Béziers, 14 mars : allons soutenir Ménard, en avant pour la Reconquista ! Par Daniel Pollett

heliedesaintmardLE  COMMANDANT  HÉLIE  DENOIX  DE  SAINT  MARC(Bordeaux, 11 février1922 – La Garde-Adhémar, 26 août 2013), Résistant, Légionnaire, dix-sept décorations, treize citations,  A  BIEN  MÉRITÉ  QU’UNE  RUE  PORTE  SON  NOM !

 « La mémoire n’est pas seulement un devoir, c’est aussi une quête ».

Hélie Denoix de Saint-Marc, Laurent Beccaria,  Les champs de braises  (Éditions Perrin).

Sur décision du maire de Béziers, Robert Ménard, le 14 mars 2015 aura lieu l’inauguration de la rue du commandant Hélie Denoix de Saint Marc, en remplacement de la rue du 19 mars 1962.

Qui était ce commandant et à quoi correspond cette date ?

Le Commandant :

Hélie Denoix de Saint Marc a été Résistant pendant l’Occupation ; à la suite d’une trahison, il fut déporté en camp de concentration d’où il revint par miracle.

Il fut officier dans la Légion étrangère, et à ce titre participa aux opérations en Indochine, à Suez et en Algérie. En Indochine, il reçut l’ordre d’abandonner au Viêt-Minh les Indigènes qui avaient aidé les Français, lesquels furent massacrés. Il en fut profondément affecté. Il appelait cette affaire sa « blessure jaune ».

En Algérie, il reçut le même ordre concernant ses harkis lorsque l’armée française, pourtant invaincue là-bas et ayant gagné la bataille d’Alger, dut abandonner le terrain au FLN.

Ayant déjà connu par deux fois le prix de la trahison, il se refusa à exécuter cet ordre infâme.

En avril 1961, il participa au putsch des généraux d’Alger,  en sa qualité de commandant par intérim du 1er R.E.P.

Le putsch échoua et il se constitua prisonnier. Jugé par le Haut Tribunal militaire, il fut condamné à dix ans de réclusion criminelle. Il n’en effectua que cinq, puis fut gracié à Noël 1966.

Il commença alors une carrière civile dans l’industrie où il occupa un poste important jusqu’à sa retraite. Homme d’action, il fut l’auteur de plusieurs livres et devint par ses écrits un humaniste renommé. Il fut l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande, notamment en joignant ses efforts à ceux d’un ancien officier allemand de la Seconde Guerre mondiale, lui aussi devenu écrivain, le comte August von Kageneck.

Le Commandant fut réhabilité dans ses droits civils et militaires en 1978.

Vers la fin de sa vie, il diffusait des appels afin de réunir des fonds destinés à aider dans leurs études les descendants des harkis.

Citons à son sujet Erwan Castel *:

« …Ce héros qui toute sa vie, sublima les souffrances vécues en leçons de sagesse et d’espérance... »

 

Le 19 mars 1962 :

Cette date est celle du cessez-le-feu théorique applicable sur tout le territoire algérien, résultant des accords signés la veille à Évian, entre des représentants de la France et du Front de Libération National algérien. Ces accords furent approuvés lors du référendum du 8 avril 1962 par 91% des votants, desquels étaient exclus les électeurs des départements algériens. Le FLN n’a pas gagné la guerre, il a gagné politiquement. Il n’a pas respecté ce cessez le feu.

En aucune manière cette date n’a marqué la fin de la guerre d’Algérie, puisque le FLN continua durant plusieurs années les massacres de civils Pieds-Noirs et de harkis, notamment en juillet 1962 à Oran. Le 26 mars 1962, une semaine après ces accords, l’armée française ouvrit le feu sur une manifestation de Pieds-Noirs à Alger, devant la Grande Poste de la rue d’Isly et dans les quartiers environnants. Les harkis abandonnés par l’armée française furent égorgés et leurs familles massacrées.

Pourtant, on trouve en France des rues ayant pour nom cette date, avec pour précision : « Fin de la guerre d’Algérie ». C’est la version officielle que voudraient faire croire tous ceux de qui les harkis et les Pieds-Noirs sont la mauvaise conscience.

Ces accords d’Évian furent une véritable trahison  pour tous ceux qui combattirent en Algérie, pour les harkis fidèles à la France, pour les Pieds-Noirs à qui il ne resta que le célèbre choix imposé par le FLN : « La valise ou le cercueil ». Une seule valise par personne.

 

Aujourd’hui

Aujourd’hui, nous voyons le pouvoir politique inciter les Français à une sorte de narcissisme pénitentiel et exprimer sa repentance pour la colonisation de l’Algérie, oubliant la célèbre phrase du président algérien Ferhat Abbas : « La France n’a pas colonisé l’Algérie, elle l’a fondée. »

Et la France devrait demander pardon pour quoi ? Pour avoir chassé d’Afrique du Nord les colonisateurs ottomans ? Pour avoir libéré les Européens chrétiens enlevés par les Barbaresques et réduits en esclavage ? Pour avoir transformé un désert en terre fertile et productive ? Pour avoir apporté en Algérie l’industrie, les transports, la distribution de l’eau, les écoles et les hôpitaux ?

Citons quelques lignes de l’écrivain algérien Boualem Sansal :

« Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait d’habitants… Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pieds-Noirs. »

Et encore , dix ans plus tard : « En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants. »

Citons également la journaliste algérienne Malika Boussouf :

« Si les Pieds-Noirs n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve. »

Aujourd’hui nous voyons que la ville de Saint-Ouen (93) a une rue ainsi nommée : « Rue Nadia Guendouz, infirmière et poétesse, membre du FLN ». Ceci est une insulte à toutes les victimes du FLN.

Nous avons vu il y a quelques mois notre président de la République, en visite dans un pays musulman, brandir le sabre du djihad.

Nous avons appris il y a dix-huit mois que  notre ministre des Affaires étrangères a fait l’éloge du général Vo Nguyen Giap, le responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de soldats français dans des camps de prisonniers immondes.*

MAINTENANT  IL  SUFFIT !

Que l’on arrête de faire croire que le 19 mars 1962 fut la fin de la guerre d’Algérie !

Que nos politiciens cessent d’encenser les assassins et les ennemis de la France !

Allons soutenir Robert Ménard ! EN  AVANT  POUR  LA  RECONQUISTA !

Daniel Pollett

* Voir l’article d’Erwan Castel : http://www.soldatsdefrance.fr/Reponse-a-l-hommage-de-Laurent-Fabius-au-general-GIAP-mise-a-jour-du-20-10-2013_a1006.html

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11 Commentaires

  1. Bonjour,

    Oui , vive la Reconquista !

    Mais nous en sommes encore très loin : si nos manifs sont systématiquement interdites , l’Etat protège (encourage ?) les manifestations haineuses des Musulmans en plein Quartier Latin :

    http://www.liguedefensejuive.com/et-ils-osent-se-dire-musulmans-citoyens-2015-03-02.html

    Citoyens français : à chaque fois que vous tombez sur de telles manifestations : Protestez ! Faites des esclandres !!

    Ne laissez pas l’Etat PS installer l’islam totalitaire comme un coucou dans notre France.

    • Merci Antiislam pour l’info.
      Une consolation cependant: il y avait deux pelés et trois tondus dans cette manif, et son intitulé “musulmans citoyens” était visiblement conçu pour gruger la préfecture et obtenir l’autorisation.
      Cela dit, ils ont un peu raison, ces musulmans, de parler de “solution finale” visant l’islam (et pas les musulmans, comme ils le mentionnent sur leur affiche).
      Ces gueux vociférateurs, qui ont quand même une certaine finesse, commencent à comprendre que l’islam vit ses dernières heures de crédibilité en tant que religion de paix, d’amour et de tolérance.
      De moins en moins de gens sont dupes de l’islam.

  2. Bien écrit, avec des beaux témoignages, des paroles bien écrites, tourné dans le bon sens du vrai, qui sent le vécu de ce que la France avait apporté pour ces Algériens.
    Les Algériens devraient consulter les archives et avoir de la reconnaissance pour la France.
    Nous devons plus jamais accepter l’humiliation par les bandes d’incapables, ordures d’union d’escrocs de Bruxelles aux pouvoirs, qui n’apportent que misère et la haine partout.

  3. Bravo à Monsieur Ménard, et merci à Monsieur Pollett de nous informer.

  4. il n’est que juste de rendre hommage a cet homme exceptionnel.je conseille fortement comme le dit daniel la lecture de “notre histoire” 1922-1954. édition les arénes 2002.surtout aux jeunes génerations.

  5. Bravo à vous Robert MENARD fondateur de Boulevard VOLTAIRE , sachez que les vrais patriotes , de plus en plus nombreux , sont derrière vous et que les mesures de salut public que vous prenez pour votre ville doivent servir d’exemple à tous les Maires républicains qui se respectent , mais n’osent pas ….de peur du lynchage bobo qui va suivre , vous allez les décomplexer ! continuez !!!

  6. Bravo à Monsieur Ménard pour son initiative, Hélie étati un grand monsieur français et patriote. Je ne pourrai, hélas, pas me rendre à Béziers mais je vais lui envoyer un message d’encouragement et de remerciements.
    Pour son initiative pour la crèche de Noël, je lui avais déjà envoyé un mail auquel il a eu la gentillesse de répondre.
    Encore bravo Monsieur Ménard, il serait souhaitable que d’autres maires aient votre courage.

    • Merci oui il faut encourager les maires comme Robert Ménard qui osent rétablir le juste !

  7. Merci Daniel, j’ignore ou vous avez trouvé cette information, personnellement j’en avais entendu parler nul part, mais cette décision de Robert Menard me fait monter les larmes aux yeux tant il est rare que l’un de nos élus rende hommage à un soldat.

    Le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc mérite cet hommage…
    … Même si je pense que lui aurait dit le contraire, mais cet Homme, dont j’ai entendu parler dès mon entré dans la Légion, était plus qu’un héros, lui, c’était une légende !

    Pendant mon stage Képi Blanc, Hélie Denoix de Saint Marc faisait parti des noms qu’on nous citait pour nous pousser à nous dépasser, le dépasser LUI étant impossible selon moi, mais savoir qu’on marche dans les pas d’un homme tel que celui là, ça fait presque oublier le poids du barda et les ampoules qui éclatent dans les bottes… L’egaler c’est impossible je l’ai déjà dit, et juste en être un digne héritier est déjà chose très dure.

    On m’a dit parfois que j’ai été plutôt bon, mais à un grade tellement inférieur que la comparaison serait juste risible et insultante envers le Commandant.

    Moi, je n’ai été qu’une arme finalement, et une arme ça réfléchi assez peu même quand elle est efficace.

    Mais ce genre de Haut Gradé, avec toutes les décisions que son poste lui impose, c’est juste inouï qu’un esprit humain résiste à tant de pression.

    Peu d’hommes méritent que l’on disent d’eux qu’ils ont été l’archétype de ce que doit être un Légionnaire, mais, LUI en a indubitablement fait partie.

    Merci à Monsieur Menard pour cette initiative encore une fois.

    Et merci encore à vous Daniel.

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