Encore un article contre l’hydroxychloroquine… utilisée avec des patients hospitalisés, donc trop tard !

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Vont-ils bientôt cesser de nous prendre pour des imbéciles avec leurs essais randomisés sur des patients en mauvais état déjà hospitalisés ?

 

Coronavirus : « Pas d’effet bénéfique » de l’hydroxychloroquine, selon l’essai clinique Recovery, conduit sur 1 542 patients

Cet essai clinique britannique, dont les résultats étaient très attendus, était l’un des seuls à n’avoir pas suspendu ses tests sur l’hydroxychloroquine après une étude controversée du « Lancet ».

L’hydroxychloroquine ne montre « pas d’effet bénéfique » pour les malades du Covid-19, selon les responsables de l’essai clinique britannique Recovery. Ils ont annoncé, vendredi 5 juin, dans un communiqué, l’arrêt « immédiat » de l’inclusion de nouveaux patients pour ce traitement. Selon le communiqué diffusé sur le site de l’essai clinique (article en anglais), un essai randomisé  a été mené sur 1 542 patients traités à l’hydroxychloroquine. Cet essai n’a pas montré de différence notable avec les patients traités par des moyens traditionnels.

« Nous avons examiné les données et conclu qu’il n’y avait aucune preuve d’un effet bénéfique de l’hydroxychloroquine chez les patients hospitalisés avec le Covid et nous avons décidé d’arrêter de recruter des patients pour la partie hydroxychloroquine avec effet immédiat », a dit Martin Landray, professeur à l’université d’Oxford et codirecteur de l’étude Recovery. « Ce n’est pas un traitement contre le Covid. Cela ne marche pas », a-t-il ajouté.

L’injection de plasma également testée

L’étude Recovery a testé sur les autres patients les traitements suivants : le Lopinavir-Ritonavir (un traitement utilisé contre le VIH), l’Azithromycin, le Tocilizumab (un anti-inflammatoire),le Dexamethasone à faible dose et l’injection de plasma provenant de personnes guéries du Covid-19 et présentant des anticorps. Les résultats de ces tests ne sont pour le moment pas complets.

Recovery, essai clinique majeur dont les résultats étaient très attendus, était l’un des seuls à n’avoir pas suspendu ses tests sur l’hydroxychloroquine après une étude controversée du Lancet, depuis retirée, qui pointait du doigt l’inefficacité voire l’effet néfaste de la molécule controversée.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-pas-d-effet-benefique-de-l-hydroxychloroquine-selon-l-essai-clinique-britannique-recovery-conduit-sur-1-542-patients_3996765.html

 

 

Dans un commentaire (https://resistancerepublicaine.com/2020/06/05/3-des-4-auteurs-de-letude-du-lancet-se-retractent-veran-ne-bouge-toujours-pas-veran-assassin/#comment-835393 ) laissé au sujet du fait que le gouvernement s’entête dans l’interdiction de la chloroquine, j’explique que Sibeth Ndiaye a fait valoir que la décision du Ministre de la Santé ne se fondait pas que sur l’étude du Lancet mais aussi sur d’autres études, et donc que cela ne change rien quant à la pertinence de l’interdiction.

Or, un article laisse entendre que les autres études aussi (en particulier celle des vétérans américains qui fit beaucoup de bruit ) se sont appuyées sur les « données » fournies par Surgisphere. Comme quoi, l’argument de Sibeth ne tient pas la route. Il faudra donc que le Ministère de la Santé fournisse le détail des études sur lesquelles il s’appuie, et voir pour chacune d’elles sa relation avec Surgisphere.

Voir cet article qui détaille les six études « Surgispheriennes » :

https://pgibertie.com/2020/06/04/six-etudes-anti-raoult-remises-en-questions-les-auteurs-se-retractent/

https://blog.gerardmaudrux.lequotidiendumedecin.fr/2020/06/05/la-bonne-farce-du-lancet/

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Il y explique qu’il y a un problème structurel dans nos « comités scientifiques »  constitués d' »experts ». N’importe quel expert qui lit l’article comprenait immédiatement qu’il était nul, même sans le problème des données foireuses puisque des erreurs logiques très basiques s’y trouvaient.

Si donc les « experts » qui officient dans ces comités ne savent pas lire une étude, alors leur implication dans d’autres projets rend ces projets ou études ou décisions sans valeurs, voire carrément mauvaises. Le fond du problème n’est pas l’étude du Lancet qui n’est qu’un symptôme mais les personnes elles-même.

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7 Commentaires

  1. Toute cette polémique autour de l’HCRQ a permis de mettre en lumière toute la corruption du système, qui va des labos vers les médecins en passant par les hommes politiques,
    qui eut cru tant de fourberie, de prises d’intérêt, de fausseté et de manque de respect du serment d’Hippocrate ??

    cela donne une idée des raisons du naufrage de notre système de sécurité sociale, qui est pillé et piraté de tous côtés,

    il faudrait vraiment un gros nettoyage

  2. Ce ne sont pas des scientifiques comme l’a dit le professeur Raoult ce sont les pieds nikelés

  3. Ils vont bientôt nous dire que ce médicament n’arriverait même pas à ressusciter Ramsès 2, donc qu’il ne vaut rien..

  4. Le matraquage des cerveaux tourne à plein. Et c’est le but.

  5. Tous ceux qui sont dans ces comités Théodule comme Recovery sont à la solde de big pharma est sont des assassins en puissance , tous ces médecins qui dénigrent Raoult et autres sur le traitement à la chloroquine avec azithromycine, sont tous des charlatans du comité recovery qui ont trahis leurs serments d’Hippocrate , ils ne veulent plus soigner mais d’engranger un maximum de fric et autres avantages en natures de big pharma , bande d’assassins qu’ils sont !

  6. Quant aux résultats de l’étude Recovery, Patrice Gibertie, dans le dernier article publié dans son blog ( https://pgibertie.com/2020/06/06/etude-recovery-comment-la-fondation-bill-gates-a-finance-le-suicide-des-malades-anglais-a-lhydroxychloroquine/ ) soulève ce point inquiétant au possible : les doses administrées sont suffisantes pour tuer. Que cherchait donc cette étude ? A éliminer des personnes âgées ou faibles sous couvert de recherche ?

    extrait :

    Les doses d’hydroxychloroquine données aux patients au protocole de l’étude Recovery, sont de 2400mg HCQ dans les premières 24h et 9600mg d’hydroxychloroquine pour l’ensemble du traitement. L’AMM en France considère le taux de surdosage est de 25mg/kg de HCQ soit pour un patient de 75kg, 1875mg pour une journée et impose une hospitalisation au service d’urgence. Cette posologie dans l’essai français hors AMM est de 600mg par jour pour un adulte testé positif au SRAS Cov2.

    📍Ce n’est pas la peine d’aller plus loin dans l’analyse de cette étude qui prescrit des quantités considérées comme sur-dosage par notre propre ANM et entrainent d’être hospitalisé immédiatement. Même sans être positif à la Covid 19 vous vous retrouverez directement à la case Urgence. (M Plaza)

    Le professeur Perronne dit :
    « la dose maximum autorisée par l’AMM (Autorisation de mise sur le marché) est de 3 comprimés à 200 mg par jour. Avec Recovery, c’est 12 comprimés le premier jour »

    4fois plus ! Ce que prennent les candidats au suicide .

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