Manuels scolaires et profs comme Augustin Grosdoy radicalisent chaque jour davantage les jeunes musulmans

On lira d’abord ci-dessous l’article de Marianne paru sur le sujet et les exemples très clairs rapportés par le professeur d’histoire-géographie auteur de l’article, le choc des photos choisies montrant par exemple côte à côte un Blanc qui a réussi socialement, emblème du colonisateur, et un Noir décharné, un jeune “Palestinien” et son caillou et un char israélien, les questions amenant à justifier les actes de BHL par sa judéité,  des manuels qui représentent carrément un Ben Laden comme un héros…

Radicalisation : l’école n’est pas la solution, elle fait partie du problème`

Michaël Prazan Écrivain et réalisateur, ancien enseignant de lettres de l’académie de Créteil.

Présentée comme le premier rempart à la radicalisation, l’école doit, pour tenir ce rôle, revoir d’urgence le discours induit dans ses manuels d’histoire-géo. 

Depuis la vague d’attentats qui a  frappé la France, le consensus est général : l’école est la solution. On ne compte plus les déclarations qui reprennent cette imprécation. Or, dans l’étude de l’Ifop sur les pratiques religieuses des musulmans de France, publiée le 18 septembre par le JDD, on apprenait que «la moitié des 15-25 ans» s’identifie à un islam qualifié de «fondamentaliste» et de «sécessionniste» (en clair : un jeune sur deux) par les auteurs du rapport. Si l’école était cet antidote rêvé à la radicalisation, comment expliquer que la moitié des jeunes musulmans, scolarisés ou fraîchement sortis du système éducatif, s’identifient à l’islam le plus opposé aux valeurs de la République ? Il y a là un paradoxe.

Pour en avoir le cœur net, j’ai consulté les manuels scolaires d’histoire et de géographie des classes de CAP et de bac professionnel ; leurs publics constituant le terreau le plus fragile et le plus ciblé par la radicalité. Passé le choc d’une présentation qui fait fi de toute chronologie, c’est le discours induit dans ces manuels qui frappe par son homogénéité idéologique. Tout, en effet, de l’histoire à l’étude du monde actuel, est perçu à l’aune des inégalités et des discriminations. Apparaît alors, en filigrane, une grille de lecture unique et dogmatique qui prétend que la seule clé de compréhension du monde se trouve dans le rapport dominé/dominant, où l’histoire et la géographie se résument à la domination d’un Occident blanc et nanti sur un hémisphère Sud (basané, pauvre, exploité), confiné à une vision misérabiliste.

Antisionisme diffus

“UN DISCOURS DE BEN LADEN QUI LE MONTRE EN RÉVOLUTIONNAIRE HÉROÏQUE”
Après avoir enfoncé le clou des inégalités dans le chapitre «Egalité, différences, discriminations», cette grille de lecture illustre le redondant «développement inégal» en opposant deux photos, celle d’un lycéen blanc et celle d’un lycéen africain , sans se priver de brocarder au passage des personnalités antipathiques aux auteurs des manuels, tel Bernard-Henri Lévy : «Partisan de l’ingérence humanitaire, [Bernard-Henri Lévy] a cependant condamné l’opération de soutien aux Palestiniens, “Une flotille pour Gaza”, en prétextant sa signification politique contre l’Etat d’Israël» . Suit la question posée aux élèves : «Quel paradoxe peut-on relever dans son soutien à différentes causes internationales ?» Réponse (supposée) : BHL est juif, donc «sioniste», et ses engagements seraient par conséquent à géométrie variable. Le texte ne précise pas qu’«Une flotille pour Gaza» était une opération montée par les Frères musulmans turcs, en partenariat avec le Hamas, le groupe islamiste et terroriste qui règne sur la bande de Gaza.
Mesure-t-on l’impact que représente cet antisionisme diffus ? Le choix iconique d’une photo montrant un gamin jetant des pierres contre un char de Tsahal, figure même, pour les élèves, de l’injustice et de la disproportion des forces en présence ? Celui d’un discours de Ben Laden – également sur la question palestinienne -, qui le montre en révolutionnaire héroïque , à mi-chemin entre Che Guevara et Robin des bois ?
“ON S’ÉCHINE À DÉMONTRER AUX ÉLÈVES QU’IL Y A DEUX CAMPS : CELUI DES MÉCHANTS DOMINANTS BLANCS ; CELUI DES VICTIMES, DOMINÉES ET BASANÉES”
S’il peut paraître révoltant que les manuels scolaires soient ainsi transformés en éditoriaux politiques et les publics scolaires, l’objet d’une prédation idéologique, c’est bien le discours induit par ces manuels qui pose problème. En leur rappelant sans cesse leur origine, leur religion, leur couleur de peau (bref, leur différence), on s’échine à démontrer aux élèves qu’il y a deux camps : celui des méchants dominants blancs ; celui des victimes, dominées et basanées. Par ce manichéisme qui débarrasse le monde et l’humanité de toute forme de complexité, on distille une haine de l’Occident et de la France, on assigne les élèves à leur condition d’enfants d’immigrés, on les cloisonne dans un milieu prolétaire où toute ascension sociale serait une trahison par rapport à leur statut supposé de victime.
Quand, moi-même, enseignant de lettres en banlieue, il y a un peu plus de dix ans, je surveillais l’épreuve des bacs pro, j’avais été alerté par le sujet proposé en français aux élèves. Un commentaire de texte de la chanson Lili, de Pierre Perret : l’histoire de cette jeune Africaine traitée en esclave et en paria par la France qui l’a accueillie. Proposer un tel texte n’est pas anodin. A quelle représentation de la France les paroles invitent-elles ? C’est le même discours, ce même clientélisme intellectuel qui s’y déploie : la France est un pays raciste qui exploite ses immigrés et ses classes laborieuses. Qu’on me comprenne bien, je n’encourage pas le recours au roman national. Je ne dis pas que les faits présentés dans les manuels scolaires sont faux ou tronqués ; je prétends que d’autres narratifs que celui fondé uniquement sur les discriminations et les inégalités sont possibles. Et que la grille de lecture adoptée par nos pédagogues, probablement motivée par de bonnes intentions, contribue aux conclusions de l’enquête de l’Ifop. L’école est peut-être la solution, mais il me semble urgent, pour que ce soit le cas, de revoir sa copie.


[1] Bac pro, 2e, Nathan technique.
[2] Education civique, bac pro terminale, Hachette, 2011.
[3] Education civique, bac pro terminale, Hachette, 2011.
http://www.marianne.net/agora-radicalisation-ecole-n-est-pas-solution-elle-fait-partie-du-probleme-100249717.html

C’est que les auteurs des manuels font ce qu’ils veulent.
Oui, il suffit de présenter un projet à un éditeur, d’avoir éventuellement un nom un peu connu dans la sphère EN pour  bons et loyaux services rendus à la cause école, des articles écrits dans des revues pédagogiques… pour se voir confier la tâche d’écrire un manuel qui sera ou pas choisi par l’équipe de professeurs de chaque établissement.
Aucun manuel n’est validé par l’administration.
Mais tous les manuels sont écrits par les professeurs. Même l’auteur de l’article en personne,  malgré sa lucidité, avoue que tout n’est pas faux dans la manière de présenter les choses, avouez que cela n’est pas encourageant : “Je ne dis pas que les faits présentés dans les manuels scolaires sont faux ou tronqués”.
Or les professeurs sont, pour des raisons incompréhensibles sauf à y consacrer des pages, majoritairement “de gauche”, voire d’extrême gauche et complètement dans l’air du temps ( culpabilisation du vilain colonialiste blanc ou israélien, infinie compréhension pour le terroriste musulman et l’islam, religion des nouveaux pauvres et opprimés…) et ce sont ces gens-là qui font cours, qui choisissent les manuels, qui écrivent les manuels.
L’archétype du professeur est l’infâme Augustin Grosdoy, du Mrap, qui vient de demander à Cazeneuve la dissolution de Riposte laïque :
Augustin Grosdoy est retraité de l’Education nationale et, au vu de ses nombreuses casquettes, on peut se demander comment il a pu  présenter les choses à ses élèves….
Militant du Mrap, de Front de gauche, appartenant au collectif BDS, Boycott-Désinvestissement-Sanctions  qui lutte pour le boycott d’Israël et de ses produits, militant pour l’ouverture de la France à l’immigré, pour que les clandestins soient accueillis à bras ouverts et aient les mêmes droits que les autres, peut-être même celui de voter, militant pour une société “trans-couleur” (sic !)… ce personnage est, comme des millions d’enseignants, tellement engagé dans des actions qui impliquent la fin de la liberté d’expression, que l’on peut se demander quelle “vérité” ils enseignent…
J’ai connu des enseignants qui, en plein cours, disaient leur haine de Sarkozy ou de Le Pen ; c’était mes collègues, de musique, d’histoire, de physique ou de techno… et le professeur principal de la classe que j’étais disait aux élèves venus me demander si leurs professeurs avaient le droit de parler ainsi que leurs parents devaient protester, porter plainte… A ma connaissance, il n’y a jamais eu de scandale autour de cela, les principaux et proviseurs sont formés pour désamorcer tout scandale de ce genre…
Alors, oui, j’accuse avec Michaël Prazan l’école de participer à la haine de la France, des Français, de l’Occident et donc d’ajouter sa petite pierre à la haine déversée par les mosquées et l’islam. Cause première de tous les maux.
Si l’école même de l’ennemi occidental donne raison à l’islam, imaginez les dégâts…
Si ceux qui devraient et pourraient être des référents, des contre-modèles au beau modèle du chamelier sanguinaire et dictatorial relaient son discours et en plus sont des apôtres de la disparition de la liberté d’expression, imaginez les dégâts…
Les Augustin Grosdoy sont passibles d’un procès de Nuremberg.

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8 Commentaires

  1. Qu’enseignait-il , le Grosdoy ? Et quelle formation avait-il exactement ?

  2. J’ai connu des professeurs effectivement qui faisaient partie du MRAP et qui étaient de fervents militants de Gauche avec toutes les idées qui vont avec.
    Comment voulez-vous, quand on laisse passer des élèves avec des 4 de moyennes en classe supérieure car on ne sait pas quoi en faire. Quand, en fin de troisième, puisque leur dossier est trop insuffisant pour les diplômes professionnels (il y a des choses à revoir là aussi), ces élèves se retrouvent dans les filières classiques…. Inutile d’imaginer le niveau qu’ils auront en première et en terminale.
    Quand, en universités, vous avez des gens qui savent à peine écrire en un français correct, mais qui, par le biais des arrangements concernant les redoublements, se retrouvent à faire X années dans un statut d’étudiants, voire arrivent à obtenir des diplômes on se demande comment……
    il est logique et inévitable de comprendre que le problème du niveau de certains soit de taille et que la soit-disant “Education Nationale” a perdu son sens.
    Je rajouterai qu’il n’est pas d’aujourd’hui que certaines classe de seconde soient envahies de perturbateurs qui ne sont là que pour ça (cf les passages en classe supérieure bradés) au point que les 3 ou 4 élèves qui voudraient vraiment travailler ne le peuvent pas, et ceci dans des lycées qui étaient avant réputés (mais il y a eu la porte justement ouvertes à des jeunes qui n’avaient rien à y faire). Alors, “l’effondrement du niveau scientifique”, je ne suis pas étonnée.
    Il y aurait une longue liste à faire……. mais ce serait trop long.

  3. Bonjour,
    Article fondamental !
    L’Ecole est le coeur du problème sur tous les plans.
    Sans même parler de l’effondrement du niveau scientifique : catastrophique dans une classe S lambda.
    Quand le raisonnement logique n’est même plus possible, les élèves peuvent “bouffer” n’importe quelle propagande.
    Je vais finir par croire, comme Michéa, qu’il y a un complot visant à fournir des esclaves serviles aux dominants (qui comprennent aussi bien le MRAP que le MEDEF).

  4. constat accablant,
    mais on remarque les précautions prises par cet enseignant en retraite, il se retient, à la fin, d’enfoncer le clou,
    toujours prendre des pincettes pour dénoncer l’idéologie dominante…

  5. C’est exactement ça! toujours le méchant blanc, toujours la culpabilité! même pour la découverte des amériques les blancs sont coupables, ils ont tout volé aux indigènes etc etc…En troisième, les jeunes reçoivent des textes entiers sur le bonheur de la diversité, la richesse de l’autre, des témoignages d’immigrés qui n’ont trouvé en France que racisme et rejet de l’étranger.
    Faut pas déconner, ce n’est pas un programme!!!
    Pour la musique, des gens comme Abd-al-Malik…forcément! pourquoi pas un peu de musique classique!
    La pro d’histoire de ma fille fait la moue en présentant ses sujets, elle a même parlé de l’Islam “soit-disant” religion de paix et de tolérance….
    Peut être que les enseignants, s’ils commencent à commenter de ce qu’on leur ordonne de faire apprendre, prennent ils peu à peu conscience de la dictature de la pensée unique que l’état nous impose.
    en tous as merci Christine, plus je vous lis, moins je me sens seule.

    • Bonjour,
      J’interviens de temps en temps sur “Cyberpapy” : un site d’aide au devoir.
      Sur l’islam c’est effrayant : on lit de gentils gosses, dans leurs innocentes questions, relayer la propagande musulmane, fournie, clef en main, par leurs “enseignants”.

      • ce serait bien si tu avais ou récupérais des exemples précis et en faisais un article

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