La France un pays riche qui devrait battre sa coulpe devant l’étranger et financer encore davantage l’accueil de migrants ?
On n’est même pas fichu d’enfouir notre réseau électrique pour éviter des coupures d’électricité monstrueuses comme en 1999 :
Le tiers-monde énergétique malgré des factures d’électricité astronomiques…
A la prochaine grosse tempête (les mêmes qui prônent l’immigration folle ne sont-ils pas partisans de la théorie « il y en aura de plus en plus à cause du dérèglement climatique? »), 60% des Français dans certaines zones* pourront dire adieu aux frigo, congélo, eau chaude, lumière… pendant 15 jours, 1 mois, 2 mois, qui sait, peut-être plus ?
Alors, mélenchoniens et autres macroniens, cocorico, n’est-ce pas ?
Charité bien ordonnée passe par soi-même, paraît-il…
Tempête de 1999 : l’enfouissement des lignes électriques loin d’être achevé 20 ans après
27 décembre 1999 : une partie de la France se retrouve dans le noir, son réseau électrique aérien à terre. La Dordogne est alors particulièrement impactée. Un plan pluriannuel d’enfouissement est lancé. Fin 2018, 40,4 % du réseau est enfoui.
Publié le 20/12/2019 à 10h27 • Mis à jour le 11/06/2020 à 19h16
Dans toute la France, des coupures de courant monstre. En décembre 1999, 1 433 000 foyers sont privés d’électricité, d’éclairage et pour beaucoup de chauffage. 250 000 pour le seul département de la Gironde. Dans les zones les plus isolées de la future Nouvelle-Aquitaine, on restera jusqu’à un mois entier sans électricité.
La faute essentiellement au réseau aérien.
Jusqu’alors la France s’enorgueillissait d’un des maillages les plus efficaces au monde qui desservait correctement tout le territoire. Efficace, mais fragile. Des poteaux vieillissants, des implantations en zones boisées inadaptées... La plupart du temps, ce sont les chutes d’arbres qui coupent le réseau. Et en 1999, l’ampleur inédite des dégâts choque l’opinion publique.
ERDF (devenu Enedis depuis), concessionnaire du réseau basse et moyenne tension, s’engage alors dans un vaste plan de travaux pluriannuel toujours en vigueur aujourd’hui. Sur plus de 1,4 million de kilomètres de câbles électriques qui traversent la France, on va donc se consacrer au maillon faible, l’enfouissement de 1 240 000 km de câble en basse et moyenne tension. Une solution de bon sens. Une ligne enterrée possède une durée de vie de 60 ans contre 40 pour un réseau aérien, et son coût d’entretien est de 4 à 5 fois moindre.
La Dordogne : un retard à rattraper
La Dordogne est dans le peloton de tête des 3 départements français les plus difficiles à gérer pour Enedis. Une difficulté qui se résume en trois chiffres : 11 500 km de lignes moyenne tension (20 000 volts) 13 600 en basse tension (230 volts) et 14 500 transformateurs pour relier les premières aux deuxièmes.
Ramené à la population, c’est un réseau énorme. Vaste, boisé, et très dispersé, un cauchemar d’électricien ! Ces 25 000 kilomètres de câbles passent dans des zones reculées, traversent des massifs forestiers souvent mal entretenus, peu accessibles. Autant dire qu’ici plus qu’ailleurs Enedis doit se retrousser les manches.
En gros, en 99 on avait 15% du réseau enfoui et là, fin 2018, on en est à 40,4 %. On est en train de rejoindre la moyenne nationale alors qu’on est parti de très, très loin !
Eric Van der Vliet – Directeur Territorial d’Enedis
À la tête des manœuvres en Dordogne, le Directeur Territorial d’Enedis Eric Van der Vliet souligne les efforts constants de son entreprise dans ce département compliqué.
Sa priorité, la moyenne tension. Les câbles basse tension proches des maisons sont plus sécurisés (à 98% selon Enedis).
Plus isolées, les lignes moyennes tension 20 000 volts qui se rompent impactent à chaque fois beaucoup plus de foyers. Ces ruptures sont à l’origine des 3/4 des coupures de courant.
Vingt ans et 300 millions d’euros après la tempête de 1999, on est passé de 15 à 40,4 % de réseau enfoui. Un chiffre proche de la moyenne nationale. Proportionnellement à sa population, la Dordogne est le département qui a le plus enfoui de lignes électriques depuis 10 ans. Chaque année, environ 200 km de lignes disparaissent dans le sol.
En 2018, Enedis a consacré 37 Millions d’€uros à l’enfouissement, dont sept seulement pour le raccordement de nouveaux clients. Des chiffres en légère augmentation depuis dix ans, et qui devraient encore suivre cette tendance pour les dix ans à venir.
En Dordogne, le réseau ne cesse de s’étendre parce qu’on l’enfouit. Quand vous passez à travers champs, c’est tout droit, c’est court… quand vous suivez les routes pour enfouir, ça donne plus de longueur.
Eric Van der Vliet – Directeur Territorial d’Enedis
Un réseau qui s’étend, alors que le nombre d’abonnés reste stable, c’est l’autre paradoxe de l’enfouissement, plus sûr mais plus long… Proportionnellement, les nouveaux raccordement restent très faibles dans le département, que ce soit pour les particuliers, les bornes de recharge de véhicule ou les centrales photovoltaïques.
► Déjà en 2017, France 3 Périgord pointait dans ce reportage le retard dans l’enfouissement des réseaux électriquesen Dordogne :
L’objectif « Zéro fil nu » du SDE 24
En Nouvelle Aquitaine, treize syndicats d’énergie sont responsables du service public de la distribution d’énergie. À ce titre, ils surveillent l’implantation des ouvrages et l’intégration des réseaux dans l’environnement. En Dordogne, le SDE 24 pousse Enedis à accélérer la cadence d’enfouissement. Lui-même en charge des lignes basse tension, il s’est fixé en auto-financement l’objectif « Zéro fil nu » entre 2015 et 2021 sur ces fils qui alimentent les maisons sur les derniers mètres.
La France toujours pas prête à affronter une autre « tempête du siècle »
Malgré ces efforts, le retard d’enfouissement se fait toujours sentir en 2019 par rapport à nos voisins. 42 % seulement des lignes moyenne et basse tension enterrées en France contre 89 % en Allemagne et 100 % aux Pays-Bas !
Certes, la population est plus dispersée en France, mais il s’agit aussi d’un positionnement stratégique passé de l’opérateur français qui jusqu’en 2008 a privilégié ses investissements à l’étranger au détriment de la modernisation du réseau.
La somme qui y était dévolue était passée de 2,5 à 1,5 milliards. En 2008, la création d’ERDF permet de séparer les opérateurs du gestionnaire du réseau. Et ce dernier, par un prélèvement sur la facture d’électricité, peut à nouveau investir sur les réseaux.
Une ardoise à 100 milliards
Ecueil majeur : enfouir d’un coup la totalité des lignes électriques serait hors de prix. On estime la facture totale aux alentours de 100 milliards d’euros. Un investissement inconcevable dans le contexte actuel, et que, depuis 1999, les gestionnaires successifs ont toujours prudemment éludé.
Pour les nouvelles lignes, l’enterrement est la norme (98,4% des cas), mais la majorité des lignes existantes resteront encore longtemps aériennes.
En préférant une politique des petits pas économiques à des grandes enjambées ruineuses, Enedis préfère renforcer les poteaux qu’enterrer, et élaguer les arbres plutôt que creuser. Repousser l’investissement global à plus tard, le diluer dans le temps, quitte à ce que cette politique de la « rustine » lui coûte cher à chaque coup de vent.
Guérir plutôt que prévenir
Faute de se donner les moyens de prévenir, l’opérateur choisi de guérir plus vite. La rapidité d’intervention en cas de panne a été sensiblement améliorée au fil des ans. Le contrat de service public l’oblige à réalimenter 90 % de la clientèle en moins de cinq jours. À titre de comparaison, en 1999, le gestionnaire avait eu besoin de trois semaines pour y parvenir. Les délais d’intervention des dernières tempêtes ont bien souvent avéré ce gain de rapidité.
Linky et drones, des « mouchards » bien pratiques
Enedis assure que l’implantation à marche forcée des compteurs connectés Linky permettra d’accélérer la détection des pannes, les lignes n’ayant plus besoin d’être testées en cas de coupure. Autre modernisation prévue par Enedis, l’utilisation de drones pour repérer les lignes endommagées.
En attendant, les bons vieux poteaux électriques ne sont pas prêts de disparaître complètement du paysage, et surtout pas dans les zones rurales éloignées… là où ils sont les plus fragiles. Les campagnes n’ont plus qu’à espérer que les tempêtes se fassent plus rares. C’est mal parti.
(*ndlr : sous réserve d’éléments plus récents depuis l’article de 2019 concernant la Dordogne)
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Le réseau électrique est dans un état pitoyable, dans certaines régions, il y a les très vieux mâts en bois qui se balancent dans les tempêtes et qui finissent par casser ou tomber.
Et que dire de la gestion des inondations, chaque hiver ??
Aucun audit, aucune réflexion n’a été proposée pour essayer de réguler par d’importants travaux le réseau hydrographique des bassins fluviaux.
Sommes-nous tombés si bas ? après 50 ans de gestion superficielle où nos dirigeants n’ont cherché que leur intérêt personnel et pas celui de la Nation ?
La France est un pays tellement riche qu’au 21ème siècle, les étudiants sont obligés d’aller aux restos du coeur ou au secours populaire. Mais tout va bien, les clandestins auront bientôt 500 € mensuels.
La France est en train de rejoindre la cohorte des pays sous développés, il n’y a pas de quoi en être fier pauvre Macron!! Bientôt il faudra faire appel à Médecins sans Frontières ou a la Croix Rouge pour arriver a se faire soigner dans ce pays en ruines et ce ne sont pas les gauchiasses à la Mélanchon qui amélioreront les choses
Sans compter l’urbanisation a outrance et le réseau qui ne suit pas chez nous les baraques sortent de terre comme des champignons (sans parler de qui les occupe) , la tension chute fréquemment a 175 volts au lieu de 240 volts et perturbe grandement le fonctionnement des appareils électriques , même les lampes vacillent . Une équipe de techniciens intervenants sur le réseau m’ont dit qu’il faudrait remplacer des transformateurs mais cela fait des années que ça dure et ça continue a bâtir tout autour de nous .
On n’a plus un sou pour les investissements : armée, réseaux ferré, canalisations, routes, centrales etc. En France on fait du social et on aide les pays étrangers. On peut pas être partout.
Il faut appliquer le principe de la préférence nationale, ainsi par année 100 milliards pour notre réseau électrique au lieu de 100 milliards pour les immigrants.