Résistance : une maison d’édition allemande avec des histoires politiquement incorrectes !

Merci à Mélanie de nous avoir proposé cet article passionnant qui nous fait découvrir un renouveau patriote dans la BD. Malheureusement, les BD en question sont en allemand, et je ne sais si on aura un jour la traduction, mais même sans les BD, lire ce qu’en dit Mélanie met l’eau à la bouche. Oui, malgré les apparences, la route tourne, la Résistance se met  en place, partout…

Christine Tasin

 

Histoires illustrées politiquement incorrectes…

Il est bien connu que la fantaisie ne connaît pas de limites. Et c’est ainsi que s’est créé la nouvelle maison d’édition Hydra Comic Verlag à Dresde. Dans cette maison d’édition se rassemblent des artistes comme Wolf PMS, que la plupart connaissent déjà pour son art calligraphique moderne et les nombreux et jolis graphismes sur Internet. Ce numéro de bande dessinée a été rendu possible par l’initiative citoyenne Ein Prozent (« Un pour  cent »). Ein Prozent soutient entre autres la culture patriotique. Un concept sans pareil qui porte manifestement ses fruits.

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Dans le numéro 1 de cette nouvelle série de bandes dessinées, on trouve des histoires par  différents dessinateurs. Commençons par la première histoire qui est aussi la plus longue. Sur 13 pages, l’auteur de bandes dessinées, Claudia Ihle, nous entraîne dans des voyages à travers le temps dans l’histoire intitulée Wiedergutmachung (« Réparation »). L’éditeur Schäfer a rempli lui-même les bulles, participant ainsi de manière active à la bande dessinée. Quant à l’histoire : les protagonistes, le Dr. Herbert Brunner et son assistant, un jeune membre des corporations étudiantes dites Burschenschaften à l’Université, se heurtent à des problèmes lors de voyages avec une machine à remonter le temps. L’histoire est divertissante et elle captive par ses dessins colorés très détaillés. Les caractères représentés sont particulièrement peaufinés et les ombrages sont eux-aussi d’excellente qualité.

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La seconde bande dessinée dans ce numéro s’appelle « Horus », ici le dessinateur Georgie Pratisvilly nous invite en compagnie de Michael Schäfer (textes) sur la face sombre de la lune où se sont retranchés des patriotes qui veulent faire mieux que sur terre. Une idée passionnante. C’est peut-être une raillerie d’Iron Sky, on ne sait pas. Horus comporte dix pages mais est trop court à mon sens. J’ai trouvé très bons les dessins plutôt sombres et j’attends déjà avec impatience le numéro 2, quand l’histoire continuera enfin. J’espère que l’éditeur ne nous la fera pas attendre trop longtemps.

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Venons-en enfin à la troisième facétie. Elle est dessinée par Remata´Clan, le texte étant à nouveau rédigé par Schäfer, l’éditeur d’Hydra Comic. Nous vivons sur une seule page l’émergence du super-héros Schakal. Clans et criminels de guerre ont dès à présent un nouvel adversaire, un ancien soldat, il est l’espoir de tous les défavorisés privés de leur droits. Le chacal ! Un sourire sinistre accompagne le sombre guerrier dans ses campagnes. Va-t-il apprendre la terreur aux djihadistes qui projettent des attentats en Europe ? Il nous faudra attendre le numéro 2. Avec son style noir profond, Schakal me rappelle les images de Sin City, mais tout le monde ne doit pas forcément approuver la comparaison, peut-être qu’un autre lecteur le perçoit-il différemment. En tout cas, c’est cette bande dessinée se déroulant totalement de nuit qui m’a le plus charmée et emballée au plan aussi bien artistique qu’optique. J’aime tout ce qui sombre, obscur et très méchant, comme par exemple aussi  Deadpool de Marvel.

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Et nous sommes arrivés ici à un petit jeu comparatif. Si on consulte la boutique sous www.hydra-comics.de, on y trouve un t-shirt blanc avec une mention rouge Hydra qui m’a beaucoup rappelé la griffe de Marvel. Ce qui n’est nullement à connotation négative, parce que j’aime Marvel et suis effectivement une telle victime que je me promène même en pull à capuche Marvel.

Le second parallèle avec Marvel est le nom Hydra. Car dans l’univers de Marvel, Hydra est une organisation terroriste nazie secrète en lutte constante avec les super-héros de Marvel. Mais tout cela est pure spéculation. Cela peut bien entendu se référer aussi à autre chose, car une hydre est en même temps une créature de la mythologie grecque. C’est une créature à têtes multiples ressemblant à un serpent, si on lui coupe une tête deux nouvelles repoussent. Seule la tête du milieu est immortelle, son haleine est mortelle. Traduit littéralement, Hydra signifie le serpent d’eau. Espérons donc qu’ici, cette hydre ne replonge pas si vite dans les profondeurs, car cela serait vraiment dommage. La concurrence allemande de Marvel me manquerait beaucoup.

L’art a son prix. De jeunes artistes sont soutenus ici et les bandes dessinées ne sont pas vendues pour une bouchée de pain. Je dois avouer que j’ai volontiers dépensé 7,50 euros pour la première édition de la bande dessinée Hydra et que je n’hésiterais pas à le refaire de suite.

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Ici encore une note en marge pour tous les fans du héros japonais Yukio Mishima. La maison d’édition Hydra sortira en janvier un roman illustré pour le 50e anniversaire de la mort de Mishima sous le titre « Le dernier des samouraïs ». Après une tentative de putsch ratée, Mishima s’est suicidé de façon rituelle en s’éventrant à l’aide de son sabre court. En japonais, cette tradition samouraï s’appelle le seppuku. Un compagnon putschiste lui a alors tranché la tête comme convenu. Mishima était résolu, il voulait ou tout, ou rien.

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Il était écrivain, activiste nationaliste et soldat politique. Outre son penchant pour l’esthétisme et la tradition, on peut tout de même qualifier Mishima de libre-penseur avant-gardiste parce qu’il brisait souvent les tabous de son temps. C’est ainsi que par moments, il était également modèle masculin et jouait dans des films de samouraïs. Mishima avait fréquenté un lycée d’élite et avait appris l’allemand, le français et l’anglais. C’est ainsi qu’il a écrit quelques rares textes dans d’autres langurs que le japonais. Je me réjouis à l’avance de feuilleter ce roman en bande dessinée, qui doit paraître encore en janvier chez Hydra. On peut le commander dès à présent sur le site Internet de la maison d’édition. J’ai du mal à attendre et je constate avec plaisir l’apparition progressive d’un art et d’une culture modernes de droite.

Mélanie Dittmer

Traduction par Jean Schoving pour Résistance républicaine

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1 Commentaire

  1. Hélas, face à la résistance, il y a aussi la dhimmitude servile jusqu’à priver les gosses de dessins animés-cultes :

    «Impact nocif» : Disney+ bloque l’accès aux enfants de certains classiques pour leurs «stéréotypes»
    Peter Pan, La Belle et le clochard, Les Aristochats, Dumbo : des grands classiques disponibles sur Disney+ étaient déjà précédés de messages de mise en garde. Cette fois-ci, la plateforme les bloque pour les comptes enfants.

    https://francais.rt.com/international/83012-impact-nocif-disney-bloque-acces-enfants-certains-classiques-stereotypes

    La gangrène frappe tous les âges.

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