Demain, dès l’aube, je déposerai une gerbe en hommage aux centaines de victimes du 5 juillet 1962 à Oran

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Il m’a semblé naturel de porter à votre connaissance que ce dimanche 5 Juillet je déposerai une gerbe en hommage aux centaines de victimes du 5 Juillet 1962 à Oran.

Je prévois ce dépôt à 12 heures au Monument aux Morts de Royan Place Foch.

Meilleurs sentiments nationalistes. RG

 

Discours du 5 juillet 2013, en hommage aux victimes du 5 juillet 1962

Monsieur le Maire, messieurs les Porte-drapeaux, messieurs les Présidents d’Associations, Mesdames et messieurs.

Je vous remercie d’être venus aussi nombreux pour vous recueillir devant cette stèle qui reste le symbole fragile de nos martyrs.

Avant de réévoquer cette funeste journée du 5 juillet à Oran, je voudrais que nous ayons une pensée par une camarade de combat, Claude Raymond, secrétaire du Général Edmond Jouhaud qui a connu elle aussi les geôles gaulliennes. Notre camarade s’est éteinte le 23 mars, ses funérailles ont eu lieu 51 ans après son arrestation à Oran.

Je vais évoquer quelques faits d’horreurs de guerre et entre autres celui qui, depuis presque 70 ans, est enseigné en France, dans tous les livres d’histoire.

Je veux parler de ce petit village du Limousin, Oradour sur Glane.

Le 10 juin 1944  un détachement du 1er bataillon du 4e régiment de Panzergrenadier assassine 642 habitants dont 350 femmes et enfants enfermés et abattus dans l’église.

La France fait alors d’Oradour sur Glane le symbole  de la barbarie Nazie ; le symbole de la Barbarie……..tout court.

L’usage du terme de martyr par le préfet de Vichy est repris par son successeur nommé après la libération, Jean Chaintron, ancien résistant communiste, et par le général de Gaulle.

Celui-ci se rend à Oradour le 5 mars 1945, où il déclare notamment qu’Oradour est le symbole de ce qui est arrivé à la patrie elle-même.

« Ce qui est arrivé à Oradour-sur Glane nous enseigne aussi autre chose. C’est que, pour réparer et pour conserver le souvenir, il faut rester ensemble comme nous le sommes maintenant. […] Jamais plus, même une fois, il ne faut qu’une chose pareille puisse arriver à quelques points que ce soit de la France. Et pour que cela n’arrive plus […] il y a des dispositions à prendre, des dispositions qui ne sont pas seulement des formules, des dispositions qui ne consistent pas simplement à faire confiance aux autres, même quand ces autres ont la meilleure volonté du monde. Il faut se faire confiance à soi-même, et s’assurer sa sécurité soi-même »

— Général de Gaulle, Oradour, 5 mars 1945.

Tous les livres d’histoire évoquent ce massacre.

Le 5 Juillet 1962, 18 ans après ce massacre et l’assurance de de Gaulle que cela ne se reproduirait plus, un massacre dépassant tout ce que l’être humain puisse imaginer se déroule dans une autre ville qui était française. ORAN.

On a évoqué la façon dont ces Français furent massacrés, dépecés, vidés de leur sang ; pendus à des crocs de boucherie, on a presque oublié les dizaines de jeunes femmes enlevées qui ont servi dans les bordels de l’armée algérienne et dont certaines, après usage, furent envoyées dans des camps pour finir leur vie.

Il y a quelques années, lors d’un rallye Paris-Dakar, un pilote de moto Italien fait un témoignage sur des vieilles femmes d’origine européennes dans le sud-saharien. Curieusement personne ne prend son témoignage au sérieux et aujourd’hui il est impossible d’en retrouver trace.

On a oublié les centaines d’hommes envoyés dans les mines ; nombre d’entre eux se sont suicidés, d’autres furent abattus alors qu’ils cherchaient à s’enfuir.

André Aussignac cet appelé du Contingent enlevé à Alger le 21 Juillet 1962 en est le principal témoin.

Mais pire que tout ; comment ces soldats gaullistes ont pu rester impassibles alors que défilaient devant eux, les bras levés, des femmes, des enfants, des vieillards qui partaient à l’abattoir.

Certes il y avait les ordres du plus grand traitre et félon de l’histoire de France, sans doute du monde, mais comment ? Aucun soldat n’a enfreint ces ordres pour sauver ses propres compatriotes ? Comment aujourd’hui encore peut-il se regarder dans une glace sans avoir la honte du déshonneur ?

Souvenez-vous, mesdames-messieurs, que des centaines de famille sont toujours dans l’attente de nouvelles de leurs proches. Ces familles depuis un demi-siècle réclament la reconnaissance de ce génocide ; tous les gouvernements s’y sont refusés. Mais pire que tout certains gouvernants vont jusqu’à faire acte de repentance envers des égorgeurs.

C’était le drame d’Oran ; sera-t-il, un jour, relaté dans nos livres d’histoire ? Lors d’une réunion internationale sur les Disparus, la République a refusé de reconnaitre les disparus d’Algérie.

Lors du colloque international dont le Président d’honneur était Robert Badinter de Paris le 8 décembre 2011 sur la vingtaine de disparus français d’Argentine, j’ai contacté personnellement début octobre 2011 monsieur Robert Badinter afin que soient évoqués les Disparus d’Algérie.

Robert Badinter a la courtoisie de me répondre et de me demander de lui adresser un dossier complet sur la tragédie d’Oran.

Je contacte plusieurs compatriotes qui depuis 50 ans se battent aussi pour que la France reconnaisse ce drame : Geneviève de Ternand, Viviane Ezagouri, Marie-Claude Teuma, Colette Ducos, Lionel Vivès,Jean-Claude Rosso afin qu’ils m’aident à constituer un dossier ne souffrant d’aucune possible contradiction grâce à des documents officiels.

J’envoie ce dossier à Robert Badinter qui me répond plusieurs jours plus tard ;

Voici sa réponse.

: »

De :Robert Badinter (Robertbadinter@wanadoo.fr)
Envoyé :sam. 29/10/11 07:38
À :regis.guillem@hotmail.fr

Monsieur,

Il est certain que je puis moi même conduire une recherche historique , ni organiser un colloque sur ces tragiques évènements. Je n’en ai ni le temps ni la logistique. Le mieux serait de recueillir les témoignages des survivants,( Vous remarquerez mesdames-messieurs que j’évoque DISPARUS et Robert Badinter parle de SURVIVANTS) d’utliiser les archives de l’époque etc. Il existe des associations très dynamiques de français d’Algérie. Le mieux serait qu’elles prennent en main la réalisation de ce film. J’en parlerai pour ma part à des producteurs amis. ( A CE JOUR ROBERT BADINTER N’A DONNE AUCUN SIGNE DE CETTE SECONDE PROMESSE)

Personnellement, à ce stade, je ne puis rien faire d’autre, compte tenu de ma charge d’obligations.

Mes voeux vous accompagnent .Bien à vous.RB

Voici Mesdames, messieurs ce que la République occulte depuis plus d’un demi siècle.

Merci de votre attention.

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ENLEVEMENT DE GUILLEM GILBERT – Témoignage recueilli de ma tante.

Comme, à chaque fois qu’il avait une permission, mon oncle allait voir mes grands parents qui habitaient Choupot – rue du Président Carnot

Ce jour-là il s’y est rendu et devait au retour acheter du pain pour le repas de  midi.

Habituellement il était de retour vers midi, midi et demi ; midi et demi étant le plus tard qu’il arrivait. Ce jour là , l’heure passant,  ma tante Francine commença à s’inquiéter, d’autant qu’elle entendait au loin des brouhaha et des rafales de mitraillettes.

Les Oranais étaient habitués à entendre des coups de feu ; c’était quotidien ; mais là çà durait et de plus elle percevait ce bruit de fond sans en distinguer la teneur, ni le lieu ; mais çà venait du centre ville.

Elle décida d’aller à Choupot chez mes grands-parents pour savoir si son mari était encore là-bas ou s’il était reparti.

Avant de sortir elle demanda à Gislaine qui n’avait que 12 ans de ne pas sortir et de veiller sur ses 5 autres frères et sœurs qui avaient de 9 ans à la dernière 7 mois.

Elle n’avait pas fait trois pas dans la rue qu’elle vit une foule hurlante de musulmans ; certains avaient des haches, des couteaux, d’autres tiraient sur les fenêtres, les portes ; ceux qui avaient des haches défoncaient portes et fenêtres et la foule s’engouffrait dans les maisons.

Les femmes hurlaient à l’hystérie. Ce sont elles qui commettent les pires exactions dans ces moments de haine, de folie.

Ma tante avant d’être aperçue retourne chez elle et décide de se cacher sous un lit, elle et ses 6 enfants ; elle a laissé la porte d’entrée grande ouverte…c’est sans doute cela qui les a sauvé car plusieurs musulmans entrent dans la maison font tomber des meubles, certains tirent contre les murs mais personne ne regarde sous le lit.

Elle reste là sans bouger, peut-être une heure ou 2, jusqu’à ce qu’elle n’entende plus rien.

Le calme revient avec l’arrivée de patrouilles militaires qui jusque là étaient restées sourdes aux appels de détresse des Français que l’on massacrait.

Plusieurs Français femmes, hommes et enfants ont été assassinés sous les murs de la caserne d’Eckmuel ; les soldats ont entendu, ont vu, personne n’a bougé. Pire les quelques soldats PN qui étaient présents ont été consignés.

Voila la tragédie vécue, occultée, par les miens et tant d’autres.

Le pire de tout c’est de s’interroger sur ce que mon oncle est devenu

  • A-t-il été tué de suite ? a-t-il été envoyé au village nègre et pendu à un crochet de boucherie, comme tant d’autres ? a-t-il éta enfoui sous de la chaux vive au Petit Lac ? a-t-il été envoyé dans une mine ?
  • Il y a eu bien sûr d’autres victimes et l’expression ne conviend sans doute pas, la famille a pu les ramener avec eux, certes dans un cercueil, mais au moins la famille pourra se recueillir devant la victime.
  • Pas nous. Ma tante et ses 6 enfants ont été exilés sans sa voir si un jour ils reverraient leur mari, leur père.

Ce n’est que le 21 Janvier 1966 que l’Etat Français a reconnu que mon oncle avait bel et bien été enlevé.

Ma tante est décédé ; deux cousin-cousines sont également décédés ; ma cousine gislaine qui a vraisemblablement  eut un énorme choc émotionnel n’a jamais pu avoir d’enfant.

Que nous reste-il ? Rien : même pas la reconnaissance de l’Etat Français envers cet homme qui a défendu le drapeau en 40 et qui continuait à le défendre puisqu’il était gendarme.

On nous a jeté. Nous n’existons plus.

Après le massacre d’Oradour sur Glane le général de Gaulle avait fait un discours(5 mars 1945) au cours duquel il prononçait notamment la phrase suivante : »Il nous appartint, indépendamment de toute sécurité générale, de faire justice et d’empêcher le renouvellement de tels crimes »…

Et bien non seulement il n’a pas tenu, comme d’habitude, son engagement mais de surcroit il a encouragé le massacre en interdisant à l’armée française d’intervenir.

Je termine, si vous le permettez, par un évènement que beaucoup ignorent.

En octobre 2011 s’est déroulé à Paris un colloque international sur les 20 français disparus en Argentine. Vous avez retenu : colloque international pour 20 Français disparus dans un pays étranger.

Le président d’honneur était monsieur Robert Badinter que j’ai immédiatement contacté.

Robert Badinter m’a prié de lui adresser un dossier, ce que j’ai fait. Quelques jours plus tard je recevais une réponse m’indiquant qu’il n’était pas compétent en la matière, mais que néanmoins ayant des connaissances dans le milieu cinématographique il en parlerait.

Nous attendons toujours…

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17 Comments

  1. Effarant !! Peu de Français connaissent ces événements qui sont soigneusement cachés au plus grand nombre.

    Tous les politiciens se réfèrent à De Gaulle comme à une figure héroïque de la résistance,
    Les décisions qu’il a prise en 1962, personne n’en parle,
    est-ce que vous pensez que micron les connait par exemple ??

    et les soldats qui n’ont pas bougé pour protéger leurs compatriotes ont-ils la conscience tranquille ???

    et pour aller un peu plus loin, que se passera-t-il en France si les circonstances se représentaient ???
    aurons-nous les mêmes couards ?? Comme ceux qui étaient à l’extérieur du Bataclan ???

  2. Que penser des quelques Oranais PN qui se sont rendus par la suite en Algérie et dont on a pu voir le reportage de leur périple à la TV . Par leur présence, cautionnaient -ils ce massacre ?
    Est-ce que tous les PN ont été informés de ces massacres de 1962 dont moi même, pathos , j’avais entendu parler!!https://www.bing.com/videos/search?q=reportage+des+pieds+noirs+retournent+en+alg%c3%a9rie&docid=608009254102633756&mid=431CFC6AF201A38BCA1B431CFC6AF201A38BCA1B&view=detail&FORM=VIRE

  3. Il y aura d’autres 5 juillet ! Sarah Halimi en a connu un quand un musulman tuait lentement  » la sale juive  » aux cris de allah akbar tandis que la police attendait devant sa porte que son assassin la jette par la fenêtre. Évidemment, la justice de notre beau pays a déclaré l’ordure irresponsable !!!

  4. L’histoire humaine est pleine de trahisons, de reniements, en tous genres, depuis l’antiquité, jusqu’à nos jours. Souvent expliqués par la corruption, par l’espoir de quelque gain, ou par un ressentiment quelconque, ou par ambition. Quand on en lit les récits, on ressent un écœurement, un dégoût, un découragement. Heureusement il se trouve souvent quelques uns pour relever l’honneur, sauver ce qui peut encore l’être. C’est le cas avec ces quelques officiers rebelles, qui ont désobéi aux ordres. Mais le donneur d’ordre, De Gaulle, comment comprendre ses raisons ? Quel calcul tordu avait-il fait … ? Même s’il avait décidé de donner son indépendance à l’Algérie, quel intérêt, quel gain, ne serait que pour son image, avait-il à laisser massacrer des compatriotes ; alors qu’il pouvait, au contraire, décider de les sauver, et là, avoir un gain de prestige supplémentaire. C’est incompréhensible. Et écœurant. Dégueulasse, pour dire les choses comme elles sont. Et ensuite livrer les courageux Harkis, dévoués à la France, pareil, un déshonneur complet. Quelle dégueulasserie, quelle honte.

  5. Les muzzs ne nous demanderont jamais pardon un genoux à terre, ils nous haïssent beaucoup trop. Leur haine est évidente, mais nous on les accueille, quelle connerie. Des ennemis resteront toujours des ennemis. Feu.

    • Colonisation : le président algérien attend des excuses de la France et rappelle que plus de 6 millions d’Algériens y vivent

      Et Choupinet va s’excuser c’est certain.

  6. Émouvant ! j’ai honte pour tous ceux qui aurait pu éviter ça et qui n’ont pas bougé le petit doigt, il ne faut jamais oublier la folie des uns et la lâcheté des autres qui se sont manifestés ce 5 juillet 1962 , ce souvenir nous fait encore très mal après 58 ans .

  7. @Michèle; @ Conan. Merci de ces témoignages de sympathie, de soutien; C’est vrai qu’un petit bouquet de fleurs suffit à rappeler cet évènement.
    Tu as raison Conan dans cette incompréhension que l’on ait fait cadeau une perle à des égorgeurs qui avaient été battus sur le terrain.
    Ayons à l’esprit que la perte de l’Algérie nous a conduit à la situation actuelle.
    Michèle, tous les villages, tous les hameaux, tous les monuments pourraient être fleuris que çà ne changerait rien, hélas.
    Voyez qui se déplace pour les fêtes Nationales; vous avez la réponse.
    Merci à tous les soutiens de RR.

  8. Merci à Régis d’avoir rappelé cet « évènement » qui est très symptomatique de ce que jusqu’où la raison d’Etat peut aller à l’encontre de ses propres concitoyens.. A nous d’en tirer les leçons …
    Mais, ce massacre du 5 Juillet 1962 à Oran, comme le désarmement des Harkis et leur abandon aux mains des égorgeurs du FLN est un épisode incompréhensible et inexplicable de la guerre d’Algérie, car la rébellion avait été complètement écrasée par l’Armée française.
    Tout ceci est encore occulté, alors qu’il ne s’agit pourtant pas de petits « points de détails » de l’Histoire….
    A mon humble avis, un tel abandon et une telle capitulation sans défaite sont encore bien plus infâmants que la signature de l’armistice par le Maréchal qui avait été appelé pour gérer les conséquences d’une défaite catastrophique, avec 8 à 10 millions de civils sur les routes etc…etc…
    J’irai déposer demain un petit bouquet tricolore à la stelle de nos martyrs.

  9. Qui empêche les lecteurs de RR, surtout les «contributeurs» actifs de faire quelque chose?
    Je n’irai pas place du 19 mars, que j’appelle la place Waterloo,
    Mais, au village, nous avons un monument aux morts, et si ceux d’Algérie n’occupent qu’une petite place, comme pour s’excuser !!!!! Ah, l’esprit de repentance!
    Alors, une gerbe, un bouquet champêtre, une fleur, une cocarde, ce que vous voulez, mais, quelque chose!
    Si tous les villages de France étaient fleuris ce jour là, peut-être que bien des choses pourraient changer!

    Bon dimanche dans le Souvenir, à toutes et à tous,
    Gérard

  10. Pour ma part j’attends la repentance de l’Algérie et du gouvernement Français pour le génocide des Français d’Algérie.

    • La voila la repentance:

      Colonisation : le président algérien attend des excuses de la France et rappelle que plus de 6 millions d’Algériens y vivent.
      source: FdS

      A vomir!

  11. Nous avions effleuré à peine ce sujet lors de notre rencontre. Maintenant, tout est clair. Ton récit donne leur sens véritable à certains des propos que tu tins ce jour là. N’étant pas un ancien militaire, je n’utiliserai pas certaines formules, usitées dans les milieux d’anciens… Je me contenterai de « Respect ! »

  12. C’est avec une réelle émotion que je prends connaissance de cette information que tu as acceptée de passer sur RR.
    C’est un génocide méconnu, masqué depuis 1962 car les plus hautes instances de l’Etat et la couardise du Général commandant la Place d’Oran ont contribué à ce massacre indescriptible.
    Un exemple entre autres: « le régiment basé à Eckmuël avait ses grilles cadenassées; plusieurs hommes et femmes s’y sont accrochés pour que la sentinelle les laisse entrer. Réponse de la sentinelle : »je n’ai pas les clefs! ». Le croyez-vous? bien entendu c’est totalement faux car au moins le chef de poste devait les détenir; mais NON il y avait les ordres: « vous ne bougez pas »; ces hommes et femmes ont été massacrés DEVANT cette caserne.
    Comprenez donc chers amis, camarades la raison pour laquelle ce peuple continue à saigner.
    Merci Christine. Et je rappelle que le lendemain matin un Officier parachutiste du 1er REP fut passé par les armes; son calvaire dura plusieurs minutes puisqu’il fallut pour le coup de grâce s’y prendre à 7 reprises.

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