Illustration : Stéphanie Bataille, fille du comédien Étienne Draber (PROFS, Les Sous-doués…), n’a jamais pu dire « adieu » à son père, mort du Covid contracté à l’hôpital
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Il y a presque un an, le gouvernement ordonnait le confinement des EHPAD et l’interdiction aux familles de visiter leurs parents âgés. Beaucoup sont morts sans avoir vu une dernière fois leurs proches.
Même si les règles se sont assouplies depuis, le sacro-saint principe de précaution oblige les établissements d’hébergement et d’hospitalisation à refuser toute visite à un malade souffrant du Covid-19.
Pire ! On peut entrer à l’hôpital en pleine santé, attraper le coronavirus (comme une affection nosocomiale) et décéder seul, sans avoir jamais embrassé ou revu une dernière fois ses enfants. Et même après la mort, on refuse à la famille l’ultime adieu.
Stéphanie Bataille, fille du comédien Étienne Draber, nous délivre une témoignage bouleversant montrant l’inhumanité d’un système où l’on confine même un mort, hermétiquement enfermé dans son cercueil !
Covid-19 : « Je ne voulais pas embrasser mon père, je voulais simplement le voir »
Mon père est parti tout seul, il nous réclamait à cor et à cri. » C’est à un témoignage bouleversant que les téléspectateurs de CNews ont assisté ce matin dans l’émission de Pascal Praud, L’Heure des pros.
Stéphanie Bataille, la fille du comédien Étienne Draber, y décrit les conditions dans lesquelles son père, admis pour une banale opération, est décédé des suites du Covid, contracté à l’hôpital.
« Après l’opération, il était heureux comme tout, il ne pensait qu’à ressortir pour visiter les musées, retourner au théâtre quand ceux-ci auraient rouvert. »
Testé positif pendant sa convalescence, l’acteur, âgé de 81 ans, se retrouve isolé dans une unité Covid avec pour interdiction de voir sa famille. Son état se dégrade malgré une amélioration passagère. Il décède finalement le 11 janvier.
« Je veux sortir de là parce que je ne vous vois pas, m’a-t-il dit avant de mourir », raconte l’humoriste, contactée par Le Point. Les refus répétés, le désespoir d’un mourant, ces adieux qui n’auront pas lieu, Stéphanie Bataille revient sur les conditions tragiques de cette disparition à l’heure du Covid : « Si j’ai tenu à témoigner, c’est pour dénoncer une forme d’inhumanité. »
Le Point : Lorsque votre père a su qu’il ne pourrait pas vous voir en raison de son transfert dans une unité Covid, comment a-t-il réagi ?
Stéphanie Bataille : Après une période difficile, mon père nous fait savoir qu’il va mieux et souhaite nous voir. Je fais des pieds et des mains auprès du personnel parce que, tout le monde le sait, c’est quand on est malade que l’on a besoin de son entourage, mais interdiction totale. Il se passe dix jours de cauchemars incessants pendant lesquels il est impossible de le voir autrement que par une tablette ; et je ne vous parle pas des week-ends : il y en a deux par unité Covid, ce qui ne laisse qu’une demi-heure par patient. C’est comme si mon père était sur la lune. Je peux vous le dire, c’est assez surréaliste comme situation. C’est là que son état a commencé à se dégrader.
À aucun moment vous n’êtes parvenue à le voir ?
Mon père nous réclame mais on doit lui expliquer que c’est malheureusement interdit de nous voir.
Pour ma part, je ne comprends pas pourquoi nous ne sommes pas autorisés à nous habiller comme les infirmières à l’aide d’une charlotte, d’une surveste, de gants, de surchaussures et avec une distanciation de deux mètres, choses qui ne sont respectées ni dans le métro, ni dans les grands magasins, ni nulle part ailleurs.
Moi, j’étais prête à me faire tester. Les infirmières nous ont expliqué, la larme à l’œil, que notre père déprimait, qu’elles feraient tout pour qu’on puisse le voir et je sais qu’elles sont intervenues auprès du docteur, mais c’était à chaque fois un refus catégorique, un non systématique.
Mon père entre alors dans une grande tristesse après s’être tellement battu et s’éteint quelques jours plus tard.
Vous racontez la morbidité de tout un système médical tenu par le seul principe de précaution. Incompréhensible pour des familles en détresse ?
Vous parlez de morbidité, mais le calvaire continue même après le décès. C’est une triple peine. On nous explique que l’on peut se recueillir mais qu’ensuite nous ne verrons plus jamais notre père. Avec ma mère et mon frère, nous ne comprenons pas que, une fois le corps dans la chambre mortuaire, c’est fini. On les enveloppe dans un drap blanc que l’on dépose dans une housse. Il n’y a aucune civilisation au monde où l’on accepte que les choses se passent ainsi. Il faut savoir que mon père est mort parce qu’il a attrapé le virus à l’hôpital. Mon combat, c’est que je ne veux plus voir les gens en détresse dans les hôpitaux ou les Ehpad, car ils en meurent.
Nous sommes en train de créer une société de la peur.
Le Covid doit nous apprendre à penser l’autre, à réconforter et prendre soin car, aujourd’hui, on ne prend plus soin de personne. C’est un cri d’alarme pour notre dignité et notre humanité. Comment peut-on dire à une famille « vous verrez votre père au dernier moment » ? De quel droit ?
On ne peut s’empêcher de s’interroger sur le sens de mesures parfois contradictoires : voir un malade et confiner un mort…
Vous me parlez de la phase finale, c’est-à-dire la mort, mais moi ce qui m’intéresse, c’est celle d’avant, celle où vous pouvez réconforter les vivants.
Je ne peux même pas vous décrire la housse mortuaire puisque je ne l’ai pas vue. Je n’avais plus qu’à me recueillir devant un cercueil fermé.
Le cardiologue que j’ai vu à la Pitié-Salpêtrière était complètement désarmé, il en faisait des nuits blanches. Il n’avait plus de qualificatifs pour s’excuser de cette situation, du fait que mon père a attrapé le Covid en milieu hospitalier. Plus les mots et moi non plus.
Vous dénoncez une forme d’indifférence allant jusqu’à l’inhumanité. C’est désormais un combat pour vous ?
Depuis mon émission de CNews de ce matin, je reçois plusieurs messages de gens que je ne connais pas, mais qui ont tous perdu un proche : « Merci pour votre courage, ma maman est partie au mois de mars, on l’a mise dans un sac en plastique, elle est partie pour Rungis, je ne l’ai jamais revue. » Je veux me battre pour que les familles, les proches, les enfants des personnes hospitalisées puissent être habillées comme les infirmières. Pourquoi Élodie ou Lucie peuvent voir mon père et pas moi, sa fille ? Je ne voulais pas l’embrasser, je voulais simplement le voir. Je souhaiterais que les jeunes aient aussi la possibilité de s’engager puisque nous sommes « en guerre », comme l’a dit Emmanuel Macron. Ils pourraient aider les autres, apprendre des gestes simples et peut-être trouver leur voie.
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C’est triste ; quel manque d’humanité! Ils auraient fermé les frontières dès le début, ce que je préconisais sur youtube à l’époque, je ne connaissais pas RR que je remercie pour donner la parole à la minorité silencieuse d’habitude, nous n’en serions pas là. Dès que j’ai appris l’existence d’un virus en chine, j’ai acheté masques et gel et gants! S’il y avait eu masques, gel et gants à la disposition du public, ça ne serait pas arrivé! Cette crise a été géré n’importe comment!
Mais pourquoi mettez vous vos parents dans des MOUROIRS ..c est pas d aujourd hui les MALTRAITANCES dans ces EPHADS vite SORTEZ LES …si vous les AIMEZ
Merci François de nous avoir fait connaître ce témoignage.
Bonjour ,quel malheur ,double peine pour cette famille que je compatis , cet un crime empêcher de voir ces proches a agonie , si on m’empêcherait de voir un proche malade ou pire en fin de vie , je n’hésiterai pas a faire un carnage parmi les soignants et médecins qui s’interposerait pour les voir ,au moins je partirai libre avec eux… rassurez vous ,votre pays ,comme le nôtre sont au seuil du conflit civil , il est imminent ,votre régime est a sa fin,aucun confinement pourrait désormais empêcher le conflit civil europeen qui va être sanglant…le 1er février 2021 sera inscrit dans nos livres Histoire,
Belle magouille aussi ça
oui je crois que c’est un véritable scandale, et le porte parole du gouvernement Attal a dit il y a quelques jours que cela n’aurait pas dû se produire, au 1er confinement ! il y a eu des « professionnels terrorisés » ! d’autres acteurs et humoristes ont forcé la porte des hôpitaux pour voir leurs proches qui sont décédés après, (E.Semoun ) et ils n’ont pas regretté de l’avoir fait, c’est terrible quelque part pour ceux « qui ne sont pas connus ou qui n’ont pas » l’énergie » nécessaire ! C’est juste déchirant car je me trouve dans ce cas, et j’appelais 2 fois/j quand le tél voulait bien marcher, pour maintenir le lien avec mon parent qui ne comprenait pas que je ne vienne pas ..elle n’est pas décédée, mais à l’Ehpad c’est le même régime, et la solitude dans 15 m2, sans pouvoir marcher, puisque confinée dans sa chambre !
Sur le journal l’ER du 24/1 un article témoigne de la révolte d’une fille qui n’a pu voir sa mère avant son décès en Ehpad : Jeanne aurait été contaminée par sa fille soupçonne la direction … la fille se demande pourquoi on ne peut toucher son parent alors qu’elle était protégée par un équipement ; Puis des tests ont été effectués et ont révélés des taux de positivité sur un nombre important de résidents: 40, et 18 salariés
Aucune dérogation n’était possible sauf pour les résidents en fin de vie, juste que pour Jeanne comme pour d’autres, quand aura lieu la fin de vie ?
La fille de Jeanne a été reçue par la directrice après, je ne sais si cela la réconforté, mais il me semble qu’il y a nécessité de revoir un protocole édicté par le gouvernement, car les blessures morales sont réelles : écoute, réponses claires aux questions multiples posées à la lumière des expériences douloureuses ..
Refuser de payer ces voleurs, ce ne sont pas des humains…Je leur souhaite un beau retour de bâton.
Heureusement, ce ne fut pas mon cas, même si ce fut difficile !
Bien sûr, équipé de protections (masque FFP2, blouse, gants, charlotte au minimum)…
C’est malheureusement pas le seul cas !
Pour d’autres personnes qui ont perdus leurs parents , c’est pire encore, combien ont récupérés leurs affaires dans des sacs poubelles sur le pas de la Porte de la maison de retraite sans un mot de la part de la direction, à part ce qu’il reste à payer par courrier.
Putain, ça met la rage !!!
Surtout quand on sait que résider en ehpad, c’est minimum 2500€/mois !!!
Jamais j’irai dans ces endroits de merde !!!
Je préfère crever chez moi !
A vomir, comment peuvent ils se regarder dans la glace, et ça se dit des soignants qu’on doit applaudir et plaindre. …
@sab
Dans l’article originel, ce ne sont pas les aide-soignants et infirmiers que Stéphanie Bataille incrimine mais le médecin responsable de l’unité.
Ils n’ont aucune dignité. Ils sont méprisables.
Grande classe ces toubibs qui non seulement ne savent pas soigner mais on l’indécence d’interdire aux enfants le simple spectacle de la dépouille de leurs parents. Il n’y a que moi qui ai envie de les étrangler ?!
Une abomination.
Entièrement d’accord.
Une main qui vous serre vous aide à affronter , à rejoindre la mort c’est normal c’est dans l’ordre des choses . Une présence rassurante, un coeur plein de vie qui bat à vos cotes , fait fuir la mort . Des milliers de personnes ont été précipités sciemment vers le désespoir qui conduit à la mort et ont été privés de la chaleur de la main qui aide à affronter l’au delà . Honte à tous ces monstres d’inhumanité qui ont permis çà .
Et les tests divers et variés que l’on doit faire à ces pauvres engoulagués ; très commode pour les tortionnaires d’état ces
techniquesdécrets iniques d’isolement.Si on s’en sort, n’oublions, ni ne pardonnons jamais à ces tyrans, ces dictateurs, à ces usurpateurs politiques de démocratie. Aucun ne doit réchapper au procès et jugement qu’il mérite ; notez bien qui siège aux assemblées nationales, sénat et assemblée ; notez qui vote quoi.
TOUS RESPONSABLES, COMPLICES, COUPABLES !
Il se peut que la direction et les services covid des hôpitaux eussent peur qu’en rendant le corps directement aux familles ,qu’elles demandent une autopsie pour avoir la cause exact du décès , d’ailleurs partout dans le monde les morts « covid » sont vite placés dans des sacs et les cercueils scellés et enterrer en catimini , louche quand même , comme si ils ne voulaient pas qu’il y puisse y avoir la possibilité d’autopsie , étrange n’est il pas ?
Pour info ma mère est décédée dans des circonstances que la Justice a souhaité éclaircir donc autopsie et une semaine après on nous a ramené un cercueil clos, sans avoir été prévenu suivant ma demande pour assister à la mise en bière, c’est justifié parait-il par l’état du corps après autopsie….ensuite pour connaitre les causes du décès, 4 mois de démarches pour enfin avoir une réponse officielle, mort « naturelle » .On est bien peu de choses….
ça me semble louche » état du corps après autopsie », il s’agit d’ouvrir la poitrine pour examiner les entrailles , puis tout est refermé, cela ne doit pas causer un état horrible, impossible à regarder.
il se passe des choses pas nettes dans ce milieu médical, et ce qui est choquant, c’est que les malades , une fois entrés, leur appartiennent, ils décident pour le malade et pour la famille, sans nous demander notre avis,
comme pour Vincent Lambert que le médecin hospitalier n’a pas voulu laisser partir dans une unité de soins adaptés,
que dit la loi à ce sujet ??
Méééé, lui-a-t’on donné de l’hydroxychoroquine, de l’azytromicine, de l’ivermectine, bien sur que non, ça se saurait, il aurait pu être sauvé, et ça il ne faut pas, pas vrai busyn, pas vrai véran.
ça fait partie du plan, de la plandémie… On ne le répétera jamais assez : nous sommes gouvernés par des scélérats et des assassins !
génocide a grande échelle orchestré. Le test rapide Antigénique covid 19 éfficace pour gonfler les chiffres – versé quelques goutes de Coca attendé un peu , Résultat ; affichage POSITIFcovid . ( essai pratiquer par pharmatien et vidéo ) sur le net
le pharmachien a démenti le test qui n’est qu’une blague entre pots.
Ouais, une blague de très mauvais goût! Une farce entre potards! Ce n’est pas vraiment intelligent! Ça ne te donne pas vraiment envie d’acheter des remèdes! Moi, je vais dans une herboristerie, et le mec qui officie n’est pas un rigolo! On dirait un croque-mort!