La France peut-elle retrouver sa souveraineté sans Frexit ?

A lire, un excellent article de  Henri Temple  paru sur Front Populaire.

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La France peut-elle retrouver sa souveraineté sans Frexit ?

OPINION. La nécessité de sortir de l’Union européenne pour retrouver l’autonomie de notre compétence fait l’objet de beaucoup de débats au sein du camp souverainiste. Si pour beaucoup, le Frexit est indispensable, l’auteur défend une autre stratégie, selon lui, davantage pertinente politiquement.

Auteur

La Souveraineté d’une nation, c’est sa Liberté et son indépendance politique, militaire, économique, et culturelle. Périclès avait trouvé il y a 2500 ans une formulation remarquable pour souligner l’importance de la Liberté : « Il n’est pas de bonheur sans Liberté, ni de Liberté sans courage. » Peut-être serait-il nécessaire, désormais, d’adapter au temps présent, cette belle formule : « Il n’est pas de bonheur ni d’efficacité sans Liberté, ni de Liberté sans courage et intelligence. »

L’importance politique de la Liberté-Souveraineté est posée dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 à l’article 3 : « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément. » Cette formule vise aussi bien la souveraineté internationale (l’indépendance) que la souveraineté interne (la république).

Or, ce qui fut la Communauté économique européenne des origines (Traité de Rome, 25 mars 1957) a changé de nature, en outrepassant sa finalité initiale par deux traités.

D’abord par celui de Maastricht (1992) adopté par un référendum au score tendu (pour : 51 % des exprimés, et 49,8 % des votants) et après beaucoup de graves mensonges matraqués contre le peuple. Jean-Pierre Chevènement, dans Le Bêtisier de Maastricht (1997), cite les bêtises, parfois méprisantes ou agressives, et les mensonges notamment prononcés par Jacques Delors, Michel Rocard, Jack Lang, Michel Sapin, Julien Dray, Élisabeth Badinter, Martine Aubry, Alain-Gérard Slama, Françoise Giroud, Bernard-Henri Lévy, Simone Veil, Valéry Giscard d’Estaing, Alain Madelin, Bernard Kouchner…).

Ensuite par le traité de Lisbonne (2007) qui, lui, non seulement ne fut pas adopté par référendum mais par le Congrès qui n’hésita pas à violer en 2008 la volonté de rejet par la nation, démocratiquement et nettement exprimée par référendum en 2005 (Rejet par 55 % des Français du projet de traité établissant une « constitution » (sic) pour l’Europe). Et cela en dépit d’une campagne médiatique honteusement orientée. Ce véritable coup d’État anti républicain est de nature à rendre nul et non avenu l’ordre juridique illégitime qui résulte de ce traité deux fois scélérat. À la suite de ces traités et de quelques décisions de la Cour de justice de l’Union européenne, le peuple français a été dépouillé malgré lui des prérogatives attachées à sa souveraineté et, notamment, du droit : faire ses lois ; battre monnaie ; maîtriser, aux frontières nationales, ou aux frontières externes de l’Europe, les flux de circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes ; décider de sa politique migratoire ; voter une politique budgétaire et fiscale propre et sociale ; mener une politique industrielle et environnementale dans l’intérêt national ; avoir pour ses services publics une politique nationale ; conduire une politique étrangère ou de coopération qui ne soit pas sous tutelle. Or les Français ont désormais compris que ces asservissements, ces carcans anti-démocratiques, sont la cause de leurs malheurs personnels et des sombres échéances qu’ils sentent venir.

Paradoxalement, bien qu’ayant voté « non » au référendum de 2005, et qu’étant d’accord sur le fait que l’euro a eu des résultats négatifs sur leur sort personnel — sondage TNS Sofres, 26/12 2006 : l’euro, « une mauvaise chose » pour plus d’un Français sur deux ; une écrasante majorité (94%) estime que le passage à l’euro a eu pour conséquence « une aggravation de la hausse des prix » —, les Français sont effrayés à l’évocation d’un sortie de l’euro ou de l’UE. Selon certains, cela serait impossible et selon d’autres ce serait dangereux. Pourtant, les nations d’Europe sont de plus en plus sceptiques sur les résultats de « l’usine à gaz bruxelloise » et elles savent bien que Bruxelles n’est pas l’Europe, mais une dérive non démocratique et inefficace usurpant le nom d’Europe.

Une étude récente analyse les causes et la puissance de la montée de l’euroscepticisme (L. Djikstra, H. Poelman, A. Rodriguez-Pose, Géographie du mécontentement et du mal-être dans l’UE, Telos, 2 mars 2020). D’après cette étude effectuée en 2018, les votes pour les partis modérément opposés à l’intégration européenne au sein de l’UE ont connu un véritable essor, passant de 15% en 2000 à 26% en 2018. Le vote pour les partis radicalement opposés à l’UE a, quant à lui, connu un bond de 8%, de 10 à 18% sur la même période. Ainsi se séparent deux Europe : celle où les partis eurosceptiques progressent (Autriche, Danemark, Hongrie, Italie, France et désormais Espagne et Allemagne), et celle de petits pays, d’adhésion récente, ayant eu une histoire difficile, qui veulent y croire encore (Chypre, Pays Baltes, Irlande, Malte, Roumanie). Les Britanniques (qui pourtant étaient ceux qui souffraient le moins des « émanations toxiques de l’usine à gaz »), en ont déduit une conséquence radicale : le Brexit, qui ne leur a d’ailleurs attiré aucun des cataclysmes annoncés par les pythies bruxelloises.

Pour les pays qui restent — et notamment la France —, l’enjeu hautement crucial est de savoir si, en tous domaines, les principes constitutionnels des nations sont subalternes et soumis aux règles bruxelloises (directives ou règlements, et arrêts de la CJUE). En droit la question est connue comme étant celle de la hiérarchie des normes. Selon une jurisprudence constante de la Cour de Luxembourg (CJCE puis CJUE), la primauté du droit communautaire doit revêtir un caractère « absolu » et aucune règle de droit interne des nations européennes, même incluse dans la Constitution (considérée pourtant comme étant le sommet de la hiérarchie juridique interne), ne saurait faire obstacle à l’application des règles de droit communautaire (Arrêt CJCE Costa, 15 juillet 1964, ensuite explicité, notamment par la jurisprudence Internationale Handelsgesellschaft CJCE 17 décembre 1970, Aff. 11/70.). Ces solutions prétoriennes de la Cour européenne, qui impose la suprématie du droit communautaire sur le droit national même constitutionnel, ne se fondent que sur une idéologie de juges placés à cet effet dans cette juridiction, mais pas sur des fondements juridiques tirés des Traités. Elles sont donc illégitimes et la résistance à la méthode fédéraliste bruxelloise autoritaire, provoque des spasmes juridiques de plus en plus forts des Cours constitutionnelles de plusieurs pays européens (Autriche, Hongrie, Pologne, et en Italie l’arrêt Pozzani : Cour constitutionnelle italienne, 27 décembre 1973, n° 183/73). Toutefois le cas plus digne d’attention est celui de l’Allemagne. Déjà en 1974, dans un série d’arrêts « SoLange » (Laurence Burgorgue-Larsen, Les résistances des États de droit, De la Communauté de droit vers l’Union de droit, J. Rideau (dir.), Colloque de Nice d’avril 1999, Paris, LGDJ, 2000, pp. 423-458.) le Tribunal constitutionnel fédéral (situé à Karlsruhe) avait émis des réserves de constitutionnalité sur certains points essentiels de textes de l’UE, tant qu’ils n’étaient pas compatibles avec les garanties de protection des droits fondamentaux offertes par la constitution allemande. Le Tribunal se reconnaissait en conséquence compétent pour contrôler la conformité des normes de droit communautaire avec la constitution fédérale.

Or, voici que la Cour constitutionnelle allemande vient en 2020 rappeler sa résistance et de réitérer sa position (Arrêt du 05 mai 2020 ; Bundesverfassungsgericht [BVerfG], 5 mai 2020, 2 BvR 859/15, 2 BvR 1651/15, 2 BvR 2006/15, 2 BvR 980/16. Sur un sujet économique ultra sensible, la BVerfG a exigé que la Banque centrale européenne [BCE] justifie son programme d’achat d’actifs du secteur public sur les marchés secondaires, dit « PSPP » [Public Sector Purchase Programme] lancé en mars 2015. Elle a considéré que la BCE n’avait pas expliqué pourquoi la politique qu’elle menait était « proportionnelle » aux dangers économiques auxquels la zone euro était confrontée à l’époque. C’est la première fois que l’Allemagne refuse d’appliquer une décision de la Cour de justice de l’Union européenne, laquelle avait validé en 2018 le programme PSPP de la BCE à l’occasion d’une question préjudicielle — Jean Claude Zarka, L’arrêt du 5 mai 2020 de la Cour constitutionnelle fédérale d’Allemagne…, in extenso, 03/07/2020 : « La Banque de Francfort (BCE) est sommée de justifier le bien-fondé de ses rachats de dette publique menés depuis 2015, qui, selon le BVerfG, ont eu des effets négatifs sur des pans entiers de l’économie —.

La Commission Von der Leyen s’est sentie tenue d’enclencher (le 9 juin 2021) une action judiciaire en manquement contre l’Allemagne (Cécile Boutelet et Virginie Malingre, La Commission européenne accuse l’Allemagne de prendre le risque d’une « Europe à la carte », Le Monde 15 juin 2021 ; Anne-Marie Le Pourhiet et Jean-Eric Schoettl, Démocratie contre supranationalité : la guerre des juges aura bien lieu, Revue politique et parlementaire, 1er juillet 2021). Tant il est vrai qu’une seule maille rongée emporterait tout l’ouvrage comme l’assure La Fontaine.

Le prochain et nouveau gouvernement français devra dès mai 2022 (dans neuf mois) mettre à profit son état de grâce pour annoncer son intention de consulter, par référendum, la Nation sur les réformes profondes de nature à enrayer le déclin rapide du pays, et donc de prévenir de graves troubles. Mais le référendum essentiel, s’il ne devait y en avoir qu’un seul, serait celui qui trancherait cette question de la « hiérarchie des normes » et permettrait ainsi à la Nation de reprendre sa Liberté dans les domaines les plus importants, consubstantiels de sa Souveraineté. Ce référendum (en octobre 2022 ?) devrait proposer au Peuple français une profonde réforme de la Constitution pour qu’il retrouve sa dignité et sa liberté républicaines. Ainsi les plus graves des atteintes à la souveraineté de la République seraient abrogées à jamais, et l’Union européenne sauvée d’elle-même.

Le contenu possible du texte référendaire pourrait être :

Un rappel fondamental du Préambule constitutionnel (déjà existant) : « Le Peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l’Homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu’aux droits et devoirs définis dans la Charte de l’environnement de 2004. »

La conséquence oubliée de ce préambule dans la question essentielle : « Voulez vous que, pour restituer sa pleine souveraineté à la République et à la France, soient introduits ou ajoutés dans la Constitution les principes suivants ? »(les ajouts et modifications sont en gras)  :

Article 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum, selon les règles des articles 11, 53, 54, 55 bis, 88-1, 89. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. Quiconque, français ou étranger, tenterait de porter, ou porterait atteinte aux principes du préambule et du présent article se rendrait coupable de crime contre la Nation, trahison, ou autres crimes d’atteinte à la sécurité nationale. — notons que le code pénal évoque la trahison (art. 411-1 et s.) et le complot (art. 412-1 et s.). Le Code de justice militaire n’évoque pas expressément la haute trahison mais les atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation en temps de guerre (art. 476-1 et s.) ce qui renvoie aux infractions du code pénal. Faudrait-il étendre ces incriminations, notamment la trahison, au temps de paix ?

Article 53 : Les traités de paix, les traités de commerce, les traités ou accords relatifs à l’organisation internationale, ceux qui engagent les finances de l’Etat, ceux qui modifient des dispositions de nature législative, ceux qui sont relatifs à l’état des personnes, ceux qui comportent cession, échange ou adjonction de territoire, ne peuvent être ratifiés ou approuvés qu’en vertu d’une loi. Ils ne prennent effet qu’après avoir été ratifiés ou approuvés. Nulle cession, nul échange, nulle adjonction de territoire n’est valable sans le consentement des populations intéressées.

Lorsqu’un traité n’est pas applicable sans une modification ou une atteinte à la Constitution ou à ses principes fondamentaux, un référendum est organisé. Tout manquement à cette règle entraîne la nullité de plein droit de la ratification et de l’application de ce traité, la mise en cause pénale du chef de l’état, des membres du gouvernement, pour forfaiture ou haute trahison ainsi, s’il y a lieu, des juges, co-auteurs ou complices de cette forfaiture ou haute trahison.

Article 54 : Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le président de l’une ou l’autre assemblée ou par soixante députés et sénateurs (au lieu de soixante députés ou soixante sénateurs), a déclaré qu’un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l’autorisation de ratifier ou d’approuver l’engagement international en cause ne peut intervenir qu’après la révision de la Constitution. Cette révision ne peut être adoptée que par référendum.

Article 55 : Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie. La constitution est la loi suprême du peuple français. Aucune règle même internationale ou européenne ne peut s’imposer à la constitution du peuple français.

Tout manquement à cette règle entraîne la nullité ou l’inexistence de plein droit de tout acte contraire, la mise en cause pénale du chef de l’état, des membres du gouvernement, ainsi que toute autorité institutionnelle, y compris judiciaire, ou étrangère, pour forfaiture, haute trahison, ou atteinte à la souveraineté nationale.

Article 55 bis : Les règles concernant l’immigration, la nationalité, sont établies par référendum, ont valeur constitutionnelle et ne peuvent être modifiées que par référendum. »

Article 88-1 : La République participe à l’Union européenne constituée d’États « souverains » qui ont choisi librement d’exercer en commun certaines de leurs compétences en vertu du traité sur l’Union européenne et du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, tels qu’ils résultent des seuls traités ratifiés par référendum (à la place du traité signé à Lisbonne le 13 décembre 2007).

Voilà comment pensons-nous — comme d’ailleurs d’autres juristes — la meilleure façon de rétablir l’essentiel de la souveraineté internationale de la France, sa libération du carcan bruxellois sur les sujets majeurs, sans pour autant tenter l’aventure du Frexit qui serait fatale à la belle idée européenne.

Il resterait à régler néanmoins deux autres questions de souveraineté : celle de la souveraineté interne du Peuple français, qui pourrait résulter d’une systématisation de référendum obligatoires sur les sujets majeurs, ainsi que de l’élargissement des référendums d’initiative, ainsi que celles, épineuses, de la dette et de l’euro. Nous y reviendrons prochainement.

Henri Temple

https://frontpopulaire.fr/o/Content/co619310/la-france-peut-elle-retrouver-sa-souverainete-sans-frexit

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20 Commentaires

  1. Patriotes Français
    Nous n’avons plus de frontières.
    Nous ne sommes plus un pays défini.
    Nous perdons notre Identité, notre culture, nos coutumes, nos idéaux, notre espace vital, notre pays, et tout cela est la cause de la République qui nous vend, nous enlise et nous broie dans tous les domaines.
    Nous sommes dirigés par une mafia corrompue, et traître à notre peuple et à notre patrie.
    Aujourd’hui ce genre de politiciens abonde !
    Comment voulez-vous vivre dans ces conditions ?
    C’est impossible !
    Nous devons impérativement nous débarrasser de ce chancre, de ce cancer qui dévore notre peuple et notre Patrie !
    Nous devons sauver notre patrie en danger d’extinction et de mort !
    Si vous êtes Français de cœur, d’âme et de sang, luttez et combattez pour notre liberté et pour notre France !
    C’est maintenant ou jamais !
    Impossible n’est pas Français !
    Le mot jamais et le mot impossible n’existent pas dans notre langue !
    Enfants de la patrie levez-vous !
    Pour notre future France Nouvelle, libre, indépendante, équitable, puissante et chrétienne !!!
    Chiren
    France Nouvelle Résistante.

  2. Personnellement je voterai et soutiendrai Florian Phillipot le seul patriote qui veut sauver la France et ses valeurs et je le soutiendrai malgré mon age ,a ma manière!Tous les autres qui n’ont pas affiché leurs couleurs pour quitter l’Europe sont des Chatlots!J’espère qu’il va faire un conglomérat avec les autres patriotes Marion Zemmour et temps d’autres qui ensembles balaieront tous ces politiques véreux qui mangent dans le ratelier de Big-Pharma et des Gafas!Tous avec lui dans la rue ,c’est le seul qui affronte toute cette faune de vendus!

    • Ben oui, cher ami, qui à part Florian affiche:
      Frexit, RIC, anti OTAN, et bien d’autres propositions que nous défendons, samedi après samedi.
      Ces quelques dernières semaines, quelques «apolitiques», de gôche, évidemment, ont bien tenté le coup des Golets Jaunes, infiltrés par la faune mélanchonnienne, mais, avec un peu d’astuce et, surtout, de persévérance, on devrait parvenir à quelque chose, sinon, c’est à désespérer du genre humain !

      Comment ça, «malgré mon âge», il n’y a pas d’heure pour les braves et mes 77 révolus ne m’empêchent pas de participer, activement, à l’organisation de manifs des Patriotes.

      Allez, on y va !

      Bonne journée, active,
      Gérard

  3. Si, il faut foutre le camp de ce merdier. Ce qu’a fait l’UE au niveau des échanges commerciaux, on pouvait très bien le faire nous-même à l’échelle nationale et avec les pays de notre choix.
    Pour le reste, la seule souveraineté qu’il nous reste aujourd’hui, c’est la fiscale.
    Et pour cause, l’UE en profite allégrement qui n’a jamais taxée la France d’abus d’impôts.

  4. Ce texte paraît séduisant mais il est largement contestable. En effet on ne voit nulle part de référence au RIC ! L’initiative d’un référendum doit pouvoir être le fait d’une volonté populaire orchestrée à partir d’une pétition, à l’instar de nos voisins suisses et selon des normes particulièrement accessibles (et non pas celles de Sarkozy qui sont inexploitables !).
    L’auteur nous parle de référendum et de représentation de la volonté populaire via le parlement mais sans aucun contrôle possible par le peuple. Ce dernier doit pouvoir proposer, modifier ou abroger les lois en toutes matières et non pas dans des domaines dits sensibles car définis selon quels critères objectifs ? En Suisse, le simple fait de ce pouvoir d’abrogation des lois par le peuple verrouille les dérives possibles du parlement en matière législative (cela est reconnu par les parlementaires eux-mêmes).
    De surcroît, pourquoi donc le Frexit serait-il fatal à la « belle idée européenne » (sic) ?
    Bien au contraire, une liberté pleine et entière retrouvée permettrait justement une adhésion à des valeurs morales et politiques visant une cohésion largement justifiée aux valeurs fondamentales émanant de l’union des peuples libres !
    Le fruit est pourri de l’intérieur ; seul le Frexit peut valablement éliminer cette ornière anti démocratique.

    • Tout à fait d’accord ! vous avez bien exprimé la nécessité d’avoir une liberté entière concernant notre vie, notre avenir, nos choix de tous les jours.
      Fini le blanc seing donné une fois tous les cinq ans , sans aucune possibilité de rectifier les conneries commises par les zélus.
      Il faut passer à une démocratie directe et franche, sans les entraves que les politicaillons s’empressent de concocter pour pourrir le système, avant même qu’il soit élaboré.

    • Quelque soit le prix c’est la seule solution ou nous disparaitrons au profit de quoi « la charia? »et la fin de notre civilisation européenne la plus évoluée! L’Europe est un fiasco total qui a encore augmenté le mille-feuille !

  5. FREXIT et l’UE s’effondre comme un château de cartes.
    Il ne nous restera qu’à donner un grand coup de pied pour remonter à la surface, et reprendre en mains notre destinée

  6. En 1992, les français ont été embarqués sur le Titanic.
    Quoi que nos gouvernants depuis entreprennent de réformer d’essentiel, ils se heurtent à des séries interminables de sauts d’obstacles, de murs.
    Ils ne peuvent ni réaliser le meilleur de ce qu’ils pourraient faire, ni même non plus heureusement le pire en considération de ceux que nous avons eus.
    Mais le naufrage de l’Europe et de ses habitants n’est qu’une question de temps. Un temps différé, avec des rustines, des taux négatifs, des déficits qui se creusent jusqu’au bas fonds, des stocks d’or jetés par dessus bord.
    Quittons ce navire, fabriquons des radeaux s’il le faut…

    • C’est comme la tour de Babel dans la bible l’europe va s’écrouler sur elle mème ,c’est encore une usine a Gaz qui coute une blinde qui n’a aucune politique commune et aucune armée ,bref une grande affiche avec rien derrière! Mème pas capable d’acheter nos avions de chasse le meilleur et le moins cher non Merkel achéte Ricain!chacun depuis le début tire la couverture a soi ,encore un leurre pour les européens ,lamentable!

  7. Pour macrouille le RACOLAGE electoral commence très fort, très ciblé et franchement répugnant de part et d’autre.
    Quand je vois ce X d’algérie carrément exiger le pognon des contribuables, toujours plus toujours plus….C’est à vomir! Macrouille se fait tout petit, ce qu’il est en fait.
    Macrouille est une putain dans les quartier et un maquereaux à l’Elysée…
    Et c’est nous qui payons.
    https://twitter.com/BFMTV/status/1433099852590747649
    Oups j’ai oublié le lien, je ne peut supporter BFMerdaille qu’à toute petite dose

  8. Excellent, superbement documenté, je crains seulement que nombre de nos concitoyens n’ayant pas fait du droit soient un peu noyés sous ce flot, certes brillant, mais, à la portée de tout un chacun?

    Essayons de parler, et d’écrire, simplement les choses complexes.
    Le pouvoir, les pouvoirs, tentent de noyer le poisson avec des mots longs d’une toise.
    Ne les imitons pas !
    Si nous voulons être et rester des Tribuns du Peuple, ….
    poussons notre charrue, tel un Cincinnatus des temps modernes.

    Bonne soirée et pas de troubles du sommeil après cette lecture,
    Gérard

    • Bien d’accord, l’un ne va pas sans l’autre.
      Si le grand a voulu créer le « marché commun » à 6, ça n’était pas pour un faire un gigantesque Merdier.

  9. avec l’Europe, on ne s’en sortira pas. il vaut mieux en sortir et remettre nos frontières….

  10. NON bien sûr c’est pas à L’UE de dicter ce que l’on doit faire et comment on !
    La France est aux Français pas à l’europe !
    Notre souveraineté sera acquise dès que la France sera redevenue indépendante !
    Frexit Frexit Frexit…

  11. on ne voit toujours pas la « belle idée européenne », mais par contre on voit l’état catastrophique dans lequel elle a plongé la France

  12. Et après avoir lu ce texte et ses articles 53,54,55, faut pas venir me dire qu’on est pas en dictature. Nos président n’ont eu de cesse depuis 50 ans de se foutre de la gueule du peuple et de piétiner notre constitution, par traîtrise, par intérêt personnel ou électoraliste.
    Méééé le plus fort c’est l’enfoiré qui hante les couloir de l’élisée qui ne mérite pas le titre de président tant il trahit sa fonction et ne cesse de taper et même tuer son peuple. Il est responsable, lui et sa clique de pantins véritable descendant du nazisme de goebbels et de mengele du plus grand génocide français puisqu’ils s’attaquent maintenant à nos enfants. Salaud ils méritent que la corde. Nuremberg II, vite après il sera trop tard.

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