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C’était une sacrée nouvelle. Plus personne n’y croyait, tant la répression avait été et féroce et assassine pendant 28 ans !
Un sacré symbole, prélude à la chute de l’URSS 2 ans plus tard.
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On ne reviendra pas ici sur ce que représentait le mur, sur la vie des Allemands de l’est, qui devaient être le prototype de l’homme nouveau conçu et bâti totalement par les penseurs communistes… une humanité de science-fiction, terrifiante.
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Il ne s’agit pas ici de pleurer avec Mélenchon et de regretter la chute du mur. Elle n’aurait rien changé d’ailleurs, sans doute, à la dérive d’un Occident qui dégénère.
Non, il s’agit juste de se mettre à la place des Allemands de l’Est.
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Combien d’entre eux regrettent sinon d’avoir troqué Stoph contre Kohl du moins d’être tombés aux mains des mondialistes immigrationnistes islamophiles Merkel, Macron, Juncker et sa remplaçante ?
Un certain nombre, si on en croit le taux des naissances, qui baisse, qui baisse (une forme de suicide devant un monde qui déçoit ?).. et les résultats des dernières élections, qui ont vu l’AfD atteindre dans l’ex-Allemagne de l’est des scores impossibles pour le moment dans l’ex-Allemagne de l’Ouest.
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Les élections régionales qui ont eu lieu en Saxe et dans le Brandebourg le 1er septembre puis en Thuringe le 27 octobre dernier étaient particulièrement attendues. On en espérait, trente ans après la révolution pacifique de l’automne 1989 qui entraîna la chute du Mur de Berlin le 9 novembre, une sorte de bulletin de santé de l’Allemagne de l’Est. Force est de constater que ce bulletin de santé est pour le moins préoccupant.
Poussée de l’AfD, affaiblissement de la CDU et du SPD
Si d’un Land à l’autre, les résultats se ressemblent, leurs conséquences sont différentes pour les gouvernements régionaux en place. Le parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) progresse fortement, surtout dans le Land de Saxe : 27,5 % des suffrages, soit un bond de 17,8 points par rapport au scrutin précédent (2014). L’AfD monte également en puissance, quoique dans des proportions légèrement inférieures, dans le Brandebourg (23,5 %, +11,3 points) et en Thuringe (23,4 %, +12,8 points). À titre de comparaison, en Allemagne de l’Ouest, l’AfD obtient généralement des scores inférieurs à 10 % et ne dépasse cette barre qu’exceptionnellement, comme aux régionales de Berlin et du Bade-Wurtemberg en 2016 (respectivement 14 et 15 %).
Parallèlement à cette poussée de l’AfD, la CDU et le SPD, qui forment la grande coalition dirigée à Berlin par la chancelière Angela Merkel, perdent des voix dans des proportions globalement semblables, réalisant leurs moins bons scores historiques depuis l’unification. En Saxe, avec 32,1 % des voix, la CDU recule de 7,3 points mais reste le premier parti en capacité de diriger un gouvernement de coalition avec le SPD et les Verts. Dans le Brandebourg, elle obtient 15,6 % des suffrages (-7,4 points) et en Thuringe 21,75 % (-11,7 points).
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C‘est que passer au règne du coca, de la concurrence libre et non faussée et de la construction de « l’homme idéal communiste » à celui de « l’homme idéal de la mondialisation » n’apparaît pas aux Allemands de l’est comme un plus, et encore moins comme un progrès.
Certes, à l’Est, il manquait la liberté, l’espace vital, l’approvisionnement des magasins, la bureaucratie, la Pravda à tous les étages… mais par rapport à ce que l’Ouest propose, les Allemands de l’Est sont comme des enfants nostalgiques du paradis perdu de l’enfance, oublieux de tout ce qui n’était pas parfait loin de là.
Alors publications, oeuvres d’art… se multiplient qui évoquent la nostalgie de l’est, Ostalgie.
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Et les « migrations », les vraies, celles-ci, d’est en ouest et d’ouest en est de s’inverser !
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De 1989 à 2017 il y a bien plus d’Allemands de l’est qui passent à ‘l’ouest ( 3,7 millions) que d’Allemands de l’Ouest qui passent à l’est (2,3).
Or, depuis 2017… c’est le contraire ! Les Allemands de l’Ouest sont dorénavant plus nombreux à fuir à l’est que l’inverse. Les mauvaises langues diront qu’il y a peut-être aussi un rapport avec l’invasion des migrants de 2015, les faux culs parleront de l’attrait de Berlin réunifié, de Leipzig, de Weimar…bien que les salaires soient d’environ 16% inférieurs à l’est, tous parlent de cette méfiance-haine du capitalisme (mondialisation) déshumanisateur qui perdurerait…
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Il y a un malaise, le malaise des Ossies…
Et si ce malaise des Ossies était le malaise des électeurs d’Orban, de Salvini, de Marine ?
Si ce malaise des Ossies était celui des citoyens lancés malgré eux dans la mondialisation ?
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Pourquoi les Allemands de l’Est seraient-ils plus sensibles que ceux de l’Ouest à ce qu’on leur enlève, eux qui n’avaient pas grand-chose ?
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Peut-être parce que, entrés plus tard que les autres dans le monde de la consommation, ils en voient mieux les limites et les dangers, peut-être qu’ils y sont moins « accros ». L’addiction est encore incomplète ?
Peut-être que, parce qu’ils ont connu le totalitarisme, ils le détectent automatiquement. Et le totalitarisme est à la fois dans l’UE et dans l’islam ?
Peut-être que, parce qu’ils ont été manipulés, influencés, fabriqués par des fous, ils ne veulent pas revenir au stade de l’homme-objet, de l’homme-Frankenstein que les Merkel et Macron sont en train de nous concocter ?
Peut-être qu’on les a trop privés de leur histoire, de leur culture, de leurs racines… pour qu’ils acceptent de les perdre à nouveau ?
Peut-être qu’ils ont au moins appris, en RDA, à respecter et aimer leur pays, et que cela les rend plus lucides sur sa dénaturation par l’immigration et l’islamisation ?
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Tous les pays tels la Pologne, la Hongrie, l’ancienne Tchécoslovaquie qui ont connu la dictature communiste, puis la dictature nazie, puis à nouveau la dictature communiste n’ont pas du tout envie de tester la dictature mahométane. Les Allemands de l’ex Ost Deutschland n’en veulent pas non plus. La Groß Bertha et ses affidés doivent se faire une raison ou être éliminés par la volonté du peuple.
Je suggère à tous ceux qui souhaitent comprendre le regret des ex-RDA de leur ancienne direction, à un niveau certes basique, mais visiblement d’actualité, de revoir le film d’il y a quinze/vingt ans : »GOOD BYE LENINE ». Je pense à ces « petits pays » tels l’Irak et à la Libye…
Il y a de bonne chance qu’une partie des migrations Ouest->Est correspondent à ce que vous avancez.
Pour ce qui concerne le rapprochement des électeurs Orban/Salvini/Le Pen je ne pense pas que ce soit la même population.
Par hazard j’ai assisté à un « meeting » de Salvini et ça n’a rien à voir avec un meeting de Marine Le Pen ni au niveau de l’orateur ni au niveau du public ni au niveau du rapport orateur/public
Je déchanterai probablement dans quelques temps mais il me semble que Marine Le Pen est très très loin de Salvini.
Hormis la « personnalité » du peuple italien il y a d’autres raisons politiques , légales, historiques qui expliquent à la fois l’apparition et le succès de Salvini mais c’est trop long à raconter.