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Un seul mot : magnifique, à déguster sans modération
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Le 6 juin de la vassalisation (0806)
Sous les jupes d’Overlord.
Ce 6 juin 2019, la ville de Caen est morte ; c’est finalement une bonne façon de commémorer le 75ème anniversaire du Débarquement vu l’état dans lequel l’armée américaine a laissé la ville avec ses tapis de bombes, une stratégie militaire dont quelques historiens commencent à dire à bas bruit qu’elle n’était peut-être pas vraiment la meilleure.
De fait ! Car un patrimoine historique incommensurable, des musées considérables, des œuvres d’art inappréciables, des archives inestimables, des bâtiments historiques et des constructions médiévales et renaissantes irremplaçables, mais aussi et surtout vingt-mille morts civils.
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Sept fois les Twin Towers : voilà ce qui a disparu dans cette tragédie dont des journalistes crétins expliquent aujourd’hui qu’elles visaient à rendre les gares inutilisables pour les allemands !
Après avoir collaboré bien tranquillement deux ans avec les nazis en vertu du Pacte germano-soviétique qui liait Hitler et Staline, leur dieu vivant, les communistes s’étaient découvert une âme de résistant dès le lendemain de l’opération Barbarossa qui nomme la rupture unilatérale de ce pacte par Hitler qui envahit l’URSS le 22 juin 1941.
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En 1944, le rail français aurait pu être saboté par des communistes enfin devenus résistants, sans qu’il en coûte 20 000 morts à la population civile normande.
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Encore un effort et dans soixante-quinze ans, le Christophe Barbier du moment expliquera sur le BFM du moment, avec la Ruth Elkrief du moment qui opinera du chef, comment le meilleur moyen d’obtenir les marchés pour la reconstruction d’une ville c’est d’abord de la détruire.
Idem avec une région. Peut-être aussi disposerons-nous des détails qui nous permettraient de comprendre pourquoi la première vague de ce débarquement s’est effectuée sans blindés mais avec des barges qui, en s’ouvrant, ont offert la poitrine de vingt-mille gamins au feu allemand.
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Les télévisions ont passé en boucle des images du Jour le plus long, une fiction qui a imposé le récit légendaire d’un Débarquement dans lequel cette guerre pourtant dite « mondiale » oppose les bons Américains aux mauvais nazis avec en prime une France ridiculisée représentée par un maire résistant accueillant les soldats une bouteille de champagne à la main : un acteur choisi pour produire l’effet qu’on imagine puisqu’il s’agissait de… Bourvil, bien connu pour ses rôles de nigaud et de benêt !
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Ici, en Normandie, depuis cette date, les officiels de la région, les responsables du tourisme et la classe politique dans son entier parlent anglais. On ne dit pas « Jour J« , on dit « D-Day« . De même, on dit « Overlord« , mais pas « Suzerain« .
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Dommage, car, le dire en français, c’est expliquer ce que fut véritablement ce 6 juin 1944 : une opération militaire revendiquée par les États-Unis comme une vassalisation.
Il suffit juste d’avoir un petit dictionnaire français-anglais comme en ont les touristes pour écrire correctement l’Histoire.
Mais, pour ça, il faudra probablement aussi attendre soixante-quinze ans.
Pourquoi toujours dire « Overlord » et jamais « Suzerain ?«
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Qu’est-ce qu’un suzerain ? L’étymologie renvoie à une relation féodale de soumission entre le suzerain qui commande et son vassal qui est commandé.
L’AMGOT témoigne que, bien évidemment, le pays suzerain, ce sont les Etats-Unis, et le pays vassal, c’est la France. Que signifie « AMGOT ?«
C’est l’acronyme de Gouvernement militaire allié des territoires occupés, en anglais « Allied Military Government of Occupied Territories« .
Quel était son programme ?
Administrer le pays en recyclant les préfets vichystes, parce qu’ils étaient anticommunistes, donc de confiance pour eux, afin de transformer la France en province gouvernée par les Américains.
Des officiers américains et anglais ont été formés dans des universités à cet effet.
Une monnaie a été frappée.
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De Gaulle a fait savoir qu’il n’est pas question que les Etats-Unis administrent la France. Il gagne son bras de fer le 23 octobre 1944 quand le Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) est reconnu de jure par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Union soviétique.
La France a ici aussi gagné une bataille, mais elle n’a pas gagné la guerre.
Voilà pour quelle raison, tant qu’il a été au pouvoir, le général de Gaulle n’a pas commémoré le Débarquement car il savait, lui, « qu’Overlord » signifiait « Suzerain » et qu’il n’était pas question pour la France de célébrer une opération militaire qui se proposait clairement la vassalisation de la France par les Américains.
Pour les vingt ans de la commémoration de ce jour-là, Pompidou veut faire changer d’avis le général de Gaulle qui ne souhaite toujours pas s’y rendre. Pour quelles raisons ?
Alain Peyrefitte les rapporte :
« Vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi !
Le Débarquement du 6 juin a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi !
Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! Ils avaient préparé leur AMGOT qui devait gouverner souverainement la France à mesure de l’avance de leurs armées. Ils avaient imprimé leur fausse monnaie, qui aurait eu cours forcé. Ils se seraient conduits en pays conquis.
C’est exactement ce qui se serait passé si je n’avais pas imposé, oui imposé, mes commissaires de la République, mes préfets, mes sous-préfets, mes comités de libération !
Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi !
Je veux bien que les choses se passent gracieusement, mais ma place n’est pas là !«
(Alain Peyrefitte. C’était de Gaulle, Tome 2, pp.84-87).
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C’est en effet de Gaulle qui interdit aux Américains de s’installer sur le territoire français.
Car, contrairement à l’idée reçue que les Américains aimaient tellement la liberté qu’ils sont venus nous aider gracieusement, généreusement, bénévolement, idéalement, les Américains sont entrés en guerre non par amour de la liberté, encore moins pour sauver les Juifs des camps de la mort, ce dont ils avaient pourtant connaissance mais dont ils se moquaient comme d’une guigne, mais parce qu’Hitler leur a déclaré la guerre le 11 décembre 1941.
Dès lors, il valait mieux pour eux venir régler le problème en Europe et ne pas attendre que le III Reich dispose de la bombe atomique et des avions à réaction auxquels son complexe militaro-industriel travaillait, car ce matériel aurait permis au Reich de frapper les Etats-Unis sur leur sol.
Le Débarquement n’eut pas lieu par amour de la liberté, ainsi qu’il fut dit par Macron & Trump comme larrons en foire, et relayés par Ruth Elkrief avec gravité, mais parce que les Etats-Unis voulaient d’abord en finir avec Hitler qui leur avait déclaré la guerre avant d’aller ensuite jusqu’à Moscou afin d’en finir avec le régime soviétique.
On sait que les partisans d’un arrêt de la guerre avec la chute de Berlin et le partage du monde qui s’en est suivi ensuite avec Yalta (dont la France était exclue…) ont gagné.
(NDLR : Petite précision, les Américains ont décidé le débarquement dès qu’ils se sont aperçu qu’après la victoire de Stalingrad, les Soviétiques arriveraient les premiers à Berlin et continueraient leur reconquête vers l’ouest pour libérer la France et se joindre aux forces communistes que représentaient les résistants communistes… )
Le combat contre l’Empire bolchevique s’est ensuite poursuivi sous forme de guerre froide, on connaît l’histoire.
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Mais qui, alors, initie la commémoration du 6 juin 1944, ce grand moment de l’histoire de France dans lequel les Etats-Unis se proposent de vassaliser le pays ?
Réponse : François Mitterrand…
Il n’est pas étonnant que cet homme qui, avant-guerre, fut proche de la Cagoule (un mouvement d’extrême-droite), qu’on vit le 1er février 1935 manifester sur une photo en compagnie de gens qui portent une banderole « Contre l’invasion des métèques » ( reproduite dans le cahier photos de Pierre Péan, « Une jeunesse française : François Mitterrand. 1934-1947″ Fayard) ; qui reçut la francisque des mains même du Maréchal Pétain mi-1943 (photo dans le même cahier…), qui fut maréchaliste, vichyste, avant de devenir giraudiste, autrement dit affilié à ce général qui était l’homme de paille des Américains ; puis qui fut résistant de la vingt-cinquième heures après que la victoire soviétique de Stalingrad eut montré que la guerre était finie.
Il n’est donc pas étonnant, dis-je, que cet homme ait jubilé d’incarner la seule ligne à laquelle il fut fidèle dans sa vie politique, à part l’amour de lui-même : la haine du général de Gaulle.
C’est pour le quarantième anniversaire du Débarquement que François Mitterrand invite donc Ronald Reagan à commémorer l’événement. Lors de son allocution d’Utah Beach, il va jusqu’à dire : « Saluons les morts allemands tombés dans ce combat« …
Qu’avait donc dans la tête François Mitterrand pour fêter ce projet américain de vassaliser la France, pour omettre sciemment le nom du général de Gaulle qui fit échec à ce projet, et pour en profiter pour saluer les soldats nazis ? On est en droit de se le demander…
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Cette célébration avalise donc la version cinématographique du Jour le plus long qui est un film de propagande. C’est la fiction américaine, le récit américain, la légende américaine, le mythe américain avalisés par la France qui, plus que jamais, s’accepte, s’aime et se veut en Bourvil débile et aviné, niais et crétin, ne comprenant rien à rien, le béret vissé sur le crâne et rigolant bêtement au spectacle de la virilité martiale américaine.
Cette version désormais fait la loi.
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Pour que cette fiction s’impose, il faut effacer ce qui fut : la légende écarte les faits.
Or, les faits sont têtus : cette guerre fut mondiale, elle n’opposa pas seulement les Américains et les Allemands au-dessus de la tête bourvilesque des Français.
L’historien caennais Claude Quétel, qui fait parler de lui ces temps-ci avec un livre sur la Révolution française en disant qu’elle a été complètement inutile, délivrait ses oracles sur BFM.
A une journaliste qui lui demandait combien de pays avaient été engagés dans ce conflit, il a répondu… trois !
On comprend que cet homme ait pu, pendant treize années présider à la direction scientifique du Mémorial dit « pour la paix » qui est une grande machine à produire et entretenir le mythe américain en partie avec l’argent du contribuable.
Que Claude Quétel ait publié « Le Débarquement pour les nuls » en 2014 laisse croire qu’il n’a pas lu (disons pour être charitable : relu) son livre !
Car cette guerre est le fait d’Alliés que sont donc, au-delà des seuls Américains, des Britanniques, des Canadiens, des Australiens, des Néo-zélandais, des Polonais, des Belges, des Tchécoslovaques, des Néerlandais, des Norvégiens, des Français aussi avec le Commando Kieffer.
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Il n’y eut pourtant de vedettes, ce 6 juin 2019, que les Américains.
Les décorations de la Légion d’honneur ne sont allées qu’à des Américains.
N’y avait-il aucun Polonais, aucun Canadien, aucun Britannique, aucun Néo-zélandais pour la mériter ? Aucun Belge ? Aucun Australien ? A moins que le stock n’ait pas été suffisant pour cause d’une pénurie due aux récentes et généreuses distributions à l’équipe de football française ; y compris aux remplaçants qui n’ont pas joué…
Dans son discours lu comme un élève de la classe de théâtre de madame Trogneux, Macron n’a pu s’empêcher, arrogant et suffisant, de donner des leçons à Trump en lui faisant savoir que « l’Amérique n’est jamais aussi grande que quand elle se bat pour la liberté des peuples« , autrement dit : quand elle ne construit pas des murs pour se protéger de l’immigration mexicaine.
Le discours était rédigé pour le trémolo. La plume obscure du Président s’est essayé à un pastiche de Malraux, mais la pléthore d’adjectifs et l’enfilage d’images qui convoquent les cimes et les abîmes, les brumes et le sang ne suffisent pas à faire un style qui porte et transporte.
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Lire un texte qui singe Malraux ne transforme pas de facto son lecteur en général de Gaulle. D’autant que le comédien a trébuché sur le texte, à moins que le nègre ait été fautif : Macron a en effet parlé de la « poche de la falaise« .
Soit il y avait la bonne expression, « poche de Falaise« , et il a cru que l’article manquait avant de l’ajouter, soit l’article manquait et sa méconnaissance et son inculture n’ont pas suppléé la faute du scribe. Dans les deux cas, c’était fautif.
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Le midi, de mon bureau, j’ai vu passer les hélicoptères de Trump.
Aucun hélico polonais, canadien, etc., bien sûr.
Je les ai également vus rentrant de Colleville en direction de la cantine de la préfecture.
Cette fois, l’armada de Trump précédait le carrosse à pales de Macron.
La ville était vide, comme après une explosion nucléaire. Le dispositif policier était hollywoodien. Au pied de chez moi existe un collège dont la sonnerie a été remplacée par des musiques choisies par les élèves ; démagogie participative oblige.
Ce jour, la musique n’était pas La Panthère rose, comme c’est parfois le cas, mais les trois coups de l’annonce d’Ici-Londres (la radio… gaulliste !) suivis des vers de Verlaine, « Les sanglots longs » (jamais utilisés dans la Résistance en Normandie, mais dans le centre de la France).
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Sur la côte, des crétins faisaient semblant de jouer à la guerre, habillés en soldats et conduisant des jeeps de collection, des enfants étaient eux-aussi déguisés en guerriers.
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On m’a dit que des petits malins facturaient bonbon un tour en blindé. Obscène.
Des bières, des mugs, des t-shirts, des porte-clés, des bibelots qui marchandisent la mort des jeunes soldats venus mourir sur le sol normand montrent qu’après de Gaulle et grâce au socialisme mitterrandien qui a décrété licite le règne de l’argent, les Etats-Unis ont gagné : sur notre territoire national, tout se vend, tout s’achète, on peut faire de l’argent avec tout, rien n’est plus sacré puisqu’on peut même désormais acheter et vendre des enfants tout en passant pour un progressiste.
Ce 6 juin 2019, à Colombey-les-deux-Eglises, j’en connais un qui doit se retourner dans sa tombe…
Michel Onfray
Petite anecdote, par Dan Corbet
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C’est aussi la folie Allemande qui a détruit des villes comme Caen ou Royan .
Je n’en veux pas aux Américains , la seule chose c’est que ceux qui ont vécu les bombardements dont ma mère celui de la gare de Laval, m’expliquaient que ce qui différenciait la façon de bombarder entre Anglais et Américains c’est que les Anglais bombardaient en piquée et les Américains balançaient des nappes de beaucoup plus haut. Certainement le type de bombardiers était différent.
Merci aux auteurs de cet article pour leur objectivité historique. La publication précédente de RR sur le même sujet : http://resistancerepublicaine.com/2019/06/06/certes-lurss-a-joue-un-grand-role-dans-la-defaite-dhitler-mais-celui-des-usa-a-ete-plus-important/ a été décevante.
Edouard Philippe fait mieux encore dans son discours du 6 juin, en Normandie :
» Et nous n’oublions pas non plus les jeunes Allemands tombés sur ces plages. En 1944, ils étaient les soldats ennemis. Aujourd’hui, eux aussi reposent près d’ici. »
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/jour-j-philippe-associe-aux-commemorations-la-memoire-des-soldats-allemands-tues-20190606
Philippe = salaud
Mais il y a aussi le revers de la médaille. Pour contrer les Américains, De Gaulle, tout en neutralisant à l’intérieur le parti communiste, dont les plus ardents révolutionnaires recherchaient la mise en place d’une république soviétique, a pactisé avec Staline pour ramener en France Thorez, et du coup la mise en place d’un gouvernement avec des ministres communistes. Une situation devenue ingérable avec des compagnie de CRS noyautées par les communistes, tout cela a conduit à sa désertion pour prendre une retraite anticipée et provisoire pour se faire oublier à Colombey, jusqu’en 1958. Mais du coup, il s’est trouvé des alliés indéfectibles dans les communistes staliniens , qui ont toujours dits présents dans les situations délicates de son gouvernement de la Cinquième, le putsch des généraux et 68. C’est ainsi qu’il a laissé la plupart des administrations contrôlées par les syndicalistes communistes, comme l’Education nationale, L’EDF, la SNCF., c’est aussi cet héritage que De Gaulle a donné à la France. Il y a eu aussi cette alliance de la France avec l’URSS, qui se permettait tout de même d’en être protégée par le bouclier nucléaire américain. Il fut tellement allié avec l’URSS, que lors d’un voyage à Tiflis, il a ignoré les réclamations des Arméniens qui s’étaient égarés en URSS, demandant leur rapatriement en France…
Il ne faut pas oublier que depuis la raclée monumentale que nous avions prise en 40, la France avait perdu toute considération aux yeux des Américains et des Anglais, de là l’idée d’en faire un état vassal n’est pas très étonnant, et du fait du capharnaüm dans lequel nous nous trouvions.Relire à ce propos quelques romans d’Alfonse Boudard.
Michel Onfray est bien gentil, et plein de pétulance affirmative, mais on ne peut pas dire qu’il finasse dans la nuance, surtout pour une époque historique bien complexe dans toutes ses contradictions et tous ses ressorts sociaux et humains.
Bonjour,
Totalement d’accord avec vous et votre belle conclusion !
d’accord avec vous x 1000 fois !
Les échanges entre Roosevelt et Churchill dès 1941…
Publié le 10 septembre 2018 – par Anne Lauwaert – 41 commentaires – 1 255 vues
https://ripostelaique.com/les-echanges-entre-roosevelt-et-churchill-des-1941.html
100% d’accord avec Onfray, et surtout n’oublions pas qui avait interet a detruire l’Europe en 14-18 et 39-45 et faire s’entretuer les freres de sang que nous sommes (francais, allemand, russes, anglais ou americains): les memes qui deroulent aujour’dhui le meme agenda marxiste, mondialiste, anti-nations, lgbt, anti racines, ultra liberal (ultra marxiste), immigrationiste et nihiliste: les memes responsables, les memes causes mais avec des moyens decuples et 10 fois lus nocifs.
« Sur la côte, des crétins faisaient semblant de jouer à la guerre, habillés en soldats « … tous déguisés en américain ! Un coup de carabine à plomb et se seraient évaporés dans la nature….
Si ce n’est que l’exposition de matériel , sur le strict plan didactique, on regrettera l’absence de matériel allemand. Ou les américains ont fait la guerre seuls ??? Je crois savoir que l’exhibition d’uniformes allemands est proscrite dans certaines communes. Comme si présenter une relique vestimentaire valait apologie d’une doctrine.
Cela fait longtemps que je pense comme Michel Onfray. Son texte traduit exactement ma pensée. Je me suis d’ailleurs déjà exprimée dans ce sens au sujet du débarquement et des Américains.
Mais, ce qui ne laisse pas de me surprendre ce sont les réactions de ceux qui ont été victimes des bombardements alliés, enfin des survivants ou des descendants de ceux qui ont échappé au massacre : est-ce le syndrome de Stockolm ? Pour beaucoup, leurs parents ont tout perdu sous les bombes et ils remercient encore les Américains… Alors, impossible d’imaginer que les Allemands seraient partis sans que nos « alliés » ruinent nos régions et tuent les civils ?
« C’est en effet de Gaulle qui interdit aux Américains de s’installer sur le territoire français. »
Clairement, il n’était pas parvenu à ce résultat avec les Allemands… et si un seul homme, fût-il aussi grand que le Général De Gaulle, parvient à faire reculer l’oncle Sam, cela montre qu’il est sans doute plus qu’excessif de parler de « seconde occupation ».
Car enfin, si l’on expose la jeunesse d’un pays au sacrifice ultime comme l’on fait les USA en Europe, il semble parfaitement légitime d’espérer une contre-partie, ne trouvez-vous pas?
Et pour ceux qui ne supportent pas les Américains vainqueurs du D-day, il ne fallait pas capituler en Juin 40 ou être capable de se libérer soi-même, OK?
Bonjour,
Il n’y pas eu de capitulation en 1940, mais un armistice.
Reste qu’en effet, la France s’est effondrée en quelques semaines …
@Karl der Hammer
Bien dit, les américains n’avaient aucune obligation à libérer la France et De Gaulle incapable de monter une stratégie pour libérer sa patrie leur a léché le c.. durant des années pour qu’ils daignent intervenir. Quand on est une fausse nation en 1940, on commence d’abord par faire le ménage chez-soi et ne pas grâcier Thorez, ni Pétain, à la Libération, afin de redémarrer avec une nation saine. A la suite de cela, la France a été mise sous la tutelle du grand-frère et libérateur américain avec toute ses conséquences. A la Libération on a d’un côté envoyé en prison tous les artistes qui avaient chanté ou joué pour divertir les allemands durant l’occupation (il semblerait que même Fernandel et Piaf y soient passés) mais on a amnistié Thorez et grâcié Pétain, curieux non?
un très bon texte et une bonne analyse de Michel Onfray , c’est exactement mon point de vue aussi . seule chose a redire a propos de Bourvil , je site : »Bourvil, bien connu pour ses rôles de nigaud et de benêt » là je ne suis pas d’accord , je pense que Michel Onfray devrait revoir le Cercle Rouge et L’arbre de Noël .
À ne considérer que les effets politiques et économiques de la « Libération » de la France avec l’« aide des Alliés », je m’étais mis à douter de la générosité désintéressée de ces derniers.
Cet article vient à point pour me convaincre. Merci !
Mais depuis longtemps, sachant que ce sont les vainqueurs qui « écrivent» l’histoire, je me suis mis a douter de l’opposition radicale qu’il y aurait eu entre le nazisme et ses ennemis, dont faisait partie la très humaniste URSS, avec Katyn, les goulags etc.
Merci cher Jean, j’ai censuré la fin de votre commentaire, nous défendons sur ce site la République et sa naissance en France, la révolutio n de 1789 et l’épisode que vous évoquez me semble ne rien avoir à faire avec le reste. Il est d’ailleurs discutable et discuté…
J’ai vu et revu ce mauvais film plusieurs fois, sans grandeur ni souffle, méli-mélo de scénettes sans lien, de clichés ridicules, de platitudes scénaristiques au niveau des « haut-gradés » et des Etats-majors.
Mais c’est vrai, que la farce grotesque du maire aviné est choquante voire outrageante. L’arrière-pensée de dénigrement est évidente et m’a, à chaque fois, révulsé. Comment Bourvil,qui n’était pas sot, a-t-il pu accepter ce rôle aussi indigne?
Un autre cliché tout aussi sournois et vicieux (et que l’on retrouve presque à chaque fois dans les films américains sur les bataille de 44-45) celui de la résistante française, plutôt jolie mais avec une pointe sous jacente de « fille aguichante », sous entendant « plutôt facile ».
Autre scène grotesque, incompréhensible pour moi car ridiculisant (pour quel effet recherché ?) un soldat écossais, faisant le guignol en sautant de sa barge (joué par Sean Connery, notre sublime James Bond).
A la lumière de cet article il est facile de comprendre l’enchaînement des événements qui suivirent, menant « logiquement » notre Pays au bord du gouffre. Il fallait nous affaiblir de manière radicale. La mondialisation se préparait déjà et notre conception du monde, totalement opposée au monde anglo-saxon, ne pouvait que gêner.
Les dominos, posés sur la table, s’assemblèrent dans une suite bien ordonnée pour un monde totalement anglo-saxon sous domination américaine dont l’Europe devait devenir le larbin majeur…
Nous y arrivons.
Mais ?… (petite lueur d’espoir qu’il nous faut préserver).
Merci pour cet article explicite et révélateur.
Les Anglais et les Américains ont fait ce que tout Etat devrait faire.
Ils se battaient principalement pour leurs propres intérêts.
Je leur en veut d’ailleurs beaucoup : j’ai un mal de chien quand je parle
allemand .
( quand je parle allemand en Allemagne, les Allemands croient que je parle yiddish ! – c’est authentique- )
Les Anglais et les Américains en sont en grande partie responsables.
BRAVO et MERCI à Dan Corbet et Michel Onfray !
Comprendra-t-on un jour, dans ce pays, ce que sont les anglo-saxons, et ce que nous leur devons ?
Il faut quand même rappeler que, jusqu’en 1966, soit l’indépendance nucléaire de la France, il y avait encore 12 bases aériennes américaines et 2 canadiennes (sous l’appellation « base OTAN ») sur notre sol.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_bases_de_l%27OTAN_en_France
Sans compter les régiments et casernes.
Et qu’il n’y a pas eu que les côtes normandes de bombardées. Les bombardements de villes ont suivi l’avancée des troupes alliées jusqu’en Allemagne, comme à Metz en 44 où mon père, 11 ans à l’époque, a été gravement blessé par des éclats dont un à la tête et n’a dû sa survie que grâce aux soins d’un médecin Allemand.
Les Américains, pas les soldats mais les politiques, n’étaient pas en mission de sauvetage mais en mission de conquête. Et s’il n’y avait pas eu De Gaulle, on peut au moins lui attribuer ça, on aurait élevé au « Mc Do » dès la naissance.
@Joël
S’il n’y avait pas eu de bases américaines en France, les Russes n’auraient-pas hésité à bombarder les installations nucléaires à ciel ouvert comme Marcoule ou Saclay. Sans la couverture américaine, la France n’aurait-pas pu être nucléarisée. Sans le Plan Marshall, la France n’aurait-pas pu être industrialisée et n’aurait-pas connu de trente glorieuses, mais plutôt trente ou cinquante piteuses. Merci l’Oncle Sam?
C’est tout a fait le même récit que mes parents m’ont fait dès que j’ai eu l’âge de comprendre , mon père avait connu déjà la guerre 14/18 et il savait beaucoup de choses sur l’enfumage des peuples . Malheureusement nos concitoyens n’ont pas le sens critique assez développé et d’éléments justes pour faire le tri dans les manipulations officielles . Merci pour cet article qui remet bien les choses dans le bon ordre et qui n’enlève en rien le sacrifice de ces gamins de vingt ans tombés sur nos plages pour notre liberté et que mon respect et ma reconnaissance y est bien séparés du reste .
Dans Histoire parallèle diffusé sur l’étrange lucarne, on pouvait entendre en anglais dans le texte l’annonce du débarquement:
The invasion of Europ, without other form of invitation.
Qui se souvient de cette émission?