CIJ (Compagnie Industrielle du Jouet) est une marque française de miniatures aujourd’hui relativement confidentielle mais au passé prestigieux et qui ravivera peut-être les souvenirs d’enfance de certains d’entre vous ? Fondée en 1920, c’est cette société qui fabriqua à partir de 1922 et jusqu’en 1934 les célèbres jouets Citroën.
CIJ précéda Solido (1932), Dinky Toys (1934) et Norev (1945), futurs concurrents redoutables. En 1960, CIJ proposa dans son catalogue, outre des voitures et autres véhicules terrestres, une série de huit avions contemporains de cette époque. Contrairement à nombre de voitures miniatures alliant métal et plastique, ces avions étaient réalisés entièrement en métal et sont aujourd’hui assez recherchés des amateurs avertis. L’Oncle John possède à ce jour 4 des huit avions reproduits par CIJ. Enfin, CIJ cessa ses activités en 1967.
Pour en savoir plus sur cette marque, rendez vous ici :
Voici le catalogue CIJ de 1960 qui vous présente également toute la production CIJ de l’époque comprenant des voitures, camions, camionnettes, véhicules agricoles et accessoires routiers : c’est ici.
Les avions au nombre de huit représentaient respectivement : le Breguet deux-ponts, le Boeing 707,le Douglas DC6, le Fouga CM 170 R, le Norecrin, la Caravelle, le Douglas DC7 et le Noratlas. Tous ces avions étaient proposés à l’échelle du 1/300ème. Quatre avions de fabrication française et quatre de constructeurs américains. A noter que les Douglas DC6 et DC7 bénéficiaient du même moule et représentaient en fait le DC6. En effet, dans la réalité, le DC7 était légèrement plus long et plus large que le DC6 et possédait des hélices quadripales. CIJ s’est contenté de changer seulement l’immatriculation de ses deux avions et son DC7 représente en fait un DC6. |
Les avions qui vous seront présentés ci-après sont « dans leur jus » c’est-à-dire dans l’état dans lequel ils nous sont parvenus après soixante ans. Ils n’ont donc subit aucune sorte de restauration.
LES AVIONS CIJ DE L’ONCLE JOHN
Le plus désirable et original avion produit par CIJ est incontestablement le Breguet deux-ponts.
Comme son nom l’indique, cet appareil possédait une capacité de 130 passagers répartis sur deux ponts à la façon des bus londoniens. Et ce fut également le premier appareil commercial qui adopta cette disposition originale qui lui procurait une ligne plutôt lourde et disgracieuse. Pour le reste, cet avion conçu à partir de 1938 adoptait des solutions techniques éprouvées et conventionnelles tel son empennage arrière inspiré des bombardiers anglais et américains des années quarante. Au début, probablement du fait de ses formes bizarres, Air France se méfiait de cet appareil avant de l’adopter et y trouver entière satisfaction. En effet, par la suite, cet avion s’est avéré être l’un des plus sûrs de l’histoire de l’aviation ! Il a même battu Concorde sur ce point et n’a jamais eu à déplorer ni morts ni blessés. Sa carrière opérationnelle s’étendit de 1953 à 1972. Pour son histoire, c’est ici.
Les Douglas DC6/ DC7 sont également deux légendes de l’aviation qui connurent une longue carrière fructueuse à tel point que certains DC6 sont encore en service aujourd’hui ! Ces deux quadrimoteurs à hélices dérivent du Douglas DC4 développé lors de la seconde guerre mondiale. De plus, le DC7 fut le premier appareil commercial à avoir effectué la traversé de l’Atlantique Nord sans escale. Voici leur histoire respective :
On ne présente plus le Boeing 707, le « tueur » de zincs océaniques à hélices ainsi que des paquebots transatlantiques. On ne le présente plus car l’Oncle John vous en a déjà détaillé son histoire.
Oncle John
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Oncle John, mais vous avez une putain de sacrée collection! Un vrai musée ! Vous pourriez mettre en ligne un musée virtuel sur le Net avec ce que vous avez! Merci de ces réminiscences qui me ramènent à mon enfance, enfance que je juge privilégiée par rapport à celle que vivent nos petits-enfants! Merci encore!
Effectivement, nous réfléchissions à ouvrir un musée des transports en miniatures dans notre village afin d’attirer des touristes, écoles et visiteurs de passage. Malheureusement, le covid a réduit à néants tous les projets culturels. Sans compter le passe sanitaire qui ferme toutes les portes aux lieux de culture à ceux qui en sont dépourvus tel l’Oncle John. Epoque maudite.