Première femme dans l’espace.
Plus jeune femme dans l’espace (26 ans).
Elle reste à ce jour la seule femme à avoir effectué une mission en solitaire
Valentina Terechkova, fille d’ouvriers soviétiques, est devenue une héroïne nationale lorsqu’elle s’est envolée seule dans l’espace. 19 ans se sont écoulés après son vol avant que l’URSS ne songe à y envoyer une autre femme.
Une jeune fille solidement bâtie avec des cheveux peignés en arrière et réunis en un chignon serré, portant un chemisier modeste avec un col et une jupe sombre, attachée à la taille avec une large ceinture. Aux pieds, des sandales légères. Elle fait partie des 8 000 jeunes filles d’URSS qui souhaitent voler dans l’espace. Et c’est l’une des cinq qui ont réussi la sélection. Elle s’appelle Valentina Terechkova. Fille d’un conducteur de tracteur et d’une ouvrière d’une usine textile, elle a rejoint la première brigade de cosmonautes féminines.
Valentina Terechkova –Valentine Tcheredintsev/Sputnik
La sélection était plus difficile qu’avec les hommes. Si des candidats masculins étaient sélectionnés parmi les pilotes militaires, il y avait beaucoup moins de femmes pilotes en Union soviétique. Il fut décidé de chercher parmi les parachutistes. Exigences de base : moins de 30 ans, taille d’au plus 170 cm, poids de 70 kg maximum.
30 femmes ont atteint la finale de la sélection, et seules cinq sont restées. Janna Erkina, Tatiana Kouznetsova, Valentina Ponomareva, Irina Soloviova et Valentina Terechkova, qui avait fréquenté l’aéroclub et avait 90 sauts à son actif.
« Lorsque la question de savoir ce qu’il fallait faire de Terechkova après le vol a été évoquée, j’ai fortement recommandé à Valentina de se préparer à une grande activité sociale et politique. […] en essayant de la convaincre que, s’exprimant depuis les hautes tribunes de l’État, elle pourrait être d’une grande aide pour la cause de l’exploration spatiale dans notre pays », a rappelé Nikolaï Kamanine.
Mais Terechkova insistait sur le fait qu’elle voulait obtenir son diplôme de l’Académie des forces aériennes, où elle était entrée après son vol, et continuer à travailler au Centre de formation des cosmonautes en tant qu’instructeur de test. À cette époque, elle avait déjà épousé le cosmonaute Andrian Nikolaïev et avait une fille.
L’invention d’une femme politique
Cependant, à partir de 1966, une personnalité publique a été forgée autour de Terechkova. Elle a commencé à diriger et à rejoindre des dizaines d’organisations publiques – le Comité des femmes soviétiques, le Conseil mondial de la paix, la Fédération internationale des femmes démocratiques, etc. – jusqu’à son élection en tant que député du Soviet suprême de l’URSS et, par la suite, de député de la chambre basse du parlement de la Fédération de Russie (Douma).
La renommée et la gloire de Terechkova en ont fait une icône de style pour toutes les femmes soviétiques. « C’était une héroïne. C’était une femme belle, majestueuse et grande. J’aimais beaucoup ses costumes, ses vestes, ses chemisiers. Elle avait un beau corps. Elle était élégante et savait porter les choses », explique l’historienne de la mode Alla Chtchipakina.
La garde-robe de Terechkova attirait effectivement l’attention : voyageant beaucoup à travers le monde avec divers comités, elle s’habillait d’une manière que les femmes soviétiques ne pouvaient pas se permettre. Ces dernières ont commencé à écrire en masse à Terechkova, lui demandant des conseils sur toutes les questions de la vie : de la façon d’avancer plus vite dans la file d’attente pour obtenir un appartement à la manière de sevrer son mari de l’alcool. Des réponses arrivaient, mais sous une forme bureaucratique du type « votre demande a été soumise au comité exécutif local ».
Terechkova ne donne pas d’interviews contenant des révélations et on sait peu de choses sur sa vie personnelle. Elle a divorcé de son premier mari en 1982. Elle n’a commenté qu’une seule fois cet événement : « Au travail – de l’or, à la maison – un despote. » Elle s’est mariée pour la deuxième fois avec un général de division du service médical Iouli Chapochnikov.
Depuis 2015, l’ancienne cosmonaute est membre du Groupe de députés chargés de la sauvegarde des valeurs chrétiennes et à la tête de la fondation caritative Mémoire des générations. Terechkova a soutenu des projets législatifs à grand retentissement, notamment le relèvement de l’âge de la retraite en 2018.
En 2020, elle a proposé un amendement à la Constitution qui supprime la limite du nombre de mandats présidentiels. Cet amendement a ensuite été adopté.
La députée Terechkova prend la parole lors d’une séance de la Douma le 10 mars 2020. Elle terminera son court discours par ces mots : « … il faut permettre au président de se présenter à ce poste à nouveau ».
Le 6 mars, Valentina Terechkova a eu 85 ans. Elle est toujours un membre actif de la Douma d’État.
Russia Beyond
Médaille, Valentina Terechkova
https://www.cgb.fr/sciences-scientifiques-medaille-valentina-terechkova-ttb-ttb,fme_675291,a.html
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Le développement de l’humanité aurait pu se passer de la » Conquête Spatiale » qui n’est qu’une vue de l’esprit.
Des systèmes de navigation par stations terrestres existaient avanr le GPS, le plus gros des informations circulent dans des câbles,La télévision par sattellite a de graves inconvénients pour les populations immigrées en empechant leur intégration et l’apprentissage du francais.A quoi ont servi les voyages sur la Lune ? C’est tres bien mais on pouvait s’en passer.
Le pognon est passé ailleurs, englouti par des utopies gauchistes, il n’en reste rien, évaporé.
Ces démocrates critiquaient vertement cette recherche spatiale, en disant vouloir consacrer le fric aux plus démunis, une politique à très courte vue.
Beaucoup de respect pour ces pionniers et pionnières dotés d’un courage incommensurable , comment oublier le premier homme dans l’espace ou celui qui a posé le pied sur la lune . Il est regrettable que cet élan de connaissances et d’aventures spatiales fut quelque peu brisé et limité a la station spatiale en orbite basse , j’ai lu un jour quelque part que Wernher Von Braun avait prévu de faire débarquer l’homme sur Mars en 1982 tout était prêt dans les cartons comme on dit , malheureusement les politiques en ont décidé autrement et le pognon nécessaire est passé ailleurs .
Charmant groupe de jeunes femmes en robes de l’époque.
Je vais me faire traiter de raciste, car je vais me permettre de faire de l’anti-wokisme.
Les exploits d’une femme blanche, belle et intelligente, c’est toujours les mêmes qui font progresser l’humanité.
A signaler également son courage, elle a su faire confiance à ses compatriotes qui ont conçu l’engin, et ne pas avoir peur de tenter l’expérience.
Chapeau ma grande dame !!!
Le temps passe, la nostalgie demeure, les souvenirs aussi. Belle époque, où l’on pouvait rêver d’un avenir meilleur, avant la désillusion d’aujourd’hui. Merci Jules Ferry pour ce moment d’Histoire.
» rêver d’un avenir meilleur « , certes ! mais pas avec les communistes soviétiques !
🙂
Pour m’être rendu au musée Tsiolkovski à Kaluga, avec bonheur, je suis fan de ce genre d’histoire typiquement russe, la fin étant prodigieuse : » Sauvegarde des valeurs chrétiennes… ». Un peu le contraire de l’Ukraine pro GPA en somme. Racia Nasha rodina ( je ne vous l’écris pas en cyrillique)