Ce n’est pas moi qui le dis, mais Carlos Tavares (patron de PSA) :
« Le monde est fou. Le fait que les autorités nous ordonnent d’aller dans une direction technologique, celle du véhicule électrique, est un gros tournant. » Je ne voudrais pas que dans 30 ans on découvre quelque chose qui n’est pas aussi beau que ça en a l’air, sur le recyclage des batteries, l’utilisation des matières rares de la planète, sur les émissions électromagnétiques de la batterie en situation de recharge .
Comment est-ce que nous allons produire plus d’énergie électrique propre ?
Comment faire pour que l’empreinte carbone de fabrication d’une batterie du véhicule électrique ne soit pas un désastre écologique
?
Comment faire en sorte que le recyclage d’une batterie ne soit pas un désastre écologique ?
Comment trouver suffisamment de matière première rare pour faire les cellules et les chimies des batteries dans la durée ?
Qui traite la question de la mobilité propre dans sa globalité ?
Qui aujourd’hui est en train de se poser la question de manière suffisamment large d’un
point de vue sociétal pour tenir compte de l’ensemble de ces paramètres ?
Je m’inquiète en tant que citoyen, parce qu’en tant que constructeur automobile, je ne suis pas audible.
Toute cette agitation, tout ce chaos, va se retourner contre nous parce que nous aurons pris de mauvaises décisions dans des contextes émotionnels. »
.
STÉPHANE LHOMME (Directeur de l’Observatoire du nucléaire) en ajoute une belle couche. Démonstration
Emissions de CO2, l’impasse de la voiture électrique.
Le cycle de vie d’un véhicule électrique le rend aussi polluant qu’un véhicule thermique.
Le subventionner n’a pas de sens, explique le directeur de l’Observatoire du nucléaire, Stéphane Lhomme.
La fabrication des batteries est tellement émettrice de CO2 qu’il faut avoir parcouru de 50 000 à 100 000 km en voiture électrique pour commencer à être moins producteur de CO2 qu’une voiture thermique. Soit 15 à 30 km par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans !
AFP / DANIEL ROLAND
Or, contrairement à ce que croient la plupart des gens, soumis à une propagande continuelle des politiques et des industriels, la voiture électrique n’est pas plus vertueuse pour le climat que la voiture thermique, essence ou diesel.
Ce sont là les conclusions d’une étude, déjà ancienne, de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME), ignorées délibérément par le gouvernement (Élaboration selon les principes des ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l’ensemble desfilières de véhicules électriques et de véhicules thermiques à l’horizon 2012 et 2020, (novembre 2013)
Sachant que ces voitures servent essentiellement à des trajets courts, il est probable que le kilométrage nécessaire pour s’estimer « vertueux » ne sera jamais atteint.
De plus, tout le CO2 émis par une voiture électrique est envoyé dans l’atmosphère avant même que ne soit parcouru le moindre kilomètre.
Alors qu’il est partout prétendu que la voiture électrique n’émet pas de particules fines, comme le signale le magazine Science et Vie (janvier 2015), « les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel ».
La voiture électrique émet certes moins de particules que la voiture thermique, puisqu’elle ne dispose pas d’un pot d’échappement, mais elle possède bien des freins, des pneus, et roule sur le goudron !
Au final, la voiture électrique n’est pas plus écologique que la voiture thermique.
L’argent public consacré à son développement est donc totalement injustifié.
Or, il s’agit de sommes astronomiques :
– Le gouvernement a lancé un plan d’installation de 7 millions de bornes de rechargement à environ 10 000 euros pièce, soit un coût d’environ 70 milliards d’euros. Il est d’ailleurs poignant de voir les élus de petites communes, croyant faire un geste pour l’environnement, casser la tirelire municipale pour s’offrir une borne !
– Le bonus « écologique » à l’achat d’une voiture électrique dépasse 10 000 € par véhicule, souvent complété par une prime de la région.
La quasi-totalité des acheteurs sont des ménages aisés, car ces véhicules sont très chers : une fois de plus, l’argent de tous est offert aux plus privilégiés.
En réalité, au pays de l’atome, tous les moyens sont bons pour « booster » la consommation d’électricité, en baisse continue depuis des années.
Car la voiture électrique en France peut être considérée comme une « voiture nucléaire » : la quasi-totalité des bornes de rechargement installées sont branchées sur le réseau électrique ordinaire, à 80 % nucléaire.
Il ne faut pas se laisser abuser par les certificats mis en avant par M. Bolloré et ses Autolib (Paris), Bluecub (Bordeaux) et Bluely (Lyon), assurant qu’elles sont rechargées aux énergies renouvelables : il ne s’agit que de jeux d’écriture ; l’électricité utilisée est la même qu’ailleurs.
Nous ne faisons pas ici la promotion de la voiture thermique, elle-même une calamité environnementale.
Mais, justement, personne n’aurait l’idée d’offrir 10 000 euros à l’achat d’une voiture diesel, de lui réserver des places de stationnement et de remplir son réservoir à prix cassé…
Stéphane Lhomme
Et quelques commentaires d’un certain Lucien Marcellet, consultant :
C’est une très bonne analyse démontrant que nos politiques (et les verts) nous font du spectacle :
La paranoïa du diésel ne concerne que les automobilistes !!!
Les Poids lourds, Autocars, Navires, sont exclus !
Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’’industrie maritime qui a démontré qu’en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 40 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’automobiles de la planète.
Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées, aujourd’hui, ils brûlent chacun 10.000 tonnes de carburantpour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe.
Ces malheureux 40 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France et les milliers d’avions qui sillonnent le ciel.
Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
Cela prouve également que les journaleux sont achetés par le pouvoir pour la boucler et nous laver les cerveaux…..
https://fr.linkedin.com/pulse/pollution-de-lair-et-nos-cerveaux-lucien-marcellet
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les kilométrages parcourus entre deux recharges que les fabricants annoncent sont fausses. C’est établit sur des circuits fermés avec le conducteur seul, sans bagages et sans rien d’allumé (clim ou chauffage, phares, radio…). si la voiture est chargée normalement (passagers), que vous utilisez les accessoires (phares, clim ou chauffage)et que vous roulez à 110 kms le parcours théorique avant recharge est réduit de moitié voire moins ! C’est un vendeur de concessionnaire qui me l’a avoué… je m’en doutais un peu quand même ! Il a convenu que ces voitures étaient faites pour la ville mais pas pour voyager.
Tous les articles sur ce site sont intéressants, je ne réagis pas toujours pour ne pas contraindre les modérateurs à du travail de lecture supplémentaire, mais par copier-coller, j’informe mes amis de quelques sujets brûlants d’actualité, c’est le cas pour celui-ci.
Bonjour,
Un grand merci !
Mais n’hésitez surtout pas à commenter : les modérateurs sont faits pour modérer.
(Le modérateur).
Je voudrai juste dire que pour moi le plus grand problème de tous ça , c’est que l’ont ne demande pas l’avis des principaux intéressers .Je m’explique.a la fin du compte, qui décide ?Des énarques , des rond de cuir payer grassement a rien foutre, j’en passe et des meilleures, mais jamais des gens de terrain! pour moi , c’est la que le bas blesse. Je pense sincèrement que les solutions existe, mais interroger les gens de terrain ,et non pas tous ces prétendus savants, qui, quand Ils baves, croient qu’il pleut!
Je l’ai toujours dis et décrit dans plusieurs commentaires sur RR concernant le sujet , que le tout électrique était une belle escroquerie comme les éoliennes qui ne produisent très peu et elles nous coutent un fric fou ! Bravo les escrolos verdâtres , quand il y aura des délestages en période hivernale , pour vous réchauffer , vous courrez dans toutes les pièces de votre logement !
101 litres de carburant pour produire 4,5 tonnes de blé sur un hectare ne me parait pas exhorbitant mais je crois que c’est plus pour le blé.Une moissonneuse-batteuse consomme 100 litres par heure le tracteur qui laboure consomme aussi.S’il n’y avait plus qu’une quantité négligeable de carburant sur terre, ce serait la production de nourriture et son transport qui seraient prioritaires. On peut vivre sans chauffage ou presque, on peut marcher et rouler en vélo mais on ne peut vivre sans manger.
Une connaissance se plaint à qui veut bien l’écouter des fins de mois difficiles…
Elle sort sa voiture de la cour d’un garagiste en face de chez elle pour aller chercher du pain à 500 mètres de là…Et ce, tous les jours, même le week-end où le portail est verrouillé avec un cadenas.
Notre dernier plein de gas-oil de notre Xantia âgée de 21 ans nous a coûté 92 euros.
Nous calculons l’utilité de nos déplacements.
A qui cela profite? A la Chine communiste qui est entrain de prendre la fabrication et tout le marché des batteries comme elle l’a fait avec le photovoltaïque.
Sans parler du fait qu’un gars s’étant rendu de Carpentras sur le haut plateau Ardéchois, a dû prendre une chambre d’hôtel pour pouvoir recharger afin de faire les derniers 40km.
Dégoûté, le lendemain il faisait un demi-tour pour remonter en Diesel…
les socialos écolos vont déchanter dans à peine 0 ans car l’électricité, il n’y en aura pas pour tout le monde et l’on va rire de voir ces tanches se faire pendre….
Bouillot,
N’insulte pas les poissons d’eau douce….😁😂
Nous avons décidé de garder notre vieux Grand Scenic essence Luxe Privilége acheté en 2005 et le Koleos 2l. 175 CV acheté il y a deux ans. 2 voiture fidèles qui ne nous ont jamais lâché. Merci Renault.
L’électricité et les piles, c’est bo’ pour l’outillage et les lampes de poche…..
Et les sex-toys à la macron…
« les pneus, les freins et l’usure des routes émettent presque autant de microparticules que le diésel »
Dommage que cette simple phrase décrédibilise l’article.
Bonjour.
Il y a quelques années, j’ai fait un « tête à queue » avec notre 206+ au mois d’aout alors que la route était sèche.
Je ne suis pas un fou du volant.
Plus de peur que de mal pour moi et mon conjoint.
C’est un ami qui m’a expliqué le principe du « verglas d’été » que je ne connaissais absolument pas.
Tout à fait exact. Voir la chaine YOUTUBE de cet ingénieur qui confirme le propos
https://www.youtube.com/watch?v=9VYqYpqG2QA
Il en est de mêmepour la production d’hydrogène
https://www.youtube.com/c/VoituresIng%C3%A9nierie/videos