Macron a choisi : 5 milliards pour les migrants, baisse des retraites pour les retraités

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Yves Mamou, ancien journaliste du Monde, semble être passé dans le camp du mal puisqu’il collabore régulièrement à Riposte Laïque, Causeur, Le Figaro et Valeurs actuelles.

Dans Le Grand Abandon, il dénonce la préférence de Macron et des élites française pour les migrants (et l’islam), nouvelles pépites censés payer nos retraites.

« En 2018, l’État a su budgéter environ 5 milliards d’euros pour financer l’immigration, mais cherche désespérément une somme équivalente pour financer les retraites. »

Y a plus de fric pour nos vieux mais on en trouvera toujours pour les envahisseurs…

Les retraités, vaches à lait de l’immigration ?

Alors que l’État n’a de cesse de chercher des solutions pour financer les retraites, il poursuit en parallèle une politique migratoire coûteuse qui vient toujours plus grever un budget déficitaire, dénonce le journaliste et essayiste Yves Mamou.

Jacques Attali, Alain Minc, le Fonds monétaire international, etc. nous ont fait passer le message depuis plusieurs décennies : les immigrés doivent être bien accueillis car ils sont là pour payer nos retraites. La faible fécondité des populations européennes, le taux de chômage élevé en France rendent difficile le financement des retraites de la génération du baby-boom.

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Premier constat : quarante ans d’immigration continue n’ont en rien atténué le problème. Gouvernement après gouvernement, les mêmes réformes se poursuivent : hausse des durées de cotisation, report des années butoirs de départ à la retraite dans un processus qui apparaît sans fin.

L’élection d’Emmanuel Macron ne déroge pas à la règle. Notre président a même entrepris d’aller plus loin que ses prédécesseurs en entreprenant d’unifier les 42 régimes de retraite existants. Un projet qui passe par la mission confiée à Jean-Paul Delevoye de négocier l’adhésion du patronat et des syndicats à cette volonté. La pierre d’achoppement de ce grand projet était la promesse formelle faite aux Français de ne pas toucher à l’âge légal de départ à la retraite fixé encore aujourd’hui à 62 ans.

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Mais, le 15 mars 2019, Édouard Philippe, le Premier ministre, a laissé entendre qu’il faudrait peut-être à nouveau reculer le curseur de l’âge légal de départ. Quelques jours plus tard, Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, est revenue à la charge sur RTL. Dans la foulée, Benjamin Griveaux, à l’époque porte-parole du gouvernement, s’est félicité de cette très bonne idée de reculer l’âge de départ à la retraite.

En face, les partenaires sociaux sont aux cent coups et Jean-Paul Delevoye menace de rendre son tablier de grand ordonnateur de la fusion des régimes de retraite. Même les députés de La République en marche ont été choqués que le programme sur lequel ils ont été élus soit bousculé sans information préalable. Un risque de division que l’Élysée doit prendre en considération, compte tenu des tensions nées dans la majorité au sujet du projet de refonte de la loi de 1905.

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La raison officielle qui pousse le gouvernement à vouloir fusionner les régimes tout en reculant l’âge de départ à la retraite tient à un projet voulu par Sarkozy, annoncé par Hollande et jamais abouti en raison du déficit budgétaire et du déficit des comptes sociaux : un meilleur financement de la dépendance des personnes âgées.

Un exemple : plus de 1 million de familles françaises ont un parent atteint de la maladie d’Alzheimer ou sont aux prises avec d’inextricables problèmes financiers en raison du coût élevé des maisons de retraite. Ces familles ont besoin d’aide, mais l’État et la Sécurité sociale sont impécunieux. Alors, c’est à ces jeunes vieux que sont les retraités que l’État va demander (encore) un effort.

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La demande d’asile baisse partout en Europe mais augmente en France…

La démarche serait audible – et, qui sait, recevable – si elle n’avait une face cachée. Depuis plusieurs années, l’État invite tous les étrangers entrés en France sans visa – et sans intention de la quitter – à déposer une demande d’asile. Une générosité qui n’est pas passée inaperçue. Alors que la demande d’asile baisse partout en Europe, le nombre de demandeurs d’asile en France est, lui, en hausse quasi ininterrompue. « Notre pays demeure soumis à une pression migratoire intense, évolutive », déclarait à l’Assemblée nationale Christophe Castaner, le 6 novembre dernier ; évolutive” signifiant ici “en augmentation constante”. En 2017, l’Offi ce français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a enregistré 100 613 dépôts de demande d’asile, soit une hausse de 17,4 % par rapport à 2016. Pour 2018, l’Ofpra estime ainsi que le chiffre record de 120 000 demandes d’asile pourrait être atteint sur l’année.

L’absurdité ne réside pas dans la pression migratoire, mais dans le fait que le gouvernement n’entend pas agir sur ces arrivées massives. Christophe Castaner s’est borné à déclarer à la commission des finances du Sénat : « Cet effet de “rebond” ou de “transfert” des demandeurs d’asile depuis les pays voisins, que nous constatons aujourd’hui, a vocation à être limité par la diminution du nombre de migrants entrant dans ces États. C’est le pari que nous faisons. » En d’autres termes, le nombre des migrants finira un jour par baisser, inutile d’agir directement.

Cette inaction – volontaire – du gouvernement a évidemment un coût. Plus d’un migrant économique sur deux verra sa demande d’asile déboutée. Mais entre le dépôt et le rejet de cette demande, ce même migrant aura été hébergé, rémunéré et soigné plusieurs mois durant.

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Les dépenses liées au processus migratoire peuvent se décliner comme suit. L’exercice du droit d’asile représente 1,35 milliard d’euros en autorisations d’engagement et 1,21 milliard d’euros en crédits de paiement dans le projet de loi de finances pour 2019. Soit une hausse, par rapport à 2018, de 36 % en autorisations d’engagement et de 18 % en crédits de paiement. L’allocation pour demandeur d’asile (Ada) est budgétée dans le projet de loi de finances pour 2019 à 335,8 millions d’euros (+ 5,7 % par rapport aux 317,7 millions d’euros de 2018).

À ces principaux postes (allocations et hébergement), il faut ajouter les frais de fonctionnement des administrations chargées de gérer l’asile : Ofpra, Cour nationale du droit d’asile (CNDA), Ofii et guichets de préfecture. Ces budgets ont beaucoup augmenté depuis 2015, notamment dans le but de réduire la durée d’instruction des dossiers. Car plus l’instruction est longue, plus les dépenses d’allocations et d’hébergement augmentent.

Les clandestins ne sont pas seulement rémunérés et hébergés, ils sont également soignés quand ils apportent la preuve qu’ils résident depuis plus de trois mois en France. L’aide médicale de l’État (AME), financée sur le budget de l’État, n’a cessé, depuis ses origines, de coûter “un pognon de dingue”.

 

Déjà, en 2003, à une époque où les dépenses de l’AME n’étaient que d’une centaine de millions d’euros, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales s’alarmait de « leur forte progression ». Les dépenses de l’AME sont aujourd’hui de l’ordre du milliard d’euros pour une distribution de soins qui touche 300 000 personnes environ. Les termes du débat sont connus : sans l’AME, les migrants clandestins envahiraient les hôpitaux et ceux atteints de maladies contagieuses pourraient contaminer les populations locales, disent les défenseurs de l’AME. Mais ceux qui luttent contre une politique de frontières ouvertes affirment qu’une action résolue contre l’immigration clandestine réduirait les dépenses de l’AME et les risques sanitaires qui lui sont liés.

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Dans la masse des clandestins, une sous-population mérite d’être distinguée : celle des mineurs non accompagnés. Depuis 2015, des “gamins” de 12 à 25 ans, venus généralement du Maroc et d’autres pays d’Afrique du Nord se multiplient sur le territoire national. Ils vivent en bandes, subsistent de rapines et sèment la terreur.

Combien sont-ils ? Selon la Dépêche du Midi, « certaines estimations parlent de 50 000 ». Sans papiers, mutiques sur leur pays d’origine, ils sont difficiles à expulser. Aujourd’hui, 40 000 d’entre eux seraient pris en charge par les départements au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE), contre 25 000 en 2017 et 13 000 en 2016. Sachant que le coût d’une prise en charge par l’ASE atteindrait 50 000 euros par an, la facture devrait frôler les 2 milliards d’euros à la fin de l’année.

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Étranglés par cette dépense, les départements se retournent vers l’État, estimant qu’ils n’ont pas à faire les frais de sa politique migratoire. L’État compenserait – très – partiellement en assumant 17 % de la dépense (340 millions) selon les dernières propositions de Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales. À ces 340 millions s’ajoutent 240 millions d’euros de frais d’“évaluation” payés par l’État avant placement dans les services sociaux des collectivités. Lorsque les mineurs atteignent leur majorité, les départements sont parfois conduits à poursuivre leur accompagnement via des contrats jeunes majeurs (5 000 signés en 2017, environ 30 000 euros par an chaque).

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La morale de cette affaire est que, en 2018, l’État a su budgéter environ 5 milliards d’euros pour financer l’immigration, mais cherche désespérément une somme équivalente pour financer les retraites auxquelles ces mêmes immigrés sont censés contribuer.

Et quand ce même État affirme vouloir financer la perte d’autonomie des personnes âgées, c’est encore vers les retraités qu’il se tourne. Il faudrait que l’État comprenne qu’il ne peut mener une coûteuse politique migratoire qui semble n’avoir d’autre but que de faire baisser les salaires des autochtones tout en exigeant toujours plus de taxes de ces mêmes autochtones et toujours plus de réduction des avantages acquis.

La révolte des “gilets jaunes” est née d’une contradiction similaire.

Le Grand Abandon, les élites françaises et l’islamisme, d’Yves Mamou, L’Artilleur, 576 pages, 22 €.

 

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10 Commentaires

  1. « les migrants vont payer les retraites » ! Ca pourrait passer pour une bonne blague, mais en réalité, ce n’est pas drôle. Je vais m’installer dans mon terrain et élever des poules. Ce sera ça ma « retraite ». En espérant qu’aucune » chance pour la France » ne me tue en tant que « mécréante ».

  2. Quant on voit les selfit du dégénéré dictateur, avec les racailles colorées on comprend ces tentations pour exotique et le migrant colorés… Ce président sera celui qui aurait déclenché la guerre civile ethnico religieuse inévitable et imminente… Elle sera sanglante, et ce pays peuplé majoritairement de lâches et de faibles sombrera dans le chaos de sa destruction juste sanction la France a été trahie par son peuple celui ci doit payer cette ignominie…

  3. Eric Stemmelen , auteur de « Opération Macron » – Bercoff dans tous ses états
    :::: https://www.youtube.com/watch?v=lBqzUQ1_8ko
    DUREE : 23mn 44s
    DATE : 13 sept. 2019
    Eric Stemmelen « Je me suis heurté à une absence de réponse des maisons d’édition pour ce manuscrit qui décrit la montée de Macron au pouvoir en recensant les journaux »

  4. comme tout gambler qui se respecte, il fait un pari sur la baisse providentielle possible,du nombre des envahisseurs
    alors qu’ils sont censés gérer tout ce foutoir, ils s’en remettent à la Providence, ou au hasard, comme dans les jeux de cartes ,
    et les retraites ne sont toujours pas payées par les immigrés précédents, bien au contraire les retraites diminuent drastiquement en même temps que les salaires, car il faut amortir l’excessive générosité humanitaire de nos dirigeants

  5. «Ruine» du système financier: la Banque centrale européenne rappelle la Deutsche Bank à l’ordre
    :::: https://fr.sputniknews.com/economie/201909131042091152-ruine-du-systeme-financier-la-banque-centrale-europeenne-rappelle-la-deutsche-bank-a-lordre/
    Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a répondu aux critiques de la Deutsche Bank et d’autres grands prêteurs sur les taux d’intérêt bas de son institution. Le responsable estime qu’ils devraient se concentrer sur la réduction des coûts et sur les technologies plutôt que sur la politique monétaire, selon l’agence Bloomberg.
    Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), a rétorqué aux propos critiques du PDG de la Deutsche Bank, Christian Sewing, sur la question de la réduction de -0,4% à -0,5% des taux sur les dépôts effectuée par la BCE, rapporte l’agence Bloomberg.
    «Les banques aimeraient avoir des taux positifs, sans aucun doute», a déclaré Mario Draghi interrogé à ce sujet lors d’une conférence de presse à Francfort-sur-le-Main. Selon lui, la profitabilité des banques est beaucoup plus affectée par les coûts, et s’adapter aux nouvelles technologies serait «beaucoup plus convaincant que de s’énerver sur les taux négatifs».
    Christian Sewing avait auparavant déclaré que les taux négatifs menaçaient de «ruiner» le système financier européen «à long terme», selon Bloomberg. Mario Draghi a rejeté cet avis estimant plutôt que le rapport entre les dépenses et les revenus de certaines banques était «complètement différent» en comparaison avec l’industrie en général:
    «Il existe certaines faiblesses structurelles dans le secteur bancaire, plus énoncées dans certaines parties de la zone euro que dans d’autres», a déclaré M.Draghi.
    Un taux directeur abaissé et deux autres inchangés
    La BCE décide pour les pays de la zone euro du niveau des taux d’intérêt directeurs qui influent sur le coût du crédit bancaire et sur le rendement de l’épargne. Depuis mars 2016, les banques se refinancent sur une semaine à la BCE au taux de 0%.
    Ce jeudi 12 septembre, l’institution monétaire a décidé d’abaisser son taux de dépôt frappant les liquidités excédentaires des banques. Le taux «de refinancement» des banques à l’échéance d’une semaine a été maintenu à 0% et le taux de prêt marginal à 0,25%.
    En outre, la BCE a assuré qu’elle n’envisageait plus de remonter les taux tant que l’inflation n’aurait pas «solidement convergé» vers son objectif de 2%.
    Effondrement du système financier européen?
    Cette politique de la BCE coûte très cher aux banques européennes: plus de 23 milliards d’euros depuis 2014, dont 7,5 milliards sur la seule année 2019, a précisé l’agence Scope Ratings.
    Les banques françaises et allemandes paient le plus lourd tribut, selon une analyse de la banque ING. La Deutsche Bank l’a chiffré à «deux milliards d’euros sur quatre ans», a noté Christian Sewing.
    Comme l’avait expliqué en septembre 2019 le patron de la banque suisse UBS, Sergio Ermotti, «les taux négatifs conduisent à la situation absurde où les banques ne veulent plus avoir de dépôts de leurs clients».

  6. Mais puisqu’on vous dit que cette ordure de president est pour les musulmans, pas pour les francais de souche.
    Macron ment.
    Macron ment
    Macron est musulman

  7. Pour ma part, je ne vois rien d’anoremal à unifier les systèmes de retraite, pour plus d’égalité et à reculer l’âge de départ, compte tenu de l’évolution de l’espérance de vie.
    Moi même j’ai pris ma retraite à 66 ans et mon père, avant moi, petit commerçant, avait pris sa retraite à 72 ans, alors que son travail était pénible.
    ( lever 4h du matin, 12 à 14 h de travail quotidien en position debout et en portant de lourdes charges)
    Alors quand je vois les branleurs de la RATP, foutre le bordel pour conserver le départ à 52 ans pour leurs descendants, je trouve çà écœurant.
    En revanche ce qui est complètement anormal,c’est qu’on tape dans les retraites chèrement acquises et qu’on ne les indexe pas correctement.
    Lorsque j’étais en activité les taux de cotisations augmentaient chaque années,
    Ils seraient normal que les retraites soient indexées sur le coût réel de la vie.
    D’autre part si nous avions une politique de la famille, digne de ce nom, à destination des familles françaises de souche, avec une meilleure école et un espoir d’emploi, les français feraient plus d’enfants.
    Compenser la dénatalité par l’immigration africaine est une ineptie à court terme.
    Cela a pour effet direct de détruire notre système éducatif et de peser à la baisse sur les alaires et d’aggraver le chômage.
    Ce qui n’incite pas les ménages français à avoir des enfants, sachant qu’ils auront des difficultés à trouver une crèche puis une école correcte avec la perspective du chômage.
    De plus les populations importées ne sont, le plus souvent, ni qualifiées, ni désireuses de travailler.
    Ainsi, on ne soigne pas le malade européen, on l’achëve, en combattant la dénatalité en rendant plus risquée la procréation pour les ménages européens.
    C’est en ce sens qu’on peut légitimement parler de grand remplacement.
    Cette politique portera peut être ses fruits dans deux ou trois générations,
    quand la France sera complètement africanisée et parce qu’il n’y aura plus assez de français pour faire le travail, sous réserve que les nouveaux arrivants se soient, au fil du temps, civilisés et socialisés.

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