Con, le pigeon ? Eh bien certainement pas !! Surtout s’il est voyageur…

Mon ami patriote, dans cette rubrique du mercredi, on parle quasi exclusivement d’Astronomie. Et c’est une bonne chose. Mais, cette rubrique comporte également les Sciences mêmes si ce mot ne figure pas dans l’intitulé de la rubrique.

Alors, l’Astronomie constituera toujours 95 % de cette rubrique, mais les Sciences auront droit à une petite part. Et c’est le cas aujourd’hui. Nous inaugurons un article de Sciences après presqu’une petite année d’Astronomie et de nombreuses autres à venir.

Nous allons parler d’un oiseau très commun, mais loin, très loin d’être con, comme on le croit, le pigeon voyageur.

Ne t’es-tu jamais demandé comment fonctionnait les pigeons voyageurs et comment ils étaient dressés ? Eh bien la réponse vaut la peine d’être connue.

À l’attaque.

Le pigeon voyageur n’est pas une race particulière. C’est un pigeon comme un autre. Cependant, certains ont des aptitudes à mieux remplir cette fonction de « voyageurs » que d’autres. Dans les grandes compétitions internationales, le pedigree desdits pigeons est fondamental.

Comment faire pour qu’un pigeon soit voyageur ?

Ils le sont tous …plus ou moins ! Enfin, dirons-nous que le pigeon voyageur est principalement choisi, pour acheminer des messages, dans l’espèce Pigeon biset (Columba livia).

La partie de l’homme dans cette affaire n’est pas vraiment compliquée. Ce qui est extrêmement beaucoup plus complexe c’est ce qui se passe dans la tête du pigeon, c’est ce que nous verrons ci-dessous.

L’homme lui, doit posséder son pigeon, créer une relation de confiance en allant souvent le voir (avec les autres pigeons du pigeonnier, considérés comme voyageurs ou non) et en ayant que des gestes calmes et affectifs avec l’animal.

Ensuite l’animal doit faire de son pigeonnier, ou sa cage, sa maison dans laquelle il se sent bien, protégé, bien nourri et hydraté, à l’abri de prédateurs (chats …) et qu’ils se sentent dans un endroit qu’il aime beaucoup. Ceci est capitale pour la suite.

 Pigeon voyageur, l’est-il vraiment ?

Eh bien non, pas vraiment. Dans le sens des humains, voyager signifie aller dans différents endroits à différents moments. Ce n’est pas le cas du pigeon voyageur. Un pigeon voyageur ne fait qu’un seul trajet celui, et que celui-ci, qui lui permet de rejoindre son pigeonnier auquel il est attaché. D’où l’importance qu’ils s’y sente bien. Mais cependant, il rejoindra son pigeonnier quel que soit l’endroit d’où il part.

Et oui, ami patriote, un pigeon voyageur ne fait pas l’allée et le retour d’une distance. Il ne fait que le retour. Celui qui le ramène à son pigeonnier. Alors, me diras-tu, comment procéder pour exploiter un pigeon voyageur ?

Élémentaire mon cher Watson. Compte tenu de ce qui est ci-dessus expliqué, pour transmettre un message d’un endroit X et le faire ramener uniquement et exclusivement à l’endroit d’élevage du pigeon, il faut amener ledit pigeon par d’autres moyens en cage à l’endroit X, lui mettre le message, et le lâcher. En sachant que le seul endroit où se dirigera le pigeon sera son pigeonnier.

Pour s’envoyer des messages, on gardait donc des pigeons de différents pigeonniers puis on les libérait afin qu’ils rentrent chez eux. Pour pouvoir envoyer un nouveau message, il était alors nécessaire de récupérer à nouveau des pigeons des pigeonniers destinataires, en les faisant voyager en cage pour le trajet allé.

Mais attention ! Si on tardait à renvoyer ses pigeons et qu’on les gardait trop longtemps, et qu’ils étaient bien traités, ils pouvaient un moment ou un autre considérer que ce nouvel endroit était leur nouveau pigeonnier et ne plus chercher à rejoindre celui d’origine. La durée donc de détention des pigeons devait être de courte durée obligatoirement pour garder son efficacité.

Ben voilà, tu sais tout. On passe à la suite.

Alors, tu vas me dire, à quoi ça sert d’amener un pigeon en cage à un endroit X si les personnes qui se trouvent à l’endroit X doivent t’envoyer un message ? Bravo à toi de poser les bonnes questions.

Si le pigeon voyageur a été utilisé pendant 5 000 ans et considéré comme très fiable jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale c’est qu’il y a de bonnes raisons mon ami.

En dehors du fait de s’amuser pour des particuliers, la colombophilie a été beaucoup utilisée à usage militaire au XVIe siècle ainsi que la première et deuxième guerre mondiale, notamment par l’armée belge. En 2012, l’armée chinoise a recruté 10 000 pigeons voyageurs.

Le pigeon voyageur restait tout de même pour les troupes un moyen efficace de remonter des messages à l’état-major sur la situation du terrain sans grand risque d’interception (un pigeon est plus difficile à viser qu’un ballon), sans grande ponction sur les ressources (un pigeon est léger à emporter et facile à nourrir), dans un silence total de fonctionnement (par rapport à un avion, par exemple), d’où discrétion ; de façon presque invisible : comment distinguer en plein ciel un pigeon militaire de ses confrères sauvages ?

Un pigeon pouvait par ailleurs emporter des microfilms en cas de besoin.

La colombophilie a été utilisée également sur le plan journalistique et financier. Au début du XIXème siècle, plusieurs entreprises, principalement à Londres et Anvers utilisaient les pigeons, ainsi que des journaux d’affaires, comme le Anvers Handelsblatt, qui avaient mis en place leur propre service de pigeons voyageurs.

En 1850 à Aix la Chapelle, à la frontière belge et hollandaise, Reuters crée une agence de presse, et loue 200 pigeons au brasseur aixois Heinrich Geller.

Aux États-Unis, les éditeurs de quotidiens créent des Pony Express pour relier les ports entre eux mais utilisent aussi des pigeons voyageurs. Le New York Herald James Gordon Bennett, fondé en 1835, utilise des pigeons voyageurs.

Ce n’est qu’au bout de six semaines minimums qu’il faut démarrer le programme d’entraînement en faisant comprendre au pigeon où se trouve la trappe de son pigeonnier qui lui permet de rentrer quand il le souhaite mais ne lui permet pas de sortir quand il le décide lui-même, mais uniquement toi-même.

C’est un travail quotidien avec l’animal, et il faut donner de ta personne. Tu peux dresser également plusieurs pigeons voyageurs en même temps.

Après une semaine de reconnaissance de la trappe, la deuxième semaine est consacrée à le lâcher à 1 km du pigeonnier de nombreuses fois durant cette semaine, dont il a compris qu’il s’agissait de sa maison et il revient. La condition pour qu’il revienne et qu’il ait de bonnes raisons pour cela, comme ci-dessus expliqué, c’est de retrouver un pigeonnier qui présente pour lui tout ce qu’il attend.

Certains colombophiles disent que l’on peut créer une deuxième « maison » pour les pigeons voyageurs. Puis les entraîner à voler entre ces deux pigeonniers (par exemple ta maison d’habitation courante et ta maison de campagne si tu en as une) de telle façon que s’il ne trouve pas la nourriture nécessaire dans la première maison, ils iront spontanément dans la deuxième. Bon, n’étant pas un spécialiste, je n’en sais rien.

Que se passe-t-il dans la tête d’un pigeon voyageur ?

Eh bien, c’est beaucoup, beaucoup plus compliqué que tu ne le penses. Ce à quoi tu vas tout de suite penser, c’est de te dire que ces animaux, ces pigeons voyageurs, ont un GPS dans la tête. Pour l’image, on va dire oui, pour le principe on va dire non.

Un GPS est basé sur des données satellitaires qui lui sont envoyées. Ce n’est pas le cas du pigeon voyageur.

  • Perception du champ magnétique

Une des principales capacités du pigeon voyageur c’est la perception du champ magnétique qui entoure la Terre. Oui, la Terre est entourée d’un champ magnétique qui nous protège du vent solaire et de ses électrons ce qui donne, d’ailleurs, les aurores boréales. Si l’on place des aimants dans le dos des pigeons, ils perdent le sens de l’orientation. Par perturbation du champ magnétique évidemment.

Plus exactement, ils restent capables de revenir à leur pigeonnier de jour, par beau temps, mais pas de nuit. Ce sont des recherches menées sur les plantes qui peuvent éclairer ce phénomène. Il a été montré que le développement des plantes était sensible aux champs magnétiques. Et ce par l’intermédiaire de pigments récepteurs de lumière bleue baptisés cryptochromes. Or on retrouve ces cryptochromes dans la rétine des pigeons et des oiseaux migrateurs en particulier. Ils pourraient participer au processus de reconnaissance du nord et du sud. Le petit tissu magnétique donnerait lui des informations à l’animal sur l’intensité du champ magnétique.

Ces oiseaux « lisent » le ciel en quelque sorte.

On a découvert des amas de particules magnétiques à la base de la boîte crânienne des oiseaux, concentrés dans un tissu de 1 mm sur 2. Ces particules, qui se sont révélées être des cristaux de magnétite, sont environ 10 millions. Ils se situent dans des zones de tissus richement innervées en relation d’ailleurs avec le sens de l’olfaction. Chaque grain de magnétite agit comme un minuscule aimant. Le cerveau des pigeons serait ainsi capable de conserver la mémoire de leur orientation.

Également, une équipe de chercheurs allemands et anglais a proposé récemment une analyse convaincante du mécanisme d’orientation magnétique qui se fonde sur l’observation que le bec des pigeons contient aussi des nanoparticules magnétiques, d’un diamètre de 1 nm à 5 nm.

  • Reconnaissance de la position de la hauteur du soleil et des étoiles dans le ciel

Autre élément du GPS des migrateurs, la reconnaissance de la position et de la hauteur du Soleil dans le ciel et même des étoiles. Des expériences menées en planétarium, où l’on peut « déplacer » l’axe nord-sud, ont démontré que les oiseaux « lisaient » le ciel. Ils peuvent également se baser sur des repères visuels au sol. Pour être sûr que ce n’était pas leur seul « outil », on a fait voler des oiseaux affublés de lunettes aux verres déformants. Ils ont tout de même retrouvé leur chemin.

Des pigeons élevés dans des pièces sans fenêtre ou sous une bâche n’acquièrent jamais le sens de l’orientation, car ils n’ont pas observé durant leur croissance les positions du soleil et des étoiles.

  • Rôle de l’odorat

Dernier élément de leur système de navigation, plus surprenant, leur odorat. Des chercheurs italiens et néo-zélandais ont décidé d’utiliser des pigeons qui n’avaient subi aucun entraînement. La moitié des pigeons se sont vu sectionner le nerf olfactif (sniff…), les privant ainsi du sens de l’odorat, l’autre le nerf trijumeau (re-sniff…), auquel on attribue la sensibilité au magnétisme. Puis ils ont été transportés à 50 kilomètres de leur pigeonnier. Le résultat a été surprenant. La majorité des pigeons privés de l’odorat s’est perdue tandis que la quasi-totalité de ceux privés de leur sens magnétique est rentrée rapidement. On pense donc qu’ils peuvent dresser et retenir des « cartes olfactives » des endroits qu’ils traversent.

Et les autres animaux, sont-ils voyageurs ?

Les pigeons voyageurs ne sont pas les seuls animaux à posséder de tels systèmes sophistiqués de navigation. Tous les oiseaux migrateurs, les abeilles, les dauphins, les baleines, les tortues de mer, les fourmis, les papillons migrateurs, la langouste de Cuba, et même certaines bactéries sont capables de s’orienter grâce au champ magnétique terrestre.

Ainsi, les micro-organismes baptisés Magnetospirillum magnetotacticum sont pourvus de cristaux de magnétite. Et cette bactérie, pourvue de flagelles (des sortes de petites hélices) peut orienter ses déplacements suivant les lignes du champ magnétique.

Quid de l’homme ? Il y aurait beaucoup à dire.

Voilà, on en a fini pour cet article sur les pigeons voyageurs qui nous a révélé quand même beaucoup de choses. Cet article est sincère et je pense qu’il ne t’a pas pris pour un … 😊 !!

Professeur Têtenlair

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29 Commentaires

  1. Pour moi, les pigeons voyageurs ont aidé les soldats en 1914/1918.
    Cependant, ceux de 2021, des amis et amies, ils se sont fait vaccinés
    ou veulent le faire.
    Ils ont 70 ans ou plus. Même les secrétaires des médecins les
    appellent d’une façon menaçante.
    Je suis hors de moi!!!

    • La secrétaire de mon médecin généraliste m’a appelé comme étant client chez lui. Elle m’a proposé la vaccination. Je lui ai répondu que je n’avais pas envie de servir de cobaye et de remplacer des rats de laboratoire. Je lui ai dit que si des gens voulaient être considérés comme des rats d’expériences de bocaux, c’était leur affaire.
      La pauvre petite secrétaire, devant de telles affirmations dites avec prestance, était complètement décontenancée et après quelques secondes de silence, a raccroché d’elle-même sans rien dire.
      Elle s’attendait très probablement à une acceptation et des remerciements de ma part de sa proposition, et elle s’est faite littéralement rembarrer ce qui a dû la surprendre complètement.

  2. article très intéressant , merci prof.
    Je profite de l’occasion pour signaler l’erreur fréquente de nombreux écrivains du site sur l’interjection EH BIEN ,
    comme eh oui, ou eh non,
    il s’agit d’un h et non d’un t,
    Un flou généralisé règne parmi ceux qui écrivent, mettant parfois un h et parfois un t

    • Bravo mon ami frejusien ! J’ai vérifié, c’est tout-a-fait exact ! Je l’ai corrigé dans mon article où je l’avais employé 3 fois. Les trois « et bien » sont passés à « eh bien », y compris dans le titre.
      Je te remercie beaucoup car je suis preneur des signalements d’entorses que je pourrai faire à notre si belle langue française !!
      Tu sais, celle que nos gauchos traîtres veulent remplacer par l’arabe…

      • en effet @Cachou, de si beaux articles, comme celui-ci enlaidis par une petite tache qui fait ombre à la perfection de l’écriture.
        Superbes aussi les descriptions des Chateaux, on lit du début à la fin sans s’ennuyer une minute. Cela doit te prendre beaucoup de temps.
        Et nous avons la chance de pouvoir en bénéficier.
        Salut ami patriote

        • Merci de tes compliments.
          Oui, écrire un article prend beaucoup de temps, tous les auteurs de RR le savent !!!
          Mais ma meilleure récompense c’est quand tu écris : « on lit du début à la fin sans s’ennuyer une minute. »
          Merci à toi.

  3. Merci pour cet article passionnant, qui me reconcilie avec les pigeons que j’ai fini par détester : une voisine les nourrit sur son balcon, ils prolifèrent, il y a des fientes partout, en ville mais les écolos ne veulent pas les éliminer .. bref ce ne sont pas les mêmes , je vais donc les apprivoiser comme noté plus haut….et les mettre dans ma casserole !

  4. Merci pour cet article. On en a vraiment besoin en ce moment !
    J’aime les oiseaux et j’ai des perroquets apprivoisés, notamment un cacatoès rosalbin.
    C’est une espèce qui a des similitudes avec le pigeon, par exemple quant à ses couleurs et sa morphologie. Le rosalbin est d’un bloc, la Nature l’a conçu pour parcourir des dizaines de km par jour ; d’autres perroquets comme mon amazone sont des trapus à petites ailes plus souples qui leur suffisent pour vivre en forêt amazonienne.
    Les rosalbins pullulent en Australie comme les pigeons dans nos contrées. Ils dévastent les champs au point d’être considérés comme des nuisibles qui peuvent être abattus librement par les chasseurs.
    Mon rosalbin est né dans une couveuse. Depuis la première minute de sa vie, il n’a connu que la main de l’être humain pour le nourrir, le toucher, prendre soin de lui. C’est ce qui permet un apprivoisement parfait et d’en faire un animal de compagnie à l’instar d’un chien ou d’un chat.
    Pourtant, mon cacatoès a les mêmes réflexes que ses congénères vivant à l’état sauvage, notamment il aime être au sol, alors que les perroquets en général détestent être au sol. Les rosalbins ont ce réflexe pour chercher leur nourriture. Le mien n’en a nullement besoin puisque des mangeoires sont à disposition. Mais il conserve comme inné ce réflexe.
    Il est étonnant de voir comme la nature de l’espèce est constante, comment les gênes nous façonnent. Non, l’être humain comme les animaux ne sont des créatures inconditionnées, manipulables à souhait. On garde, je ne sais comment, une trace du comportement de nos ancêtres.
    Les mystères de la Création sont bien plus fascinants que les chimères et débats oiseux que les Hommes produisent depuis des décennies, des siècles…
    Comment l’espèce s’adapte-t-elle à son environnement ? Par quel miracle le perroquet qui a besoin de parcourir des dizaines de km par jour car il vit en Australie a-t-il une grande envergure, alors que celui qui crèche dans la canopée n’a que les petites ailes qui lui suffisent ?
    Comment l’amazone devient-elle verte, d’un vert brillant, superbe, similaire à celui de la végétation qui l’environne et lui permet d’être moins vue des prédateurs ?
    Comment le perroquet né dans une couveuse et élevé de la main de l’homme, qui n’a donc jamais connu de congénère garde-t-il le réflexe propre à son espèce de fouiller la terre, d’aller au sol chercher sa nourriture ?
    Personne n’est capable de le dire. C’est pourquoi on reste des « minus » dans cet univers…

    • Quel témoignage passionnant Maxime ! Un grand merci.
      On sent, par ton texte, tout l’amour que tu portes aux oiseaux, à ton cacatoès rosalbin que tu aimes énormément cela se voit.
      J’ai été aussi très ému par ton hymne magnifique sur les merveilles, beautés extraordinaires, variétés sans limite à la nature, à la Création.
      Chaque jour qui passe, mon émerveillement de la nature, des animaux, grandit en moi. Je le dis presque tout les jours à ma femme, elle en a un peu marre…
      Je crois que je ne pourrai pas vivre si la nature et les animaux n’existaient pas. Mon émerveillement pour elle est tel, que j’en oublie la nature….humaine (ça, ça ne va pas faire plaisir à celle que l’on aime tous, Christine ! 😃)

    • Je suis allé sur ton lien pour voir les pigeonniers classés monuments historiques. Quand on voit que la plupart d’entre eux sont pratiquement des mini châteaux, mais qui sont classés pigeonniers, on comprend qu’ils soient classés monuments historiques.
      Merci de ce lien, mon ami claude t.a.l qui nous montre des pigeonniers extraordinaires, et que je conseille à tous d’aller visionner.
      Exemple par l’image ci-dessous d’un pigeonnier classé monument historique (extrait de ton lien). On comprend facilement pourquoi… (cliquez sur l’image pour la voir en plus grand).

  5. Il y a une quinzaine d’années j’ai parlé un long moment avec un collègue chinois qui me demandait si nous avions des collombophiles en France! uis il m’expliqua qu’il avait u gros probème en Chine pour garder ses pigeons car il n’y a rien qui vole et rien qui court en Chine, tout est chassé pour se nourrir au frais de la nature!

    • Je ne sais pas si tout ce qui bouge au niveau animal en Chine fait l’objet d’un coup de fusil, mais ce que je sais c’est que depuis une dizaine d’années les Chinois ont un regain important pour les pigeons en général et particulièrement les pigeons voyageurs.
      Culturellement parlant, les pigeons ont toujours tenu une place importante en Chine.
      J’espère que tout va bien pour toi mon ami François.

      • Oui Cachou, mais ne t’inquiètes pas je ne mange jamais de pigeon même chinois! Et toi donc toujours avec une plume acérée?

        • « Et toi donc toujours avec une plume acérée? »
          Hélas oui, mais j’essai de faire des effort de modération. Mais on ne se refait pas… 😂

    • Les Chinois mangent tout ce qui se déplace sauf les bagnoles et autres engins à moteur ou à pédales, tout ce qui vole sauf les avions ou autres engins volants, tout ce qui nage, sauf les navires, les sous-marins, y compris les baigneurs.

  6. J’adorais aller dans les expositions avicoles : on y voyait des passionnés et leurs pigeons frisés, leurs canards de Barbarie lustrés et leur poules Bantam de Pékin apprêtées.

    Malheureusement, depuis la crise sanitaire, j’ai l’impression que ça aussi, c’est interdit.

    En tous cas, encore un bel article. Quel éclectisme dans les sujets proposés !

    • Je sais que tu es un grand amoureux de la nature et des animaux !
      Merci de tes compliments, ils me vont droit au cœur.

  7. Un article excellent et passionnant! Merci beaucoup! Il y a une race de pigeons que tu as oublié de mentionner. Ceux qui, bien que vaccinés sont toujours masqués et interdits de voyager … Ils ont perdu certains sens …

    • Toujours la note d’humour de notre ami gigobleu qui nous fait tout le temps marrer !
      Au fait, ami patriote, les pigeons voyageurs italiens mangent-t-il des pattes (le mot patte est bien écrit comme il faut) ?
      =====
      Pour nos amis qui ne le sauraient pas, notre ami gigobleu vit au (presque) sud de l’Italie.

  8. La France, pays habité par des millions de pigeons et gouverné par un ramier !🐦🐦🐦🐦🐦🐦🕊️🕊️🕊️🕊️🕊️🕊️

  9. quel dommage que l’on n’ait pas dressé le squatter de l’Élysée à rejoindre son macronnier!

  10. Il va être un peu embêté par les temps qui courent. Les gouvernements vont surement lui imposer un passeport vaccinal !

    • Je connais un pigeon, près de chez moi! Ce pigeon a voté tonton, Hollande, Macron. Et les seuls messages qu’il apporte c’est le bulletin de vote pour la gauche dans les urnes! Et il roucoule de joie quand il voit le chef ramier de l’Elysée passer à la télé ! Et il adore être plumé par le fisc! Je crois qu’il a bossé un temps chez Kleber-Co!ombe. 🕊️🕊️🕊️🕊️🕊️

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