la viande, prix du lait et des produits laitiers : attendons-nous à des hausses cet automne. 

Les Echos

Hausse des coûts, baisse de la production… la sécheresse accentue le désarroi des éleveurs bovins

Dans un pâturage à Chasné-sur-Illet (Ille-et-Vilaine), le 1er août 2022

 

Certains éleveurs bovins ont décidé de vendre leurs animaux faute de pouvoir les nourrir à cause du manque de fourrage brûlé par la chaleur. Le recul du cheptel va accélérer, avec un impact sur toute la filière.
La sécheresse va porter un mauvais coup à l’élevage, en accélérant le recul du cheptel bovin. Certains éleveurs ont commencé à vendre des animaux, faute de pouvoir les nourrir cet hiver. Si, dans un premier temps, ces abattages prématurés vont abonder le marché de la viande, les conséquences à plus long terme se feront aussi sentir sur le marché du lait.

En Ille-et-Vilaine, Jean-Paul Riault, agriculteur à Guipry-Messac a, dès le début de l’été, vendu 10 génisses sur un troupeau de 70 vaches laitières. « J’ai réduit mon cheptel pour ne pas trop puiser dans les stocks de fourrages hivernaux », précise l’éleveur breton. En France, à peine 10 % des surfaces pour le fourrage sont irriguées. Le maïs, stoppé en pleine croissance par la chaleur, ne sera donc pas suffisant.

Moins de stocks
Or, c’est l’une des principales céréales qui sert à l’alimentation des bêtes à l’étable. « Il est utilisé surtout pour les vaches laitières et aussi pour celle à viande, notamment pour l’engraissement des jeunes animaux, indique Michel Moquet, de l’Institut du végétal Arvalis. La vente de cheptel va peser sur toute la filière viande ».

Aujourd’hui, 90 % de la nourriture des bovins est produite sur l’exploitation. Mais dans la majorité des régions, les prairies ont jauni. Conséquence, les exploitants ont dû commencer à puiser dans leurs silos . Par chance en 2021, les rendements de maïs avaient atteint un niveau record.

« Il y avait un peu d’excédents de stocks, mais les éleveurs ont commencé à le consommer depuis juin, dès la première canicule, car l’herbe ne poussait plus dans les prairies », poursuit l’expert d’Arvalis. Ils ont aussi puisé dans les réserves de foin du printemps. Seule solution, acheter du maïs sur le marché. Mais son prix a plus que doublé en un an, avec un cours proche des 330 euros la tonne. D’où la décision de céder une partie du cheptel.

Un manque de lait
Outre le manque de maïs, les troupeaux souffrent aussi de la chaleur. Les vaches boivent plus de 100 litres d’eau par jour, parfois 150 litres l’été, sous un soleil de plomb. « Une vache laitière peut perdre jusqu’à 20 % de sa production quand les 35 °C sont dépassés », expliquait, en juillet, Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA.

« Les rayons ne seront pas vides, mais un manque pourra se faire sentir, estime Benoît Rouyer, du Cniel. Cela va induire une diminution des possibilités de produire du beurre, de la crème, des briques de lait, des fromages... Il y aura un impact sur le prix. » La Fédération nationale des producteurs de lait demande que le litre de lait vendu dans les enseignes soit de nouveau réévalué pour couvrir leurs coûts de production.

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11 Commentaires

  1. @Evelyne
    Qu’il faille changer de métier ??? ah bon ?
    Et qui c’est qui élèvera les bêtes alors ?
    Où irons-nous acheter la viande ?
    Vous seriez pas vegan ????

  2. “Prix de la viande, prix du lait et des produits laitiers : attendons-nous à des hausses cet automne.”. En ce qui concerne la viande, quelle qu”elle soit, et bien d’autres produits incontournables je certifie que c’est déjà fait depuis un bon mois (+ 30 %). Le lait n’en buvant pas, aucune idée ; quant aux produits laitiers n’en achetant que très ponctuellement, je n’en ai qu’une vague suspiscion, d’une part, et, d’autre part, le fromage de chèvre bio local que j’achète au marché paysan de ma petite cité vauclusienne ne semble pas avoir subi de hausse de prix significative. Quant au prix du saumon depuis deux mois et demi il est passé de 23 € le kg à… un plus de 30 € le kilo ! Et je ne cite pas les hausses indécentes d’autres produits de la mer et ceux de première nécessité alimentaires ou non, à part quelques promos de ci de là.

    • Généralement quand on est paysan il est bien difficile de se reconvertir !
      Mais puisqu’il faut faire crever les Français et faire disparaître la France il est clair que les aides ne seront pas pour eux…

  3. Avec le Morpion macron, la France court à sa perte, ce n’est plus en marche, c’est de la course de plus en plus rapide.
    Au secours ! les fous sont lâchés.

  4. Ils demandent une réévaluation, il me semble que l’augmentation a déjà eu lieu, seulement elle n’est probablement pas répercutée aux producteurs.

  5. Et pour la suite ce sera l’importation de toutes les viandes aux hormones .ect d’Amerique du sud et Nord et d’ailleurs aussi

  6. Il ne fera rien ! Son objectif c’est U.E., donc cela l’arrange que la France soit soumise pour adhérer toujours plus à cette UE. Je pense qu’il a occulté un certain détail, tous ces élus, ne sont pas les derniers, à fréquenter les plus grandes tables de restaurants, mettant au menu les meilleurs produits du terroir qui sont aussi représentés, par nos grands artisans de renoms, que sont les éleveurs bovins, ils sont les représentants des traditions et de la culture Française et par définition, ils en sont les ambassadeurs, je vous l’exprime ici, car je suis expatrié, le pseudo CE de la France ne nous représente point

  7. Cela me fait penser, sans commune mesure toutefois, à un horticulteur qui a eu la visite d’un technocrate de la mairie EELV, car il ne fallait pas qu’il arrose ses plantes !! c’est sûr c’est un professionnel, en la matière mais il devrait laisser mourir sa production, celle notamment qui démarre aujourd’hui, les chrysanthèmes ! Je pense alors que cet horticulteur, avec ses salariés, devrait aller s’inscrire à l’ANPE, cela coûterait moins cher ?? moins cher que ces autres qui ouvrent les bouches incendies pour s’asperger et ailleurs, des bouches incendies qui coulent toutes seules, on ne sait pas pourquoi. etc … Ces horticulteurs comme les paysans sont des entreprises, et à ce titre doivent être sauvées !! car ils travaillent eux, m’sieur, ils travaillent !

  8. C’est sûr que c’est Poutine qui va être à genoux à la rentrée…

1 Rétrolien / Ping

  1. Merci, l’U.E., merci Micron, le criminel fossoyeur de la France ! Des éleveurs obligés de vendre leurs bêtes : c’est encore une faillite de notre souveraineté alimentaire. TU DEVRAS BIEN NOUS RENDRE DES COMPTES UN JOUR ET PASSER DEVANT UN TRIB

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