Ruée sur l’immobilier de campagne : les urbains qui le peuvent fuient l’enfer des villes

Illustrations : annonce de vente, maison de campagne dans la Nièvre, 185.000 €  https://transaxia.fr/details-bien/1124

Une foule d’articles de presse reflète le phénomène.

Quelques constantes :

  • On parle de frénésie d’achat (ce qui montre que la France va très mal). 
  • Le confinement a été le déclencheur (et la peur d’un nouveau confinement)
  • Les acheteurs sont des seniors qui viennent se retirer à la campagne, des actifs d’une cinquantaine d’années qui préparent leur retraite ou des jeunes qui préfèrent avoir du trajet plutôt que de rester en ville ou qui envisagent le télétravail.
  • La pierre reste une valeur refuge en ces temps incertains (Macron va rogner l’épargne des Français, il ne faut pas laisser l’argent à la banque).
  • Les observateurs parlent de « choix philosophique » : on aurait peut-être d’autres explications plus terre-à-terre…
  • Un constat unanime : Les gens n’en peuvent plus

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustration : Rues Barbares : survivre en ville, édition actualisée, juin 2020 de Piero San Giorgio 

 

En Touraine, les transactions immobilières ont repris, en force et immédiatement, dès le déconfinement engagé. Certains ont signé, sans même visiter !

Dix acquéreurs pour une maison, pas de négociation de prix, des ventes en deux jours… A Tours et dans un rayon de 20 kilomètres alentour, l’activité des professionnels de l’immobilier est repartie en flèche dès le lendemain du déconfinement. « La prise de décision est très rapide, une journée pas plus, s’étonne Me Carole Coulon, présidente de la Chambre des notaires d’Indre-et-Loire.

Les acquéreurs sont des locataires d’appartements qui souhaitent devenir propriétaires de maisons avec jardin. Des produits qui restent rares, surtout dans les quartiers préférés , d’où l’empressement. « Ils ont un travail, ils ne savent pas si cela va durer, donc ils achètent maintenant », témoigne encore la notaire, dont l’étude a été également sollicitée par des Parisiens. « Ils veulent installer leur famille à Tours, et prendre le train ou faire du télétravail. »

https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/indre-et-loire-des-maisons-vendues-tres-vite-des-le-debut-du-deconfinement

 

Loir-et-Cher

Le confinement a été long, et parfois difficile, pour tout le monde. Mais une chose est sûre, cette période a été encore plus difficile à vivre dans un appartement. Et les urbains confinés ont eu tout le loisir pour réfléchir à s’offrir un bon bol d’air frais à la campagne. Et c’est d’autant plus vrai pour les Parisiens.

« Les acquéreurs visitent trois biens et achètent : peut-être la peur d’un reconfinement en septembre »

Des urbains qui dopent le marché de l’immobilier à Romorantin et dans sa région. John Pain, de la Bourse de l’immobilier : « Il y a une frénésie. La prise de décision est ultrarapide. Les acquéreurs visitent trois biens et achètent. Peut-être la peur d’un reconfinement en septembre. »

Et ce mois de juin est historique pour l’agence ouverte depuis trois ans et demi. « On a battu notre chiffre d’affaires mensuel. Habituellement, en un mois, on réalise cinq ou six ventes, là, on en a fait treize ! »

Des Parisiens qui achètent pour l’essentiel des maisons secondaires. Pour leurs vieux jours, pour profiter de leur retraite ou bien pour s’échapper du fracas de la ville le week-end. (…)

A l’Adresse, l’activité n’a pas cessé lors du confinement : mailing, reportage photos dans les maisons vides. « Cela a déclenché immédiatement des visites dès la levée du confinement et des 100 km », annonce Carole Crétier, la directrice.

Parmi ses clients, de nombreux Parisiens. « Ils arrivent avec de beaux budgets, on a des vrais clients, mais il y a aussi des promeneurs, qui ne connaissent pas forcément la région, ils ont tracé un cercle de 200 km autour de Paris, c’est Romorantin comme ça aurait pu être la Normandie. Ils recherchent de la tranquillité, du calme, avec un bon réseau internet. »

https://www.lanouvellerepublique.fr/romorantin/romorantinais-les-parisiens-dopent-le-marche-immobilier

 

Limoges.

Le prix de l’immobilier à Limoges est en augmentation. La ville est attractive. Investissement, changement de vie ou choix philosophique les déplacements dans les villes moyennes comme Limoges se multiplient. Comment va le marché de l’immobilier Limougeaud ? Réponse…

La croissance est constante. Le confinement un accélérateur. L’immobilier Limougeaud est depuis quelque temps attractif. De nombreux atouts participent à cette expansion. D’abord, le prix. Comptez entre 1.500 et 2.000€ le mètre carré, quand une ville comparable comme Angers atteint les 2.660€ aisément.

Ensuite, la situation géographique, privilégiée, dans un cadre naturel propice, calme, a fortiori dans une zone très peu touchée par le Covid-19.

 « Nous avons de nombreux retraités qui viennent à l’agence pour acheter. Ils viennent des grandes villes et n’en peuvent plus des transports, de la qualité de vie. Ici, c’est moins cher et plus calme », explique un agent de la Bourse de l’immobilier à Limoges.

La tendance se confirme, Limoges attire. « Je m’occupe de l’hypercentre et l’ouest de la ville. J’ai énormément de demande dans ces secteurs. Les clients viennent de Paris, Toulouse ou Bordeaux », développe l’agent immobilier.

 « Un bien reste entre une journée et une semaine en vente en moyenne », complète celui qui vient de reprendre deux agences immobilières Orpi. Lors d’une estimation, deux valeurs sont retenues, la haute et la basse. Aujourd’hui, le bien est vendu au prix de l’estimation haute. Les négociations sont courtes, voire inexistantes.

Une demande supérieure à l’offre, un constat partagé par le microcosme immobilier limougeaud. « Au départ, on pensait que c’était l’effet du déconfinement, que les gens avaient repoussé leurs achats. Puis la dynamique s’est maintenue. On s’interroge sur le mois de septembre maintenant. Le retour de congés et la crise économique annoncée peuvent rebattre les cartes », analyse Sébastien Chillou. Un élément donnera le ton de la rentrée. Pour Leonell Julien, agent immobilier pour Century 21 Victor-Hugo, « si les taux restent de bas les gens vont continuer à investir dans la pierre. C’est un placement sûr et avec les temps qui courent…»

https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/limmobilier-en-plein-boom-a-limoges_13823229/

 

Auch. Les agences immobilières prises d’assaut après le confinement

 L’activité post-confinement des agences immobilière auscitaine a été inédite. Un boom tel que les professionnels sont désormais en manque de biens à proposer à leurs clients.

Une activité inédite pour les agences immobilières auscitaines. À l’annonce du déconfinement, de nombreux clients ont pris rendez-vous avec les agences immobilières pour l’achat d’un bien. « On a rarement eu une activité aussi forte que celle du mois de juin. J’ai jamais vu ça », constate Julien Briscadieu, conseiller transaction chez Century 21. Même constatation pour Martine Salson de l’agence Accueil immobilier Voltaire. « À la réouverture, cela a été calme une semaine et depuis, c’est la folie. Je n’ai jamais autant vendu qu’en ce moment. »

Le confinement : un déclencheur.

Pour les professionnels de l’immobilier, le confinement a été un déclencheur de projet. « Les gens ont souffert de ne pas pouvoir sortir pendant 3 mois donc ils recherchent soit une petite maison avec sortie ou alors un appartement avec terrasse ou petit jardin », détaille le conseiller transaction de chez Century 21.

Un nouveau phénomène est également apparu depuis ces derniers mois dans le Gers. « On a de plus en plus de Toulousains qui supportent plus de vivre en ville et qui sont prêts à faire trois quarts d’heure de route pour gagner en qualité de vie. Ils demandent juste un accès rapide à la rocade », indique-t-il. Autre phénomène repéré par Martine Salson, le changement de mode de paiement des biens : « Je ne sais pas si les gens angoissent de laisser leur argent dans les banques mais on a beaucoup de paiements comptants. »

« Si le bien est bien présenté et au prix du marché, il se vend rapidement. Depuis juin, certaines maisons sont parties en 24 heures. »

https://www.ladepeche.fr/2020/08/14/les-agences-immobilieres-prises-dassaut-apres-le-confinement-9019395.php

 

Dordogne

https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigord/immobilier-dordogne-marche-se-porte-au-mieux-1855878.html

 

Centre de la France.

Est de la France

 

Notre petit tour de France s’arrête là pour aujourd’hui ! Désolé de ne pas évoquer les stations balnéaires ou les autres régions pourtant concernées par le phénomène ! 

https://rmc.bfmtv.com/emission/dupin-quotidien-les-francais-sont-ils-en-train-de-quitter-les-villes-pour-la-campagne-1963702.html

 

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10 Commentaires

  1. oui mais tous ces gens qui partent vivre a la campagne , j’ai tout de même remarqué que c’étaient souvent des bobos et autres gauchistes qui après avoir gentrifié les villes , viennent gentrifier désormais nos campagnes ! le vivre ensemble , pour les autres mais pas pour eux .
    en plus ces ordures font flamber le prix de l’immobilier dans des endroit ou la spéculation immobilières n’était pas présente . qui vas être pénalisé ? le petit peuple , le gilet jaune qui lui ne pourras plus avec le smic acheter sur la terre de ses ancêtres .
    tant pis , ont en reviendras au brigandage !

  2. Bonjour ,nous , nous avons liquidé notre activité à Lyon après le deconfinement pour nous installer dans un tranquille région du Sud la Lozère dans un domaine isolé loin de toutes racailles , super protégée avec Miradors , et un champs de mines anti-personnel autours ☠️ , désormais reconverti nous élevons de paisibles chèvres , et vivons paisiblement , nous sommes prêt pour acte final qui détruira notre pays ,détruira la nuisible vermine qui le pollue et lui redonnera ces valeurs originelles.courage a vous tous qui êtes dans les villes souillées par immonde racaille de tous bords.

  3. J’ ai quitté un immeuble dans le 93 en 1985 par obligation car cela était devenu invivable : des maliens polygames ont pris possession de tout l’ immeuble. Me voici dans une ville de 7000 habitants à 150 km de Paris et me voilà de nouveau entouré de musulmans,turques,etc….avec leur mode de vie inacceptable…..et perturbante. Aucun dialogue possible pour un vivre ensemble….mon choix ?? chercher ailleurs sachant que ce n’ est que reculer le même problème ou en finir pour ne plus voir ce qui arrive en accéléré et qu’ aucun politique refuse de voir…

    • Bonjour,

      Merci pour votre témoignage.

      Nos politiques sont des criminels, que dire des Français qui votent pour eux ?

  4. Le problème c’est que partir des villes laisse le champ libre a toute cette merde qui s’étend et qui de toute façon tôt ou tard envahira également la campagne cela est dèja d’actualité a certains endroits ……après on va ou ? …….c’est pas la bonne solution !

  5. On va pas me faite croire que macron n’est pas informé de ce phénomène.
    Les gens fuient le résultat de l’immigration de masse!! Point barre !!O n peut retourner le truc dans tous les sens c’est de ça dont il s ‘agit et uniquement de ça!!!
    Je pense que les Français prennent majoritairement l’immigration comme un mal nécessaire puisqu’ils n’ont jamais essayer de changer les choses .
    Et l’autre, alors qu’il nous bâillonne, continue de laisser rentrer ces gens en pagaille sur le territoire , il a vraiment de la constance dans sa volonté de détruire le pays!! On n’a plus le droit de respirer mais nous envahir , si!!

  6. …..et il vont pourrir les campagne en voulant y recréer leurs villes à la c.. !

  7. En ville , les écolos prennent le pouvoir
    les racailles aussi & risque de se faire tabasser
    ils ne veulent plus de nos bagnoles
    des dos d ‘ânes à n ‘en plus finir
    soucis de parking
    alors courage fuyons
    laissons les Gdes villes aux racailles et boboZécolos

  8. Habitant en ville par obligation professionnelle mais ayant vécu à la campagne, au milieu des animaux et de la nature, en toute liberté, c’est vrai que j’ai constamment la nostalgie de mon enfance et l’envie d’y revenir.

    Pour le prix d’un F3 à Paris, on obtient une belle maison avec hectares en Dordogne… (soupir)

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