Hongrie : "un petit paradis blanc" pour ces retraités de l’Ouest qui fuient la société multiculturelle

Marine Le Pen est ce mardi en Hongrie, fief de Viktor Orban.


Marine Le Pen est arrivée en Hongrie le 25 octobre pour rencontrer le Premier ministre hongrois Viktor Orban, au pouvoir depuis 2010. Cette rencontre survient un mois après la visite de son principal rival potentiel, le polémiste Eric Zemmour, qui était accompagné pour l’occasion par la nièce de la candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, Marion Maréchal.
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/91996-marine-pen-hongrie-pour-rencontrer-premier-ministre-hongrois-viktor-orban
Sur les rives du lac Balaton, on trouve quelques «exilés» de l’Ouest venus chercher un petit paradis… blanc.
Témoignages sans langue de bois !

À Pusztaszemes, quand le facteur passe, les chiens aboient. Ce village, fait de grosses maisons crépies dans toutes les nuances de beige, s’étire le long de la route qui descend du lac Balaton vers la petite ville de Kaposvar, dans le centre ouest de la Hongrie. On n’y trouve aucun commerce, à part un café. Toutes les tables sont libres. Le matin, ceux qui ne travaillent pas sont au jardin.

«Il y a trop de monde dans notre pays» : Berry, Hollandais de 67 ans, s’est installé dans le village de Somogyacsa, 187 habitants, en Hongrie.

Au bout d’une rue en cul-de-sac, une fine silhouette en casquette et doudoune marine se tient droite comme un « i » sur son tabouret. Un pot de peinture brune à ses pieds, l’homme vernit des piquets de bois qui n’en avaient pas spécialement besoin. À croire qu’Hans (le prénom a été changé), 81 ans, apprécie particulièrement les clôtures. Cet Allemand, né en 1940 à Rüsselsheim, dans la région de Frankfort, a tout quitté voilà 22 ans, pour ce morceau de Hongrie, rural en diable, à l’écart des tumultes du monde. C’est un pionnier. Dans sa ville, berceau du constructeur automobile Opel, « les avions passent toutes les 30 secondes, il y a des voitures partout », raconte son épouse, en fronçant le nez.

« Ici, l’air est plus léger, de même que les prix du foncier, qui permettent d’acquérir une solide ferme à restaurer, pour moins de 20 000 euros. Le ciel immense dope le moral, et d’avril à octobre, un soleil généreux chauffe les rives du lac Balaton, à 20 minutes en voiture. En août, son eau cristalline à 25 degrés vous ferait renier la Méditerranée. En hiver, les thermes de Igal soulagent les maux de l’âge. Le paradis ? »

Pinceau en l’air, Hans tique. Pusztaszemes n’est pas son Eden. C’est son asile. « On a fui l’Allemagne », crache-t-il après un temps de réflexion, comme on souffle les pépins d’une orange amère. Il vide son sac, en allemand. Bien qu’installé depuis deux décennies, il n’a pas appris la langue — difficile — de sa patrie d’adoption. « On est partis parce que… comment le dire sans gros mot… il y a trop d’étrangers chez nous. Dans la rue, on était obligés de baisser la tête, sinon on se prenait des réflexions. On était vus comme des infidèles, alors que c’est nous qui avons construit ce pays ! »

 

Lou, Hollandais de 68 ans, est un petit nouveau dans le paysage : avec sa femme, ce policier à la retraite a posé ses valises il y a deux mois dans une grosse maison ravalée en blanc et gris.


L’Allemagne, passée à la moulinette de ses souvenirs, est un coupe-gorge qui torture Hans à distance.
« On ne peut pas se promener, les femmes seules dans la rue ont peur. On le voit aux infos, il y a des meurtres tous les jours, et malheureusement notre fils y vit, soutient-il. Angela Merkel a mis l’Allemagne à terre.
Il n’y a plus de vraie droite là-bas. On n’a pas besoin d’Arabes et d’Africains ! Écrivez-le ! Ici je peux le dire. »

Ici, c’est la patrie de Viktor Orban, le Premier ministre populiste qui a bâti sa réputation sur le mur érigé en 2015 à la frontière serbo-hongroise, pour barrer la route aux migrants venus d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Afghanistan. « Il a la classe », apprécie Hans, qui « souhaite à tous les pays d’Europe un dirigeant comme lui ». Dans un discours de politique générale, prononcé en février 2017 au parlement de Budapest, le héraut des racines chrétiennes de l’Europe promettait d’accueillir en Hongrie « les véritables réfugiés » à ses yeux : « les Allemands, les Hollandais, les Français, les Italiens (…) des chrétiens contraints de fuir leur pays, qui veulent retrouver chez nous l’Europe qu’ils ont perdue chez eux. »
Son appel n’a pas suscité de raz de marée. Mais les villages au sud du Balaton attirent de plus en plus de septuagénaires venus de l’Ouest. Ici, répètent avec bonheur les retraités accoudés à la clôture de leurs propriétés, « il ne se passe rien ».
Lou, Hollandais de 68 ans, est un petit nouveau dans le paysage. Avec sa femme, ex-marchande de chaussures, ce policier à la retraite a posé ses valises il y a deux mois dans une grosse maison ravalée en blanc et gris, après un parachutage raté à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme). « La vie était trop chère en France. Ici, on va essayer de vivre comme les Hongrois, petit à petit on va s’intégrer », espère Lou. Il ne redoute pas la solitude : « J’ai ma femme et mon chien. »


Ci-dessus : une rue de Birmingham
 
Paul (le prénom a été changé), se sent « le bienvenu » dans un pays « qui sait respecter les personnes âgées », loue ce Britannique de 75 ans, originaire de Birmingham, qui passe le balai sur son gazon, une chapka noire fourrée posée sur ses oreilles. Tout récemment, cet ancien commercial dans l’industrie a dû mettre en règle son titre de séjour, après le Brexit. « Les services de l’immigration m’ont très bien accueilli. Ils sont si gentils… »

« Les maisons sont bien entretenues. Pas comme d’autres »
Dans son village, Somogyacsa, 187 habitants, une quinzaine de maisons sont occupées à l’année par ces néo-Hongrois, calcule le maire, Sandok Karkany. Dans la rue principale, flottent encore les fantômes de la chute du Mur de 1989 : plusieurs maisons, abandonnées lors de la grande ruée vers l’ouest, n’ont jamais trouvé de repreneur. La colonie des retraités en quête de calme « fait beaucoup de bien », se réjouit le maire. « Les maisons sont bien entretenues. Pas comme d’autres », glisse-t-il, en coulant un regard désapprobateur, sur la rangée de draps qui sèchent sur un portail, devant une façade où circulent poules et chiens. C’est la maison des Roms, cette minorité toujours rejetée en Hongrie. « Notre gros problème », soupire l’édile.
Cet ancien militaire, qui a troqué le treillis pour le pull jacquard et une casquette noire à trois bandes, poursuit la visite, les mains dans le dos. Coup d’œil à droite, vers une bâtisse rose saumon : « Ce sont des Hollandais, ils sont importateurs de gouda. » Coup d’œil à gauche, où deux pavillons rénovés dans le même jaune orangé, semblent comparer la splendeur de leurs jardinières de géraniums : « Des Anglais, ils sont absents en ce moment. » Cette maison bleue appartenait à des Suisses, « mais ils vendent : le mari est décédé, la femme va rentrer ».

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Berry, 67 ans, range son bois sous l’auvent de sa maison, où Lyda, son épouse, a affiché un peu partout des « Welcome » sur des plaques au graphisme faussement vintage. Avec leurs amis bataves installés juste en face, les apéros sont devenus une tradition. « On s’amuse bien ! » Les Pays-Bas ne leur manquent pas pour un sou : « Il y a trop de monde dans notre pays, et nos enfants et petits enfants viennent régulièrement. » Justement, ils arrivent bientôt pour les vacances et l’anniversaire de Lyda. Ils resteront une semaine. « C’est largement suffisant, avoue la mamie, en refermant son portail. On est assez contents quand ils repartent. »
Le Parisien


Le Lac Balaton, surnommé ‘La mer hongroise’, est la 2ème destination touristique de Hongrie après Budapest.
Le Lac Balaton, surnommé ‘La mer hongroise’, est la 2ème destination touristique de Hongrie après Budapest.
Le Lac Balaton est le plus grand lac d’Europe Centrale et une belle destination pour compléter votre visite de Budapest !
Le lac Balaton situé à moins de 100 km à l’ouest de la capitale hongroise saura plaire à tous. Amateurs de détente, randonnées, d’oenologie, d’activités nautiques et sportives, vous y trouverez tous ces loisirs dans une très belle région.
 

Les thermes et cures thermales de Hongrie sont prisés. Le sous-sol est riche de boues, tourbes et léonardite (minéraux et oligoéléments).

 
D’emblée le lac Balaton vous impressionnera de par ses mesures: Une superficie de 600 km2. Longueur de 78 km, largeur variant de 1 à 15 km. Profondeur moyenne de l’eau: 3 mètres.

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27 Commentaires

  1. Je descends des wisigoths et ils peuvent toujours venir, les brouteurs… Mais bon sang de bonsoir, pourquoi les gouvernements ne font rien ?! Ils veulent une France 100% africano-islamiste, pour en faire quoi ? Qui paiera leurs aides, leurs retraites ? Qui cultivera les champs, élèvera les vaches ? Pffff… Trop lointain tout ça…et Macron n’a pas de descendance, il s’en fiche. « Quoi qu’il en coûte »…c’est véritablement choquant d’entendre ça; et plus encore quand il a dit que ce sont nos enfants qui paieront… Les ados ils veulent carrément le guillotiner, « le » Macron. J’espère qu’un jour il sera jugé pour sa traitrise et qu’il mangera définitivement son pain noir.

  2. Ce serait bien tentant, mais, s’expatrier dans un pays que l’on ne connait pas du tout, c’est se couper de notre monde, de nos amis, de notre famille. C’est aussi laisser notre pays à ceux qui veulent nous remplacer ou nous massacrer et cela, je ne peux l’admettre. Je suis Française, pas toujours ravie de l’être sous le « règne » macroniste et des marionnettes qui le compose, du laxisme de la justice, des impôts qui explosent, de l’injustice au quotidien, mais c’est mon pays, celui qui m’a vu naitre ainsi que mes descendants depuis 7 générations (de pures Français). Donner droit à ceux qui veulent nous remplacer ? Il n’en est pas question.

  3. Le hongrois, 17 déclinaisons, à moins d’être basque ou latiniste, accrochez vous, c’est une langue agglutinante.
    Mais l’allemand y est quand -même largement compris, mais me direz-vous , pour un francophone cela fait une belle jambe.

  4. Je ne connais pas assez bien les paysages hongrois pour me faire une idée du pays, mais rien que pour la politique d’Orban… j’irais!
    …Au conditionnel, par contre : mes parents n’ont pas la santé de déménager dans un pays étranger, et pas question pour moi de les abandonner en France…
    Les deux pays qui m’auraient fait envie, autrement, sont la Russie et le Japon.
    La Russie pour l’architecture des bâtimentsil faut voir les photos des métros , et le Japon pour les paysages montagneux!
    Ca aussi, ce sont bien deux pays où il ferait bon y vivre…! (De ce que j’en sais des photos et des témoignages : autrement, je n’ai « jamais vu de mes yeux »!)
    Mais fuir son pays pour chercher l’asile ailleurs…? Vraiment…? Qu’est-ce que ça ferait de nous?
    …Et si le pays qui finit par nous accueillir tombe aux mains des Islamistes… là aussi, on le fuit? Ou bien on le défend et on prend le risque de mourir pour le pays ET le peuple qui nous ont tout donné?
    (Je ne cherche pas à là à juger qui que ce soit : c’est juste un avis sans prétention, car je pense que – face à l’Islam(isme) – on ne peut pas fuir indéfiniment…)

    • Dans le cas de la Hongrie, ce sont bien souvent des gens très modestes qui se retrouvent piégés dans leur propre pays envahi et qui financièrement n’ont pas de marge de manœuvre et se rabattent sur un pays plus abordable.
      Mais fuir son pays pour chercher l’asile ailleurs…? Vraiment…? Qu’est-ce que ça ferait de nous? : 100 % d’accord !

      • Très beau reportage sur la Hongrie qui nous donne l exemple.
        Les pays de l Est ont bien changes.
        Moi j ai connu le mur de Berlin (die Mauer).
        J ai vu Berlin Est et sa misère.
        Les gens de l Est on connu le communisme, la misère et la répression policière.
        Les Vopos n’étaient pas des tendres et je l ai vu.
        On a ça en France aujourd’hui.
        La France est devenu un pays de merde.
        La Marine qui dit « l Islam compatible avec la République ».
        Et mon Q c est du poulet ?

    • Si la Russie poursuit sa démocratisation actuelle, elle deviendra un pays très attractif pour le monde entier. Son potentiel économique en fait rêver plus d’un. Pour le Japon que je ne connais qu’au travers des reportages; il paraît que la vie y est très dure avec un taux de sucide important notamment chez les jeunes. Pour ce qui est de la nature les japonais ont érigé sa protection et son aménagement au niveau d’un sacerdoce. La religion (shintoïsme et bouddhisme)  n’y est pas étrangère.

  5. Par contre attention à certaines maison pas chères genre tranche 20 / 30 000 € il n’y a souvent pas de fondations dignes de ce nom…il est aussi facile de trouver en location à des tarifs corrects même a Budapest des apparts..et ce en moins d’une semaine du moment que vous avez l’argent. ..tant que vous payez aucun problème ..il ne vous demande pas des tas de paperasses ..si vous payez pas et bien …des gros bras vous foutent dehors..au moins c’est honnête et clair depuis le début..la vie courante .impots.taxe n’est pas chére..si vous êtes proprio vous payez peu d’impôts surtout dans les villages ..au sens ressenti pouvoir d’achat Français c’est très correct..mzis cela ne va pas durer ..les prix augmentent Pour le lac Ballaton fait très chaud en été comme en Ukraine et…moustiques ( comme en Floride ) Bref sinon niveau sécure ..comparé à l’Europe de l’ouest …c’est la Suisse d’il y a 30 / 50 ans..

  6. Le lac palaton magnifique ,les gens ont l’air d’être heureux comme nous l’étions avant l’invasion des cpf ,quand je vois la photo de cette rue de Birmingham, affreux ,oui il nous faut un équivalent d’Orban en France, et quand je vois que certains allemands pleurnichent sur le départ de Merkel ,avec ce qu’elle leur a fait, quels cons .

  7. ces exemples donnent vraiment envie de partir pour fuir tous les collabos gluants qui nuisent au pays : un ORBAN chez nous, c’est le mieux que l’on puisse se souhaiter compte tenu de la situation dans laquelle nous sommes

    • De préférence un ORBAN chez nous, plutôt que d’être obligé de s’exiler !!!
      Notre pays nous appartient, nous devons tout faire pour le récupérer.

      • Une politique la plus dure possible contre l’immigration, la remigration, couper les robinets des aides, vider les prisons et expulser, autoriser la police à riposter avec leurs armes dans le cas d’émeutes dans les cités, voilà une vraie politique. Mettre des caméras de surveillance en plus ne sert à rien! Ils démontent ou sabotent le matériel et la Justice ne fait rien!

      • Un Orban chez nous ? Yes, et il est là, à moins que Z ne vous convienne pas!

    • C’est ignoble ! Ma cousine infirmière, non vaccinée a été suspendue également. Malgré le besoin vital de personnel soignant. Macron est une grosse ordure.

      • Et aujourd’hui le véreux a annoncé que le manque de personnel médical datait de plusieurs années, et que c’est donc pour ça que des lits sont fermés tous les jours, faute de personnel.
        Menteur professionel.
        Mais qui aura le courage de……

  8. A partir de 1h11, le discours de Marine sur l’immigration et la souveraineté des nations.

  9. Et nous, nous recueillons ceux qui nous égorgeront un jour à la chaîne, avec la complicité des moutons, des politiques collabos et des autorités catholiques!

    • J ai visité pdt 1 semaine Budapest il y a 20 ans.Hotel pas cher en banlieue,avec proximité marche chinois.JAMAIS UN « SENTIMENT D INSECURITE »ds aucun train ou tram,ni nulle part.Des fêtes folkloriques,du bon Goulash sans arnaque bio,pas de kebab,des gens simples respectueux,corrects attachés à leurs tradition sans revendications a la mode gangrene gauchiste..VILLE FASCINANTE,POUR MOI BIEN PLUS BELLE QUE PARIS.Les bains thermaux reputes ts les matins Architecture sublime..
      Et tous ces p de fachos écolos de mes fesses, ce président nocif en chef,jaloux de ce beau pays,qu ils crèvent avec leur bien pensance bien remuneree.Je souhaite aux Hongrois de ne pas se laisser embobiner,sinon:comme pte de Bagnolet,de + en +de stars en Hijab intégral.Et ces pauv cons de voisins dhimmis

  10. La merdouille de chez nous on va la mettre dehors et le cul nu et s’ils sont pas contents c’est les pieds devant qu’ils vont rentrer chez eux , AVIS !!!!!!

    • de ton avis !! mais il ne faut pas que ça tarde de trop, je n’ais plus beaucoup d’années devant moi !

  11. CEUX QUI IMMIGRENT A L’EST EST CE QU’ILS SONT EN SURETE DANS LES ANNEES A VENIR SI NOUS RESTONS DANS L’U.E?

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