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Comme je l’ai exposé dans des commentaires sous son article (https://resistancerepublicaine.com/2020/04/06/pour-sauver-la-france-de-la-coronadepression-re-injecter-de-la-monnaie-donner-au-lieu-de-preter/), je ne suis pas d’accord avec Emmanuel Crenne quand il propose que l’Etat donne de l’argent aux entreprises sans prévoir de contrepartie (prise de participation au capital social d’une entreprise viable, prêt avec un espoir raisonnable de remboursement).
Même si je le soupçonne d’être inspiré par un libéralisme ne recourant à la puissance publique que lorsque ça arrange les entreprises, je respecte néanmoins le point de vue de celui qui s’est frontalement opposé à Carole Delga, cela mérite en soi une médaille. Mais être d’accord sur ce point n’empêche pas de pouvoir être en désaccord sur d’autres.
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L’approche de l’économiste n’est sans doute pas la même que celle du juriste. L’économiste tend à observer les phénomènes de masse constatés a posteriori dont on a prétendu tirer telle ou telle leçon ; le juriste observe les mécanismes du droit qui permettent aux agents de s’adapter aux circonstances exceptionnelles, plus ou moins prévisibles, constitutives ou non de force majeure.
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Le coronavirus suscite de nombreuses questions juridiques, auxquelles le gouvernement a d’ailleurs apporté des solutions. Dans bien des cas, une entreprise pourra échapper à ses engagements pendant la crise en faisant valoir la force majeure, la théorie de l’imprévision qui sort requinquée d’une ordonnance de 2016 permettant au juge de considérer que les circonstances nouvelles permettent de modifier le contrat, ce qui était impossible auparavant sauf clause contraire, le droit des procédures collectives permettant d’échapper à ce qui était autrefois le couperet de la faillite.
Une entreprise qui périclite, de nos jours, ce n’est plus la clé sous la porte du jour au lendemain. C’était au XIXème siècle que ça se passait ainsi, dans les romans de Balzac… de nos jours, une sauvegarde, un redressement ou même une liquidation avec poursuite de l’activité font durer la situation et permettent souvent un retour à meilleure fortune avec sacrifice des créanciers qui sont dans de multiples occurrences des particuliers !
Tous les impôts ou presque, par exemple, n’auront pas à être versés dans l’immédiat, les délais sont dans la plupart des cas reportés par décret.
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Les impressions peuvent être trompeuses à cet égard. Est-il vraiment sûr que les entreprises françaises vont souffrir du Coronavirus ?
Avec la fermeture des frontières, c’est en effet la préférence nationale qui se trouve mise à l’honneur et il est étonnant que personne n’en ait parlé sur ce site me semble-t-il jusqu’à présent pendant toute la crise du coronavirus !
N’était-ce pas une mesure phare du programme de Marine le Pen ?
Deux exemples : le tabac et les fruits et légumes.
La crise augmente l’angoisse des accrocs à la nicotine, qui ne peuvent s’approvisionner en Espagne.
Résultat, dans le Sud de la France, les tabacs font… un tabac!
Comme les bureaux de tabac restent ouverts, c’est de plus l’un des rares moments où l’on est autorisé à sortir de chez soi.
« J’ai fait en trois semaines mon chiffre d’affaires de six mois.« Ce buraliste de Perpignan est un des bénéficiaires de la crise du coronavirus. Car à la suite du confinement et à l’annonce de la fermeture des frontières, les ventes de cigarettes ont connu une hausse inédite : + 33,5 % à la frontière avec l’Allemagne mais aussi + 18,3 % à la frontière avec l’Espagne. Ce week-end, un accroc à la nicotine a bien tenté de franchir les Pyrénées à pied pour rallier la Jonquera mais il a fini blessé, secouru par les gendarmes.
Quand on ferme les frontières, les gens redécouvrent ce qu’est un bureau de tabac français
« Pour le Languedoc-Roussillon, sur les deux dernières semaines, la hausse est de 25 % et même 30 % en moyenne dans les Pyrénées-Orientales. Pour le tabac à rouler, c’est + 60 % sur la région, révèle Hervé Natali, responsable des relations territoriales du groupe Seita, n° 2 de la vente de cigarettes en France. Cela montre la limite de la politique de hausse fiscale, quand on ferme les frontières, les gens redécouvrent ce qu’est un bureau de tabac français.«
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Du côté des fruits et légumes, les prix vont doubler. C’est le consommateur, particulier-contribuable par ailleurs, qui va casquer. Et en plus de cela, il faudrait qu’il consente à se faire l’assureur gratuit des entreprises qui n’ont pas assez anticipé, des commerçants qui n’ont pas mis d’argent de côté pour faire face à un pépin ?
Dans ma rue, un coiffeur est fermé depuis le 15 mars… va-t-il revendre sa Porsche ?
Dès le déconfinement, début mai selon toute vraisemblance, il devrait se refaire une santé quand ses clients vont arriver avec leurs denses chevelures…
On en connaît tous de ces gens à leur compte qui vivent très bien de leur activité, roulant en 4X4 en encaissant des centaines de milliers d’euros par an. Ils feront valoir qu’ils ne comptent pas leurs heures, qu’entreprendre c’est prendre des risques… justement, le coronavirus est un de ces risques. D’autres aussi n’ont pas compté leurs heures mais ont préféré embrasser des carrières plus sécurisantes avec des salaires bien plus bas…
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Pour les fruits et légumes, on nous dit dans la presse que ce serait la faute à l’absence de concurrence avec les produits des autres pays européens. La préférence nationale coûterait trop cher !
Les concombres français coûtent ainsi trois fois plus cher que leurs “homologues” néerlandais, quand une barquette de fraises espagnoles est vendue 74% moins cher.
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La hausse des prix alimentaires est cependant en grande partie aussi la conséquence de la décision injuste d’interdire les marchés où des producteurs français pouvaient écouler leurs marchandises. Faute d’accord avec la grande distribution, ils sont pénalisés, mais est-ce vraiment la faute au coronavirus, ou bien plutôt une faveur du pouvoir en place pour la grande distribution ?
Peut-être l’avez-vous constaté au moment d’aller faire vos courses en plein confinement. Comme l’explique Le Parisien, le prix de certains fruits et légumes a connu une forte hausse ces derniers jours alors que leurs ventes ont grimpé de 31% dans la foulée de l’annonce de la fermeture des marchés.
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On le voit, on ne peut pas se contenter de peindre à grands traits la situation actuelle, tout est dans le détail, la nuance, l’observation de cas particuliers et la prise en considération du facteur temps. Une entreprise qui fonctionne au ralenti aujourd’hui connaîtra une embellie dès la levée du confinement.
Nous autres citoyens allons être l’objet de tentatives de manipulation de l’opinion pendant cette période, car tous ceux qui ont investi dans la pierre, l’art, l’or, les valeurs mobilières – élites économiques ayant une influence politique – sont moins sensibles aux variations de la monnaie et voudront que l’Etat mette la main à la poche pour que leurs actifs se renforcent.
Il va y avoir des gagnants et des perdants. Ceux dont les avoirs sont essentiellement monétaires, un salaire ou un traitement prévu par un contrat ou un texte qu’ils ne peuvent renégocier, salariés et fonctionnaires, sont les plus exposés à être captifs.
On ne peut donc pas accepter sans le soumettre à un examen critique le tableau pessimiste que des économistes ou des entreprises vont s’empresser de nous peindre, alors qu’en temps normal, les entreprises bien souvent ne nous font pas de cadeau quand il s’agit de facturer des prestations ou de trouver un montage pour payer moins d’impôts ou de charges sociales…
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Il peuvent rouler en porcshe les coiffeurs quand on voit les tarifs qu’ils pratiquent!!! pour les hommes entre 20/35€ la coupe, plié en 15/20 mn, pour les femmes , n’en parlons pas, c’est open bar, entre 50/100€!
les coiffeurs turcs coupe/shamp. 7€ !
bon d’accord ce sont les prix pratiqués pour leurs compatriotes, mais l a de l’abus partout, les fruits et mégumes dans certains marchés ne sont oas génés d’afficher 29,90€ le kg de cerises ou des fraises (françaises) à 9,90€ la petite barquette de 200/250 grs
les poissons n’en parlons pas, les prix sont doublés triplés sur les étals des marchés!
le consmmateur est une vache à lait donc pourquoi se gêner?
peut-être que les choses changeront après cette pandémie!
Mais oui! Absolument: au lieu de dépenser votre temps et votre argent à « aller en week-end » ou « aller au ski » ou « aller en vacances » procurez-vous un lopin de terre et cultivez un potager. Vous allez épargner, dé stresser et surtout vous allez apprendre que cultiver ce n’est pas facile, cela demande un apprentissage, du travail, de la constance et vous comprendrez que ce n’est pas le made in Cina qui mérite votre argent, mais le cultivé en France par vos paysans. La qualité ça se paye et l’alimentation de qualité c’est votre santé. Remettez de l’ordre dans vos valeurs : la vie = santé = alimentation.
Je suis d’accord avec vous Anne , il est vrai que manger de la tomate toute l’année n’est pas normal , il faut accepter que celles ci soient moins bonnes .Ce qui n’est pâs normal non plus c’est que ces dernières années, même au moment de la saison, les tomates hors sol supplantaient les tomates de saison . C’est une perversion du système qui fait que les producteurs de ces tomates sans goût ont monopolisé toute la distribution pour devenir les seuls partenaires des grandes surface .. En ce moment les tomates hors sol sans concurrence sont à 4 euros le kilo pour redescendre à1, 50 Euro en plein été au moment où les producteurs du sud vendent leur tomates à 2 euros le Kilo. Si on peut le faire, mieux vaut en cultiver quelques plants soi même.
Ah, si seulement le virus pouvait redonner du bon sens! Le concombre français coûte le double du concombre étranger ? Mais ce n’est pas du tout la saison des concombres ! Idem pour les fraises ! à moins de cultures « forcées » sous serre ou en hydro culture, qui évidemment coûtent plus cher que les cultures naturelles en pleine terre à la bonne saison. Ré apprenez à manger les aliments qui sont de saison et qui sont cultivés naturellement dans votre région ! c’est-à-dire en pleine terre et non pas dans les serres avec système couteux de chauffage, traitements chimiques contre les maladies etc.
Le climat ! les pollutions ! etc. ? n’achetez plus les vins de Californie, l’agneau de Nouvelle Zélande, les fraises espagnoles, les oranges marocaines, le bœuf brésilien, etc.
Achetez de saison et local et quand les prix sont bas, achetez et mettez en conserve pour quand les prix seront hauts.
Corollaire : la faim dans le monde : que les pays du Tiers Monde arrêtent de produire pour l’exportation et les choux gras des multinationales, mais produisent pour nourrir, vêtir, loger, soigner leurs populations.
(N.B. on ne met pas la clé sous la porte mais sous le paillasson)
le Franprix ou je me sers une fois par semaine ne vend plus que des fruits et surtout légumes de « merde » et au prix proche de Fauchon
je ne vais plus au Monoprix, cette enseigne n’ en a rien a cirer des prescriptions de « distance sociale »
faut voir le monde en rayons et aux caisses
une honte
je vais acheter quelques boites de corned beef……dans quelques mois les chevillards n’ abattront plus de bêtes
pensez a retirer des espèces au max!
les distributeurs manquent trop souvent
je m’ attends a une vacherie de ces enc de banques
Depuis le début du confinement même le prix des croquettes pour chiens a explosé dans une grande enseigne bien connue .
Les légumes et les fruits sont devenus tellement chers que mon voisin va faire un jardin et je lui ai dit que je serai sa première cliente. Les prix ont littétrallement explosé depuis l’euro et personne n’en parle, sauf moi
Personne ne parle non plus des assurances, mutuelles banques qui peuvent pallier à la diminution du chiffre d’affaire. On est toujours harcelés pour souscrire des contrats pour diverses raisons parfois impensables. Là je crois qu’on y est alors ils peuvent lâcher la tune les assureurs?
Les bureaux de tabacs ne sont pas les seuls a faire de gros bénéfices, les pompes funèbres aussi , en augmentant leur tarifs ,le malheurs des uns font le bonheur des parasites qui vivent sur le dos d’autrui..en temps de guerre et de pandémie les obsèques devraient êtres a charges de état…je connais une personne qui a perdu 4 membres de sa famille , elle est obligée de demander un prêt bancaire de 20000€ pour les enterrer.
une chance pour la France d’origine maghrébine, turc, ou voleur de poule sans doute?
parce que comme dans la célèbre pub j’ai les mêmes à la maison.
Ça me rappelle ce gus qui allait garer sa bagnole loin du site des restos du cœur, à Bordeaux, pour s’y rendre dans la foulée… Sa bagnole ? Mercedes pas flambant neuve, mais belle charrette…
djobi djoba ?? sans doute………..