Ils osent tout, et c’est à cela qu’on les reconnaît. En tous cas, ils osent reprendre des idées toutes faites, ou en inventer de nouvelles qui n’ont ni queue ni tête.
Comment ces syndicalistes peuvent-ils tomber si bas et faire de la lutte contre une prétendue « extrême-droite » une priorité, alors que les mouvements qu’ils combattent sont plébiscités par des millions de travailleurs à travers la France ?
Prennent-ils ces gens – nous – pour des imbéciles, des mineurs, des ignares qui ne sauraient réfléchir par eux-mêmes ? Si c’est le cas, alors effectivement on doit être des travailleurs incapables, incompétents juste bons à être payés avec un lance-pierre, non ? Puisqu’on n’aurait pas assez de jugeote pour apprécier qui nous défend réellement.
Ils aimeraient qu’on soit manipulables à merci, qu’on répète leurs formules toutes faites comme des perroquets, qu’on vote pour notre grand-remplacement de bon coeur entre deux grèves où l’on perd des journées de salaire dont on a besoin. La grève, la grève, seule solution… tu parles !
Ils ont tellement institutionnalisé la révolte, stéréotypé leur discours, qu’ils essaient par ce biais de cacher la misère, à savoir leur manque d’imagination et d’innovation pour défendre le travail contre les injustices. Ce sont toujours les mêmes rengaines qui finalement plaisent parfaitement à Macron et aux patrons, aux dirigeants de façon plus large, y compris des service publics où l’arbitraire a une large place.
On aimerait qu’ils nous parlent de nos droits, inviolables et sacrés, fondamentaux, nos droits de l’Homme de 1789, aussi ceux de la Convention européenne des droits de l’Homme qui a le mérite de les rendre plus explicites, plus intéressants bien souvent même si la portée qui lui est donnée par les juges européens est inadéquate car ce texte sert anormalement à violer notre souveraineté quand il permet de défendre des clandestins et des terroristes. La CEDH est une mine d’or pour les droits des travailleurs – la Déclaration de 1789, moins explicite, moins généreuse ne l’est que dans une moindre mesure – mais ses virtualités ne sont pas assez exploitées (par exemple, le droit à une vie privée et familiale normale).
Mais de droits, de Droit plus largement, ils sont bien en peine de parler, sur le Droit ils sont bien en peine d’innover, d’ingénier pour défendre les travailleurs face aux abus. Les ponctions subies par nos salaires pour nourrir des serpents dans notre sein, contrairement donc à l’article 14 de la Déclaration de 1789 selon lequel les contributions publiques doivent être nécessaires pour le bien-être des citoyens, en font partie. Mais ça, ils se garderont bien de le dire.
Ils n’ont qu’un mot à la bouche « extrême-droite », donc « manifestation contre Zemmour » (mais pas contre Macron, ni contre Pécresse… pourtant très à droite eux aussi, une Pécresse qui propose une France dynastique sans droits de succession, une Pécresse qui veut supprimer des emplois publics).
C’est de leur part le refus d’adresser à Zemmour et Le Pen leurs propositions pour les présidentielles, alors que Marine le Pen notamment a un programme bien plus social que les plaisantins de gauche qui veulent tout offrir et ne savent rien financer…
Ils ostracisent, empêchent le débat, formatent la pensée… jusqu’à débiter de véritables inepties.
Qu’on en juge par une publication de « L’Union syndicale Solidaires d’Alsace » où l’on sert la soupe à Macron sous prétexte de lutter contre l’extrême-droite :
« Antipass ? Antivax ? Qui manifeste à Strasbourg ?
Depuis les annonces présidentielles du 12 juillet, les manifestations contre le passeport sanitaire battent le pavé dans les rues de Strasbourg. Si de prime abord la revendication principale était l’abrogation du pass sanitaire, les manifestations ont largement dépassé ce cadre de contestation avec pour principal slogan celui de la « liberté ». Mais de quelle liberté s’agit-il ? Ici, il s’agit avant tout de contester les mesures sanitaires visant à protéger la population (gestes barrières, port du masque, vaccination, etc.). C’est cette « liberté », individualiste et égoïste, au sens où l’entend l’extrême-droite, qui tue en masse au Brésil de Bolsonaro ou dans la Russie de Poutine. En France, ces manifestations ont été lancées par l’extrême-droite et notamment par Philippot (Les Patriotes).
L’Union syndicale Solidaires Alsace et ses syndicats refusent de participer à ces manifestations aux côtés de groupuscules et d’individus dont certains discours complotistes, aux relents antisémites, sont perméables à l’extrême-droite. Si le pass sanitaire doit être dénoncé pour ce qu’il instaure de contrôle social sur les travailleur•ses et ce qu’il ouvre comme possibilité en matière de licenciement pour les patrons, il doit être combattu avec les armes du mouvement social : la mobilisation collective par la grève qui permet la construction d’un rapport de forces contre le gouvernement et le refus des idées d’extrême-droite sous quelle que forme que ce soit. C’est le gouvernement qui est responsable de cette situation depuis ses mensonges sur la pénurie de masques au début de la crise sanitaire à ses tergiversations sur la vaccination.
Pour Solidaires Alsace, la vaccination et les gestes barrières, restent aujourd’hui le meilleur moyen de protéger la population contre les effets du Covid-19. L’argumentaire antivax, individualiste par essence, porte en lui les germes d’un discours antisémite et validiste que nous devons combattre. Si la couverture vaccinale a considérablement augmenté depuis le mois d’août 2021, elle reste encore largement inégalitaire notamment chez les populations les plus défavorisées et se situent dans le prolongement des inégalités d’accès aux soins déjà constatées. En dehors d’une politique autoritaire menée par le gouvernement, avec la mise en place du pass sanitaire, rien ou presque a été fait pour favoriser l’accès à la vaccination et convaincre en l’amenant au plus près des populations ».
On croirait lire Jean Castex dans le texte : ils ont tort de manifester car ils veulent être libres de contaminer les autres !
Avec de pareils « ennemis » politiques, Castex n’a plus « besoin d’amis » !
Oui avec ces gens-là on marche sur la tête…
Et puis ça ne manque pas de sel de crier à l’antisémitisme quand on ne parle pas de Juifs mais de vaccins, c’est étrange de s’inquiéter d’antisémitisme quand on est obsédé par le candidat juif Zemmour contre lequel ils attisent la haine la plus reptilienne, au point d’en parler dans quasiment toutes leurs publications actuelles, quand en plus on se déclare contre Israël, Etat juif, au profit de la « Palestine ».
Ils savent voir la paille dans l’oeil de quelques manifestants dont les organisateurs n’ont pas à répondre – c’est la responsabilité individuelle de chaque manifestant – mais la poutre dans la leur, c’est une autre affaire…
Qu’est-ce qu’on en a à faire, nous, travailleurs français, de ce qui intéresse la situation intérieure de l’Etat d’Israël ? Cela n’a aucun rapport avec nos conditions de travail.
Et ils osent publier cela sous l’étiquette « réinventer le syndicalisme ».
Ils ont perdu l’adhésion de quasiment tous les ouvriers français, et ils osent encore prétendre lutter pour les travailleurs… qui ne s’y trompent pas !
Utiliser le biais syndical pour diffuser des idées politiques générales sans rapport avec l’accomplissement du travail en France par des Français, c’est déjà en soi une trahison.
Comme si les causes professionnelles à défendre n’étaient pas assez nombreuses, ils font profession de nous dire ce qu’on doit penser en matière d’islam, de politique internationale et de santé publique. Mais de quoi se mêlent-ils ?
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Ils reprennent les arguments de Castex et macron, être antivax, c’est être antisémite, c’est d’un telle bêtise que vraiment les ouvriers sont pris pour des crétins.
Ça m’étonnerait que les ouvriers tombent dans ce panneau.
« …Si le pass sanitaire doit être dénoncé pour ce qu’il instaure de contrôle social sur les travailleurs…il doit être combattu avec les armes du mouvement social… » C’est très clair, Solidaires, comme la CGT, refuse tout mouvement social HORS SYNDICAT sinon, ils perdent leur gamelle puisqu’ils survivent grâce à l’argent public qu’on leur verse à condition qu’ils gardent la maitrise des mouvements ouvriers. Mais le monde ouvrier, beaucoup moins bête que les syndicats ne l’imaginent, va se réfugier chez Zemmour et LE PEN, les seuls qui le défendent vraiment. D’où l’usage de termes dénigrants, extrême droite, antisémites, antivax, racistes, etc.
« être antivax, c’est être antisémite ». Si Solidaires voit le rapport, qu’il l’explique clairement ?
Ces incultes imbéciles devraient faire un peu d’histoire .Notamment d’histoire contemporaine :ils y apprendraient, entre autres ,et même si cela les chagrine, que la plupart des résistants à Hitler étaient de droite, voire d' »extrême-droite », pour user de leur poncif favori. Et que le « Socialisme national » ou nazisme, était de gauche, comme son nom l’indique. Et le Pacte germano-soviétique, ils en ont entendu parler ? Et cette crapule de Pierre Laval, ils connaissent ? Etc.,etc..
Epouvantable!
Mais de quels « syndicalistes » peut-il bien s’agir? des Wibüre (vignerons)? des fabricants de Sürkrüt (choucroute) ou de Wirschtle (saucisses)?
En fait, il faudrait savoir qui les financent et on comprendrait mieux.