« Je suis la femme à abattre » : quand Valérie fait du Ségolène

 

En politique comme ailleurs, à l’heure du néoféminisme écolo-antiraciste woke, de la discrimination positive et de la parité obligatoire, les femmes seraient-elles à encenser PARCE QUE femmes et intouchables pour les mêmes raisons ?

De cette stratégie simpliste, l’ancien ambassadeur des pôles, Ségolène Royal, était la spécialiste, dénonçant systématiquement la brutalité machiste, la misogynie et le sexisme de ceux qui s’opposaient à sa bravitude de combattante politique : “victime de “misogynie”, elle s’insurge” (Closer), “Ségolène Royal raconte le sexisme en politique” (Challenges), “Le sexisme comme le racisme, un poison qu’il faut chasser” (Sud-Ouest)

Même Marine le Pen lui emboîte désormais le pas sur cette question : “Face à Eric Zemmour, Marine Le Pen joue la carte féminine” (JDD), “Pour contrer Eric Zemmour le misogyne, Marine Le Pen prête à surjouer la carte femme” (Libération).

Et pourquoi voter Anne Hidalgo ? Car “je suis une vraie écolo et une vraie femme d’action – regardez ce que j’ai fait à Paris“.

Et si, dans un autre micro-trottoir de Jimmy Bregy, Valérie Pécresse la “machine de guerre” (Paris-Match) s’attaque à “l’angoisse climatique” des jeunes en voulant atteindre une société “0 carbone”, ailleurs, elle pose en “conquérante” malheureusement victime de la misogynie ambiante :

“Dans cette présidentielle, je suis la femme à abattre […] J’ai été tellement en butte dans ce milieu d’hommes à la violence, au machisme, et aux attaques que j’ai le cuir épais» (JDD), confie la candidate “pudique” de la droite.

En 2022, il sera donc interdit de dire qu’une femme peut être aussi nulle, incompétente, cynique, calculatrice, tartuffe, qu’un homme. Même si c’est vrai.

Valérie Pécresse au JDD : « Dans cette présidentielle, je suis la femme à abattre » 

Discrète depuis plusieurs jours, la candidate Les Républicains lance la contre-attaque dans le JDD.

Elle dessine sa vision de la France, se définit comme «la femme à abattre », martèle les trois verbes clés de sa campagne –protéger, reconstruire, réinventer– et juge sans complaisance le mandat d’Emmanuel Macron.

Pour elle, une semaine décisive s’ouvre: elle va intensifier ses déplacements, ses prises de parole et multiplier des idées qu’elle veut disruptives…

https://www.lejdd.fr/Politique/valerie-pecresse-au-jdd-dans-cette-presidentielle-je-suis-la-femme-a-abattre-4093498

Face aux attaques, Valérie Pécresse prévient qu’elle est une «conquérante»

Un ton résolu, des réponses fermes et une volonté certaine. C’est l’impression que donne la lecture du long entretien que Valérie Pécresse accorde au JDD dimanche […]

Dans cette campagne, Valérie Pécresse se voit comme «la femme à abattre», ciblée par ses principaux rivaux (Macronie, Zemmour, Le Pen). «Mais je le dis à tous ceux qui me tirent dans le dos : je suis une conquérante. J’ai cette force en moi», prévient-elle

Interrogée sur sa propre crédibilité face à la question de l’immigration, après le départ de Natacha Bouchart, maire LR de Calais partie elle aussi vers Emmanuel Macron, Valérie Pécresse renvoie à la «réalité» d’une «France passoire» en défendant son projet de quotas migratoires et de retour des clandestins […]

[…] Valérie Pécresse, qui ne veut pas être prise pour un «perdreau de l’année» face à la dureté de la campagne, raconte aussi comment elle s’est forgé un tempérament de «combattante».

«J’ai été tellement en butte dans ce milieu d’hommes à la violence, au machisme, et aux attaques que j’ai le cuir épais», confie la candidate de la droite. Protégée par une «armure», Valérie Pécresse souhaite la fendre aujourd’hui, pour laisser percevoir sa «part d’humanité», tout en restant «pudique».

https://www.lefigaro.fr/politique/face-aux-attaques-valerie-pecresse-previent-qu-elle-est-une-conquerante-20220212

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15 Commentaires

  1. n’ayant aucune personnalité ses discours sont emprunts des citations des autres : pauvre dame inconsistante !

  2. à abattre ? Mais non ! simplement à mépriser… et sa concorde nous conduisant à la soumission à la secte barbare égorgeuse, merci bien !!!

  3. La femme a abattre ?
    Mais il n’y a pas besoin tu le fais très toute seule.
    Oh putain la quiche !!!

  4. Je préfère Royal à Pécresse. Royal est une vraie femme d’Etat, avec un sens de l’Etat, hélas dévoyé par une jeunesse “métissée” qui fausse sa perception de l’immigration et une éducation patriarcale trop rigide qui l’a rendue allergique à un discours catalogué à “l’extrême-droite”.
    Pécresse, c’est le contraire de l’Etat, c’est la privatisation, l’individualisme exacerbé, la loi de la jungle, l’ultralibéralisme et l’incohérence politique…
    Frustrée dans ses ambitions, Royal a fini par se rabattre sur des postes où la gamelle est bonne sans trop se fouler, elle s’est mise au vert en enfilant un costume de “madame écologie planétaire” mais à la base, Royal avait une autre stature, une autre dimension que Pécresse.

    • Royal est aussi dégénérée que HOllande ou Pécresse, c’est la reine de l’égotisme, elle a fait d’énormes conneries dans sa région Poitou-Charentes qui ont coûté cher aux contribuables, elle ne fonctionne que par cacas nerveux quand on n’est pas d’accord avec elle, n’a-t-elle pas tout cassé dans sa permanence en apprenant qu’elle n’était pas élue en 2007, il a fallu que le samu la mette sous calmants. ça une femme d’Etat ???? au secours !

      • En effet, une femme qui brigue la candidature suprême doit garder en toute occasion son self-control et ne pas jouer les victimes dès qu’on la critique ou la rejette. A un tel poste il est indispensable d’être forte et de ne pas se laisser déstabiliser par ses adversaires . Zemmour sur ce plan convient très bien. Il est TRÈS fort, très solide. Marine aussi jusque-là mais si elle se met à jouer les féministes chouineuses, ça ne va plus.
        Je ne savais pas que Royal avait fait une crise de nerfs, vous me l’apprenez. C’est piteux.

      • Ce n’est pas par hasard qu’Hollande et Ségolène était mariés ; ils allaient très bien ensemble, aussi jobard l’un que l’autre. Comme il n’y a qu’une place de président, on a eu Hollandouille mais on aurait eu la folle du Poitou, la France aurait dérouillé de la même façon. Pécresse succèderait à Macron comme Ségolène aurait succédé à Hollande : un clone remplace l’original dégénéré…

    • @Lankou Ru

      Je comprends le trait d’humour… mais je ne peux pas approuver votre commentaire en entier car la XVIIe Chambre n’en a pas.

  5. Ras le bol de la victimisation systématique de certaines femmes, de l’argument “on s’en prend à moi parce que je suis une femme” C’est archi-faux et trop facile. Oui, il y a des nulles, des menteuses, des traîtresses, chez les femmes aussi et on ne voit pas pourquoi on devrait les épargner, alors qu’ on est loin de le faire pour les hommes.
    D’ailleurs, quand on voit qu’un homme peut perdre son travail parce qu’il aurait soi-disant embrassé (en voilà un crime, de qui se moque-t-on ?) une femme dans une piscine une décennie plus tôt, il semble qu’il soit à présent plus facile d’abattre un homme qu’une femme, sur une simple accusation, démesurée et sans preuve.

  6. Quand elle tirait à boulets rouges sur Marine Le Pen et qu’elle contribuait activement à la construction et renforcement du plafond de verre…

    ELLE ABATTAIT NON SEULEMENT UNE FEMME MAIS DES MILLIONS D’É1LECTEURS…

    Et ça ne l’a pas du tout gênée ni même ; ça ne lui a pas du tout perturbé sa conscience démocratique !

    Ce n’est pas la femme Pécresse contre laquelle les Français Patriotes se lèvent mais contre celle qui “contribue à l’abattage de la France, Notre Patrie, et à celui des Français.”

  7. Valérie Pécresse surnommée Bécassine ou encore “20h02” parceque si elle n’est pas au second tour juste après les estimations de 20h00, à 20h02, elle appelle à voter Macron.

  8. Bon, ce n’est pas de bonne augure de plagier la Ségo, quand on voit comment elle a fini, Ambassadrice des Pôles. Au fait, il y a deux ambassades, une au sud, une au nord? Ségo disait aussi qu’elle était une femme debout. Peut-être que les autres femmes politiques se déplacent à quatre pattes? Franchement, en politique, qu’est-ce qu’on peut entendre comme âneries !

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