La novlangue contribue aussi au malheur de la France !

Il faut noter que nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, désignent par “personnes de couleur” toutes les personnes sauf les blanches. J’aurais pourtant juré que le blanc était considéré comme une couleur. Au même titre, beaucoup désigneront comme animaux toutes les espèces sauf l’homo sapiens dont j’aurais juré mordicus qu’il compta parmi elles. Dans le même ordre d’idée encore, beaucoup désignent par drogues uniquement les illicites. Là encore, j’aurais juré que l’alcool, la nicotine ou la caféïne faisaient scientifiquement partie de ce recensement.
Ces incohérences linguistiques semblent devenues des conventions parmi les professionnels de l’expression publique, qu’ils soient dans le monde politique ou médiatique. Personne parmi eux ne se fait apparemment la réflexion, ne corrige le tir, ne fait preuve de la logique la plus élémentaire sur ces évidences pour des enfants de 10 ans.
Ce type d’absurdité consiste à rejeter d’un groupe d’éléments un élément dont il fait indiscutablement partie. La langue est pourtant suffisamment riche pour désigner les choses avec rigueur et justesse.
 
Une autre absurdité de langage, bien plus interpellante encore, consiste à désigner par une expression son contraire. Ainsi, il est devenu la norme dans le monde politico-médiatique de désigner sans coup férir par “Antifas” des individus ayant régulièrement recours à l’insulte, à l’intimidation, au harcèlement, aux pressions socio-économiques, aux menaces et à la violence pour tenter de réduire au silence toute pensée contraire ou nuancée à l’idéologie qui les anime. Ce sont pourtant bel et bien des méthodes caractéristiques du fascisme. Et, pour aller au bout de l’absurde, l’on constate qu’ils s’en prennent, en général, à des défenseurs acharnés de la démocratie et de la liberté d’expression qui, précisément, dénoncent ces comportements fascistes qui se répandent et restent le plus souvent peu ou pas punis.
Ici encore, un paradoxe aussi criant n’est relevé par aucun journaliste ou politicien de premier plan. Chacun d’entre eux perpétuant l’usage du terme pour désigner son parfait opposé. Si “Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”, comme le disait Camus, ces mauvais usagers de la langue y contribuent à pleines brouettes !
Il est bien plus difficile de croire à l’abrutissement généralisé de tous ceux qui en font usage que dans une démarche commune visant à manipuler massivement les populations auxquelles ils s’adressent. Il s’agit, par cette sorte de rouleau compresseur permanent, de formater les esprits sur ce qu’il faut dire et comment il faut le dire (quitte à omettre ou dire son contraire sciemment en le disant), et ce qu’il faut penser, et, surtout, ce qu’il faut ne pas penser.

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2 Commentaires

  1. Il est clair que les antifas, ‘(je me demande qui les a appelés comme ça), sont les néonazis, càd les néofascistes.
    Autant dire les antifas sont les fachos, c’est plus simple, c’est l’inversion gauchiste qui s’applique ici.

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