Quand Brigitte Macron a perdu la tête à Ryad…

Nouvelle de science-fiction

 

BRIGITTE PERD LA TÊTE À RYAD
Jean Ducluzeau

Nouvelle de science-fiction

L’Airbus présidentiel venait d’atterrir à Ryad. C’était le début d’une tournée d’une semaine au Moyen-Orient au cours de laquelle le président français Emmanuel Macron, accompagné de son épouse et d’une importante délégation de ministres et d’hommes d’affaires, devait rencontrer plusieurs chefs d’état sous prétexte de tenter de réunir à nouveau autour d’une même table de négociations les Israéliens et les Palestiniens du Hamas et du Fatah. Mission impossible pour les uns dans cette guerre de conquête planétaire entreprise par l’islam où la haine des juifs et l’appel à les tuer étaient des mots d’ordre répétitifs du Coran et de son dieu sanguinaire, l’ectoplasme Allah. Pour les autres la mission se résumait à décrocher le maximum de contrats de vente de matériel, de technologies et de services, dont les armes représentaient la partie la plus juteuse, compte-tenu notamment des commissions personnelles. C’est dire que l’intérêt de cette mission, commerciale sous couvert de politique, ne consistait pas à rapprocher les frères ennemis mais au contraire fort diplomatiquement, c’est-à-dire sournoisement, à exacerber les conflits — ce d’autant plus que l’Arabie saoudite était à couteaux tirés avec le Qatar, le Yémen et surtout l’Iran hégémonique qui tirait les ficelles sous le régime des ayatollahs, sans oublier que l’Iran tentait également de prendre le contrôle du Liban. C’est dire si le marché promettait d’être juteux dans cette partie d’échecs où personne n’était dupe. La vente d’avions de chasse Rafale était un objectif prioritaire, mais aussi d’Airbus, d’usines de montage de véhicules automobiles, de tramways, de TGV, voire de centrales nucléaires et de bien d’autres équipements qui seraient payés, ou pas, par l’argent que la France leur donnait en échange de leur pétrole. Et lorsque ces pays ne pouvaient ou ne voulaient pas payer, la France leur octroyait des prêts puis procédait quelques années plus tard à l’annulation de la dette. C’était donc bien en définitive le citoyen français qui payait le matériel livré à ces pays par ses impôts et son travail, travail qu’il payait à ce prix car sinon il ne l’aurait pas. Ainsi tournaient les usines. Ainsi tournaient les commissions personnelles à la signature des marchés. Ainsi tournait le monde corrompu, dans ce montage financier qui pourrait paraître totalement absurde si l’argent n’était pas lui-même virtuel.

Emmanuel Macron descendit prestement l’échelle sur le tarmac, suivi de son épouse Brigitte et de ses ministres. Le prince héritier Salman en auréole et robe longue lui donna une chaleureuse accolade, comme si les deux hommes se connaissaient depuis la maternelle. Le baiser de Judas, que le chantage des grandes puissances tenait en laisse depuis son rôle dans l’assassinat du journaliste Khashoggi. Puis ils s’engagèrent sur le tapis rouge pour passer en revue une impeccable rangée de statues militaires au garde-à-vous, sabre au clair. Comme d’habitude cette séquence immuable constituerait l’essentiel des images qui seraient diffusées sur les chaînes médiatiques, dont les spectateurs se nourrissaient docilement. Les spectateurs, c’est-à-dire les électeurs, acteurs inconscients de cette vaste escroquerie.

La terre d’islam est une terre de frustrations extrêmes où les âmes simples sont enchaînées par des rites et des interdits qui musellent la vie. Ainsi la femme doit être cachée, de sorte que pas un cheveu, pas un morceau de peau, pas un regard ne puisse éveiller l’instinct sexuel de l’homme. La vue insupportable des cheveux au vent, des lèvres maquillées, des yeux rieurs, des bras nus et des jambes impudiques de Brigitte en jupe courte provoqua un court-circuit dans la cervelle déséquilibrée de l’un des soldats au garde à vous qui, les yeux exorbités, bondit soudain en hurlant « Alahu Akbar ! », fit tournoyer son sabre et la décapita d’un coup. La tête roula sur le tapis rouge, le corps s’affaissa sur place.

La cérémonie était filmée et diffusée en direct sur les chaînes internationales. Cette scène d’une violence extrême et si rapide ne put être coupée et l’on vit Emmanuel Macron tétanisé, hagard, paralysé face à cette incivilité, tandis que le prince Salman hurlait des ordres en arabe et que ses gardes du corps maîtrisaient le forcené. Puis soudain le président français plongea sa main dans sa poche et en retira quelque chose, comme une carte de crédit, qu’il tendit au général qui l’accompagnait en lui hurlant un ordre.

On comprit par la suite qu’il s’agissait du code nucléaire. L’ennui avec les militaires c’est qu’ils obéissent. Dans la série d’explosions qui détruisirent une demi-heure plus tard La Mecque, Ryad, Médine et irradièrent tout le territoire saoudien, la France perdit son président Emmanuel Macron, le général et la délégation qui l’accompagnaient ainsi que, hélas, les contrats juteux promis et le magnifique Airbus présidentiel, tandis que le sous-marin nucléaire français retournait à Toulon, mission accomplie. L’Histoire retiendra sans doute que l’islam avait été vaincu par une femme qui avait perdu la tête.

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10 Commentaires

  1. En supposant qu’une telle chose se produise et il s’en est déja produit d’autres sans que le gouvernement ne prenne de grande décision concernant cet islam chez nous et bien je me demande bien quelle serait la réaction du gus qui est censé gouverner la France ……….Si ça se trouve le gars est capable aprés quelques larmes de s’asseoir et parler bizness ……………….

  2. excellente fiction !! bien marrante ma foi !

    comme quoi, l’incivilité , peut provoquer des réactions totalement déplacées si elle atteint une personnalité politique,
    la riposte est-elle justement proportionnée .? faut demander à certains juges

  3. “”La terre d’islam est une terre de frustrations extrêmes où les âmes simples sont enchaînées par des rites et des interdits qui musellent la vie””

    entendu dans la bouche d’ un Tunisien , propriétaire d’un café a Cannes:

    “le seul pays au monde ou les Arabes (musulmans) sont heureux et en paix c’est en Israel, partout ailleurs ils s’ entretuent, se jalousent, se craignent et font du sur place depuis plus de 1000 ans ”

    STUPEFIANT ET CHARGE D ESPOIR

    • Bonjour,

      Oui, chargé d’espoir !

      PS: J’ai supprimé le nom du café.je ne voudrais pas que ce brave homme se fasse harceler par la racaille islamique.

      (Le modérateur).

  4. Rappel:
    Une certaine Antoinette a, elle aussi perdu la tête.
    Et tout ça pour laisser la place aux jaloux profiteurs.

  5. Joli texte, très plaisant à lire et néanmoins hyper réaliste quant aux rouages de l’économie et ses interférences avec la politique étrangère et l’exploitation du bon peuple par les roublardes élites.

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