.Pour sauv
Il s’agit d’ailleurs de sauver le monde et pas seulement la France, quoi que j’aie écrit dans le titre.
Vous trouverez ci-dessous un résumé et des extraits d’une étude très importante faite par un spécialiste financier, Emmanuel Crenne, ancien responsable du Département Produits Structurés – Marchés Emergents (CEEMEA) Merrill Lynch puis Goldman Sachs (et ancien responsable FN du Lot, ancien conseiller régional RN Occitanie).
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Il faut absolument faire connaître cette étude, téléchargeable in extenso ici : Comment sauver le monde de la Coronadepression – copie et/ou son résumé ci-dessous à un maximum de personnes. Et notamment aux acteurs politiques de tous bords, responsables politiques, députés, sénateurs, maires, citoyens de tous bords…
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Merci et bravo à Emmanuel pour ce travail considérable accessible à tous. Il a su vulgariser des concepts en général abscons pour le commun des mortels en montrant avec les mots de tous les jours, les maux présents et à venir.
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Si l’on veut éviter une seconde crise de 29 et pire encore, il est urgent d’agir.
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« Voyez-vous tout cela? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée…
C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé leprophète Daniel, établie en lieu saint, – que celui qui lit fasse attention! »
Matthieu 24
Comment sauver le monde de la coronadépression ? Que valent les réponses des différents gouvernements ?
Cette note est destinée à expliquer de manière vulgarisée la crise économique engendrée par la propagation du coronavirus et les mesures prises par les différents gouvernements. Cette crise est extrêmement profonde et sans précèdent : il s’agit d’un effondrement catastrophique qui risque de produire une disparition d’un très grand nombre d’acteurs économique à une échelle jamais observée par le passé. Cette situation inédite demande la mise en place rapide de mesures hétérodoxes d’expansion monétaire à très grande échelle, suivies d’une distribution aux acteurs économiques qui en ont besoin. Sans cela c’est une très grande partie de l’économie qui disparaitra sans espoir de rétablissement avant de nombreuses années.
Les mesures proposées actuellement par les différents acteurs européens, ne semblent pas à la mesure des enjeux ni de l’urgence. Le caractère inédit et l’intensité de l’effondrement économique en cours nécessite une intervention extrêmement rapide des gouvernements et des banques centrales. Sans intervention rapide dans le sens des mesures que nous proposons, toute reprise économique en V, U ou même en L semble illusoire. Il est donc urgent d’agir dans les prochaines semaines. Si l’Union Européenne veut survivre à l’effondrement économique actuel, elle doit réagir très rapidement et ne pas se contenter d’inaction suivie de plates excuses, comme vient de le faire très tardivement le Président de la Commission Européenne, Madame Von der Leyen, à propos de l’Italie. Si l’Union Européenne ne réagissait pas dans les prochains jours, le gouvernement français devrait réagir de façon responsable et reprendre en main son destin.
Il est urgent d’agir : bientôt il sera trop tard !
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TABLE DES MATIERES Résumé
Introduction
A) Une crise inédite, d’une intensité inégalée dans l’histoire et aux conséquences majeures
– Une crise peu comparable aux crises du passé
– Des mécanismes d’ampleur et de nature inédites
– Des effets majeurs sur l’économie déjà perceptibles
B) Les mécanismes et scenarios de sortie de crise
– Les modalités de levée du confinement conditions essentielles de la reprise
– Des plans de sortie de crise proposés par les différents gouvernements de façon désordonnée et largement insuffisants
– Mesures d’urgence et de moyen-terme proposées
Conclusion
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Résumé du document d’Emmanuel Crenne, par Christine Tasin
Les passages en italique figurent tels quels dans le document original.
L’apparition du coronavirus accompagnée de mesures de confinement presque total de la population, une grande partie de l’économie a subi un coup d’arrêt brutal entrainant des pertes abyssales et le risque d’une crise prolongée. L’économie mondiale est la proie d’une dislocation sans précédent.
Jamais, dans toute l’histoire de l’humanité, l’arrêt de l’économie n’a été aussi brutal ni à une telle échelle. Et la raison, contrairement aux autres crises n’en est pas humaine, c’est une catastrophe naturelle, brutale. Même dans les années 30 l’économie ne s’était pas arrêtée. Il y a aujourd’hui un risque de chute libre. Un confinement qui durerait de 3 à 6 mois aurait des conséquences catastrophiques et durables à long terme.
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A situation nouvelle, il faut des solutions nouvelles… or celles choisies par les différents gouvernements et notamment le gouvernement français sont plutôt classiques et menacent d’être inefficaces pour ne dire que cela.
On va assister et on assiste déjà à des faillites en série, avec un effet domino.
Qui sait que le chausseur André (600 salariés, 150 boutiques) a déclaré il y a quelques jours la cessation de paiement et la fermeture de ses magasins suite au refus par la Banque Publique d’Investissement de soutenir l’entreprise par un prêt d’urgence ?
C’est 600 chômeurs de plus… Aux Etats Unis, en trois semaines, plus de 9.9 millions de nouvelles inscriptions au chômage ont eu lieu. En France, selon un recensement établi par le ministère du Travail au jeudi 2 avril 2020, 3,9 millions de salariés sont en situation de chômage partiel, ce qui représente environ 15% de la population active...
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La plupart des gouvernements ont choisi la santé de leur population ( et leur image… ) aux dépens de l’économie. Le coronavirus est aussi un prétexte et un exutoire pratiques pour masquer leurs erreurs en matière de politique économique, et restaurer un capital-confiance très érodé par l’exercice du pouvoir. Seuls ont résisté de façon raisonnée à la mise en place de ces politiques la Hollande, la Suède, Hong Kong, Taiwan et la Corée du Sud, dont la gestion de l’épidémie semble avoir été plus raisonnable, alors que ces pays ont des systèmes de santé mieux préparés et plus modernes.
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Il faut donc considérer que l’effet du confinement et de la peur généralisée n’est pas une simple cessation d’activité qui pourrait ensuite être suivie d’une reprise par un appareil industriel et marchand resté en état, mais un arrêt brutal qui provoque une destruction par effet domino de toute la chaine de valeur, des circuits de fournitures aux réseaux de distribution. Si une fois le confinement levé une usine est encore en état de produire, il faut que ses fournisseurs et ses clients existent toujours pour qu’elle puisse reprendre son activité. Les clients disparaissent si les fournisseurs disparaissent et vice versa. La disparition d’un grand nombre d’intervenants dans la chaine de production peut complètement ruiner un secteur et le faire pratiquement disparaitre. Une fois détruite, l’économie et ses circuits mettront des années à se reconstruire.
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Pour la France, Jacques Sapir évalue de 500.000 à 1 million le nombre de chômeurs permanents supplémentaires générés par le confinement pour le seul secteur des PME/TPE sans soutien gouvernemental, soit 7% à 14% du nombre total des salariés que ces entreprises emploient (sur un total de 7 millions).
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Bref, on peut s’attendre à l’augmentation du chômage, à des plans de soutien à l’économie… tout cela va plomber les finances publiques déjà en fort mauvais état avec une dette abyssale. Et cela va faire mécaniquement augmenter les intérêts de celle-ci, alors que nos capacités d’emprunt sont déjà plus que limitées. On connaît les conséquences : augmentation des prélèvements obligatoires déjà fort lourds, pénuries faisant monter les prix, retour de l’inflation…
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Quid de la sortie du confinement ? Elle doit se faire de façon coordonnée à l’échelle mondiale, sauf à n’avoir servi à rien et à voir repartir de plus belle l’épidémie. Et elle doit être accompagnée de traitements, vaccins… (note de C.TASIN : on mesure encore plus les conséquences économiques en sus d’être criminelles de la décision de ne pas tester et traiter à la chloroquine dès les premiers symptômes).
Il est fort possible que cette crise entraîne un mouvement de démondialisation, avec le rapatriement de certaines entreprises jugées stratégiques, ce qui entraînera des tensions entre pays, la disparition d’entreprises …
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Face à cela les plans de sortie de crise des différents gouvernements sont largement insuffisants :
Les mesures proposées paraissent cependant très insuffisantes, car fondées sur une reprise possible en quelque mois sans tenir compte de la réalité des dommages déjà causés sur le terrain.
S’ils diffèrent dans les montants et certaines modalités (voir détails dans l’Annexe), l’ensemble ces plans s’articulent autour de trois principales mesures : (a) Un soutien aux chômeurs et/ou aux consommateurs (b) Un soutien aux entreprises sous forme de prêts et/ou de garanties (c) des mécanismes de report d’imposition (pour la France). Parallèlement à l’action gouvernementale, la plupart des banques centrales mettent en place de grands programmes de rachat d’emprunts souverains (en Europe le Pandemic Emergency Purchasing Programme de EUR 750 milliards censé s’achever fin 2020), et inondent le marché de liquidités afin de préserver le système bancaire et financier. Le plan de secours le plus ambitieux est celui du gouvernement des Etats Unis, qui prévoit même le non-remboursement des prêts par les petites et moyennes entreprises en cas de difficultés.
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Or tous ces plans de soutien ne sont pas destinés à stimuler l’économie mais à la préserver. Les montants proposés sont très insuffisants face à la violence du choc.
Si l’on examine les mesures de soutien aux entreprises, il s’agit de prêts ou de garanties dont les montants sont faibles (3 mois de chiffre d’affaire pour le plan français, et des indemnisations aux TPE/PME de l’ordre de 1500 euros seulement). Par définition, les prêts devront être remboursés (sauf aux Etats-Unis dans certains cas). Par ailleurs, le plan français semble particulièrement sous-dimensionné par rapport à celui des allemands et des américains.
Pour comprendre la réalité, nous sommes allés sur le terrain et avons évoqué cette question avec tous les commerçants rencontrés lors de nos sorties permises dans le cadre du confinement. Il apparaît dans ces discussions qu’aucune de ces entreprises de petite taille ne voudra se charger de dette pour survivre : l’impression générale est que si le confinement dure encore plus de deux ou trois semaines, la plupart des commerces de proximité auront disparu. Pour éviter cela, il apparait que les prêts doivent se transformer en don, mais pas a posteriori : le gouvernement doit annoncer la couleur immédiatement. A ce titre, seul le plan américain qui prévoit que certains prêts puissent ne pas être remboursés par certaines entreprises en difficultés, semble admettre la réalité des choses, quoique très timidement. La perspective d’un alourdissement de leurs dettes, n’encouragera pas de nombreuses entreprises à solliciter le soutien de l’Etat dans ces formes, elles préfèreront disparaitre. Ces mesures paraissent par conséquent inopérantes pour restaurer la confiance. Tout se passe comme si, suite à un tremblement de terre, le gouvernement proposait au propriétaire d’un bâtiment détruit de financer la décoration intérieure alors que le gros œuvre est fortement endommagé.
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Et il ne faudra pas compter sur l’UE menée par l’Allemagne qui, selon toute probabilité n’aura de cesse de revenir au « Pacte de Stabilité Budgétaire », qui empêchera les pays les plus endettés à lancer des politiques keynésiennes, seules à même d’éviter la catastrophe.
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ALORS QUE FAIRE ? QUE DEVRAIT FAIRE LA FRANCE ?
Seuls les Etats-Unis, quoique de manière timide, semblent d’être engagés sur la bonne voie. A situation hétérodoxe, réponses hétérodoxes.
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Notre constat de base est que l’arrêt brutal de l’économie et des marchés a créé une destruction quasi instantanée de la plupart des flux économiques. Le comportement des différents acteurs de l’économie a été et est encore de trouver des liquidités. Si les banques centrales ont réagi et opéré des injections massives de cash, celles-ci se limitent à la sphère financière. Or c’est au plus bas niveau de l’économie, la boutique de quartier, la petite PME que le besoin est le plus ressenti. Ces méthodes ne permettront pas à ces acteurs essentiels de poursuivre leur activité. Ils représentent cependant une grande part de l’économie (50% de l’emploi en France).
Afin de pallier aux effets de la destruction observée, il convient donc de remplacer les flux disparus et de faire comme s’ils avaient existé. Ceci signifie qu’il faut remplacer le stock de monnaie manquant dans des délais extrêmement courts afin d’éviter que la destruction des acteurs ne puisse avoir lieu. Notre thèse est donc qu’il suffit de réinjecter DIRECTEMENT dans l’économie les liquidités manquantes et sans aucune contrepartie, donc surtout pas sous forme de prêt remboursable, mais par pure création de monnaie. Par analogie imaginons que l’économie est un corps humain qui suite à un accident aurait perdu 80% de son sang. Il ne servirait à rien de tenter de ranimer le corps sans au préalable le perfuser, comme un moteur de voiture ne saurait fonctionner sans carburant.
Ceci est parfois appelé politique de « monnaie hélicoptère » (« helicopter money »), déjà utilisé aux Etats unis en 2008-2010. Ceci consiste à inonder les consommateurs et les entreprises d’argent sans contrepartie, par expansion monétaire. La banque centrale augmente la masse monétaire et donne purement et simplement l’argent, qui peut ainsi être utilisé par les différents acteurs économiques. Aux Etats-Unis cela prend la forme actuellement d’un don de 1200 euros par ménage et d’une perspective de non-remboursement des prêts aux petites entreprises (voir description dans l’Annexe).
Avantages et inconvénients
Les avantages de la création monétaire sont multiples : a) la monnaie est créée au sein de la banque centrale ou d’institutions financières de manière quasi instantanée ; b) pas de dette publique supplémentaire, la banque centrale comptabilisant la création monétaire soit sous la forme d’une obligation perpétuelle sans intérêt, soit comme une dépense ; c) pas d’augmentation des impôts qui grèverait les perspectives de reprise économiques ; d) descente des liquidités au niveau de l’économie réelle directement là où cela est nécessaire, ce qui est très différent des programmes de rachat de dette par les banques centrales, très techniques qui sont eux destinés à éviter l’effondrement des banques et du système financier, mais qui ne permettent pas la descente des liquidités au niveau de l’économie dite «réelle» ; e) pas d’augmentation de l’encours de dette de l’Etat, des entreprises et des ménages et donc préserver un environnement de taux bas, nécessaire à la reprise économique ; mais aussi f) limitation de l’augmentation des encours de crédit en difficulté dans le bilan des banques commerciales qui pourrait freiner la disponibilité du crédit dans l’économie et par conséquent la reprise : regain de popularité pour l’institution monétaire européenne et visibilité de l’utilité de l’Euro par les peuples européens.
Le risque principal de cette création monétaire ex-nihilo est celui de la réapparition de l’inflation voire de l’hyperinflation. Ce risque est cependant limité si l’injection de liquidité correspond aux montants détruits par l’effondrement économique. Si ces montants sont remplacés, la destruction économique sera beaucoup plus limitée, les principaux acteurs des circuits économiques survivront et l’économie sera alors en mesure de repartir, comme un moteur qui a conservé toutes ses pièces ou comme un corps dont les organes ont été préservés. Il faut cependant faire bien attention à ce que l’injection de liquidité par création monétaire ne soit pas abusive afin d’éviter les dérapages hyper-inflationnistes des expériences monétaires allemandes des années 20. Il faut pour cela faire en sorte que la création monétaire soit dirigée très précisément vers les acteurs économiques qui ont perdu de l’argent. Il s’agit de reconstituer ce qui aurait existé sans la crise de confinement. Une politique d’helicopter money par saupoudrage de liquidités uniforme dans l’économie sur un appareil économique en détresse, créerait des excès pour certains et maintiendrait le manque d’argent pour d’autres, n’évitant pas le processus de destruction des circuits économiques, et augmentant le risque d’inflation.
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Sous réserve que les gouvernements européens et la BCE se mobilisent rapidement pour mettre en place cette politique monétaire hétérodoxe, l’EURO adopté par la plupart des pays européens pourrait, pour une fois, être vécu comme un avantage plutôt qu’une contrainte et permettre de revitaliser l’esprit de cohésion des nations et des peuples européens dans une Union Européenne qui a failli jusqu’à présent à apporter soutien et solutions adaptées. Sans intervention rapide des gouvernements et de la BCE, il y a fort à parier que l’Union Européenne disparaisse, comme en témoignent les nombreuses vidéos qui fleurissent sur internet et où l’on voit des italiens confinés chez eux brûler des drapeaux européens.
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Mais tout cela n’est et ne sera possible que si cette injection massive d’argent là où il faut a lieu dans les prochaines semaines, après il sera trop tard…
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J’aimerai bien être exempter de mes impôts et du remboursement de mon prêt en ces temps de disettes imposées .Après tout sommes -nous différent des entreprises ?
C’est très différent, la situation d’un individu et celle d’une entreprise ; si on les met sur le même plan c’est la catastrophe pour le pays
Bonjour a tous , je ne suis pas financier et quand je vous lis j’avoue que je comprends a peu prés dans les grandes lignes mais pas tout malgré une culture correcte mais une fois de plus je ne suis pas financier ni banquier . Je suis néanmoins pourvu de bon sens et par expérience je sais dèja qui va recevoir dans le fion les conséquences de ce dont vous parlez , je ressens une drôle de sensation dans le bas du dos . Je suis retraité je ne possède pas de maison sur la côte ni de Mercedes dans le garage et point de yacht amarré dans le port , j’ai juste de quoi manger et payer mon loyer , les prix de l’alimentaire ne cessent d’augmenter et ça bien avant la crise du coronavirus , les loyers sont devenus indécents , je sais que le yacht les homards et les touzes ça coûte mais tout de même ! je ne m’étendrais pas sur la vie de château de nos sinistres sénateurs et députés ( mais qui le sont toujours ) et n’abordons pas le sujet de tous les planqués menant grand train au parlement européen , pas d’inquiétude non plus pour les banquiers et les boursicoteurs .Nul doute que tous ces gens là ne ressentiront de douleur dans l’arrière train …moi j’essaie de me préparer mais je sais que ça va faire mal !
l ‘état va perdre de l ‘argent, les radars, les énormes taxes sur les carburants, les taxes non moins importantes que les Sté d ‘autoroutes versent à l ‘état & autres collectivités
les gens ne roulent plus , les camions sont peu nombreux, taxes sur carburants & TVA , Rail , Avion, Bus
Toute la TVA sur les produits non consommés , non vendus ( 20 % sur les autos , le marché s’est effondré ) les spectacles , restos , loisirs en pleine période de Congés scolaire , etc …
Si les Sté ne versent pas de dividendes , c’est 30% en moins pour l ‘état
12,8 impôt & 17,2 % de CSG
Beaucoup de DC , ceux qui y ont laissé des plumes , les héritiers paieront moins de droits de succession
aussi sur 1 PEE ( ex ) dont la valeur en bourse c ‘est effondrée ( bcp de 35 % ) si l ‘épargnant vend , parce qu’il aura besoin de liquidé , beaucoup moins de CSG 17,2% sur la plus value en moins pour l ‘état
les locations sont au point mort
les réalisations d ‘ achat / vente sont aussi très impactés , les notaires sont au point mort , les fameux droits de mutation ,ce n ‘est pas rien .
etc , etc …
Les soins médicaux affolants
question
L ‘état va nous taxer COMMENT pour ce MANQUE A GAGNER ?
une nouvelle CSG crds , surement !
en 1976 , impôts sécheresse, 2003 canicule 1 jour de travail gratuit
BONNE CHANCE !
à mon avis, c’est surtout le secteur du tourisme qui peut souffrir de la situation pour les vacances de printemps. Mais pour la plupart des services, dès le déconfinement l’activité va reprendre.
Il y a plein d’exemples…
Pour les automobiles, ceux qui ont besoin d’en changer en auront toujours besoin à la sortie du confinement.
Les bureaux de tabac pris en exemple, ce n’est pas non plus très convaincant, ils restent ouverts et les gens ne vont pas s’arrêter de fumer pendant le confinement.
Les coiffeurs, les opticiens, les bijoutiers, que sais-je encore, répondront à des besoins qui ne sont pour l’instant que différés.
Et à la sortie du confinement les gens vont avoir encore plus envie de dépenser l’argent qu’ils ont épargné en ne prenant pas les voitures et transports en commun pendant qu’ils étaient confinés. Les chômeurs perçoivent 84% de leur ancien salaire, c’est quand même beaucoup sachant qu’ils n’ont pas de frais liés à leur activité professionnelle (déplacements, nourrices, mise en beauté, etc.).
Les restaurants, cinéma, etc. vont se refaire une santé.
Quant à la mortalité dans les EPHAD, force est de constater que ça va améliore la santé des caisses de retraite, aussi cruel soit ce constat…
Ne voyons pas tout en noir !
Merci de votre interet. Il ne s;agit as de creer de l;’nflation mais d’eviter la deflation catastrophique. Lisez bien cette note jusq’au bout. L’objection de l’nflation creee est traitee
Emmanuel, connaissez-vous les sites ou personnalités suivants :
http://www.quotidien.com
Jean-Pierre CHEVALIER et son blog – cité d’ailleurs par Pierre JOVANOVIC –
Charles GAVE – même si je ne suis pas d’accord avec tout ce qu’il dit …
La seule chose qui soit avérée est que les gouvernements veulent sauver les banques, et que les populations, ils, les mondialistes, n’en ont strictement rien à foutre !!!
L’inflation peut être la solution seulement à très court terme. Sinon elle devient une hyperinflation, qui est la redistribution totale de la richesse nationale en faveur des dirigeants actuels du pays et leurs proches. L’épargne de FDSs serait confisquée et les argents émis seront redistribués :
– dans une petite partie entre les réfugiés et les CPFs pour bondir la consommation et acheter les électeurs ;
– et les autres sommes seront utilisées pour changer les propriétaires des entreprises du secteur réel.
Dans les conditions d’hyperinflation les investissements à long terme sont impossibles, donc seulement le commerce et la production agroalimentaire survivront. L’économie du pays sera anéantie. Enfin, regardez les multiples exemples historiques du XX siècle !
» Emmanuel Crenne, ancien responsable du Département Produits Structurés – Marchés Emergents (CEEMEA) Merrill Lynch puis Goldman Sachs »
Le jeu de Goldman Sachs dans la crise des subprimes ? ……
Bah oui, et puis il faut bien comprendre à mon avis que certains ont intérêt à ce que l’Etat donne de l’argent plutôt que prête, car les entreprises à qui il prêtera devront s’engager à ne pas verser de dividendes.
https://www.europe1.fr/economie/coronavirus-le-ministre-de-leconomie-bruno-le-maire-veut-eviter-un-naufrage-3959923
Je trouve bonnes les solutions du gouvernement et m’étonne même qu’elles soient telles… j’espère qu’aucun changement n’aura lieu à ce sujet.
J’avais été choqué de voir que Marine était beaucoup plus « distributrice », proposant de l’aide même pour l’agriculture, alors que le secteur n’est pas en crise du fait du coronavirus (les difficultés des agriculteurs relevant d’autres causes – https://www.lunion.fr/id143516/article/2020-04-04/coronavirus-agriculteurs-et-viticulteurs-sur-leur-planete) .
https://www.lefigaro.fr/flash-eco/marine-le-pen-demande-10-milliards-d-euros-pour-les-tpe-et-pme-20200321
Elle voulait encore en faire profiter les « autoentrepreneurs » sans plus de précision, alors que la catégorie est extrêmement large (puisque c’est un statut fiscal et social et non une profession particulière, l’autoentrepreneur travaillant sans salarié donc pouvant éventuellement ne pas souffrir du confinement)…
J’avais trouvé cela démagogique et potentiellement injuste.
Normalement une entreprise, face à un tel risque, doit s’assurer, cela fait partie du risque d’entreprise qu’il faut prévoir et prendre en charge. Ce n’est pas à l’Etat de payer, mais il peut prêter…
J;ai rejoint GS en 2009 et les ai quitte en 2013. Je n;ai jamais travaille dans les marches immobiliers de GS ou Merrill Lynch ou j’etais avant. Ne voyez pas partout le complot. Je suis independant.
Merci de votre interet.
Ce qui serait intéressant aussi serait de savoir ce que vous entendez par « commerce de proximité » puisque vous écrivez qu’ils sont les premiers visés par la crise.
Il me semble au contraire que les commerces de proximité alimentaires bénéficient de la situation comme beaucoup de gens fuient les supermarchés actuellement (forte concentration de personnes).
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-les-habitants-de-saint-denis-de-gastines-redecouvrent-le-commerce-local-6801060
Et dans l’exemple que vous donnez, c’est le groupe André qui est évoqué…
Compte tenu de l’existence de procédures collectives qui permettent d’étaler le paiement des dettes, voire de les annuler, la cessation des paiements ne signe en rien l’arrêt de mort d’une entreprise.
La personne qui veut se chausser chez André – le genre d’enseigne qui de toute façon subit la concurrence de la vente par correspondance, internet, même si pour se chausser on préfère souvent essayer avant – ne peut pas y aller pendant le confinement, elle aura néanmoins toujours besoin de chaussures après la sortie de confinement !
Je ne vois pas pourquoi ce seraient aux budgets publics de combler le déficit temporaire de l’entreprise…
Les déficits de cette année peuvent d’ailleurs être reportés pour être déduits sur les bénéfices des années à venir… Un coup dur s’apprécie sur le long terme dans ce domaine, car après le « gel » du confinement, l’économie va reprendre.
Des décrets ont déjà prévu la neutralisation des sanctions contractuelles convenues avec les fournisseurs, c’est d’ailleurs ce que le gouvernement a fait avec les baux commerciaux, l’un des principaux postes de passif des boutiques.
https://www.efl.fr/actualites/affaires/biens-de-l-entreprise/details.html?ref=faa66edbb-f722-4dcd-9370-7018e5c8c838
Il y aura beaucoup d’aides et notamment pour les auto-entrepreneurs.
https://www.toutsurmesfinances.com/argent/a/coronavirus-et-aides-pour-les-independants-auto-entrepreneurs-tpe
Il y a des domaines d’ailleurs où l’on constate que certains professionnels n’attendent que cela, que l’Etat leur verse de l’argent directement alors qu’ils pourraient travailler.
Dans la copropriété où j’habite, le ménage a été suspendu, et pourtant on peut penser que l’autoentrepreneur qui s’en charge pourrait le faire car il est un professionnel du nettoyage à même d’avoir le matériel pour se préserver du virus (gants, produits etc.). Dans une copropriété voisine, un autre professionnel continue d’intervenir d’ailleurs…
Si demain l’on assiste à une inflation parce que l’Etat aura trop injecté d’argent dans l’économie, ce seront notamment des gens comme les soignants de l’hôpital public qui verront leur pouvoir d’achat baisser.
Tous ceux qui n’ont pas une culture capitalistique, un patrimoine important avec la possibilité de diversifier leur placement, des gens qui ont davantage le sens du service public que de la liberté d’entreprise vont souffrir de ce que vous proposez…
Les plus riches souffriront moins car ils peuvent se permettre de diversifier leur patrimoine, d’autant plus que leur facture d’impôt si la valeur de la monnaie baisse sera moins salée.
Merci de votre interet. J;entend par commerce de proximite independant la petite bnoutique, pas la chaine de magasin qui a plus de chances pour s’en sortir. Faites vos courses et demandez dans les magasins a la boulangere, a l;epicier, au bureau de tabac s;ils font fortune en ce moment. Partout ou je suis alle, j;ai constate des baisses de chiffre d;affaire considerables. Lisez bien la fin de ma note: il ne s’agit pas de donner de l’argent n’importe comment mais de le faire en faisant comme si les flux NORMAUX avaient existes. Ceci regle l’argument de l;inflation a mon avis
Donner au lieu de prêter, ça s’est déjà vu ça dans l’histoire de l’économie ? Il y a tant de montages complexes à mettre à profit…
Compte tenu de vos anciennes fonctions, je doute que vous défendiez de bonne foi ce raisonnement SIMPLISTE.
Et je doute aussi que vous soyez désintéressé. N’auriez-vous pas un important portefeuille d’actions à défendre par hasard ?
Un spécialiste de la finance qui n’a pas d’actions, ça existe vraiment ?
Pas sûr qu’on ait les mêmes intérêts dans la crise à venir…
Il s’agit d;une recapitalisation, comme on le fait d;une entreprise. Ce qu’en retire l’etat c’est une fiscalite preservee. Ce n’est donc pas gratuit. Par ailleurs c’est la banque centrale qui opere, pas l’Etat. La note nest pas une note technique, mais de la vulgarisation destinee a faire comprendre ce qui se passe en termes le moins techniques possible (c’est dit dans l’
introduction). La mise en place est beaucoup plus complexe et absolument pas simpliste.
Je nai aucune actions d’aucune sorte. Mes avoirs sont immobiliers et objets d’art. La premiere chose qu’on vous dit lorsque vous arrivez dans une salle de marche c’est precisemen de ne pas correler vos investissements avec votre job, car si la crise arrive, vous perdez alors job et argent. Il n’y a aucun conflit d’interet. Mes fonctions anciennes n’ont pas de rapport.
Désolé mais une recapitalisation ne passe pas par un don. L’argument d’une « fiscalité préservée » est faux, puisque selon l’adage, « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ».
Une véritable recapitalisation implique de prendre part au capital social et non d’avoir l’espoir que l’entreprise sera assez rentable pour s’acquitter d’impôts à l’avenir.
Dans un acte juridique à titre onéreux, la contrepartie doit être certaine au moment de la formation de l’acte. Là ce n’est pas le cas.
Si l’Etat avance une somme, ce doit être avec la certitude raisonnable d’être remboursé.
S’il prend part au capital, c’est avec la garantie de rester propriétaire des actions jusqu’à ce qu’il décide de les revendre et non jusqu’à ce que des impôts soient payés.
La fonction de l’impôt n’est pas celle d’une contrepartie contractuelle.
Vous défendez de plus une option politique ultralibérale de ce point de vue, analysant l’impôt contre une contrepartie contractuelle, ce qui ne correspond pas au système français.
S’il y a de l’inflation, tous ceux qui n’ont pas de placements en bourse ou dans l’immobilier vont morfler.
J’en fais partie car je ne suis propriétaire de rien, je n’ai que des avoirs bancaires en liquide comme beaucoup de Français.
En cas de faillite d’une banque, on a une garantie pour nos avoirs jusqu’à 100.000 euros.
Ce que vous proposez est de rendre service aux actionnaires, aux personnes les plus riches qui peuvent se permettre de placer leur argent dans des actions, les mêmes qui ont bénéficié de la politique de Macron qui leur a défiscalisé leurs placements (l’IFI ne concernant plus que l’immobilier contrairement à l’ancien ISF).
Vous favorisez aussi ceux qui ont placé leur argent dans l’art, dans l’or…
Et ceux qui mettent de l’argent de côté sans chercher à spéculer et qui n’en ont pas assez pour être au-dessus de la limite de la garantie bancaire vont s’en prendre plein la tronche !
Si l’injection de liquidite ne fait que remplacer des flux qui auraient du exister … et ceci est controle dans la mise en place de la mesure, il ne peut y avoir de creation d;inflation. Ceci est explique a la fin de la Note. Merci de votre interet
Merci mais il s’agit finalement de faire jouer à l’Etat un rôle d’assureur qui n’aurait pas collecté de prime préalablement et alors que le risque est réalisé. Donc c’est déséquilibré au détriment des contribuables…
Si c’est un don, donc un acte à titre gratuit (comme le laissent entendre le titre et la démonstration), il n’y a pour l’Etat aucune contrepartie, contrairement à une prise de participation dans le capital (qui équivaut à une nationalisation donc requiert une loi) ou un prêt.
Quant à prêter à une entreprise qui déjà, à la base, n’était pas viable, ça pose aussi un problème puisqu’elle était vouée de toute façon à l’échec.
Si l’Etat prête en sachant qu’il ne sera pas remboursé, il y a une entourloupe, ça ne peut pas légalement se faire sous la forme d’un prêt ab initio sauf à constituer un détournement de pouvoir.
On ne peut pas faire comme si l’on partait de 0. Depuis l’Antiquité la plus ancienne, avec les prêts à la grosse aventure par exemple, les entreprises ont appris à gérer leurs risques, les anticiper, tous, même les plus exceptionnels.
Si le secteur privé est défaillant, en misant sur le fait que l’Etat mettra la main à la poche, c’est le contribuable qui est floué…
Parce que vous, vous croyez à la « parole » d’un banquier, surtout quand il va faire faillite !!? et que vous allez garder vos moins de 100 000 euros sur votre compte ?
Tenez, voici un spécialiste qui explique ce qu’est l’économie, et ce qui va se passer :
https://www.youtube.com/watch?v=N9G1863A-G0
Tous ceux qui ont des placements bancaires, des assurances-vie, des placements divers VONT MORFLER !! les autres qui ont des biens matériels les garderont, surtout s’ils ont des potagers…
En cas de faillite d’une banque, les comptes seront nettoyés, les titulaires n’auront plus que…les yeux pour pleurer !!
http://www.quotidien.com – Pierre JOVANOVIC explique très bien les choses, à voir de prendre le temps de visionner ses vidéos, voir d’acheter et de lire ses livres !!!
Ce n’est pas la parole d’un banquier, c’est la loi : il existe un fonds de garantie à ce sujet.
https://www.garantiedesdepots.fr/fr/garanties-du-fgdr/la-garantie-des-depots