En lisant trop rapidement le titre de cet article du Figaro, j’ai cru que la police traquait les clandestins de Paris…
Je l’imaginais, enfin, pourchasser les faux mineurs isolés en maraude, les hachoirs pakistanais déséquilibrés, les délinquants afghans de tout poil, la racaillerie interlope des cités islamisées ou les assaillants exogènes du commissariat de Champigny-sur-Marne.
Mais non, pas du tout : la BAC de nuit traque… les soirées clandestines !
Et à la lecture de l’article, il me semblait vivre un épisode des Incorruptibles avec une brigade de choc, des sirènes hurlantes et des flics surarmés et surentraînés prêts à dégommer de dangereux gangsters, à Chicago, au temps de la prohibition.
En fait, non… en y réfléchissant – et malgré le respect dû à la police – le récit du journaliste nous donne l’impression d’assister à une scène de « Papy fait de la résistance », quand le « policier-collabo » Adolfo Ramirez se présente chez les Bourdelle, une famille bourgeoise et mélomane.
Car, soit le journaliste, en pondant un article aussi moralisateur et grotesque, œuvre pour Macron-Véran-Castex dans le but de culpabiliser ou d’effrayer la populace parisienne (en visant particulièrement l’imbuvable jeune bourge afin de ne pas stigmatiser le sympathique « djeun » racisé).
Soit il se fout ouvertement de la gueule des policiers.
Parce qu’en période d’insécurité notoire à Paris, de risque terroriste, d’omniprésence du trafic de drogue et vu le nombre d’agressions, les 140 policiers de la BAC de nuit auraient sans doute mieux à faire que de jouer aux RoboCops anti-Covid-19 pour « tenter de ralentir la transmission d’un virus qui tue. »
Un virus qui, lorsque les « baqueux » de la nuit sont partis se coucher, ne semble pas tuer ces mêmes Parisiens entassés, le matin et à la sortie des bureaux, dans les transports en commun…
À Paris, la BAC de nuit traque les soirées clandestines
REPORTAGE – Depuis la fermeture des lieux festifs, les fêtes illégales se multiplient et les «tapages» ont explosé de 34 %.
Samedi 23 heures, la Ford Mondeo de la «BAC N 75», la mythique brigade anti-criminalité de nuit, file toutes sirènes hurlantes à 80 km/h vers le cœur de Paris.
Les façades des immeubles défilent à une vitesse accélérée à mesure que la berline avale le bitume. Bien sanglé sur le siège passager, le commissaire divisionnaire Dimitri Kalinine écoute les ondes radio qui égrènent les opérations eu cours, des signalements de suspects ou les codes d’accès à des appartements où des équipages doivent intervenir.
«La fin de semaine est plutôt giboyeuse», lâche ce chef de service placé à la tête de 140 policiers chevronnés, spécialisés dans l’interpellation en flagrant délit d’agresseurs, de cambrioleurs et de voleurs à l’arraché.
Mais cette nuit, sans rien lâcher de son «cœur de métier», le commissaire Kalinine et ses hommes ont dans le viseur une autre mission, devenue elle aussi prioritaire depuis la crise sanitaire : la dispersion d’un rassemblement sauvage, sur la place du Panthéon, de plusieurs centaines personnes ayant répondu à un «projet X», lancé sur les réseaux sociaux.
À la lumière jaune des lampadaires, des jeunes à l’allure bourgeoise forment un attroupement assez extravagant. Faisant fi des gestes barrières et des plus élémentaires précautions sanitaires, ils chantent, s’enlacent, dansent «collés serrés» et vocifèrent des slogans dans un étrange sabir noyé par l’alcool…
Désinhibés, les «teufeurs» se sentent a priori invulnérables jusqu’à ce que 25 hommes de la BAC N venus en renfort déboulent en tenue de maintien de l’ordre…
En cinq minutes, les participants à la fête interdite se dispersent façon puzzle.
Rondement menée, cette opération est liée à la stratégie de fermetures systématiques des «soirées clandestines» qui se multiplient en région parisienne, au plus grand mépris du contexte épidémique...
[…] les policiers «antivirus» interviennent la plupart du temps chez des particuliers ou dans des appartements loués à la journée sur Airbnb et transformés en tripot et en salle de danse.
«Irresponsable»
Peu après minuit, le commissaire Kalinine et ses hommes sont justement appelés à la rescousse pour faire cesser une grosse fête clandestine dans un logement loué aux abords de la gare du Nord par un couple de Lyonnais en goguette dans la capitale.
Se jouant de la circulation et des feux rouges, le conducteur de la Ford Mondeo fonce vers l’objectif.
À chaque anfractuosité de la route, le bas de caisse de la voiture, lestée par toute une panoplie d’armes et de blindage antiterroriste, frotte la chaussée dans un sourd fracas.
Au pied de l’immeuble, les décibels mènent les policiers droit à une porte du quatrième [:] vingt-cinq étudiants s’entassent dans un petit living juste meublé d’une sono et d’une table sur laquelle sont alignés des flacons de whisky, de vodka et de gin. «Vous êtes au courant qu’il y a des problèmes sanitaires dans le pays? Ce que vous faites est irresponsable, tellement stupide que les mots me manquent. Alors on prend ses petites affaires et tout le monde y va, tout de suite», ordonne Dimitri Kalinine à travers son masque.
Avant de déguerpir, hagards ou désinvoltes, les fêtards y vont de leur commentaire. Un jeune insolent ne comprend pas le problème «vu qu’on a tous eu le Covid et qu’on est immunisés». «Mon père médecin m’a dit que si deux d’entre nous ont fait un test PCR, on ne risquait rien», hasarde un échalas en enfilant son manteau. «Dors bien avec tes mille balles par mois !», persifle un insolent à l’adresse d’un brigadier, flegmatique.
Alors que la locataire en titre, prise en charge par les procéduriers du commissariat local, encourt une amende de 1 500 euros et la saisie de son matériel, les «baqueux» de la nuit repartent en chasse et épinglent au passage un bar-restaurant de la rue Oberkampf où les clients ont été surpris en plein slow devant le zinc. Le gérant sera convoqué pour d’éventuelles sanctions administratives pouvant aller jusqu’à la fermeture.
Peu avant 3 heures, bingo ! Les policiers apprennent qu’une soirée assez surréaliste, réunissant 200 personnes, est organisée dans des locaux commerciaux, au dernier étage d’un bâtiment du quartier de la Chapelle. Un 4×4 Maserati garé aux abords et deux «videurs» à l’entrée indiquent aux policiers qu’ils sont à la bonne adresse. Un des «organisateurs» descend à leur rencontre. Faussement jovial, il tente de plaider une «fête d’entreprise» réunissant 28 personnes. À l’étage, il se ravise et évoque «48 personnes ».
Vérifications faites, quelque 141 convives ont été dénombrés pour cette soirée à thème «Gatsby». À la vue de la BAC, une partie de la coterie s’agglutine dans une pièce pour tenter, avec une désarmante candeur, de passer inaperçue. Les femmes en robes de soie ou à paillettes, coiffées de plumes et de diadèmes style années 1920 gloussent au bras de chevaliers servants. Costumés, certains sont déguisés en magiciens pour se donner de l’allure. Plus de trente minutes sont nécessaires pour vider les lieux tandis que les gérants de fait de cette soirée clandestine seront convoqués au commissariat du 18e arrondissement pour y être entendus.
«Le fait d’ouvrir un débit de boissons sans déclaration préalable est puni de 3 750 euros d’amende, précise le commissaire Kalinine.La récidive est punie de 7 500 euros et de six mois d’emprisonnement.»
Paris n’est plus une fête. Il y règne comme un parfum de prohibition. Jusqu’à la fin de la crise sanitaire, les «incorruptibles» de la BAC de nuit sillonneront la capitale pour multiplier les «descentes» et tenter de ralentir la transmission d’un virus qui tue.
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Ce n’est plus une police que nous avons mais des dégénérés qui sont de nouveau prêts à crever des yeux et arracher des mains aux français de souche! honte à ces ordures !!!
Ce que je ne tolère pas, se sont les minables dégénérés de tous bords qui ne respectent pas la loi, les directives sont de ne pas se rassembler ,de ne pas faire de fêtes , on doit s’y soumettre sans contester sous peine de me rt. normal que les transgresseurs soit condamnés , lors du couvre feu ,tout individus qui seraient interpelé dehors doit être fusilier sur place , Mr Macron est votre sauveur respectez – le , nous nous reelirons ce grand Président .
Bien évidemment je suis contre l’utilisation de la flicaille contre les fêtards,
on entre de plain-pied dans une dictature qui ne dit pas son nom, la covid étant le prétexte.
Mais les gens qui s’amusent aux dépens de leurs voisins qui vont se lever de bonne heure pour aller travailler, je n’aime pas non plus.
Soit, on fait la fête sans ennuyer les voisins, ce qui est un peu difficile quand on aime la musique bruyante, soit on trouve un endroit où le bruit ne dérange pas, les endroits ne manquent pas : hangars, zones industrielles, etc
On est d’accord quant à l’emploi de la BAC pour pénaliser des contrevenants aux mesures anti covid alors que personne ne réagit quand on brûle des commissariats.
Nous ne sommes finalement pas si résistants à l’adversité que cela et je pense que peut être il y a d’autres moyens de défier l’autorité. Je trouve cela un peu vain … Nous sommes effectivement entrés dans une période sombre de l’humanité. Il va falloir s’attendre au pire et être costauds !
Je suis plutôt atterrée qu’en colère ou frustrée
Effroyable pour un virus connu maintenant moins virulent qu’une grippé commune! Au Québec, un courageux policier, Maxime Ouimet, a fait une sortie médiatique dans laquelle il déclare qu’il quitte son emploi de policier pour ne plus être l’outil de la dictature gouvernementale. Il est évidemment traité de conspirationniste. Le lendemain, son commerce a été la cible d’un cocktail molotov. Nous vivions en Absurditan.
je crains des règlements de comptes entre des citoyens et aussi de la délation, ce gouvernement monte les français les uns contre les autres, il ferait mieux de s’occuper des envahisseurs et des racailles autrement dangereux, les gens honnêtes sont la proie de ce gouvernement, pour n’importe quel cas(genre petites infractions routières par excès de vitesse supérieure (52 au lieu de 50)
@Jolly Rodgers
Bonjour,
votre post est rempli de vécu, voire de subi, votre colère transparaît nettement à travers vos mots et je compatis sincèrement à vos déboires. Moi aussi, je déteste ces bobos fêtards qui foutent le ouaille sans aucun respect pour les autres.
Par contre, ce que je déteste, dans le contexte actuel, est que l’on envoie la BAC, et non la « simple » police nationale, illico presto pour traquer les contrevenants aux mesures anti-covid, alors que les racailles font ce qu’elles veulent pendant ce temps-là. Ce qui me choque est l’emploi de ces policiers d’élite à des taches subalternes au vu de la vraie délinquance.
De plus, les gens qui font la fête actuellement ne sont pas forcément des bobos. Je pense que défier l’autorité pour ne pas sombrer dans la folie du covid est nécessaire.
Nous sommes entrés dans une période sombre de l’humanité, un véritable retour à la peur de l’an Mil, en plein 21ème siècle. Serrons-nous les coudes face à cette dictature mondiale qui veut nous asservir.
Ma foi, il faut bien les occuper puisqu’il y a des catégories intouchables.
Et pour ces jeunes fêtards qu’il serait trop cruel de priver de loisirs et de liberté, plutôt qu’une amende il vaudrait mieux leur faire signer un papier de renoncement à tout soin en cas de symptômes du covid : économie pour la SS et moins de risques et d’épuisement pour le personnel de santé dont je suis !
je suis cent pour cent pour ce genres d’interventions , et même en période hors virus ! je vais vous expliquer , ces »fêtards » qui en n’ont rien a foutre des autres , moi je n’en peux plus ! en 5ans ça fait 6 fois que je déménage en espèrent enfin avoir la paix et a chaque fois c’est l’enfer(et je suis très loin d’être riche) . être réveillé en plein sommeil a 3h43 du matin (vous voyez je suis précis) parce que les bobos ou hipsters fils a papa , ont décidés de faires une fêtes en pleins milieu de la nuit , pour moi ils ne valent pas mieux que les cpf. une nuit j’entend une fêtes , énervé je vais voir et pensais avoir a faire a des merdeux de 25 et 30 ans . non! surprise je suis tombais sur des bobos qui avaient mon âges entre 45 et 50 ans . c’est normal ça ? j’ai faillit en arriver aux point , car par dessus le marché ils se foutaient de ma truffe(a notez que ces gens ont héritaient de l’immeuble et ont une galerie juste en dessous. il ne travaille pas et ne galères pas !) le générique du 17 (la petite musique qui vous mettent en attente ) je le connais par cœurs a force de les appeler pour tapage nocturne . j’ai même vus des fils de bourges de l’école d’art , loués a plusieurs un appart ou ils ne vivent pas et qui sert juste a faire des fêtes.alors que dans cette immeuble de centre ville il y’a d’autres habitants . c’est ça la gentrification , c’est l’incivilité et l’arrogance du hipsters . une fois (il y’a 6ans) j’habitais une rue et une bobote et sont copain organisée (3 ou 4 fois par semaines) une fêtes . j’entend une personne se plaindre , je regarde , il s’agissait d’une personnes âgé qui lui disait » écoutez nous sommes âgés ma femme est malade , si vous pouvez arrêter car nous sommes en pleins milieu de la nuit » et la bobote lui a répondue » je suis jeunes , je suis chez moi et j’ai le droit de profiter de la vie , et c’est pas quand je serait vielle a l’âge de crever comme vous , que je vais profiter » et son copain de rajouter d’un air ironique en refaisant l’accent méridional lui dit » mais oui monnnnsieur ont vas arrêter ». ils ont pas arrêter . a noter que ce couple de bobos manifeste pour les sans papier et fait partie de club de notables de type otarie club …
je comprend pourquoi certains par le passé en sont arrivé a l’acte irrémédiable , car croyez moi des connards qui vous empêchent de dormir ça méritent de crever dans les pires souffrances . car ceux qu’ils font endurer aux autres ça n’a pas de mots . croyez moi je sais de quoi je parle .
je haie les homo-festivus , encore plus que ce que les haïssait Philipe Murray !
lisez cet auteur il a tout compris sur ce genres de sous hommes et sous femmes que sont les homo – festivus !
@Jolly Rodgers
Je vous comprends parfaitement Jolly ! Covid ou pas Covid, on devrait pouvoir compter sur la police pour faire cesser le tapage nocturne et les « incivilités » qui vont avec (j’ai, moi aussi, effectué des services de nuit)
C’est pour cela que je ne prends pas la défense de ces fêtards/ »teufeurs ».
Cela dit, je pointe deux choses : l’article du journaliste dont on ne sait quoi penser (lèche-macronisme ou ironie ?) et la disproportion des moyens utilisés pour faire cesser, non pas le tapage, mais le rassemblement de gens pour cause de Covid. Vous pensez bien, que hors Covid, la BAC de nuit ne sert pas à réprimander les jeunes gogols cocaïnomanes de la bourgeoisie décadente dont fait partie… Macron (rappelez-vous la fête de l’Elysée et les trans en résille, techno à fond).
De plus, des types expérimentés et surarmés devraient plutôt traquer ceux qui nous empêchent de sortir tranquillement le soir ou la nuit. Laissons la police « normale » s’occuper de tapage nocturne !
Enfin, je me pose des questions sur le caractère légal de la chose : à Paris, si dans l’espace public, tout rassemblement de plus de 10 personnes est interdit, je ne pense pas que les policiers de la BAC puissent intervenir au domicile des gens, sans perquisition. D’autant plus que les rassemblements de moins de 30 personnes restent autorisés.
Donc, 25 personnes (par exemple des adhérents de RR) peuvent se réunir dans un appartement de Paris, même la nuit… à la condition de ne pas mettre Beethoven à fond… 🙂
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/25/peut-on-interdire-une-fete-privee-a-son-domicile-au-nom-de-la-lutte-contre-le-covid-19_6053657_4355770.html
💥 Traquer les fêtes clandestines c’est plus facile que de procéder à l’arrestation des racailles de banlieues qui attaquent les commissariats et qui détruisent la quiétude de nos villes et villages! Donner des amendes à un surnombre dans une fête privée c’est moins dangereux que de pourchasser les soldats d’Allah à l’assaut de notre nation! Chacune ses priorités! Pauvre France! Votons bien aux prochaines élections! 🇫🇷
On se croirait aux heures les plus sombres de la seconde guerre mondiale quad la police traquait les français et faisait des courbettes devant l’envahisseur nazi, car je suppose que la BAC n’ira surtout pas perturber une fête entre CPF dans les quartchiés islamisés de peur de voir encore un commissariat attaqué au mortier par les momo et mamadou en toute impunité! De plus ce salaud de Macron , en envoyant ses tontons macoute, sait très bien que les PV vont pleuvoir et qu’on va alimenter les caisses de l’état
Effectivement, on peut se demander si le journaliste est dans le second degré ironique, ou dans la béatitude macronesque.
Quelle que soit la tonalité de cet article du Figaro, les faits sont là. La BAC est utilisée pour réprimer les dissidents à la dictature covidienne, de même qu’elle a été utilisée pour éborgner les gilets jaunes. Quelle honte pour cette brigade supposée d’élite que de se vautrer dans ce genre d’interventions ! De plus, ces interventions sont certainement consécutives à la délation de « bons citoyens ». Pauvre France !
Pendant ce temps, les racailles continuent leurs trafics et agressions, écrasent les flics lors de contrôles routiers et attaquent les commissariats impunément…Où sont la Justice et la Morale dans tout cela ?