En France, tout est social, même la distanciation…

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PREMIER MOT LE PLUS PRONONCÉ EN FRANCE ?

PROBABLEMENT « SOCIAL » !

En France, tout est social : les mesures sociales, les aides sociales, le dialogue social, le droit du travail social, les droits sociaux, les allocations sociales, les réformes sociales, les réseaux sociaux…….Jamais un homme politique ne parle sans dire le mot « social » une fois ou deux dans son discours, sinon il n’a plus aucune chance d’être élu. Tout doit être social, l’économie ne compte plus. Or, le social ne peut exister que grâce à l’économie, mais ça c’est trop dur à comprendre pour un français : pas d’économie, pas de social.

Mais le mot « social » a une connotation évidente inconsciente d’assistanat. Et ça, ça plaît aux français. Leurs parler avec des mots subliminaux qui flattent leurs paresses légendaires, inculquée dans les esprits par la gauche, ils sont contents. Quand les français se révoltent pour, toujours et toujours, plus d’assistanat, on parle de mouvements sociaux. Ça signifie qu’on les comprend, que les hommes politiques vont dans leurs sens, ils approuvent même. Puis, par la suite et c’est un grand classique, ils font tout l’inverse la plupart du temps.

La dernière invention donc de ce pays France, islamo-gauchisto-communiste depuis 45 ans grâce à son bon peuple, est celle apparue avec le virus chinois : le coronavirus. Il fallait préciser une distance entre les individus. Boum ! on n’y a pas échappé ; il faut absolument coller le mot social, sinon on ne parlerait pas français. Alors, on a inventé le terme de distanciation sociale. Or, il se fait que ce terme n’est pas adapté, à contre sens, donc idiot. Comme tout ce qu’inventent les islamo-gauchistes.

Quand on est normalement constitué, état devenu rare dans un pays appelé France, et références à l’appui malgré tout, on sait qu’une distance qui sépare deux points n’est ni sociale, ni politique, ni humaine, ni animale, ni tout ce que l’on voudra, elle est une distance. C’est tout.

Un pays normalement constitué aurait dit : il faut respecter une distance de 1,5 mètre. Mais en France, rien ne pouvant exister hors du social, on dit « Il faut respecter la distanciation sociale de 1,5 mètre ».

De plus, la connerie n’ayant pas de limite dans ce pays comme tout le monde le sait, la définition du mot « distanciation » signifie prendre du recul par rapport à un évènement. Point barre. La définition du mot « distance » est l’espace qui existe entre deux lieux, deux objets, deux personnes. Il faut donc dire : « Il faut respecter la distance de 1,5 mètre entre deux personnes« . Si tant est que cette mesure soit nécessaire, mais ceci est un autre sujet.

Mais on est plus à ça près dans ce bon pays. L’essentiel est d’inventer des mots et de leurs coller l’adjectif de « social ».

Idem pour les réseaux dits « sociaux ». Qu’ont-ils de sociaux ? Rien. Ce sont des phénomènes sociétaux. Rien à voir.

Enfin, pour vous faire passer une bonne journée, sachez que le coût du social en France est de, chaque année, 408 milliards d’euros de prestations (1). On se demande tous où passe l’essentiel de cet argent….

La France compte 8,8 millions de personnes pauvres selon l’Insee (2). Sur 67 millions d’habitants, cela fait plus de 13 % de pauvres en France. Pour l’année 2016, le taux de pauvreté est inférieur de 37% grâce aux aides sociales (3). Cela veut dire que sans les aides sociales le taux de pauvreté serait de 13 + 37 = 50 %. Pour un pays dit riche, on repassera. Il était riche…avant l’arrivée des islamo-idiot-gauchistes.

Et oui, 45 ans d’assistanat appelé pudiquement « social », ça donne ça ! Mais, fort d’être français, on continue toujours dans cette direction car, hors du « social », point de France. Travail ? Responsabilité ? S’assumer ? Entreprendre ? Stop au tout état ? Stop à la jalousie ? Stop à l’imbécilité cosmique ? Vous n’y pensez-pas, cher ami ! Partout dans le Monde, certes, mais chez nous…voyons ! Les 196 autres pays de la planète se plantent, forcément.

Macron a dit une seule phrase sensée dans sa vie quand il a déclaré qu’on met « Un pognon de dingue dans les aides sociales et que les gens ne s’en sortent pas » (4).

Cachou

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(1) https://www.journaldunet.com/economie/magazine/1059006-le-cout-des-allocations-et-prestations/

(2) https://insee.fr/fr/statistiques/4238395?sommaire=4238781

(3) https://www.marianne.net/societe/etude-sans-les-prestations-sociales-la-pauvrete-serait-37-plus-forte-en-france

(4) https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/le-veritable-cout-des-aides-sociales-qualifiees-de-pognon-de-dingue-par-emmanuel-macron-1529567836

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7 Commentaires

  1. Tout comme le mot « social », il est vrai qu’il y a des mots, des expressions, qui deviennent insupportables à entendre, inaudibles, comme cette fameuse expression : le vivre-ensemble … A vomir !
    A ce sujet donc, tous ces politiques, qui nous donnent des conseils pour … supporter l’insupportable et qui nous bassinent avec ce baragouinage vomitif, comment vivent-ils, eux, ce vivre-ensemble ? Alors qu’il est totalement évident qu’ils ne cultivent que l’entre-soi ! Qui fréquentent-ils, ces donneurs de leçons ? Ce serait amusant de le savoir.

    Qu’ils nous fichent la paix ! avec leur « social », leur « vivre-ensemble », et tout le reste !

  2. Social, un mot qui me file de l’urticaire. Tout a été dévoyé au nom de ce mot.

  3. Attention, la notion de pauvreté en France est relative car se calcule par rapport à un revenu médian qui augmente avec le SMIC d’année en année. Donc tu peux être pauvre et vivre très correctement en France, c’est ce qui fait d’ailleurs son attractivité. Si tu veux voir de la pauvreté, pars plutôt en Inde ou en Afrique où il n’y a pas d’aide sociale réelle.:

    • Oui, tu as parfaitement raison. La référence de la pauvreté dans un pays se mesure par rapport au salaire moyen du pays. C’est comme cela que procède l’INSEE. On pourrait donc en déduire que les pauvres des pays riches sont plus riches que les pauvres des pays pauvres. Ce n’est pas vraiment exact, car le salaire moyen reflète le niveau de vie, le coût des dépenses pour vivre dans le pays concerné.
      Également, tu remarqueras que depuis 30 ans les salaires ont énormément chuté de par la crise économique qui s’aggrave en permanence. Un ingénieur débutant de quelques années aujourd’hui gagne trois fois moins de ce qu’il aurait gagné il y a 45 ans. Mais, cependant, la vie continue d’augmenter.
      La conclusion, c’est qu’on peut dire que les pauvres sont réellement pauvres car ils sont dans un contexte de coût de la vie qui ne correspond plus à leurs moyens.
      Après, tu parles de la pauvreté dans les pays d’Afrique ou de l’Inde. Ceci est très différent car ces pays n’ont pas d’économie, ou bien une toute petite économie qui profite à une toute petite minorité ultra corrompue, et il n’y a aucune aide sociale, ni prise en charge médicale. C’est un autre type de pauvreté qui n’est pas à comparer à celle des pays dits « riches ».
      Cela dit, s’il n’existait aucune aide sociale en France, la pauvreté serait très importante et se verrait. Ce qui n’est pas digne d’un pays qui se qualifie comme « riche ».

  4. Tout A.S.S.  » « c’est « Q »  » (–> côté subconscient) ; il y a des mots comme ça un peu bizarre : par ex. « naturel », soit « qui relève de la Nature », soit « qui tombe sous le sens » : mais dans « philosophie naturelle », il y a un jeu de mots je trouve, d’ailleurs pas vraiment philosophique.
    Pour « social », ça a parfois le sens (actuel) de « sociétal », lui-même pas très bien défini : « raison sociale de l’entreprise », « responsabilité sociale de l’entreprise », c’est vague.

  5. Distance sanitaire serait plus juste.
    Du reste, appeler ça « social » alors qu’au contraire on demande aux gens de s’éloigner les uns des autres est une antinomie.

  6. : « ceux qui font de la chimie sont des chimistes, ceux qui font de la bière, des trappistes, ceux qui vendent de l’essence, des pompistes et ceux qui distribuent du social, des socialistes …

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