Covid : Anne la dingo propose de faire classe dans les parcs parisiens

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Faire classe dans un parc ou un bois, assis dans l’herbe ou la mousse, entre les cognassiers du Japon en fleurs ou les primevères printanières… Quelle belle idée sympathique ! Qui n’a d’ailleurs jamais rêvé, enfant, de faire classe buissonnière lorsque le soleil et le ciel bleu sont au rendez-vous ?

Oui mais voilà : nous ne sommes pas en province mais à Paris, l’ancienne Ville-lumière devenue un enfer pour ses habitants et ses touristes, un véritable foutoir sale, pollué et dangereux.

Faire classe dans les parcs parisiens ? A condition d’éviter les rats, les seringues des toxicos et les cacas des migrants…

Parc de la Villette

Ici, des tirs de mortiers entre bandes rivales, dans un parc pour enfants, à Belleville (XIXe arr.)

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Et puis à l’heure où l’on greffe une tablette connectée à chaque élève (pour le rendre encore plus idiot ?), on fait comment sans la Wifi ?

Enfin, déjà péniblement contenus entre quatre murs, les élèves difficiles n’en profiteraient-ils pas pour mettre encore plus de boxon dans les cours ? Et quid des risques d’attentats ou d’agressions ?

 

Faire classe dans les parcs : l’idée d’Anne Hidalgo peine à convaincre

La maire de Paris a […] proposé « aux enseignants de faire cours fenêtres ouvertes en profitant notamment du retour des beaux jours ». « Je propose aussi à l’Éducation nationale de permettre aux enseignants de faire classe en extérieur toutes les fois que cela sera possible », dans les écoles, collèges et lycées…

Mardi matin, Jean-Michel Blanquer a […] indiqué « être d’accord avec cette approche » pour les beaux jours, quand la météo permettra de mettre en place un tel dispositif. « Je l’ai dit au printemps dernier, à la sortie du confinement, en m’inspirant de ce qu’il se passe au Danemark. Ce sont des choses que l’on peut dire même quand il n’y a pas de contamination. Faire cours dehors peut être très agréable et positif », a reconnu le ministre de l’Éducation nationale…

Une mise en œuvre délicate, voire inégalitaire

Pourtant en France, l’idée a plutôt déclenché un tollé.

«C’est typiquement la fausse-bonne idée. Systématiser les cours à l’extérieur, c’est totalement impossible» s’emporte Nicolas Wallet, membre du syndicat d’écoles primaires SNUipp-FSU. Et pour cause, l’inégale dotation des arrondissements parisiens en parcs et jardins publics, voire même en cours de récréation, rend la mise en place de cette mesure délicate voire franchement inégalitaire selon lui…

Quant à l’efficacité sanitaire de la mesure en tant que telle, qu’en pensent les médecins ? «Il suffirait d’ouvrir en grand les fenêtres et d’aérer quasiment en continu les salles de classe. Le fait de les garder grandes ouvertes aurait le même effet que d’aller dans un parc», estime par exemple Bruno Megarbane, le chef du service de réanimation à l’hôpital Lariboisière de Paris.

https://www.lefigaro.fr/politique/faire-classe-dans-les-parcs-l-idee-d-anne-hidalgo-peine-a-convaincre-20210303

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[…] À Paris, où il y a un peu moins de 500 écoles primaires, les élèves ne seraient pas égaux devant le brin d’herbe.

Selon les calculs du journal Le Parisien, les IIe, VIe, IXe et Xe arrondissement, situés dans le centre, disposent de moins de 5 m² par enfant scolarisé.

Aller à l’autre bout de la capitale pour étudier signifierait prendre les transports, donc un brassage de populations favorable pour le virus…

https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-l-ecole-en-plein-air-plebiscitee-par-hidalgo-et-blanquer-7900004073

Évidemment, loin du bruit, de la pollution et des migrants, avec quelques têtes blondes bien sages, la solution paraitrait séduisante…

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16 Commentaires

  1. Certains viennent de relire « le sous-préfet aux champs »,
    hélas nous ne sommes plus au 19 ième siècle,
    à quel point ils sont déconnectés des réalités !!

  2. j’espère que cette connasse se prendra un coup de mortier dans le Q
    tirer par un de ces/ses racailles ou/et de vermines qu’elle aime tant
    la Aïcha Hidalgo … et là elle comprendra sa douleur la conne !

  3. Je me souviens avec émotion que durant les années 40, lorsqu’il faisait très chaud l’été dans la salle de classe, mon père, instituteur, emmenait tous ses élèves travailler dans un pré, à l’ombre de grands arbres..
    N’ayant pas de montre, il se fiait à l’horloge du clocher lointain de l’Isle d’Abault (Isère)
    Il avait une excellente vue…et souvent d’excellentes initiatives..

  4. Après avoir endetté Paris pour les générations à venir, ne sachant plus comment trouver de l’argent, elle commence à faire face aux vrais problèmes de la ville. Mais, à l’image du gouvernement, elle n’est pas à la hauteur !

  5. J’ai vécu à Paris de 1983 à 1988 en tant que facteur débutant.
    Quelle belle ville avec la chance de résider dans le 3ème arrondissement au 94 boulevard de Sébastopol.Proche des Halles, de Beaubourg et de la bouche de métro pour aller parfois visiter le Cimetière du Père Lachaise.J’en ai bien profité en 5ans et usé des semelles de chaussures en pensant à Rimbaud, inhumé à 40 kilomètres de chez nous et que la « sinistre de l’inculture » la bachelot veut exhumer pour la direction du Panthéon.
    Jeune retraité, je ne suis plus motivé pour revoir cet immeuble et des lieux que j’aime en compagnie de mon conjoint. »Paris Jacques Chirac » et devenu « Paris poubelle socialope »!!!

    • @Pascal Jung-Ledoux

      Effectivement, moi non plus, je n’ai aucune envie de retourner vivre à Paris. Le quartier latin me plaisait beaucoup quand j’y habitais dans les années 90 mais, déjà, on sentait le vent tourner, l’ambiance devenir délétère, les nuits dangereuses… Puis j’ai habité la banlieue… C’était le début de la fin.

      Mon père est venu vivre à Paris à la fin des années 50 : pas d’embouteillages, pas de difficulté à se garer, à se loger, pas de chômage, pas d’insécurité…

      La dernière fois que j’y suis allé, j’étais consterné par cette vision du tiers-monde, le long de l’autoroute en direction de Roissy : des centaines de tentes de migrants au milieu d’immondices et de sacs-poubelle.

  6. Il faut d’urgence bâillonner cette gourdasse au rictus de hyène avant qu’elle ne soit ré élue !!!
    Un emploi à vie dans la ville lumière (dont les ampoules sont grillées) pour ramasser les cacas les seringues et les immondices de ses chers protégés lui irait très bien; sans oublier le triporteur à pédales, le balais, la pelle et les deux poubelles……..

  7. Ou est ce qu’ils vont chercher autant de conneries. Ils prennent des cours ou ils sont nés comme ça.

    • @ Christian Jour
      Le jour de leur naissance ils ont été oubliés dans le package Intelligence par les trois fées de la Princesse au Bois Dormant. Ou la fée Carabosse a décidé qu’à la place du cerveau il y aura une araignée et les Bonnes Fées n’ont pas pu rompre le charme ; ainsi, à l’âge scolaire ils ont anônné sans comprendre ce qu’ils apprenaient mais dotés d’une bonne mémoire déjà à l’époque sélective à défaut d’intelligence, ils ont pu obtenir pour certains des diplômes ronflants plus tard.

  8. Merci François d’avoir dégoté cette énième pépite et d’avoir mis l’accent sur l’impossibilité d’un tel projet en terme de sécurité pour qui connaît Paris ! Quant à l’argument de l’inégalité, il est risible. Dans ce cas, on arrête tout, plus d’hôpitaux ni de maternité à 2 pas de chez les urbains tandis qu’il ne dérange personne depuis des lustres de supprimer hôpitaux et maternités dans les petites villes….

    • @ Christine Tasin
      De la part de ces petits pois qui proposent tout et surtout rien il ne faut plus s’étonner de leurs arguments spécieux ne tenant compte, en outre, à aucune réalité présente. Il y a quelque trente deux ou trois années j’ai habité non loin de ce quartier de Belleville où le parc était en cours d’aménagement mais on pouvait le traverser de jour comme de nuit en toute sérénité pour rentrer chez soi ; en effet, il servait de raccourci pour ceux du 11ème arrondissement habitant les derniers numéros de la rue Jean-Pierre Timbaud, rue limitrophe du métro Couronnes qui se situe dans le 19ème.
      Seule ombre au tableau, déjà ! la mosquée dont les fenêtres arrière donnaient sur celle de ma chambre… on devine la suite.

  9. Oui, et les jours de pluie, tu fais comment? Si on rajoute les jours d’orage, les jours de grand vent, les jours de grêle, le jour où le sable toxique du Sahara débarque chez nous, sans oublier les guêpes, les frelons asiatiques, et tous les insectes suceurs et piqueurs, les masques jetés au sol, les serpents, les pédophiles qui pourraient traîner par là, les kidnappeurs, les couples en mal de solitude, la pollution atmosphérique, est-ce bien raisonnable? Sœur Anne, ne vois-tu rien venir?

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