Les affaires courantes… Quand la surveillante de caisse veut scanner mon sac…

Les affaires courantes…

La guerre en uKrrrHaine , le Kovid, les Zélections, mais comme me dit mon voisin le fermier du coin, c’est pas tout ça, faut qu’j’aille trair’ les vaches !!!

Le lundi 14 mars dernier, prise de tête. Au supermarché du secteur, voilà qu’une des surveillantes de caisses en libre service, pendant que je suis affairé à passer mes articles au lecteur de codes-barres, s’avise d’écarter de deux doigts, l’un des pans de mon sac de course et qu’elle penche la tête en avant pour en scanner le contenu. Pas eu le temps de m’interposer. Je ne m’énerve pas tout de suite. C’est mieux. Parce quand je m’énerve, je fonctionne avec mes propres codes… C’est à dire, que je dis les choses exactement comme je les pense. Pas de finasseries, fini les politesses quand je m’énerve. Alors autant garder mon énergie furibonde pour des trucs qui en valent la peine. Furibonde l’énergie, mais pas déglinguée. Je sais ce que je dégoise !

Bref. La petite dame, je lui demande aussi sec, mais courtoisement si ce sont des manières. A quoi elle me répond qu’elle a des consignes, des ordres quoi ! Et elle embraye sur les vols qui se multiplient, ça s’aggrave, tout le monde s’y met. Ça s’aggrave, certes, et ça va s’aggraver, moi j’vous l’dis ! Mais je ne suis pas tout le monde. Moi, je ne vole pas madame. Silence. Ouais, d’accord, qu’elle réplique, moi ça m’plairait pas non plus, mais c’est la consigne, chui obligée… Et on étouffe la suite de la conversation par des propos consternants, convenus, on termine à l’eau tiède. Je l’épargne !

Mais c’est furax que je regagne ma bagnole. Ils vont voir de quel bois je me chauffe !

Je laisse monter la pâte. La colère, c’est un bon levain. Je m’y suis mis le lendemain. J’étais bien cuit !

Voici la lettre que je suis allé déposer à l’accueil de ce magasin. Je vous narre la suite après.

 

A la direction du centre commercial Super U

J’ai eu dans le courant de l’après midi, un échange courtois, policé, avec l’une de vos employées à l’une des quatre caisses gérées par l’une d’entre elles… Quelle n’a pas été ma surprise, quand cette personne est venu et d’un geste de la main a écarté les pans de mon sac plastique et jeté un coup d’œil à l’intérieur. N’ayant pas eu le temps de m’y opposer, j’ai tenu, très respectueusement et avec calme à lui faire part de mon indignation devant un tel comportement. Elle m’a répondu qu’elle était très gênée de le faire et qu’à ma place, elle n’aimerait pas cela non plus. S’en est ensuivi un échange entre nous sur ce sujet précis. Elle m’a expliqué que ces mesures prises par sa direction et dont elle était obligée d’appliquer la procédure étaient la conséquence des vols commis par certains clients. Ce à quoi j’ai rétorqué que je trouvais absolument scandaleux de traiter alors TOUS les clients comme des voleurs potentiels. Je me suis retenu de parler des 30% de ces fameux vols commis par le personnel, si l’on en croit les enquêtes et reportages faits sur le sujet et diffusés à la télévision. Bref !

Tout le monde a des droits, vous y compris, mais pas celui de me traiter, moi comme un voleur potentiel. J’ai pris contact avec la gendarmerie et à l’énoncé de ma question, la réponse a été très claire. Vous n’avez pas le droit d’exiger que les clients montrent le contenu de leur sac. Le vol, c’est VOTRE problème, pas le mien. Investissez de manière à traiter cette question avec l’efficacité que vous recherchez, mais ne vous sentez pas, ne vous croyez pas capables de m’imposer ces mesures discriminatoires, diffamatoires et proprement scandaleuses. Je fréquente cet établissement depuis de nombreuses années et du temps où il était encore en chalandise dans la ville de N…..

Faites ce que vous voulez de la déclaration suivante. Je m’intéresse aux promotions, prix cassés et autres étiquetages incorrects par vos soins, mais pas la moindre tête d’épingle n’est sorti de votre magasin depuis toutes ces années, sans que j’aie, moi, d’abord mis la main à la poche. Aussi, même faite avec la gentillesse servile à laquelle sont tenus vos employées, je m’opposerai systématiquement à cette pratique. Il convient que vous préveniez votre vigile, celui que je vois presque à chaque fois ,dehors, en train de téléphoner à on ne sait qui, pendant les heures de travail, de ne pas poser la main sur moi.

C’est moi qui appellerai la gendarmerie s’il est nécessaire. Et en attendant leur arrivée, je vous promets que sans utiliser le moindre terme qui pourrait m’être préjudiciable, je vais faire en sorte, car j’ai la voix qui porte, qu’un maximum de clients soient informés, non seulement de votre pratique, mais surtout de son fondement illégal, immoral, diffamant et discriminatoire. De plus, j’ai décidé à partir d’aujourd’hui de faire les achats chez vous le samedi, à l’heure de pointe. Histoire qu’un épisode d’une telle sorte puisse avoir comme témoins, les personnes elles-mêmes que vous traitez maintenant quotidiennement de la sorte. Une fois qu’on a enlevé les moutons, il en restera tout de même un certain nombre à apprécier le déroulé et le bien fondé de vos méthodes. Et amenés ainsi à réfléchir un peu sur tenants et aboutissants. Si un certain nombre de personnes refusent de se faire fouiller, vous allez appeler les gendarmes à chaque fois ? Je doute que ces derniers apprécient…

La loi, c’est la seule chose qui s’impose à moi. La loi et rien d’autre. Votre système fonctionne de manière totalement schizophrène. Vous faites venir les clients avec des publicités, de l’affichage, de la retape, autrement dit, très alléchants, sympathiques, images souriantes trompeuses, enfin rien qui n’existe dans la vraie vie et ensuite vous pensez pouvoir les traiter sous le statut « présumé coupable » ?

Pour en terminer. Je vous ai dit ce que j’allais faire dans les circonstances que j’ai défini. Et je ferai ce que j’ai dit. Tel que je vous l’ai dit. J’ai 73 ans et suis assez impressionnable face à un certain nombre de choses, mais pas dans ce domaine précis dont je viens de tracer un contour.

Je vous salue, sur ces mots, bien respectueusement.

Le samedi suivant, je suis allé faire une petite emplette dans ce même magasin et là…là…quelle ne fut ma surprise… Plus une seule caissière ne pratiquait l’investigation dont je parlais au dessus. Les choses semblaient être rentrées dans l’ordre. J’y suis retourné aujourd’hui. Kif Kif ! ( Oui je fais du Orsenna !) Chacun fait ses courses et leurs histoires de voleurs, ils s’en dépatouillent comme au bon vieux temps. Par contre plus de la moitié des clients sont masqués… Mais c’est un autre sujet !

MORALITÉ : Faut pas se laisser marcher sur les pieds !

PACO. 22/03/2022.

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11 Commentaires

  1. J’ai apprécié, et j’aurai fait la même chose…..nous avons plus ou moins le même âge!!!!

    • Que nenni. je pratique globalement un comportement discret/normal. De type caucasien, habillé un peu péquenot ! Mais les yeux en face des trous !😁

  2. Je ne fais pas confiance à un commerçant qui ne me fait pas confiance et qui de plus de milite pas ouvertement pour faire expulser tous les enbvahisseurs

  3. La totale incohérence, c’est qu’ils font la chasse aux voleurs et dans le même temps attirent les indésirables potentiels en sortant des catalogues pleins de promotions pour le ramadan.

    Faut savoir ce qu’on veut… ça c’est de la schizophrénie!

    Dommage de ne pouvoir l’écrire dans votre courrier, dans une société où on pourchasse la vérité en l’a qualifiant de “haine”, comme autrefois le blasphème, l’hérésie et autres crimes imaginaires d’opinion.

  4. Je n’en ai que 72…ans mais les pieds aussi sensibles mon conseil ne pas s’employer à emmerder les vieux consommateurs que nous sommes faute de quoi nous allons nous rappeler à vous par notre simple pouvoir d’achat discriminatoire s’il le faut…. En changeant d’enseigne par exemple. Non mais 😤😡😡😤😤

  5. Ami Paco, je suis fier de toi! Quelle fougue, quel magnifique caractère ! J’ai été emmerdé chez Leclerc, le bienfaiteur de l’humanité qu’il dit, par un vigile qui me suivait partout, croyant sans doute que je volais. Mon épouse avait un sac à main acheté chez un maroquinier et dont le vendeur avait oublié de retirer la puce anti-vol. Bizarrement ça a sonné chez Leclerc. On a fait retirer la puce et basta ! Cet andouille de vigile nous suivait ensuite partout. J’avais du temps à perdre. Nous avons pris un chariot chacun mon épouse et moi et de mon côté je remplissais aussi le mien pour reposer ensuite tous les produits qu’il y avait dedans. Écoeuré le type a fini par renoncer. En plus je me foutais ouvertement de sa gueule, style bonjour cher ami, comment va votre épouse, quel temps de rêve, etc.

    • Bonjour et merci Argo. Il m’est arrivé d’être suivi par un vigile parce que j’avais refusé de confier mon casque moto à l’accueil. Il m’attendait de l’autre coté de la caisse, quand vint pour moi le moment de payer mes emplettes. je l’ai “incendié” ! Un grand black, bien costaud. Il s’est barré et est allé se réfugier à l’accueil derrière le comptoir. Du coup, je suis connu dans la boutique. Certaines caissières me sourient même !

      • M ai deja arrivé idem ,,une conne a la sortie de la caisse ,,verifier le tiket et le contennu du caddy J ai eu quelques amabilités a sussurer a la charmante y compris sur son foulard qui la faisait ressembler a un bovin de concours .Elle en a eu pour sa saloperie de cadre Je suis croyant du Vrai Dieu ,,pas le conar ,,J ai du rapporter en pertes de differentes personnes pour 15000 eus ,,j attend qu on vienne me chanter la messe sur l honneteté ;Fdp idem ,,probité des fdp ,,mon cul .l autre jour c était un charmant grand blak a l entrée de l hopital ou je devais suivre un traitement myelome .”remontez votre masque “,et blocage car je ne suis pas vaxx .Grace a Dieu quand meme passé .En écoutant le programme a l instant de Zemmour ,je revais a leur sujet ,grands gros blaks qui fliquent les pti vieux blancs ,Honnetement ,,je les maudis ,,la haine .

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