Au revoir Robert, et merci de nous avoir si bien protégés

ll y a à peine trois mois, Christine Tasin expliquait  sa grande tristesse, devant la disparition brutale de Gilles Soulas, qui avait assuré à plusieurs reprises la sécurité de nos initiatives.

Hommage à Gilles Soulas, notre ange gardien, disparu ce matin

Je viens d’apprendre la disparition de Robert Dunoyer, qui nous a quittés brutalement, ce jeudi 9 décembre. Je ne le connaissais, jusqu’à ce jour, que sous son seul prénom.

J’ai su qu’il avait exercé de hautes responsabilités professionnelles. A partir des années 2012, il a mis ses compétences au service de Jean-Marie Le Pen, dont il assurait la proche sécurité. On le voit, ce 1er mai 2016, quand Jean-Marie Le Pen était monté sur la tribune, c’est lui qui l’aidait à gravir les escaliers, le fondateur du FN étant handicapé par des problèmes de hanche.

Je l’ai rencontré de manière très simple. Ne se reconnaissant pas dans le Front national qu’impulsait Marine Le Pen, il s’était, comme nombre d’anciens responsables de la sécurité de celui qu’ils appelaient avec affection et respect « Le Président », lentement éloigné, et s’étaient regroupés autour d’une association qui s’appelait « Les Mousquetaires du Président ». Robert en était un des quatre co-fondateurs.

 

On sentait que ces patriotes sincères avaient toujours besoin d’activité, pour servir la France, comme ils l’ont fait toute leur vie. Nous avons fait alors connaissance de leur chef, Eric, qui, gentiment, connaissant nos ennuis judiciaires et les menaces que nous subissions, nous avait proposé d’assurer bénévolement notre sécurité, lors de nos initiatives et surtout lors de nos procès.

Certains pourraient s’étonner qu’il faille prendre une sécurité pour se rendre à un procès. Nous avons en souvenir le premier de nos passages à la 17e Chambre, avec Pascal Hilout, où une vingtaines de racailles avaient cherché l’affrontement, jusqu’à tard le soir (le procès s’était terminé à 23 heures) avec la sécurité que nous avions mise en place. Depuis, à chaque procès, nous prenons des dispositions, notamment quand en face il y a des questions liées à l’islam.

C’est donc à ce moment-là que nous avons fait connaissance, outre le chef Eric, d’un autre Eric, de Jean, de Stéphane, de celui qu’on appelait Blanc-Blanc, de quelques autres, et de Robert.

C’était un spécialiste de la garde rapprochée. Il avait toujours l’oeil à tout, prêt à faire le nécessaire pour qu’il n’arrive rien de fâcheux aux personnes qu’il devait protéger. Il ne parlait pas énormément, écoutait beaucoup, et s’excusait presque quand, à cause d’un problème de santé de son épouse, il n’avait pu être présent à l’un de nos procès.

Quand nous faisions le kilomètre à pied qui reliait notre lieu de rendez-vous au tribunal, nous savions que nous pouvions faire preuve de moins de vigilance que d’habitude à ce qui se passe autour de nous, parce que Robert et ses amis « Les Mousquetaires » étaient présents.

Je me souviens d’une fois où il avait repéré un individu suspect, qui marchait droit en direction de Christine. Il s’était immédiatement porté devant elle, pour faire rempart de son corps, des fois que le gaillard, à l’aspect inquiétant, ait eu de mauvaises intentions. L’autre avait compris qu’il valait mieux faire un pas de côté…

Les séances au tribunal pouvaient être longues, voire interminables, mais il ne manifestait jamais d’impatience. Il nous disait que lui et ses amis avaient l’habitude, avec tous les procès qu’avaient subi Jean-Marie Le Pen. Si nous devions sortir dans les couloirs, il suivait celui ou celle qu’il devait protéger. Et comme ses amis, il tenait à nous raccompagner jusqu’à notre voiture, pour être certains qu’il n’y aurait pas de souci, et qu’il ne nous arriverait rien.

Ensuite, ils rentraient chez eux, ce qui leur faisait environ 2 heures de voiture, apparemment contents des moments passés avec nous, et d’avoir assuré notre sécurité, parce qu’ils appréciaient nos personnalités, notre parcours, notre combat, au service de la France.

Après le départ brutal de Gilles, celui, non moins brutal de Robert, au-delà de l’immense tristesse que ressentent tous ceux qui les ont connus, sont des grosses pertes pour le mouvement patriote, identitaire et nationaliste, dans un contexte où la sécurité d’Eric Zemmour et de tous ceux qui militent à ses côtés est quotidiennement menacée par des nervis de gauche et d’extrême gauche, ainsi que par des racailles islamisées, prêts à tout pour l’empêcher de s’exprimer et d’aller au bout de sa candidature.

Nul doute que Robert va nous manquer beaucoup, dans la période historique que nous traversons.

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4 Commentaires

  1. il y a beaucoup de gens comme ça qui sommeille dans la Nation Française ; le jour ou ça va se réveiller gare aux dégats

  2. Honneur et Patrie à ces patriotes de souche de corps et d’esprit qui font passer La France 🇫🇷 avant tout.

  3. Un homme de bien. Quand on protège des patriotes, on protège la vérité. J-M Le Pen a eu le tort d’avoir raison avant tout le monde. Aujourd’hui, on ne peut que le constater. La route va être longue et difficile. Pour ma part, pour ne pas avoir voulu transiger, dans mon village, je suis le facho de service ; j’ai le tort de dire ce que je pense sans détours. Le maire MODEM en sait quelque chose. Je lui ai dit qu’il appartenait à un parti de girouettes, avec la girouette Bayrou aux manettes. Je partage le chagrin de Christine et de Pierre. Un ami ne meurt jamais, il vit dans la mémoire de ceux qui l’ont connu et aimé !

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