SUJET 1 L’ATMOSPHERE DU SOLEIL VARIE ENTRE 1 ET 3 MILLIONS DE DEGRES CELSIUS. MAIS SA SURFACE N’EST « QUE » DE 6 000 °C. POURQUOI ? |
D’abord, comment est constitué notre étoile ( = Soleil), et ses températures ? Un bon schéma vaut mieux qu’un long discours…
Comme on le voit sur le schéma ci-dessus, la chromosphère est la basse atmosphère du Soleil, ou par extension, d’une étoile. C’est une fine couche rose de gaz, transparente pour la lumière visible, située entre la photosphère et la couronne solaire.
En effet, l’atmosphère du soleil, appelé sa couronne (ou corona), est beaucoup plus chaude que la surface sur laquelle elle repose, la chromosphère. Plusieurs centaines de fois supérieures. La logique suggérerait qu’un corps très chaud au centre et relativement frais en surface, devrait être encore plus frais à mesure qu’on s’y éloigne. Mais la particularité de la couronne du Soleil – et de nombreuses autres étoiles également – est qu’elle commence à chauffer à mesure qu’elle s’éloigne au-dessus de la surface du Soleil ! Bizarre, hein, ma cousine coquine ?.
Depuis des décennies, les astronomes cherchent l’explication à ce phénomène étrange. Aujourd’hui, ils espèrent enfin faire la lumière sur le phénomène grâce à des « feux de camps » qu’ils ont observés à la surface du Soleil par les images de Solar Orbiter.
La sonde spatiale européenne Solar Orbiter (collaboration entre l’ESA et la NASA) a montré des images inédites du soleil. Prises extrêmement proches, à moins de 76 millions de kilomètres. Il y apparaissait de mini-éruptions solaires, un peu partout sur la surface. Celles-là mêmes que les astronomes ont surnommées des « feux de camp ». Des milliers d’éruptions durant de 10 à 200 secondes, s’étendant sur 400 à 4.000 kilomètres et se développant sur moins de 5.000 kilomètres au-dessus de la surface seulement.
Des chercheurs (Yajie Chen et Hardi Peter) ont reproduit sur informatique des « feux de camp », des modèles qui sont capables de générer des « feux de camp » à la surface de notre étoile. Et ensuite de calculer l’énergie émise par le Soleil comme si elle était mesurée par un instrument dédié.
Ce que les simulations ont révélé, c’est l’existence d’événements dits de reconnexion de composants autour de ces « feux de camp ». Le processus de reconnexion magnétique est bien connu des chercheurs. Il apparait lorsque des lignes de champ magnétique de direction opposée se brisent puis se reconnectent. Le processus libère de l’énergie. Une émission d’énergie qui, additionnée aux nombreuses autres, serait suffisante à expliquer la température mesurée de l’atmosphère de notre Soleil.
Mais les astronomes préviennent d’ores et déjà qu’il faudra confirmer ces résultats par d’autres données.
Parmi les questions qui taraudent le plus les scientifiques concernant le Soleil, outre le chauffage de la couronne solaire dont nous venons de parler, étonnamment plus chaude que la surface du Soleil, l’accélération du vent solaire, le déclenchement des éruptions solaires à l’origine des tempêtes électromagnétiques terrestres ainsi que le fonctionnement du cycle de onze ans qui rythme l’activité du Soleil.
Les réponses à toutes ces questions pourraient se trouver dans des « processus inconnus aujourd’hui mais que devrait découvrir Solar Orbiter ».
SUJET 2 EXTRAORDINAIRE ! POUR LA TOUTE PREMIERE FOIS, ON ENTEND LE SON DU VENT SUR UNE AUTRE PLANETE. PLUS QUE DINGUE ! |
Il s’agit ici du vent de l’atmosphère de la planète Mars. Écoute le vent martien souffler sur l’atterrisseur InSight de la NASA. Le sismomètre et le capteur de pression atmosphérique de l’engin spatial ont capté les vibrations provoquées par des vents de 10-15 mph (16-24 km / h) le long de l’Elysium Planitia de Mars, le 1er décembre 2018.
Les relevés du sismomètre se situent dans la plage de l’audition humaine, mais sont presque toutes des basses et difficiles à entendre sur les haut-parleurs d’ordinateurs portables et les appareils mobiles. C’est pourquoi on a l’impression de ne rien entendre. Les techniciens ont donc augmenté de deux octaves les sons obtenus pour les rendre audibles sur les appareils mobiles et ordinateurs.
J’ai fractionné la vidéo qui nous fait entendre les sons en supprimant ceux qui ne sont quasiment pas audibles pour ne laisser que les mêmes mais qui ont été augmentés de deux octaves, et que l’on entend très bien.
Alors, régale-toi un maximum d’entendre pour la première fois le bruit du vent qui existe sur une autre planète. Je ne l’ai écouté je ne sais combien de fois tant il est impressionnant d’écouter le bruit du vent sur Mars.
Inutile de te dire que tu dois mettre le son de ton ordinateur et d’en augmenter un peu le volume pour bien entendre.
SUJET 3 IMPRESSIONNANT : ON ENTEND ET ON VOIT INGENUITY VOLER DANS LE CIEL DE MARS : SON ET IMAGE ! FABULEUX ! |
Alors que l’on ne pensait pas cela possible, le microphone de l’ISAE-Supaéro installé dans SuperCam a enregistré les sons de l’hélicoptère Ingenuity volant dans le ciel de Mars.
Le microphone de l’ISAE-Supaéro, intégré dans l’instrument français Supercam, a enregistré le son du 4e vol d’Ingenuity ! Une performance remarquable qui n’était pas du tout acquise. En effet, comme l’hélicoptère se situe à une distance de sécurité de plusieurs dizaines de mètres de Perseverance, il n’était pas certain que le microphone entende quoi que ce soit.
Lors de ce quatrième vol, Ingenuity, dont la mission a été prolongée de 30 jours, était situé à 80 mètres du rover. Le petit hélicoptère s’est élevé à cinq mètres au-dessus du sol avant de parcourir une distance de 133 mètres pour ensuite revenir atterrir à l’endroit d’où il a décollé. Lors de ce vol, le microphone scientifique de SuperCam, développé par l’ISAE-Supaéro, a enregistré le son émis par la rotation des pales d’Ingenuity. Comme le précise l’équipe du microphone, ce son « possède une fréquence caractéristique de 84 Hz ; elle équivaut au « mi » grave d’un piano ou à la voix de basse d’un être humain ».
« C’est une grande surprise pour toute l’équipe scientifique ! », affirme Naomi Murdoch, chercheuse à l’ISAE-Supaéro en charge des données micro. Et de poursuivre : » Cet enregistrement se révèle une mine d’or pour notre compréhension de l’atmosphère martienne. En effet, l’atmosphère de Mars, très peu dense, atténue fortement la transmission des sons, de sorte qu’il nous fallait un peu de chance pour enregistrer l’hélicoptère à une telle distance. Nous sommes donc très satisfaits d’avoir réussi à obtenir cet enregistrement qui se révèle une mine d’or pour notre compréhension de l’atmosphère martienne ».
Écoute-moi, et regarde cette merveille : absolument fascinant !
SUJET 4 POURQUOI IL N’Y A PAS DE PLANETES ENTRE LE SOLEIL ET MERCURE ? |
L’observation des exoplanètes (planète située en dehors du Système solaire) laisse penser qu’il devrait exister au moins une autre planète entre Mercure et le Soleil. Ce n’est pas le cas mais la singularité étonnante du Système solaire a peut-être trouvé une explication en faisant intervenir vent solaire et migrations planétaires.
Bon, je ne te fais pas l’injure de te rappeler l’ordre des planètes du système Solaire, quand même…
Si tu veux connaître beaucoup plus de choses sur les planètes du système Solaire, je te renvoie à l’article de ton serviteur paru dans Résistance Républicaine le 10 mars 2021 et intitulé : » Les planètes du système solaire : généralités« . Tu peux t’y rendre directement en cliquant ici (nouvelle page-onglet).
Il est bien connu qu’il existe une ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter. On l’appelle même la ceinture principale parce que l’on connaît tout de même d’autres astéroïdes, ailleurs dans le Système solaire entre le Soleil et Jupiter (voir l’article sur les ceintures de ton serviteur paru dans Résistance Républicaine le 03 février 2021 et intitulé : « Professeur Têtenlair : les ceintures en Astronomie ». Tu peux t’y rendre directement en cliquant ici (nouvelle page-onglet)). Il y a par exemple la famille des astéroïdes Aton sur des orbites elliptiques différentes. Plus de 1.400 de ces petits corps célestes sont aujourd’hui répertoriés.
Parmi eux, il y a 18 astéroïdes dits « apoheles » qui sont eux tous à l’intérieur de l’orbite de la Terre. Certains d’entre eux croisent l’orbite de Vénus (les cythérocroiseurs), et d’autres celle de Mercure (les herméocroiseurs). Mais curieusement, pour le moment, nous n’en avons trouvé aucun qui serait sur des orbites entourées par celle de Mercure.
Des chercheurs ont crû, à plusieurs reprises, voir des planètes orbitant entre Mercure et le Soleil (l’astronome français Urbain Le Verrier dans les année 1850, entre autres). En fait, ces transits, n’étaient que des taches solaires.
Toutefois, bien que l’on sache maintenant qu’il n’y a pas de planètes entre Mercure et le Soleil, ce curieux vide en astéroïdes est revenu sur le devant de la scène avec la découverte de très nombreuses exoplanètes se trouvant sur des orbites qui, comparées au cas du Système solaire, seraient à l’intérieur de l’orbite de Mercure dont la taille est d’environ 0,38 unité astronomique. C’est d’autant plus étrange que des simulations numériques ont montré qu’il y avait bel et bien des orbites stables pour des astéroïdes à des distances comprises entre 0,06 et 0,21 UA.
L’astronome Christopher Spalding explique cela par le vent solaire et le mécanisme de migration planétaire. Les astéroïdes occupant la région entre le Soleil et Mercure, auraient été éjectés sur des orbites plus éloignées, inhibant donc la formation planétaire faute de matériaux pour l’alimenter dans cette région.
En effet, au cours des premières dizaines de millions d’années de la formation du Système solaire, le vent solaire canalisé par les lignes de champs magnétiques en spirale du Soleil était bien plus fort qu’aujourd’hui. Christopher Spalding a effectué des calculs permettant d’évaluer l’effet de ce souffle sur des objets dont les tailles sont respectivement de 10 m, 100 m et 1.000 m, situés entre 0,1 UA et l’orbite de Mercure (0,38 UA). Et ce, pendant une période de 100 millions d’années, durée évaluée de la formation des planètes rocheuses. Les géantes gazeuses, comme Jupiter et Saturne, doivent se former en un temps plus court, une dizaine de millions d’années tout au plus en général.
Les simulations numériques conduites par Spalding montrent que ces corps ont tendance à être éjectés loin du Soleil. L’effet n’est pas important pour des corps d’environ 1.000 mètres qui vont seulement migrer au total à 0,2 UA environ mais il le devient pour ceux d’environ 100 mètres, car en 3 millions d’années seulement ils se retrouveront au-delà de 0,3 UA.
Des embryons planétaires auraient été percutés par une migration supposée de Jupiter vers le Soleil. Une migration suivie d’une « marche arrière » du fait de la croissance rapide de Saturne qui aurait, par son champ de gravitation, rappelé Jupiter (des migrations des géantes ont été postulées dans le cadre du fameux modèle de Nice complété par celui du Grand Tack).
SUJET 5 ET SI L’UNIVERS (ET NON PAS LA TERRE) N’ETAIT PAS PLAT MAIS SPHERIQUE ? |
Il est généralement difficile de déterminer la forme d’un objet à l’intérieur duquel on se trouve. C’est le cas de notre univers. Mais observations, théories et modèles semblaient s’accorder à lui donner une forme plate. Jusqu’à ce que des chercheurs relèvent des données discordantes et envisagent que notre univers soit finalement sphérique.
La théorie de l’inflation cosmique a été proposée il y a près de 40 ans. Elle imagine que notre univers a connu une brève, mais extrêmement brutale, phase d’expansion juste après le Big Bang. Et elle prédit de fait, un univers plat qui ressemble un peu à une feuille de papier et dans lequel deux rayons lumineux parallèles voyageraient ainsi indéfiniment. Une prédiction que les observations réalisées grâce au satellite Planck avaient semblé confirmer. Ce satellite, rappelons-le, avait pour mission de cartographier les variations d’intensité du fond diffus cosmologique, si minimes soient-elles.
Mais des chercheurs de l’université de Rome (Italie), comme quoi ils savent faire autre chose que des pattes 😊, ont trouvé un effet de lentille gravitationnel supérieur à celui prédit par la théorie. Et selon les astronomes, ces observations pourraient s’expliquer en imaginant une nouvelle forme à notre univers.
Car elles impliquent la présence d’une quantité plus importante que prévu de matière et d’énergie noires (ton serviteur va bientôt consacrer un article sur la matière noire et un autre sur l’énergie noire, appelé également énergie sombre). Des quantités suffisantes à courber l’ensemble de notre univers pour le refermer sur lui-même comme une feuille de papier que tu roulerais.
Mais le modèle d’un univers fermé ne concorde pas avec certaines autres observations, non nécessaire d’énumérer ici. Ceci créé un ensemble d’incohérences qui encouragent les auteurs de l’étude à évoquer une « crise cosmologique ». « Peut-être serons-nous amenés à repenser notre modèle de formation de l’univers », suggère Alessandro Melchiorri.
Mais d’autres astronomes se montrent plus prudents. Ils soulignent qu’aucune autre observation ne va dans le sens d’un univers fermé et envisagent que les données de Planck sur lesquelles ont travaillé les chercheurs italiens pourraient n’être autre que le résultat d’une fluctuation statistique.
Voilà, j’espère que ces différents sujets t’auront passionné. La semaine prochaine, nous traiterons d’un seul sujet comme d’habitude.
L’Univers, le Cosmos, l’Astronomie, qui sont des réalités, mais des réalités qui nous font rêver. Et Dieu sait si en ce moment on n’en a besoin !
À mercredi prochain
Bye-bye !
Professeur Têtenlair
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lors de débats. entre amis sur le réchauffement climatique , poser la question suivante: combien de temps met la lumière dispensée par le Soleil pour arriver jusqu’à nous ? vous serez étonné par les réponses .
C’est tout à fait exact, R.E.D, tu as parfaitement raison. Déjà même la notion qui paraît être comme la plus répandue à savoir la vitesse de la lumière est connue par très peu de personnes.
Nous allons quand même répondre à cette question pour les passionnés de ce forum. Comme tout le monde le sait, il y a deux facteurs qui entrent en jeu : la distance Soleil-Terre et la vitesse de la lumière évidemment.
La formule bien connue T = D/V le tout dans les unités cohérentes.
T = temps
D = distance
V = vitesse
La distance Soleil-Terre = 149.597.870,7 kilomètres. Allez, on ne chipote pas, on arrondit à 150 millions de kilomètres.
La vitesse de la lumière = 299 792 458 m/s (mètres par seconde). On va pas chipoter non plus, et on va la passer en km/s, soit 300 000.
On a ainsi :
D = 150 000 000 en km
V = 300 000 en km/s
Le résultat sera donc en seconde.
On applique la formule ci-dessus :
T = 150 000 000 / 300 000 = 1 500 / 3 = 500 secondes.
En minutes, on a : 500 / 60 = un peu plus de 8 mn, plus précisément 8′ 20″.
Et voilà !
Ainsi, quand tu regardes un arbre magnifique où le bleu de la Méditerranée, sache que pour voir toutes ces merveilles, la lumière a voyagé pendant 8 minutes et 20 secondes. C’est pas fabuleux, tout ça ?
Vidéos nulles, (absence de son , image statique). Commentaires audio sans le son.
Ah, j’ai trouvé le mécontent de service ! Alors voyons ça.
Concernant les images tout court, elles sont des images donc pas de mouvement et pas de son.
Les reproches concernent donc les seules vidéos et sont :
– absences de son
– image statique
Analysons en se mettant sur l’article et en faisant les essais.
1) première vidéo qui représente une analyse des feux de camps : pendant les 30 premières secondes l’image est statique afin de prendre le temps de regarder les feux de camps. À la 31e seconde la vidéo continue et se déroule jusqu’à la fin sans aucune image statique.
Certainement que mon ami râleur a dû attendre quelques secondes et a abandonné ensuite. Reviens sur mon article clic sur la première vidéo, et attend une trentaine de secondes. Tu t’apercevras qu’il n’y a rien de bloqué là-dedans. Quant au son, il n’y en a aucun à la base, pas plus que de commentaires. Les images parlent d’elles-mêmes.
2) deuxième vidéo, le son de l’atmosphère de Mars.
Sur mon ordinateur tout fonctionne parfaitement à partir de l’article. Le curseur de la courbe produite par le vent de mars avance bien et on entend parfaitement le son du vent martien.
3) dernière vidéo : le son du 4e vol d’Ingenuity
Là aussi, tout fonctionne absolument parfaitement. Mais il faut également un petit peu de patience.
Pendant les 20 premières secondes on voit le sol martien et on entend le bruit de moteur d’Ingenuity. Rien ne bouge. Puis à la 21e seconde à droite de l’image tu aperçois Ingenuity qui décolle. Ce dernier traverse le champ de l’image de droite vers la gauche jusqu’à la 35e seconde. De la 35e seconde à 1′ 50″, tu ne vois plus Ingenuity dans le champ de l’image mais tu entends son moteur. Il réapparaît ensuite à gauche de l’image à 1′ 51″, retraverse le champ visuel du roover vers la droite, puis se pose, en amarssissant et arrête ses moteurs à 2′ 30″, c’est-à-dire à la fin de la vidéo.
Donc, cette troisième vidéo est parfaite tant au point de vue son qu’image.
Cher ami, on constate donc que tout fonctionne à la perfection mais il faut avoir un peu de patience. Nous, astronomes amateurs, nous savons que la première des qualités que nous devons avoir avant toutes les autres, c’est celle de la patience.
Pas plus tard qu’hier soir, je suis allé observer à l’Observatoire avec mes amis astronomes, et ayant acheté une nouvelle lunette pour le planétaire, j’ai mis plus d’une heure à faire les réglages basiques qui se font normalement en 10 minutes. La patience, la patience, la patience. Puis après, le régal a été complet avec Saturne et ses anneaux et Jupiter et ses lunes.
Tu n’as pas pris le temps de regarder les vidéos, et tu as fait un amalgame de critiques sans donner d’ailleurs aucun détail, ce que pour ma part j’ai fait pour te démontrer que tout fonctionne parfaitement.
Une dernière chose : si tu n’as pas vu d’image dans les vidéos, as-tu pensé à allumer ton écran ? Et si tu n’as pas entendu de son, as-tu branché le son de ton ordinateur ou n’as-tu pas oublié de retirer les boules Quies de tes oreilles ?
Cela dit, je te remercie chaleureusement de ta part de me présenter tes excuses d’avoir sorti des critiques complètement imprécises et infondées.
Mais je doute d’obtenir des excuses, car le principe même de ce type de personne n’ont pas comme principale caractéristique la patience et l’humidité, mais plutôt l’orgueil. Ce qui est bien français.
Au plaisir, et sans rancune cher ami.
Humour…PFFF
En attendant, la NASA se prépare à envoyer une sonde sur le soleil.
Bon, vous allez me dire que cette sonde sera grillée avant d’avoir atteint son objectif!
Ben non…. pass k’a la NASA, c »est pas des K..ons:
Ils vont l’envoyer de nuit PFFF
Bon, d’accord, je sors
J’ai beaucoup apprécié ton humour qui m’a vraiment fait bien rire ! Et alors le coup d’envoyer la sonde vers le soleil la nuit pour éviter la chaleur, de plus écrit de façon humoristique, j’étais tordu de rire !
Pour continuer dans le sens de ce que tu écris, et un peu plus sérieusement 😊 :
C’est fait ! La sonde Parker Solar de la NASA a été lancé le dimanche 12 août dernier.
Son rôle : étudier les couches externes de l’atmosphère du Soleil
Son objectif : mieux comprendre les vents solaires et la différence de température entre la surface et l’atmosphère de l’astre (comme expliquer dans l’article).
Sa distance au plus près du Soleil : 6,2 millions de kilomètres, ce qui est extrêmement peu, soit 4 % de la distance qui sépare la Terre de son astre, grâce à l’assistance gravitationnelle de Vénus.
C’est tellement peu qu’à cette distance la sonde sera dans la partie haute de la couronne solaire (voir article), c’est-à-dire un peu au-dessus de la zone la plus chaude de la couronne, qui atteint entre un et deux millions de degrés, et à l’endroit où les vents solaires s’accélèrent.
Pour quels mystères la sonde Parker Solar devrait apporter des débuts de réponses ?
1) comprendre pourquoi la couronne, la zone supérieure de l’atmosphère du Soleil, est plus chaude que la surface de l’astre
2) découvrir pourquoi les vents solaires, des vents de particules émises par le Soleil à 400 km/s, prennent de la vitesse jusqu’à former des tempêtes filant à travers l’espace à 2 000 km/s.
Pour pouvoir s’aventurer dans cette zone de haute température sans se brûler les ailes, la sonde a été équipée d’un bouclier en fibres de carbone et céramique. C’est d’ailleurs le développement de ce bouclier de 11,5 centimètres d’épaisseur qui a enfin permis cette mission prévue… depuis les années 1960.
Cette sonde n’est pas la première à s’envoler. Depuis les années 1970, plusieurs orbiteurs ont étudié le Soleil (Hélios, SolarMax, SoHO, Yohkoh, Genesis etc.) mais en restant à une distance respectable.
Lorsque l’on a affaire au prodigieux tel notre espace infini et ses merveilles il me parait prudent de rester humble face à certaines affirmations ou théories. En effet, je suis plus que sceptique lorsque l’on me présente une coupe du soleil ou même de la terre au centre desquels personne n’a encore été capable d’aller vérifier ces théories. Il en va exactement de même lorsque l’on nous présente un chaine d’hominidés qui ont conduit vers l’homo sapiens. Qu’en savons nous réellement? Réponse: rien. Certaines affirmations relèvent de la croyance et non de la science.
Le tout n’est pas de savoir si nous descendons du singe, mais de faire en sorte de ne pas y remonter !
Si les singes ne sont pas plus civilisés que les hommes !
Au moins ils ne tuent pas pour une religion, du fric, à la rigueur pour la femelle qui leur plait !
En tout cas les singes ont remarqué une chose: « l’arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse » Proverbe africain
Ce qui n’existe pas chez les animaux :
– orgueil, vengeance, méchanceté, enrichissement, assassinat, meurtre, jalousie, arrogance, animosité, cruauté, sadisme, malfaisance, scélératesse, dureté, homicide, crimes, génocide, infanticide, parricide, matricide, fratricide, représailles……..
Ce qui existe chez les hommes :
– orgueil, vengeance, méchanceté, enrichissement, assassinat, meurtre, jalousie, arrogance, animosité, cruauté, sadisme, malfaisance, scélératesse, dureté, homicide, crimes, génocide, infanticide, parricide, matricide, fratricide, représailles……..
CONCLUSION :
Chercher l’erreur
Pour 90 % d’entre eux, il n’y a aucun danger qu’ils puissent y remonter. Car ils n’y sont encore jamais descendus. Pour explication, voir le post ci-dessus adressé à notre ami gigobleu.
C’est vrai que 90% de la population vit primitivement. Pour les singes, je suis allé un peu loin, car il y a quelques temps, j’ai visionné une émission où des singes étaient mis en concurrence avec des humains pour résoudre des problèmes, tels que reconstituer un échiquier constitué de damiers de couleurs différentes. Le singe ne mettait que quelques dizaines de secondes pour y arriver, et sans erreur, alors que les humains commettaient plusieurs erreurs. C’était stupéfiant! Je pense que nous encombrons notre cerveau avec tout un tas de choses inutiles tels que envies, jalousies, haines, rancunes, etc. De plus les animaux se contentent de satisfaire leurs besoins essentiels, alors que nous nous en créons de nouveaux chaque jour, pas toujours utiles. Comme disait Nietzche, «Les singes sont bien trop bons pour que nous descendions d’eux».
👍
Excellente prudence, mon ami patriote gigobleu. Mais c’est le principe même de tout scientifique que de douter de tout, même s’il en est certain. Einstein a fait voler en éclats la théorie de la gravité de Newton après quatre siècles de croyances inscrites dans le marbre. Comme quoi….
D’un autre côté, il y a maintenant de très nombreuses méthodes qui ont donné énormément de résultats qui ont pu être vérifiés par la suite. Une coupe du Soleil ou de la Terre devrait, je pense, être exact compte tenu du nombre très important de façons différentes de vérifier, toutes aboutissant au même résultat.
Également, de nombreuses découvertes ont été faites au point de départ par des méthodes détournées : transits, lentilles gravitationnelles, vitesse de rotation (pour les galaxies par exemple), et d’autres encore. Ces méthodes détournées ont abouti à des vérités astronomiques dûment constatées ultérieurement.
Mais ton observation est tout à fait pertinente et tout scientifique devrait l’avoir en tête en permanence.
Quant à l’évolution ayant abouti à l’Homo sapiens et à l’Homme, il suffit d’observer ce qui se passe actuellement pour avoir la réponse. Prenons le cas de la France que je connais le mieux, 10 % sont arrivés à l’état d’Homme, et 90 % en sont encore à l’état d’hominidés tant leurs pouvoirs de réflexion et d’analyse ont disparus, et leurs capacités à obéir jusqu’à se faire injecter du poison pour rien, sont illimitées.
La science peut parvenir progressivement à démonter des tas de choses mais ce n’est pas demain que nous pourrons vérifier ce qui se trouve au centre du soleil. Même s’il n’a fallu que 66 ans entre le premier vol des frères Wright, celui du Concorde et les premiers pas de l’homme sur la lune. Laissons aux rêves la place qu’ils méritent.
Professeur Têtenlair, vous ne levez pas en vain votre auguste front vers les étoiles. Quel puits de science! Je suis fasciné par une question, l’univers a-t-il des limites, ou est-il infini? C’est fascinant et effrayant à la fois! Je comprends mieux pourquoi Spinoza assimilait Dieu à l’étendue, qui est infinie. L’infini ne peut-être supérieur à Dieu, donc Dieu serait l’infini. J’avoue que cela me perturbe quelque peu.
J’ai effleuré cette question dans ces sujets, car je sais que nombrent de personnes se la posent, et parmi elles d’éminents astrophysiciens.
Autant arrivé à un certain niveau d’astrophysique assez élevé, les mathématiques et la physique deviennent absolument indispensable, autant il y a des notions qui ne demandent que du simple bon sens et de l’observation pour être dans le vrai. L’univers est-il fini ou infini fait partie des questions pour lesquelles on peut répondre avec du simple bon sens.
Pour moi, il n’y a aucune discussion à avoir, l’univers est, bien évidemment, infini. Tout simplement parce que si on lui trouve une limite, il y aura obligatoirement autre chose au-delà que l’on pourra appeler par tous les noms que l’on voudra.
Exemple : j’ai une boîte à chaussures : elle a des limites. Au-delà de ces limites, il y a celle de la pièce dans laquelle elle est. Au-delà des limites de la pièce, il y a celle de la maison. Au-delà il y a celle de la rue. Au-delà il y a celle du village. Au-delà celle du département, du pays, et ainsi de suite.
Il en est de même pour l’univers où nous en sommes à connaître que le milliardième de la boîte à chaussures.
C’est donc pour moi une question dont la réponse va de soi : l’univers est infini.
Il n’y a pas si longtemps de cela dans l’histoire de l’humanité où beaucoup de gens pensaient que la limite de la Terre était celle de l’horizon car il ne voyait pas au-delà.
Après, y associer Dieu, ce dont je pense personnellement que c’est le cas, mais je dirais que là, c’est une autre histoire…
Et un grand merci pour tous les honneurs que tu me fais.
Merci, mais cela nous ramène à notre juste dimension : autrement dit … pas grand chose, mais quel bordel on met !!!
Excellente remarque.
Bonjour,
Merci pour cet article !
😀
Pour le professeur Têteenlair, de la part d’un de ses admirateurs pour ses cours de vulgarisation toujours passionnants et didactiques au possible et pour la somme de travail que cela lui a coûté. Je n’ai pas pu m’y atteler ce matin, ayant dû aller au garage. Encore une facture. Heureusement, la lumière et la chaleur du soleil sont gratuites.
AURORES
Quand le char du soleil
S’élance à l’horizon,
Nous tirant du sommeil
Quelle que soit la saison,
La nature s’éveille,
Les oiseaux chantent enfin,
Et dansent les abeilles
Dans un ballet sans fin.
Le coq sur son perchoir
Salut avec ardeur,
Ce messager d’espoir.
Il réchauffe nos âmes
Et apaise nos cœurs,
Inextinguible flamme.
Mon ami Argo, poète entres autres beaucoup d’autres choses, a encore frappé, et fort comme d’habitude. Que dire si ce n’est qu’à nouveau la beauté de ce poème tout en simplicité et vérités du cœur et des âmes m’a profondément touché ?
Merci beaucoup, ami patriote et poète, Argo.
Merci, quel voyage !
😀