Le 31 janvier 2020 sera une date historique : le peuple anglais s’est libéré de ses chaînes ! Et d’un !

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Aujourd’hui il faut boire le champagne, comme on l’a bu quand Trump a été élu en 1996. Et comme on le boira encore quand Salvini reviendra en grand vainqueur rendre vie à la Rome d’Auguste.

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Ils ont mis 3 ans et demi à se libérer de leurs chaînes, malgré le vote du peuple, malgré la décision du peuple. C’est dire à quel point l’hydre UE est dangereuse et tient à ses proies qu’elle préfère étouffer plutôt que de les perdre. Qu’on se le dise, qu’on s’en souvienne.

 

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Même au moment des adieux, d’adipeuses tentacules étaient encore tentées de dire non à la volonté du peuple et de voter contre le  Brexit… inimaginable ? Non, normal au sein de la dictature européenne.

Brexit, le Parlement européen ratifie l’accord de retrait

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Ce texte, qui a mobilisé tant d’énergie de part et d’autre de la Manche, est passé avec une très large majorité de 621 voix, 49 contre et 13 abstentions. À la Commission, on se montrait tout de même vigilant ces derniers jours. «Le texte passera, mais on sait aussi que certains eurodéputés pourraient être tentés de voter contre ou de s’abstenir parce qu’ils refusent de voir le Royaume-Uni quitter l’Union», confiait-on.

Le Français Bernard Guetta est de ceux-là. Membre de Renew, il s’interrogeait depuis quelques jours. Et, deux heures avant le vote, il ne savait toujours pas s’il allait s’abstenir ou voter contre. «Si la raison froide l’emporte, je m’abstiendrai. Si la profondeur du sentiment l’emporte, je voterai contre», indiquait-il alors. «Je ne suis pas le seul à avoir ces états d’âme. Beaucoup hésitent, chez les Verts surtout», ajoutait celui qui a finalement choisi l’abstention. Au PPE, l’ancien ministre polonais des Affaires étrangères, Radosław Sikorski, fait partie de ceux qui ont voté contre. Mais l’écrasante majorité des élus ont suivi les consignes de vote de leur groupe respectif.

«Tirer les leçons du Brexit»

Les débats, parfois houleux, se sont tenus dans un hémicycle souvent très clairsemé. Ils n’ont pas été longs. Deux heures montre en main pour sceller le sort de la première étape d’une saga qui a débuté il y a trois ans et demi. Depuis le début de la semaine, Ursula von der Leyen, Charles Michel et David Sassoli, les présidents des trois institutions européennes – Commission, Conseil européen et Parlement européen -, veillent à ne pas donner trop de relief à cet événement historique. La sobriété est de mise. «C’est un divorce. Est-ce que l’on fête un divorce? Non», argumente un eurodéputé.

De tous les orateurs, Guy Verhofstadt a été le plus véhément et le plus critique vis-à-vis de l’UE. Le Brexit «est un échec dont nous sommes l’auteur», a martelé l’ex-premier ministre belge. Appelé à présider la Conférence sur l’avenir de l’Europe, il a demandé à en finir avec ces aménagements qui avaient été consentis au Royaume-Uni et qui au final ont, selon lui, affaibli l’Union. Souhaitant «beaucoup de succès» aux Britanniques, le négociateur en chef du Brexit, Michel Barnier, a souligné qu’il fallait «prendre le temps de tirer les leçons du Brexit».

Au parti Ukip et au parti Brexit, nous aimons l’Europe. Mais nous haïssons l’Union européenne

Nigel Farrage

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a rappelé, comme elle l’a fait souvent au cours des dernières semaines, à quel point elle regrettait le départ du Royaume-Uni. «Je veux que l’UE et le Royaume-Uni restent de bons partenaires et de bons amis», a-t-elle insisté. «Nous vous aimerons toujours et nous ne serons jamais loin», a-t-elle ajouté avant de mettre en garde Londres sur le respect des dispositions concernant l’Irlande du nord et le début des négociations sur la relation future. «Nous envisageons un accord de libre-échange sans droits de douane et sans quotas. Mais (…) nous n’exposerons certainement pas nos entreprises à une concurrence déloyale.»

Nigel Farrage a bien évidemment fait son show, agitant, comme les autres membres du Brexit Party, le drapeau britannique. «Au parti Ukip et au parti Brexit, nous aimons l’Europe. Mais nous haïssons l’Union européenne», a-t-il indiqué avant de quitter l’hémicycle.

Dans les couloirs, dans les réunions des groupes opposés au départ du Royaume-Uni, beaucoup d’eurodéputés peinaient à cacher leur tristesse. Les socialistes avaient confectionné des écharpes aux couleurs du Royaume-Uni et de l’UE sur lesquelles on pouvait lire «Always united». Une plénière bien morose, donc. D’autant qu’avant le vote sur le Brexit les eurodéputés avaient célébré le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz. Venue témoigner, l’Italienne Liliana Segre, 89 ans, rescapée de ce camp, a tenu à «saluer» les eurodéputés britanniques sur le départ. Elle a vanté «ces drapeaux de toutes les couleurs de pays frères» flottant devant un Parlement où «on se parle»,«on discute les yeux dans les yeux». Un hommage à l’Europe.

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On relèvera sarcastiquement la phrase de la von der Leyen :«Nous envisageons un accord de libre-échange sans droits de douane et sans quotas. Mais (…) nous n’exposerons certainement pas nos entreprises à une concurrence déloyale.»

Alors que l’UE a ratifié le CETA qui expose nos entreprises, nos agriculteurs… à une concurrence déloyale, cette s….e ose mettre en garde la Grande-Bretagne sur la concurrence… Alors que depuis près de 20 ans Bruxelles roule pour l’Allemagne, qui a sucé, sucé et sucera jusqu’au sang les entreprises françaises (entre autres) ça ne manque pas de sel. Mieux vaut en rire qu’en pleurer. Et redoubler d’efforts pour pousser nous aussi la France en-dehors de ce machin fou.

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Il est vrai que je suis quelque peu chauvine… je me méfie des Anglais, peut-on faire confiance à un peuple qui mange si mal ? 

Et puis, la guerre de Cent Ans, et puis Jeanne d’Arc brûlée, et puis le rôle abominable des Anglais pour interdire la République et l’Empire napoléonien en complotant, en unissant tous les ennemis de la France à Waterloo… Je n’ai pas oublié. Je ne veux pas de revanche, mais je sais qu’avec les Anglais on peut avoir le pire et le meilleur. 

En effet, aujourd’hui, grâce à Farage, à Johnson et aux Anglais eux-mêmes qui jusqu’au bout ont refusé de se laisser manipuler, c’est le meilleur. 

Chapeau bas, les amis ! Merci de nous montrer le chemin. 

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13 Commentaires

  1. “C’est un divorce. Est-ce que l’on fête un divorce? Non» Ben si, ça existe ! J’en connais…

    • Ce n’est pas un divorce ! c’est une libération pour les Anglais et oui ça se fête pour eux ! Et espérons que nous ferons nous aussi bientôt la même fête !
      Cette union contre nature fait plus de malheureux que d’heureux ! A bas le despotisme !

  2. Michel Barnier, a souligné qu’il fallait «prendre le temps de tirer les leçons du Brexit».
    Encore un qui fait de la figuration politicienne comme on en peut plus !

  3. bien sur qu’il y a une vie en dehors de cette Europe de bruxelles
    Et j’espere pouvoir vivre son implosion, comme ce fut le cas avec l’urss
    bravo les anglais

  4. Merci aux anglais d’avoir prouvé que c’était possible…
    Alors maintenant à nous les Français de faire le FREXIT…
    Ce devrait d’ailleurs être beaucoup plus facile, puisque les Français avaient voté un grand NON majoritaire, au référendum de 2005…
    C’est SARKOZY, en 2007, le “””””””””””””traître au Peuple de France””””””””””””””””, qui nous y à jeté dans cette UE maudite…!!!!!

    Vite le FREXIT… et sans aucun accord avec cette UE, qui a été traître aux Peuples…Il est plus que temps que tous les Peuples de cette Europe, reprennent leurs indépendance totale…!!! Pour cela, il faudrait jeter tous les hommes politiques qui sont pour cette UE…!!! Sinon, nous n’y arriverons jamais!!!

  5. Quel gâchis ! Quelle perte de temps ! Les initiateurs de l’Europe ont voulu
    aller trop vite. Rallier sous une même bannière autant de pays différents
    était voué à l’échec en si peu de temps. Les véritables fautifs sont ces grands “penseurs” qui ont voulu augmenter le nombre de pays trop vite. Ces gens sont des fous dangereux.

    • Les grands « penseurs » ?
      Non, les grands “usuriers” que sont les banksters avides de l’argent des peuples.
      Leur seul but n’a jamais été de faire une union européenne mais de gonfler leur magot.

    • je n’attends que le Frexit, se libérer de Bruxelles et de ses lois imbéciles. Je veux que l’on retrouve notre souveraineté. Depuis que nous sommes dans l’Europe, les gens n’ont jamais été aussi malheureux. J’envie les anglais qui ont sauté le pas. Le tour de qui maintenant et cela fera tache d’huile c’est au moins ce que je souhaite et surtout que cela se passe avant ma mort.

  6. Cette union européenne d’aujourd’hui n’a aucun sens ! C’est une pré-mondialisation, bien pratique pour nous forcer à recevoir une quantité d’individus indésirables et ingérables. Les Anglais ont fait le bon choix ! A nous de sauter le pas !

  7. De toute façon les Anglais ont toujours sabordé le projet Européen.
    C’est une bonne chose qu’ils en soient sortis.
    On va peut-être pouvoir construire l’Europe de Visegrád maintenant.

  8. Et ensuite c’est quoi la parti II, virer les muzzs et récupérer leur quartiers et leur banlieues très islamisées ou les zones de non droit règnent en maître au non de la charia. On verra bien.

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