Quand j'étais gosse, je voulais être un garçon…


Nous savons combien il peut être douloureux de devoir changer de sexe, tant on se sent mal dans sa peau depuis toujours et qu’on se résout à faire le grand saut. C’est douloureux, c’est difficile, physiquement, moralement… sans parler des difficultés sociales. Loin de nous, donc, l’idée de taper sur les hommes qui deviennent femmes et inversement, au bout d’un long parcours du combattant. Par contre nous dénonçons ce qui est en train de se passer dans toute la société et à l’école. Il est irresponsable de permettre à des enfants, des ados, sous influence ou pas, mal dans leur peau ou pas… de changer de sexe ouvertement, même sans opération, alors que ce sont des petits d’hommes, qui ont besoin de grandir, de vieillir, de lire, de discuter… de vivre tout simplement pour être sûrs de leur choix. On ne doit pas entériner ne serait-ce que par un changement de prénom ou des choses aberrantes comme des « toilettes trans ou neutres » ce qui peut n’être qu’une lubie d’ado, un règlement de compte avec le parents. Comme cela peut être profond et définitif, mais pour ne pas faire de sottise, il vaut mieux que l’enfant « souffre » en silence plutôt que de sombrer dans l’irréversible.
Je suis affolée de voir comme dans cet article du Monde qu’un(e) gamin(e) de 8 ans puisse dire « je suis trans et alors ? ». On fait vieillir nos gosses trop vite, je ne jette pas la pierre aux parents, je ne connais pas leur histoire ni celle de leur enfant, mais à 8 ans on joue à la poupée ou au camion, qu’on soit fille ou garçon, on porte un jean unisexe et, dans une société qui ne demande plus aux filles de porter du rose et de ne pas grimper aux arbres,  on attend de voir. Est-il seulement normal de savoir, à 8 ans ce que signifie « trans » ?
C’est pourquoi la réaction ci-dessous d’Emilie à l’article de François des Groux est intéressante car elle explique parfaitement par l’exemple pourquoi et comment il ne faut pas se précipiter… 
https://resistancerepublicaine.com/2021/10/08/nouveau-prenom-choix-vestimentaire-toilettes-dediees-len-accompagne-leleve-transgenre/
Christine Tasin
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C’est important de laisser des témoignages… histoire d’ouvrir les yeux à certains inconscients !!
Quand j’étais gosse, moi aussi, je voulais être un garçon…
Comme beaucoup de filles, en fait…!
Mais mon cas est devenu un peu extrême pour deux – principales – raisons :

  • j’ai eu mes première règles très jeune – aux alentours de 9 ans -, et je n’étais donc ni informée de ce qu’il m’arrivait, ni préparée psychologiquement;
  • j’avais un oncle qui aimait la chair fraîche (cet oncle est un converti à l’islam – religion qu’il utilisait alors OUVERTEMENT et PUBLIQUEMENT pour justifier ses préférences)… et qui m’humiliait à tel point que j’avais honte d’être une fille; et ayant honte, je ne m’étais pas confiée à qui que ce soit – pas même à mes parents – : j’avais juste fini par piquer les vêtements de mon grand frère pour ne plus devoir m’habiller « comme une fille » et échapper, ainsi, à mon oncle!

A l’époque, à l’école primaire… beaucoup de filles – même des « princesses » – voulaient être des garçons.
Je ne peux pas vraiment dire si « toutes » les filles passent par là OU bien si c’était alors juste une mode, mais le fait étant : nous voulions être des garçons, mais sans COMPRENDRE ce que ça impliquait.
(Nous comprenions à peine ce qu’être une FILLE impliquait…!)

Du coup, si, à l’école primaire, on m’avait dit que je pouvais devenir un garçon… j’aurais probablement fait toutes les démarches nécessaires : « être un garçon », pour moi, signifiait simplement « échapper aux problèmes qu’être une fille engendre ».
J’aurais changé de nom, pris des « médicaments »… je n’en doute vraiment pas : mon cas était bien particulier, après tout.

Mais voilà, j’insiste bien dessus : je ne savais alors pas ce qu’être une fille ou un garçon impliquait. J’étais – certes – très précoce et intelligente, mais je n’étais bien qu’une ENFANT (mal dans sa peau)…
C’est au collège que j’ai compris que les garçons aussi, avaient des problèmes…!
On nous parlait d’érection matinale, et là je me disais que ça devait être bien humiliant de vivre ainsi pour les garçons et bien compliqué pour eux de se contrôler !
Je me demandais si ça leur arrivait en cours, et qu’ils devaient donc parfois se cacher pour ne pas qu’on les voie ainsi.
Du coup, je commençais à me poser des questions sur le corps des garçons, et les problèmes qu’ils pouvaient avoir.
J’étais au collège, mais j’étais encore une gosse, un vrai « garçon manqué » qui continuait à s’habiller avec les fringues de son frère par peur d’avoir l’air d’une fille.
Si, au collège, on m’avait proposé des solutions pour devenir un garçon, je ne sais alors pas si j’aurais accepté. J’y aurais, néanmoins, réfléchi longuement.
Au lycée, mon cas ne s’était pas arrangé : j’étais encore un garçon manqué, mais les (autres) problèmes que j’avais s’étant accumulés – sans compter mon état de santé qui se dégradait -, je ne réfléchissais pas vraiment à ce que je voulais être. Je n’étais pas en état.
J’étais alors – lycéenne – un « garçon manqué », mais un « garçon manqué » qui ne pensait plus à être une fille ou un garçon : je gardais mes habitudes parce que c’était alors FACILE pour moi, et que je me sentais plus en sécurité dans mon corps en m’habillant avec des vêtements de garçon (car habitudes!) qu’en m’habillant avec des vêtements de fille.
(J’avais l’air d’une vraie complexée, mais la réalité, c’est que je ne savais – en fait – pas comment « être une fille » sans me ridiculiser : j’avais bien essayé quelques fois, mais à force de m’habiller avec les vêtements de mon frère… je ne connaissais rien aux vêtements de fille, et je ne savais pas comment les associer.)
Au jour d’aujourd’hui, je suis bien contente de n’avoir fait aucune démarche pour « être un garçon » : mon corps de fille me suffit. Mon corps de fille me CONVIENT.
(Et je rappelle que j’étais – par le passé – un cas bien EXTRÊME : je voulais à TOUT PRIX être un garçon!!)
Je ne suis pourtant pas la fille la plus féminine : j’ai – certes – un corps de fille, mais je ne suis pas focalisée sur mon apparence extérieure comme certaines.
Si j’avais laissé le « politiquement correct » – d’aujourd’hui – me manipuler alors, je ne serais peut-être pas une fille,  pas même un garçon… Un(e) hybride des deux?
Serais-je capable de concevoir des enfants?
Je sais que j’aurais eu beaucoup de regrets, en tout cas… en fait,  je me serais même probablement suicidée!!
Donc…

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14 Commentaires

  1. Vouloir changer de sexe, pourquoi pas, si les ressentiments sont si forts.
    Cependant, je conçois pour cela d’être à l’âge adulte et sûr de son « choix ».

  2. Meme ce qu’on appelle (appelait ?) caracteres secondaires du sexe n’ont pas la meme mutabilite les uns les autres : taille du larynx (reversible ?), forme et taille de l’ossature (reversible ?).
    Autrement dit, on ne peut choisir tous les matins quel « profil de parametres » notre programme va utiliser ce jour, ce n’est pas du tout un jeu informatique (dans la virtualite), qu’on voudrait nous suggerer.

  3. Au grand jamais je n ai imaginé une seule seconde pendant mon enfance et à l’adolescence que je pourrais changer de sexe. Je n’ai entendu parler, en fait lu un article dans le Monde aux alentours de 1979,à plus de 30 ans, pour apprendre que des gens étaient mal dans leur peau au point de se faire charcuter et droguer pour changer de sexe.J’ai aussi lu dans cet article que beaucoup regrettaient sur le tard cette conversion.
    Le bon sens se perd de plus en plus et des parents imbéciles n’ont aucune idée du mal qu’il peuvent faire à leurs enfants en les encourageant dans cette impasse.Il est tellement simple d’expliquer à un enfant que changer réellement de sexe est impossible, plus impossible que d’aller sur Mars ou sur Pluton et l’affaire est classée. Le monde est devenu fou.

  4. Quand on est enfant, on est très fragile sur sa sexualité, un évènement, une agression, une expérience négative peut tout faire basculer, il faut absolument éviter d’intervenir dans cette période fragile mais cela n’empêche pas l’écoute et le suivi d’un spécialiste et des parents. Il faut laisser le temps agir et ne pas précipiter les choses. Ne fabriquons pas des détraqués sexuels en orientant les modes ou les identités douteuses car fantasmées.

  5. J’ai exactement eu la même expérience que vous, à la différence près que je voulais être un garçon tout simplement parce que dans ma famille, j’avais six cousins germains, et peu de filles de mon âge. Ils avaient le droit de tout faire, et moi en tant que fille, je devais bien me comporter. Ce n’est qu’après l’âge de 25 ans, et avoir rencontré mon mari que j’ai commencé à mettre des robes. Et j’ai toujours été attiré par les hommes. L’enfance est un cap difficile à passer, mieux vaut ne pas farcir la tête des gosses avec des conneries.

  6. Cette saloperie de circulaire porte le sceau de la nouvelle religion universelle qui veut supplanter les autres ,en Occident du moins et plus précisément dans tout l’Occident Anglo Saxon et de son aire d’influence culturelle .Cette religion nouvelle est le transhumanisme ; le pire danger qui menace l’avenir de toute la civilisation au 21 siècle.On ne comprend pas encore à quel point ce 21eme siècle est crucial pour l’avenir de toute l’Humanité.
    Et tout ce tient: le danger de l’islam, la folie covidiste dictatoriale et le transhumanisme : tous poursuivent le même but: éradiquer ce qui fait qu’un être humain est humain du seul fait qu’il est capable d’être spirituellement libre et que cette Liberté est le fondement spirituel du Christianisme authentique.!
    l’Humanite est en ce 21eme siècle parvenue à un tournant !
    Nous devons impérativement être de plus en plus nombreux à bien imprimer celà dans nos consciences !
    Aurons nous la sagesse, aurons nous la foi,aurons nous la volonté,et ce courage transcendant pour sauver les générations futures du Néant ?
    Il est permis d’espérer,car des lueurs commencent à clignoter ,ici où là.
    Puissent elles devenir un immense brasier!✌️

  7. joli et vrai témoignage, laissons leur rêves et leur lubies aux enfants!! Enfant je voulais être grand, beau, fort ,intelligent et riche !!! j’ai l’impression de n’avoir réussi nul part, mais j’ai réalisé que les rêves étaient des rêves et que ça faisait du bien, j’arrive au bout de la route, et souhaite aux plus malheureux une vie comme la mienne. car en fait je n’ai pas été si malheureux en ne prenant l’avis de personne .

  8. Très beau témoignage de la connerie ambiante ce genre d’opération ne devrait pouvoir être possible qu’à 23 ans

  9. Courage ! La pieuvre islamo gauchiste, pilotée par Soros pour l’Europe, tente d’abolir et de nier les VRAIES valeurs ! Non au mouvement LGBT, et un papa une maman pour enfanter.

    • …Il semblerait qu’une majorité de personnes bi-sexuelles ou homosexuelles détestent les mouvements LGBT?
      Je me souviens de cette « Gay Pride » – d’il y a plusieurs années – où ils avaient mis en scène un petit garçon (de 10 ans il me semble), cheveux très courts, et habillé d’une robe…
      Je croyais alors presque à une blague! « Presque », car je savaient déjà de quoi « ils » étaient capables…
      En utilisant ce gosse… le faisant défiler ainsi en robe… plutôt qu’une « marche des fiertés homosexuelles » (…c’est bien comme ça qu’on dit?), j’avais eu l’impression qu’il s’agissait d’une « marche des fiertés pédophiles » : ils avaient osé sexualiser publiquement un enfant pour une idéologie – parce qu’il s’agit bien plus d’une idéologie que d’une quelconque fierté! – qui se trouvait être purement suprémaciste!
      J’étais écœurée…!
      (Un jour viendra peut-être où ce gosse regrettera…? Il voudra peut-être tourner la page, porter des pantalons et oublier… mais « oublier » lui sera – justement – malheureusement impossible : il a été mis en scène PUBLIQUEMENT, après tout…)

      • Gay de 60 ans, marié et en couple depuis 1998, je pense que la « Gay-Pride » ne reflète pas la vie réelle de l’homosexualité.
        Nous y avons participé deux fois à Paris.
        La première fois à l’invitation d’un ami parisien.
        La seconde fois, pour faire plaisir à une nièce et son frère qui nous l’avaient demandé en voyant un reportage à la télévision.
        Notre vie est simple, sans se « cloîtrer » dans un milieu gay.
        Et, le bonheur est présent pour nous deux chaque jour.

  10. Là encore c’est pour enrichir la caste médicale des opérations chirurgicales à foison , des médocs , des consultations psys et tout le tintouin……………………..

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