Ecoutez grésiller, une fois encore, les voix de Piaf, Frehel, Damia…

Aujourd’hui, la rubrique musique sera consacrée à ce qu’on appelle la chanson réaliste.

C’était un genre très apprécié dans l’entre-deux-guerres et qui traitait de sujets empreints de noirceur inspirés par le quotidien des quartiers populaires : le désespoir, la misère, la passion amoureuse toujours anéantie.

Vous vous souvenez ?
Ces voix de gramophone qui grésillent et qui dansent une folle farandole…

La plus connue de ces voix est celle d’ Édith Piaf. 


Tout le monde, j’espère, connaît, c’est pourquoi je n’ai choisi qu’une de ses chansons :  » tu es partout « .

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Cette chanson, la voici dans le film  » Il faut sauver le soldat Ryan  » :

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Mais Piaf n’était pas la seule chanteuse réaliste, il y avait aussi 

– Fréhel :



– Damia :

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– Berthe Sylva :

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– Lucienne Delyle :

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– Marianne Oswald :

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– Yvonne George :



( Sur  » youtube », vous trouverez facilement d’autres chansons des chanteuses citées.)

Écoutez ces voix grésiller…
et laissez vous aller à la nostalgie, en dansant… peut-être…


Complément de Christine Tasin

Ma préférée, la championne en tous genres parmi les noms ci-dessus c’est Piaf, la môme Piaf qui, en plus d’une voix, avait une gueule, une intelligence, une sensibilité, une gouaille renversantes

Ci-dessous une superbe compilation avec La vie en rose, bien sûr, Milord, le beau choeur des Trois cloches avec les Compagnons de la chanson, la Foule, Padam, Ah ça ira, Hymne à l’amour…

Divin. Ecouter encore  et encore, pour avoir les larmes aux yeux devant tant de beauté, tant de vie…Et mépriser de toute son âme les petitesses des Castex, Macron qui ne sont que des merdes à écraser face à la vie, à l’émotion, à la beauté, à l’amour… 

Ci-dessous aussi une compilation sympathique de chansons de Frehel qui rendra heureux nombre de nos lecteurs : La Java bleue, Tel qu’il est il me plaît, Où sont tous mes amours...  Chansons tellement hors du temps parce que toujours valable, l’amour c’est encore et toujours l’affaire de la vie de chacun, et tellement ancré dans les classes populaires où les femmes n’avaient pour la plupart pour horizon que mariage et enfants et donc ce qui y conduit, l’amour. 

Je ris aux éclats en imaginant Schiappa, Autain et toutes les dégénérées écouter ces textes où de vraies femmes chantent l’homme qu’elles ont dans la peau, gentil ou pas, gringalet ou malabar, con ou intelligent...

 

 

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8 Commentaires

  1. Je ne connaissais pas.Voilà qui comble mes lacunes (et Dieu sait si j’en ai).
    Nous sommes loin très loin des pouettes actuels dont les textes n’ont de succès que s’ils sont vulgaires.

  2. L’inculte anti-français micron, parce qu’il méconnaît la France, voire parce que cet individu la déteste, se heurtera toujours à la résistance d’un front populaire national constitué d’une infinité de balises identitaires qu’on le veuille ou non. C’est inscrit dans nos paysages, nos maisons, notre littérature et nos chansons, et ça échappera toujours aux générations d’immigrés d’hier (et encore plus aux sauvages d’aujourd’hui) qui ne pourront jamais être imprégnés d’émotions et de sentiments que les Gaulois peuvent éprouver à l’écoute ou à la lecture de toutes ces œuvres qui ont contribué à la construction de notre patrimoine culturel. Je pense bien sur à des chansons comme « Les Trois Cloches » par Édith Piaf et « Où est-il donc par Fréhel », notre cœur français est inscrit dans ces villages, dans ces pierres… Depuis son exil, Victor Hugo le résume très bien dans ces quelques lignes extraites des  »Misérables » (tome II, livre V « À chasse noire, meute muette », chapitre 1 « Les zigzags de la stratégie ») : « Tant qu’on va et vient dans le pays natal, on s’imagine que ces rues vous sont indifférentes, que ces fenêtres, ces toits et ces portes ne vous sont rien, que ces murs vous sont étrangers. […] Plus tard, quand on n’y est plus, on s’aperçoit que ces rues vous sont chères, que ces toits, ces fenêtres et ces portes vous manquent, que ces murailles vous sont nécessaires. […] Et qu’on a laissé de ses entrailles, de son sang et de son cœur dans ces pavés. Tous ces lieux qu’on ne voit plus. […] Et dont on a gardé l’image, prennent un charme douloureux, vous reviennent comme la mélancolie d’une apparition, vous font la terre sainte visible, et sont, pour ainsi dire, la forme même de la France, et on les aime et on les évoque tels qu’ils sont, tels qu’ils étaient, et l’on s’y obstine, et l’on n’y veut rien changer, car on tient à la figure de la patrie comme au visage de sa mère ».

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