L’Hôtel Campanile de Gennevilliers : un symbole de la destruction de la France que nous aimions

Bienvenue en Afrique

Scène cauchemardesque, horrible image du Grand remplacement et de la mondialisation. 

Combien de futurs députés de la Nation dans cette danse de Fin du monde ?

Regardez la danse, écoutez cette mélodie aux sons envoûtants :

Campanile est une enseigne d’hôtels  créée en 1976, spécialisée sur le segment des hôtels de milieu de gamme (2 et 3 étoiles) appartenant à l’entreprise Louvre Hotels Group, la branche hôtellerie économique du groupe du Louvre.

Site Internet de Campanile : “Retrouvez tous nos hôtels restaurants dans le monde”

https://www.campanile.com › fr-fr › nos-hotels
Réservez dans l’un de nos hôtels 3 étoiles Campanile. Présents dans plus de 11 pays, nos établissements vous accueillent lors de vos week-ends…
A Gennevilliers comme dans de nombreuses villes, l’auberge familiale  d’antan n’est plus. 

Gennevilliers : Auberge du Cheval Noir, avenue d’Argenteuil.

Hôtel, Vins, Restaurant

Téléphone, salon de société

Et le personnel (avant l’Africanisation de la France et les tam-tams).

Les chaînes d’hôtel ont tué petit à petit les hôtels indépendants selon les principes de l’actionnariat, de la mondialisation, de la  standardisation, de la disparition de l’humain et de l’embauche massive d’immigrés qui ont chassé les Français. 

Depuis les années 2000, les titres de presse se suivent et se ressemblent. Les confinements de Macron on porté le coup de grâce à nombre d’entre eux.

 

 

Témoignage : le charme suranné d’un hôtel de campagne, tenu autrefois par la grand-mère de la narratrice.

Lit en fer

Publié le 18 octobre 2009

 

Enfant, j’ai eu la chance de passer la majeure partie de mes vacances dans un petit bar-hôtel-restaurant perdu dans la Creuse.
Je dis chance parce que cela fait partie des plus belles vacances que j’ai vécues.
L’hôtel était tenu par ma grand-mère et recevait, durant l’année, des ouvriers qui venaient travailler sur des chantiers aux alentours, et pendant l’été, des clients, parfois des familles, qui restaient une semaine ou deux, en pension. Pour le restaurant, c’était une clientèle d’habitués, le même menu pour tous. C’était le temps des grandes tablées, des clients facétieux, du bar souvent plein à l’heure de l’apéro.
Aujourd’hui, l’hôtel est fermé, il n’y a plus de clients. Il a pris une autre vie, plus tranquille. Il reste la déco et le mobilier d’alors, un peu défraîchis.

En bas, le bar est une grande salle, qui peut accueillir une tablée d’une cinquantaine de personnes, avec un bar assez long pour qu’on puisse s’y accouder à une dizaine.

Protection des mineurs
Protection des mineurs
Licence IV
Licence IV

Au bar, en bois et formica orange des années 50, les verres et les bouteilles restent alignés sur les étagères, de part et d’autre du miroir central avec pour fond un papier peint marron et orange aux motifs géométriques des années 70.

Goudron Monéger Extra
Goudron Monéger Extra
Verres d'anisette
Verres d’anisette
Des bouteilles aux verres, il n'y a qu'un papier peint
Derrière le comptoir

Pour monter à l’étage, un escalier en bois, à la rampe patinée par le passage de nombreuses mains.

Cache-cache dans l'escalier
Escalier

Les chambres sont au nombre de sept, les couleurs du papier peint ternies par le temps. La literie a plus que vécu.

Poignée de porte
Poignée de porte
Lit en fer
Lit en fer
Literie hors d'âge
Literie hors d’âge

Et le mobilier est d’époque, celle de mon arrière-grand-mère, qui aimait les beaux objets, celle où il n’y avait pas encore de salle de bains dans cet hôtel.

Nécessaire de toilette
Nécessaire de toilette
Miroir
Miroir
L'indécise
L’indécise

Photos faites à Noël 2008.http://titeroute.org/?p=402

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10 Commentaires

  1. O temporae o mores ! J’étais technico commercial dans les années 80. Les chaînes hôtelières existaient déjà. Je n’y est jamais mis les pieds. J’allais toujours dans ces petits hôtels au charme suranné et qui, pour beaucoup, proposaient une formule repas du soir, chambre, petit dej.

  2. Mon petit hôtel à moi fonctionne très bien : avec 17 couchages max sur deux maisons en zone touristique, pas moyen de chômer longtemps. C’est sûr que je ne suis qu’un amateur louant sur Leboncoin Airbnb et Abritel, mais le système de notation nous challenge en permanence avec le désir de toujours mieux faire.

  3. Les normes européennes ont fait disparaître tous les petits hôtels familiaux au charme d’autrefois.
    Ces hôtels étaient parfaitement tenus par la famille et quelques employés fidèles, habitants du coin.
    On y était vraiment bien reçu, et on pouvait communiquer avec les patrons, toujours aimables et aux petits soins pour leurs clients.
    Plus rien à voir avec ces chaines hôtelières, moulées sur le modèle standard , avec des salariés étrangers qui n’ont rien à cirer de la clientèle.
    Mes parents nous y emmenaient quand on était gosse et on avait de superbes petits déjeuners aux croissants au beurre, les vrais, ceux du boulanger.

  4. Embaucher des syndicalistes c’est courir au dépôt de bilan. Les patrons privés devraient le savoir.
    L’inscription à un syndicat après l’embauche devrait être une clause de licenciement.

  5. très sympathique récit, malgré le sujet difficile, encore, de la situation économique de l’hôtellerie ..nostalgie : j’ai connu ce papier géométrique orange …
    A la Nupes il y a une femme de ménage, députée, qui a organisé une manifestation pour obtenir de meilleures conditions de travail …Que dire si on ne connait pas ces conditions et les salaires… après je dirais : bien fait pour les adeptes du mondialisme qui pensaient faire du bénéfice ( rappel , d’ouvriers marocains, il y a quelques années, qui ont mis au tribunal le patron de l’entreprise car ils étaient moins payés que les autres, dans une époque lointaine ..des années après ils ont obtenus gain de cause ..) .
    En tous cas LES CAMPANILES sont une chaîne d’hôtel où je me rends volontiers car toujours propres et facile d’accès, avec de quoi se restaurer, à pas d’heure.

  6. Le boulanger turc a remplacé Pierrot le mitron. Le kebab, le petit restaurant du coin, l’imam, le curé. Qu’y avons-nous gagné, sinon le désespoir.

    SPLEEN, pour Jules Ferry, avec toute mon amitié.

    Sur le pas de ma porte,
    Je regardais les soirs,
    Soirs que le vent emporte,
    Tout là-bas dans le noir.

    Tu me tenais la main,
    Le coeur si plein d’espoir,
    Pour nous les lendemains
    N’étaient pas désespoir.

    Mais le temps a passé,
    Tout ce que j’ai connu
    Semble comme cassé.

    Sur le pas de ma porte,
    Je suis un inconnu,
    Le désespoir m’emporte.

    • @ Christian Jour
      Vous pouvez y ajouter d’autres syndicats exemple: la cfdt, la cftc ect…
      D’autre part il y a des taux horaires plus bas que le Smic conventionnel, dans les HCR.

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