Témoignage = inauguration de la place Hélie de Saint-Marc à Crest

Nous sommes allés à CREST à l’inauguration de la place Hélie de St-Marc.

Note de Christine Tasin  
Il est bien que les Résistants, en cette époque troublée, soient remis à l’honneur…
Nous avions déjà rendu hommage à Hélie de Saint-Marc en mars 2015 quand Robert Ménard avait remplacé l’infâme rue du 19 mars 1962 par la rue du commandant Hélie Dénoix de Saint-Marc.
Sur décision du maire de Béziers, Robert Ménard, le 14 mars 2015 aura lieu l’inauguration de la rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, en remplacement de la rue du 19 mars 1962.
Qui était ce commandant et à quoi correspond cette date ?
Le Commandant :
Hélie Denoix de Saint Marc a été Résistant pendant l’Occupation ; à la suite d’une trahison, il fut déporté en camp de concentration d’où il revint par miracle.
Il fut officier dans la Légion étrangère, et à ce titre participa aux opérations en Indochine, à Suez et en Algérie. En Indochine, il reçut l’ordre d’abandonner au Viêt-Minh les Indigènes qui avaient aidé les Français, lesquels furent massacrés. Il en fut profondément affecté. Il appelait cette affaire sa « blessure jaune ».
En Algérie, il reçut le même ordre concernant ses harkis lorsque l’armée française, pourtant invaincue là-bas et ayant gagné la bataille d’Alger, dut abandonner le terrain au FLN.

Ayant déjà connu par deux fois le prix de la trahison, il se refusa à exécuter cet ordre infâme.

En avril 1961, il participa au putsch des généraux d’Alger,  en sa qualité de commandant par intérim du 1er R.E.P.
Le putsch échoua et il se constitua prisonnier. Jugé par le Haut Tribunal militaire, il fut condamné à dix ans de réclusion criminelle. Il n’en effectua que cinq, puis fut gracié à Noël 1966.
Il commença alors une carrière civile dans l’industrie où il occupa un poste important jusqu’à sa retraite. Homme d’action, il fut l’auteur de plusieurs livres et devint par ses écrits un humaniste renommé. Il fut l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande, notamment en joignant ses efforts à ceux d’un ancien officier allemand de la Seconde Guerre mondiale, lui aussi devenu écrivain, le comte August von Kageneck.
Le Commandant fut réhabilité dans ses droits civils et militaires en 1978.
Vers la fin de sa vie, il diffusait des appels afin de réunir des fonds destinés à aider dans leurs études les descendants des harkis.
Citons à son sujet Erwan Castel *:
« …Ce héros qui toute sa vie, sublima les souffrances vécues en leçons de sagesse et d’espérance... »

Environ 200 personnes assistaient à cette cérémonie.
Ont pris la parole :
– Monsieur Hervé Mariton, député-maire de Crest
– un représentant du Conseil Général
– un vice-président de l’association des Anciens Combattants
– et la fille du Commandant de St-Marc qui retracera la vie et l’oeuvre de son père dans un message rempli d’émotion.
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Enfin, le lever des drapeaux et la Marseillaise clôturèrent cette cérémonie laquelle, bien qu’ayant eu lieu dans un vent glacial, nous fit chaud au cœur en nous rappelant que le plus important, pour tous nos Morts pour la France reste un devoir de mémoire.

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7 Commentaires

  1. il y’avais l ‘histoire du crabe tambour aussi . Dominique venner ! qui allé a la chasse avec françois mitterand ? je ne sais pas quoi pensé de Dominique venner , je ne connais pas bien sont parcourt , mais il y’a certaines choses qui me gène , notamment sont amitié avec mitterand , sont retournement contre le mouvement patriote OCCIDENT , ces amitiés avec entre autre le très islamophile alain de benoist ….

  2. C’est par des personnes comme lui de grandeur d’âme, qui ont donné de leur vie contre la tyrannie, que la France est un grand pays d’hommes et de femmes d’honneurs pour la liberté, qui étaient fières d’être français et de la France libre et pas soumise.
    C’est de ces gens là que la France existe, et rempli ô combien d’histoire réel et héroïque de français et de françaises qui ont porté la France.
    Et pas grâce à est des personnes lamentables et des cancres comme Hollande et Apathie et bien autres fous alliés pitoyables.
    C’est en l’honneur de ces français et françaises de grandeur d’âme, pour leurs courages et pour une France libre, de continuer leurs oeuvres, de porter la France libre pour eux, pour vous mêmes et pour vos générations futurs , la fierté d’être français pour les combats de la liberté, c’est aussi çà être français.
    Des français juste de papier, sans être de France, ne sont que des étrangers avec des papiers français, une étiquette sans le contenu français.
    La France s’hérite ou se mérite en acceptant son héritage de liberté en entièreté, la France est aussi le pays de la liberté, de la fraternité et de l’égalité entre français de souche de la liberté, à ne pas laisser entre toutes les mains de n’importe qui, surtout pas aux ennemis de la liberté qui suppriment votre liberté.
    Sans liberté et la soumission n’est pas français.
    Et pas de liberté pour les ennemis de la liberté où la soumission doit être bannis pour préserver la liberté.
    Les mots libertés, fraternités et égalités ont beaucoup de poids, de combats et de sacrifices de français et de françaises rendu à la France, pour une terre libre! et pas soumise et pas d’islam.
    Français veut dire liberté!, fraternité! et égalité!, pas islam, qui sont étrangers à l’Islam.

  3. Le commandant Hélie Denoix de Saint-Marc est un héros militaire de l’histoire de France tout comme un autre que je n’ai jamais rencontré ni vu. Un général qui a commencé sa carrière comme pisse-copie à la Société générale de Toul.
    Né en 1916 (année de la grande offensive et des mutineries militaires), à Toul, Marcel B. voulait être un employé de banque, cependant son service militaire en 1936 et sa mobilisation en 1939, lui feront changer son point de vue à propos de l’armée qu’il intègre. En 1940, il est fait prisonnier par les Allemands et tente trois fois de s’échapper du stalag où il est retenu. Le 14 juillet 1940, il réussit son évasion, rejoint la France libre et s’engage pour libérer le pays. Il participera à la constitution d’un maquis de l’Ariège qu’il libérera en 1944.
    La guerre se termine, mais une autre se déclenche en Extrême-Orient (l’Indochine). Marcel monte en grade et devient lieutenant-colonel. Il dirige les opérations contre le Vietminh aux côtés d’autres généraux prestigieux. Il cotoie le maréchal de Lattre de Tassigny, le maréchal Leclerc,…
    En mai 1954, la chûte de Dien Bien Phu a lieu et l’armée française est obligée de capituler. Le colonel Bigeard est fait prisonnier. Il s’échappera encore du camp où il était retenu.
    Le 1er novembre 1954, la guerre d’Algérie se déclenche.
    Bigeard est envoyé dans les Aurès avec ses parachutistes mettre un terme à la rébellion. En 1958, le général De Gaulle revient au pouvoir à la suite d’un coup d’Etat.
    En 1960, le colonel Bigeard est nommé à la tête d’un régiment de parachutistes en Afrique Noire, car on ne voulait pas le voir aux côtés des Pieds-Noirs pro-Algérie Française.
    Bigeard est envoyé plus tard à Pau pour diriger les Parachutistes.
    Sa carrière militaire continue et il est nommé en 1976, au grade de général de brigade. Il quitte l’Armée et devient secrétaire d’Etat à la Défense. En 1978, il est élu député de Meurthe-et-Moselle. En 1984, il participe aux manifestations pour l’école libre.
    1988. Il est battu aux législatives.
    Le général Bigeard se retire de la politique et préfère écrire ses mémoires. En 2010, il meurt.
    2011. Sa femme Gaby, le rejoint.
    Le général Bigeard (avec qui j’ai beaucoup correspondu) a marqué de son empreinte l’histoire militaire de la France et était connu pour son franc-parler. Il n’hésitait pas quand cela allait mal à critiquer les décisions prises par nos politiques. C’était un homme de grande valeur qui s’il avait vécu sous Napoléon Ier, serait devenu maréchal puis prince d’Empire.

    • Je vous rejoins Sylvie, je suis un grand admirateur du Général Bigeard et ai lu et relu son livre « Adieu ma France » écrit au soir de sa vie. Je l’ai dit et redit, Il a cent fois mérité son bâton de Maréchal, gagné sur les champs de bataille, comme les Maréchaux de l’Empire. Mais il était bien trop grand pour nos infâmes politiques.

  4. Loin de mes préoccupations premières,
    la vie de cet homme faite de Servitudes de par le métier qu’il s’était choisi, de Grandeur par la qualité du caractère qu’il s’était forgé, je n’ai fait que la découvrir récemment. Tout comme celle d’un Dominique Venner et tant d’autres qui ont assumé ce qui devient une faute quand le camp choisi par idéal perd la bataille. Mais l’Histoire semble une guerre des idées permanente par l’esprit et par le glaive, et comme l’a dit un autre Français, on peut perdre une bataille mais pas la guerre. La France ne s’est constituée qu’ainsi et aujourd’hui elle a besoin de tous, de tous ceux qui honorent ses morts pour des idées. L’ennemi est dans les murs, il nous faut gagner contre l’information truquée, en étant fiers de notre certitude par la vision du monde actuelle et l’histoire la plus reculée que l’islamisation est un désastre.
    Notre jeunesse a besoin de magnifiques existences comme celle du Commandant de St-Marc qui assuma tout,de la Résistance à l’Occupant Allemand, jusqu’au tribunal militaire pour putsch à Alger où se joua sa peau par fidélité à lui-même.

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