Des Américains toujours « bloqués » à Mazar-i-Sharif : la Maison Blanche refuse le mot  « otages »

L’administration Biden n’a pas veillé à ce que tous les civils américains soient correctement évacués avant que le dernier avion militaire américain ne quitte Kaboul.

Depuis quand un « otage » n’est-il pas un « otage » ? 

Les mensonges de l’équipe Biden s’accumulent alors que les talibans retiennent en otages des Américains abandonnés.

Le retrait d’Afghanistan bâclé a irrémédiablement terni la réputation de l’Amérique sur la scène mondiale.

Le pire aspect de cette affaire sordide a été la tromperie pure et simple de l’administration sur la question de son plus grand échec : son incapacité à garantir de manière adéquate l’évacuation de tous les civils américains avant que le dernier avion militaire américain ne quitte Kaboul.

« Nous allons rester pour les faire sortir tous », avait déclaré M. Biden à George Stephanopoulos d’ABC News le 19 août au sujet des Américains bloqués en Afghanistan.

Nous savons maintenant qu’il s’agit d’un mensonge monstrueux, comme l’ont montré clairement les informations horribles du week-end dernier selon lesquels les talibans, désormais au pouvoir, n’autorisent pas les Américains bloqués à quitter l’aéroport de Mazar-i-Sharif.

Et c’est maintenant un mensonge monstrueux que l’administration répète maladroitement.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a nié que la situation sur le terrain en Afghanistan s’apparente à une prise d’otages.

La porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, qui a été la principale propagandiste de l’administration pendant toute cette saga, a nié catégoriquement que la situation sur le terrain en Afghanistan s’apparente à une prise d’otages. « Ce que nous avons vu, c’est que les personnes qui ont des documents ont pu partir, mais nous ne connaissons pas le profil de chaque personne figurant sur ces manifestes », a-t-elle déclaré sans ambages.

Egalement, le secrétaire d’État en disgrâce, Antony Blinken, a eu la témérité d’affirmer qu’il n’est « pas au courant que quelqu’un soit retenu dans un avion ou qu’il y ait une quelconque situation de type otage ».

Ne mâchons pas nos mots. Oui, il y a encore des Américains bloqués derrière les lignes ennemies – bloqués, c’est-à-dire, dans un pays désormais gouverné par un groupe djihadiste du VIIème siècle dont le nouveau gouvernement intérimaire comprend d’anciens détenus de Guantánamo et des membres du réseau Haqqani aligné sur Al-Qaïda.

Et oui, disons la vérité : ces Américains bloqués sont des otages.

Jen Psaki et ses cohortes peuvent utiliser le langage orwellien tant qu’ils veulent, alors que Blinken et Foggy Bottom tentent de négocier les demandes capricieuses des talibans – mais, ne l’oublions pas, ce sont les talibans. C’est une prise d’otages.

L’administration Biden a causé des dommages incalculables à la nation au cours de ce fiasco toujours en cours. Le moins que l’on puisse leur demander est d’arrêter de mentir sur ce qui se passe réellement.

https://nypost.com/2021/09/08/when-is-a-hostage-not-a-hostage-when-biden-is-in-charge/

Jeudi 9 septembre

Les talibans vont permettre à 200 Américains et d’autres civils de quitter l’Afghanistan.

Les autorités talibanes* ont accepté de laisser 200 civils américains et des ressortissants de pays tiers quitter l’Afghanistan après la fin des opérations d’évacuations, a annoncé un représentant américain.

L’émissaire américain Zalmay Khalilzad a fait pression sur les talibans pour qu’ils autorisent les civils à partir, a ajouté le représentant préférant conserver l’anonymat.

Les départs sont prévus jeudi. Le représentant américain était dans l’incapacité de préciser si les civils devant quitter l’Afghanistan faisaient partie des personnes « bloquées » à Mazar-i-Sharif, leurs vols ayant été empêché de décoller.

*Organisation terroriste interdite en Russie

https://fr.sputniknews.com/moyen-orient/202109091046110508-les-taliban-vont-permettre-a-200-americains-et-dautres-civils-de-quitter-lafghanistan/

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9 Commentaires

  1. Cet abruti de bidet a fait ramener des Afghans collabos mais a laissé ses Américains sur place, avec les risques qu’ils encourent entre les mains de ces malades mentaux !
    Les Américains devraient exiger sa destitution et sa mise en asile.

  2. Quelle leçon doivent tirer la France, les États-Unis et leurs pays alliés de l’Otan après le retrait occidental de l’Afghanistan? Analyse d’Emmanuel Goffi, ancien officier de l’armée de l’air, pour Le Désordre mondial.

    «Il n’y avait pas d’argument» pour l’intervention française en Afghanistan, «à part adopter le discours américain»

    …/…

    • Oui, il ne faut pas arrêter de le dire et de le répéter : Biden est le président nommé frauduleusement, alors que Trump reste le président élu, écarté par les corrompus !

  3. Comment un porte parole peut il mentir aussi effrontément ? ; le Qatar a organisé le départ des américains ce jour , à moins que les radios mentent ..ce que je ne crois pas sur ce coup là !

  4. Ce type est sénile. Il ne mérite pas d’être président. Elle attends quoi l’armée pour le sortir de la Maison Blanche à coup de pieds au cul et foutre dans une maison de retraite.

  5. Pour Biden ce ne sont pas des otages, mais des touristes en transit en attente d’un vol! Biden est une vieille saloperie malfaisante!

Les commentaires sont fermés.