Vaccination aux Émirats : bilan aussi inquiétant qu’en Israël ou en GB

Bilan deux mois après le début de la vaccination anticovid

Les Émirats arabes unis représentent le champion arabe de la vaccination avec plus de 40 % de leur population vaccinée depuis le 23 décembre 2020. Le plan de vaccination a été généreux, incluant tous les résidents quelle que soit leur nationalité. Le suivi de l’épidémie dans ce pays permet ainsi de prévoir ce qui risque d’arriver chez nous si la vaccination se généralise. Cela explique l’intérêt d’une analyse avec 2 mois de recul.

Pertinence des critères d’évaluation

Les médias proclament le succès d’après les pourcentages de vaccinés ou les taux prétendus de protection que le vaccin conférerait d’après les communiqués du fabricant ou des organismes chargés de la vaccination.

Mais un examen objectif d’une campagne de vaccination doit se focaliser uniquement sur deux points précis qui intéressent les candidats à la vaccination : le vaccin prévient-il les transmissions du virus ? Diminue-t-il la gravité de la maladie et tout particulièrement le risque d’en mourir ?

On dispose pour ces critères d’une source fiable, accessible par internet et indépendante des acteurs de la vaccination : les données OMS quotidiennement mises à jour sur son site officiel consultable en tapant https://covid19.who.int/. Il précise chaque jour, pour chaque pays, le nombre de contaminations et le nombre de décès attribués au Covid-19. C’est donc sur ces données que nous baserons notre analyse.

Évolution du nombre quotidien des contaminations

D’après les courbes OMS du 27 février 2021, la vaccination commencée le 23 décembre a été suivie d’une augmentation considérable (+200 %) des contaminations journalières, leur nombre passant de 1 226 cas le 23/12 à 3 498 le 27/2. Nombre dépassant largement les records au plus fort de l’épidémie de la vague précédente (1 709 cas le 19 mai 2020).

Avant la vaccination et après neuf mois d’épidémie, les EAU comptaient 195 818 contaminations. En deux mois post-vaccination, ce chiffre est passé à 385 160 (+100 %).

Cette évolution immédiatement très défavorable après vaccination, avec augmentation considérable des contaminations quotidiennes, suggère que le vaccin est incapable de diminuer la transmission de la maladie.

La chute des contaminations qui s’amorce depuis février pourrait faire croire à l’efficacité de la vaccination après six semaines, mais cette diminution du nombre quotidien de contaminations n’a été observée que depuis le reflux mondial de l’épidémie dans tous les pays, vaccinés ou pas, confinés ou pas.

Évolution de la mortalité quotidienne

Aux Émirats arabes unis, malgré le confinement, la vaccination a été suivie d’une augmentation considérable de la mortalité journalière passant de 3 le 23 décembre 2020, à 20 le 23 février 2021. Le 23 décembre avant la vaccination, après neuf mois d’épidémie, les Émirats arabes unis comptaient  642 morts attribuées au Covid-19. En deux mois post-vaccination, ce chiffre a doublé passant à 1 182 (+100 %).

Le mois de février 2021, qui n’est pas terminé, a déjà établi le record mensuel de la mortalité (360), regroupant à lui seul 30 % de la totalité des morts depuis le début de l’épidémie dans ce pays.

La vaccination, loin de diminuer le risque létal de la maladie, paraît au contraire l’avoir exacerbé !

Lorsqu’on a reçu la première dose de vaccin, le Covid-19 paraît se révéler plus grave et plus susceptible d’entraîner la mort. Heureusement, le franc recul mondial de l’épidémie depuis janvier diminue le risque d’attraper la maladie après la première injection de vaccin et donc minore le risque d’en mourir.

Cette décrue mondiale de l’épidémie ne paraît due ni à au confinement ni à la vaccination, puisqu’elle est plus intense dans les pays non confinés et peu vaccinés tels que la Suède.

 Que peut-on conclure pour l’instant ?

Aux Émirats arabes unis, comme en Israël [1] et comme en Grande-Bretagne [2] les suites immédiates de la vaccination ont été marquées par une recrudescence très importante des contaminations et de la mortalité quotidiennes alors que c’est une franche diminution qui en était espérée.

La vaccination est susceptible de favoriser l’apparition de variants 

En février, il y avait plus de nouveaux cas de Covid-19 par jour qu’avant le début du confinement et de la vaccination. L’émergence de différents variants du Covid-19 l’explique peut-être, mais cette émergence a peut-être elle-même été favorisée par la vaccination.

Dans une lettre au Lancet [1] le Pr Delfraissy s’inquiète : « des études suggèrent que l’émergence et la propagation des variants du SRAS-CoV-2 sont corrélées à l’absence de protection immunitaire robuste après une première exposition à des virus… voire à un vaccin. Cette évolution, associée à l’émergence de mutants, a non seulement été observée avec le SRAS-CoV-2, mais également avec d’autres virus… facilitant l’émergence d’un variant avec une transmissibilité accrue… de nouveaux variants émergent et l’évasion immunitaire réduit l’efficacité de la vaccination à court et moyen terme. »

La vaccination est susceptible d’augmenter le risque d’anticorps facilitants

L’accroissement important de la mortalité depuis la vaccination est peut-être dû à un phénomène d’anticorps facilitants [2] dont le risque, illustré par la catastrophe vaccinale récente du Dengvaxia aux Philippines, avait été rappelé par l’Académie de médecine en janvier 2021 [3].

« Dans le contexte actuel de recrudescence épidémique (…) le risque individuel d’aggravation par anticorps facilitants doit être évoqué quand l’infection survient chez une personne ayant un faible taux d’anticorps neutralisants. » 

Il faut s’attendre à ce que le gouvernement français, les organismes qui ont conseillé et réalisé la campagne de vaccination et les médias qui leur sont proches continuent de proclamer les victoires étrangères de la vaccination contre le virus, de refuser d’expliquer les chiffres d’incidence et de mortalité post-vaccination et de traiter ceux qui émettent des doutes de complotistes.

Car comme le remarquait un panel de scientifiques dans le BMJ [5], quel que soit le pays, « quiconque ose dire la vérité au pouvoir est antipatriotique, déloyal ou radical ».

La démocratie en danger

En l’absence de débat démocratique permettant d’évaluer rationnellement les conséquences de la vaccination, nous ne pouvons que conseiller aux Français d’attendre pour se faire vacciner.

Il n’y a en effet aucune urgence au vaccin, le risque de la maladie étant infime pour les moins de 65 ans. La vaccination altruiste ne peut être conseillée puisque le vaccin paraît incapable d’empêcher la transmission de l’épidémie. Dans quelques mois, un bilan plus objectif pourra être tiré et la décision de se faire vacciner ou pas pourra alors reposer sur des données consolidées.

C’est certainement ce que veut éviter le ministre de la Santé, avec sa volonté d’imposer le port d’un passeport vaccinal sur le modèle israélien pour obliger nos compatriotes à se faire vacciner.[6]

Pour un senior qui se souvient de la guerre de 1939-1945 ou bien des témoignages terribles de la génération de ses parents ou grands-parents, l’obligation du port d’un badge de couleur (heureusement ni étoile, ni jaune !) est incroyable, consternant, insupportable et les héritiers du grand Churchill doivent se retourner dans leur tombe.

Il ne faut jamais oublier les avertissements des survivants de la Seconde Guerre mondiale et singulièrement de la Shoah : la mise en garde de Bertolt Brecht et de Margaret Steffin dans la résistible Ascension d’Arturo Ui « le ventre est encore fécond d’où est sortie la bête immonde » et les leçons d’Hannah Arendt sur la banalité du mal.

« le mal ne réside pas dans l’extraordinaire mais dans les petites choses, une quotidienneté à commettre les crimes les plus graves. »

Espérons que la majorité de la population, qui n’a probablement pas la mémoire courte, saura RÉSISTER à cet effroyable et monstrueux pied de nez de l’Histoire.

Et à l’occasion de cette revue du vaccin des Émirats arabes unis qui pose les mêmes questionnements dans le monde occidental dont la France, rappelons la conférence de Mary Holland, professeur de droit devant l’ONU au sujet de l’opportunité de la vaccination obligatoire chez l’enfant.

Elle rappelle en 2016 : ” sur la question du consentement, la Déclaration stipule que toute intervention médicale préventive ne doit être effectuée qu’avec le consentement préalable, libre et éclairé de la personne concernée, et fondé sur des informations suffisantes. Elle note également (en son article 2) que « le seul intérêt de la science ou de la société » ne doit pas prévaloir.

« D’abord ne pas nuire », ce credo incarne le principe de précaution en médecine, en mettant clairement les intérêts des patients au-dessus des intérêts de la collectivité ou du « troupeau ». Ce principe de précaution en médecine mène directement à l’idée que les politiques de vaccination doivent être recommandées et non rendues obligatoires.

Rappelons une nouvelle fois ce sur quoi le Dr Leo Alexander, chef médical consultant américain au procès de Nuremberg, avait insisté en 1949.

« C’est à partir de débuts insignifiants que les valeurs d’une société entière peuvent être renversées ». Bien avant l’arrivée au pouvoir des nazis en Allemagne, un changement dans la culture médicale s’était déjà produit « ouvrant la voie à l’adoption d’un point de vue hégélien utilitariste » avec une littérature traitant de l’euthanasie et de l’extermination des personnes handicapées dès 1931. N’en sommes-nous pas là ?

Dr Gérard Delépine

[1] Laetitia Atlani-Duault, Bruno Lina, Franck Chauvin, Jean-François Delfraissy, Denis Malvy Laetitia. Atlan Immune evasion means we need a new COVID-19 social contract Lancet Public Health 2021

Published Online February 18, 2021 https://doi.org/10.1016/ S2468-2667(21)00036-0

[2] déjà responsables de l’échec du Dengvaxia aux Philippines et des vaccins contre les précédentes épidémies à coronavirus

[3] Communiqué de l’Académie : Élargir le délai entre les deux injections de vaccin contre la Covid-19 : quels risques pour quels avantages 11 janvier 2021

[4] Mark Hodge COVID TRAGEDY Nine care home residents dead and 69 infected in mass Covid outbreak six days after getting vaccine The Sun 2 Feb 2021

[5] Covid-19 : Social murder, they wrote—elected, unaccountable, and unrepentant

BMJ 2021 ; 372 doi : https://doi.org/10.1136/bmj.n314

[6] Passeport vaccinal sur TV liberté https://www.youtube.com/watch?v=DzZTsBbwpo0

[7] VACCIN COVID-19 : EFFETS INDÉSIRABLES ET LA POSSIBILITÉ DE RENDRE « LES VACCINÉS AVEUGLES » – JEMINFORMETV.COM

[8] Coronavirus vaccine – weekly summary of Yellow Card reporting – GOV.UK (www.gov.uk)

https://ripostelaique.com/vaccination-aux-emirats-bilan-aussi-inquietant-quen-israel-ou-en-gb.html

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7 Commentaires

  1. ce vaccin est la piqûre de la MORT !!!!
    Il faut le refuser et le laisser en priorité aux politiques, aux islamistes, aux journaleux/gochistes …..

  2. Comme je le signale depuis l’arrivée du “vaccin”, ils vont réussir à diminuer la population mondiale : entre les morts et la stérilisation, le massacre est commencé! Il faut absolument convaincre les jeunes de ne pas se faire “vacciner”.

  3. Pour l’instant, on ne constate rien de probant, ce qui à mon avis est plutôt mauvais signe, on peut même imaginer le contraire, c’est à dire que le vaccin puisse participer à la propagation du virus ou qu’il puisse apporter des problèmes dus à sa conception comme l’ARN. On ne peut pas s’empêcher de penser à cette rumeur persistante qui nous vient des États-Unis et plus particulièrement du monument de Georgia Guidestones qui annoncerait une une réduction drastique de la population mondiale pour le bien de l’humanité.

  4. Bonjour @Dr. Gérard Delepine ; Merci pour ce bilan !

    Merci à RR de publier ces analyses !

  5. c’est ce que je dis depuis longtemps
    Attendons au moins juin-juillet sinon meme octobre
    Et on aura alors de meilleures etudes – bonnes, mauvaises ou catastrophiques

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