On continue de marcher sur la tête. Même le syndicaliste CGT est effondré, c’est dire :
C’est les starifier que de les mettre à part. Ils se sentent importants. (…) Ils sont un peu chouchoutés.
Selon lui, la prise en charge pour ces détenus est vaine. « On arrive à un moment où il est déjà trop tard, je ne vois pas comment on va les tirer de ce processus. » « Ils m’ont mis chez les ‘irrécupérables’, c’est comme ça qu’ils disent. Mais on a sport trois fois par semaine, on est à trois en promenade, et il y a des gens que je connaissais d’avant », témoigne un détenu de l’unité nordiste auprès du contrôleur.
Et le syndicat Ufap-Unsa de dénoncer le cocooning, le mot est dit.
Aujourd’hui, c’est du cocooning qui se fait dans ces quatre unités. Jean-François Forget, secrétaire général Ufap-Unsa sur franceinfo
Et là où la déradicalisation était la plus douce c’est là que deux détenus ont agressé un surveillant.
Il est évident qu’on ne gagnera rien à prendre les terroristes en puissance par la douceur. Ce sont des gens qui ne connaissent que le rapport de force et la terreur, innoculés par l’islam depuis leur enfance. Ils ne peuvent que se moquer de ceux qui croient qu’en les caressant dans le sens du poil on pourrait les faire changer.
Il faut remettre en action les méthodes staliniennes pour faire du lavage de cerveau, pourquoi pas les anciens électrochocs pour ceux qui seraient passés entre les mailles du filet et seraient parvenus à entrer en France ? On ne devrait avoir aucun état d’âme à tout essayer avec ces monstres qui ne rêvent que de tuer et faire souffrir les nôtres.
Naturellement quand je parle de mailles du filet, c’est quand je rêve de vrais gouvernants, d’un vrai pays avec des frontières qui protègeraient nos compatriotes…
Prisons : les détenus sont-ils vraiment trop bien traités dans les unités de déradicalisation ?
Syndicats pénitentiaires et parlementaires ont pointé des conditions de détention plus favorables pour ces détenus. Le ministre de la Justice a pris des engagements visant à les durcir. Franceinfo fait le point.
Le centre pénitentiaire de Lille-Annœullin (Nord) lors de son inauguration, le 7 juillet 2011. (MAXPPP)
Ces conditions sont très disparates. Le regroupement géographique des détenus et l’encellulement individuel sont quasiment les seules constantes. Car les missions des unités divergent. Celles de Fresnes (Val-de-Marne) et de Fleury-Mérogis (Essonne), qui en compte deux, sont dédiées à l’évaluation de détenus incriminés pour des faits de terrorisme ou repérés pour radicalisation. Après quelques mois, les plus dangereux sont placés à l’isolement et ceux qui ne présentent pas de risques sont remis en détention ordinaire. Les autres, qui nécessitent une prise en charge, sont envoyés àl’unité d’Osny (Val-d’Oise) quand ils sont jugés réinsérables. Ils sont redirigés vers celle de Lille-Annœullin (Nord) quand ils sont considérés plus réfractaires.
Anglais, arts plastiques, géopolitique pour les uns, rien pour les autres
La question du fait religieux fait partie de la prise en charge. Dans les cinq unités, les détenus reçoivent la visite d’un ou plusieurs aumôniers pour des entretiens individuels et l’organisation d’un culte collectif, à d’autres horaires que ceux des autres détenus.
L’offre des activités est plus ou moins riche d’un établissement à un autre. A la maison d’arrêt d’Osny, une équipe pluridiscplinaire a planché pendant plus d’un an sur la mise en place d’un programme dédié, sous la houlette de l’Association française des victimes du terrorisme et de l’Association Dialogues Citoyens. Résultat : les 18 détenus de l’unité peuvent bénéficier de nombreuses heures d’ateliers, allant de l’alphabétisation à l’anglais en passant par les arts plastiques et la géopolitique.
Des cours d’escrime thérapeutique ont aussi été mis en place, pour un coût de 15 000 euros par an, selon Le Point. De quoi faire bondir le député Philippe Goujon (LR), qui s’est rendu dans la prison lundi 12 septembre.
Tout ça, c’est pris sur les budgets des programmes antiterroristes.
« Les cours d’escrime sont expérimentés depuis deux ans à Osny, rétorque une source pénitentiaire. L’objectif est de travailler le rapport à l’arme et à la violence et c’est quelque chose qui a bien fonctionné. » Et d’ajouter : « Il ne faut pas oublier qu’on travaille sur de l’humain. » Rien de tout cela à Fresnes, où le regroupement de détenus radicalisés a pourtant été initié dès octobre 2014. A part un programme dirigé par le chercheur Jean-Luc Marret, spécialiste des questions liées au terrorisme, l’unité d’évaluation ne propose guère plus qu’un encellulement individuel dans une aile partagée avec des détenus de droit commun.
A Fresnes, c’est une unité brouillon, greffée au sein de la détention.
« La prison date de 1895, on n’a jamais bénéficié de grand projet de restructuration, constate Cédric Boyer, responsable FO à Fresnes.
Deux euros le cours de sport à Lille-Annœullin
« On a construit les unités en fonction de l’architecture des prisons », confirme-t-on à l’administration pénitentiaire. Dans le tout récent centre pénitentiaire de Lille-Annœullin (Nord), l’Upra a pu être installée dans un bâtiment à l’écart, réservé jusque-là aux longues peines (dispatchées dans d’autres établissements). C’est dans cette unité que les objectifs recherchés par les autorités, à savoir isoler les détenus radicaux tout en leur proposant une prise en charge, semblent le plus atteints.
Les conditions de détention y sont les plus confortables : des cellules de 12 m2 avec une douche – les sanitaires sont collectifs dans les autres unités -, un terrain de sport et des salles de musculation dédiées, une bibliothèque bien alimentée et accessible plusieurs fois par semaine… Selon une source syndicale, deux détenus sur les 16 présents (pour 28 places) travaillent à l’atelier de confection de lingettes de lunettes, alors que la possibilité de travailler est normalement presque inexistante pour les personnes incarcérées pour terrorisme. Qu’ils soient en unité ou non.
La prof de yoga est au chômage technique car les détenus ne veulent pas participer.
Lors de la visite du contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), dont le rapport a été rendu public en juin, des ateliers de « peinture spontanée », de « photo-expression », de « modelage », « un ciné-débat », « une activité psycho-corporelle » avec une professeure de yoga et « un atelier graffiti » étaient en projet. Selon David Lacroix, délégué FO dans le centre pénitentiaire, le ciné-débat a eu lieu et l' »activité psycho-corporelle » a été proposée. Mais « la prof de yoga est au chômage technique car les détenus ne veulent pas participer ». Ils rechignent également à faire du sport avec un moniteur. « Ils sont rémunérés 2 euros la séance pour les motiver, poursuit David Lacroix. La hiérarchie met un peu la pression pour qu’il y ait des résultats. »
Pascal Decary, de la CGT, déplore que les détenus de Lille-Annœullin aient un statut particulier.
C’est les starifier que de les mettre à part. Ils se sentent importants. (…) Ils sont un peu chouchoutés.
Selon lui, la prise en charge pour ces détenus est vaine. « On arrive à un moment où il est déjà trop tard, je ne vois pas comment on va les tirer de ce processus. » « Ils m’ont mis chez les ‘irrécupérables’, c’est comme ça qu’ils disent. Mais on a sport trois fois par semaine, on est à trois en promenade, et il y a des gens que je connaissais d’avant », témoigne un détenu de l’unité nordiste auprès du contrôleur.
Un sentiment d’isolement et d’éloignement
Si certains se félicitent d’être regroupés entre eux et de bénéficier de conditions plus favorables, d’autres souffrent de l’isolement et de l’éloignement familial. « Ils ont quelques parloirs mais ce sont des gens isolés, qui ne reçoivent pas beaucoup de visite », confirme David Lacroix. Un sentiment ressenti dans d’autres unités, comme à Osny. Si les conditions y sont meilleures qu’à Fresnes ou Fleury-Mérogis, dont les cours de promenade réservées à l’unité font 8 mètres sur 3,5, la contrepartie d’un encellulement individuel est une surveillance accrue lors des mouvements au sein de la prison.
Ici, c’est dur, c’est plus pesant. On circule comme si on était à l’isolement. Tout est rationné, contrôlé, observé.
A Fresnes, certains détenus sont affectés dans l’unité depuis 2014. Chez « les personnes détenues ‘regroupées’ depuis longtemps, nous avons senti une grande réticence, témoigne un éducateur auprès du CGLPL. Et la lassitude de se sentir ‘comme des rats de laboratoire’, qui doivent ‘sans cesse raconter leur vie’. »
Jusqu’à présent, les détenus des Upra n’avaient pas un régime de détention spécifique – au sens disciplinaire du terme – puisqu’ils ne sont pas à l’isolement. A l’inverse, par exemple, de Salah Abdeslam. Dans son rapport, le CGLPL s’alarmait du « risque de création d’un régime de détention sui generis, ne s’apparentant ni à la détention ordinaire ni à l’isolement ». Qui plus est pour des détenus à 80% prévenus et donc « présumés innocents ».
Un régime de détention modifié
Reste que pour les syndicats, l’accent a trop été mis sur la prise en charge du processus de « déradicalisation » plutôt que sur la sécurité. « Jusqu’ici, on n’était pas du tout dans un esprit sécuritaire dans les unités dédiées mais davantage dans un souhait de déradicalisation. Avec des activités spécifiques : groupes de parole, sophrologie ainsi que les activités auxquelles ont droit tous les détenus comme les cours, la bibliothèque, le sport », explique à 20 Minutes le délégué de FO pénitentiaire pour la région parisienne, Jérôme Nobecourt. Un avis partagé sur les ondes de franceinfopar Jean-François Forget, secrétaire général du syndicat pénitentiaire Ufap-Unsa.
Aujourd’hui, c’est du cocooning qui se fait dans ces quatre unités.
C’est à Osny, où « une déradicalisation méthode douce » était pratiquée, selon l’expression de Thibault Capelle, délégué SLP-FO à Fleury-Mérogis, qu’a eu lieu l’agression de deux surveillants par un détenu. « Ça ne marche pas du tout ces unités. Bilal T. était considéré comme l’un des plus réinsérables ! », s’emporte le député Philippe Goujon.
Dans la foulée de cette « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste », selon la qualification du parquet, Jean-Jacques Urvoas a annoncé qu’il souhaitait faire « modifier immédiatement le régime de détention des cinq unités ». Le ministre de la Justice entend organiser « plus fréquemment » des changements de cellule, instaurer des « rotations de cellule systématiques » et multiplier les fouilles. En outre, « les effets personnels des détenus seront limités au sein des cellules » pour limiter les « caches potentielles ». Les possibilités de « cantiner », c’est-à-dire d’améliorer la vie quotidienne en prison par des achats, seront réduites et l’accès des détenus aux publications extérieures sera plus étroitement « contrôlé ». Comme un changement de philosophie.
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On va les recruter pour les prochains J.O, comme nos coureurs très islamisés de demi-fonds ( genre Mekhissi )?
Des doux reveurs…ces gens sont endoctrinnes depuis leur plus tendre enfance,ils voient le monde dans UN tunnel..
I’ll y a seulement UNE solution…
On est chez les fous …. malheureusement les plus fous sont les irresponsables qui ont « pondus » ces conneries ! Les fameux « radicalisés » , ou plutôt enfoirés , doivent bien rigoler ! Ou alors ne serait ce pas moi qui suis devenu fou , il y a des moments où je me pose des questions …. suis je normal ?
Quand serons nous débarrassés de cette clique d’escrocs qui font semblant de nous gouverner ..?
pour info: voici comment les russes décrivent notre beau pays, ce qu’il est devenu !
http://desinformation.over-blog.net/2014/10/la-france-vue-par-les-russes.html
j’avais en effet publié en son temps
Sachons donc que quand notre tour viendra , et pour des faits infiniment moins graves que la radicalisation salafiste, ou pour avoir courageusement défendu notre humble logis et notre famille contre des pillards – migrants, le régime sera sans commune mesure avec la paradis pénitentiaire ici même décrit !
Cet état central peuplé de pervers et de sadiques , portant bien costumes cravattes, s’acharnera probablement à créer pour nous un enfer carcéral auquel il sera bien difficile de survivre mentalement , et ira même jusqu’à imposer aux gardiens d’accomplir des actes de sévices, pour le cas ou ils éprouveraient malgré des sentiments de sympathie à notre égard
C’est bien avec des …IMMONDES SALIGAUDS ! comme Urvoas ou encore cette limace de Taubira, que les patriotes trouveront probablement une mort certaine en détention, en raison d’un régime inhumain, spécialement conçu par les …FUMIERS ! professionnels de la place Vendome , et contre lesquels nos avocats seront bien impuissants , si tant est qu’eux mêmes aient encore la chance de ne pas finalement partager le sort funeste de leurs clients !
Le sort qui nous sera réservé sera la digne copie de celui des courageux combattants de l’OAS, qui à travers leur lutte désespérée, ont méritoirement tenté de sauver les milliers d’européens d’Afrique du nord , abandonnés cruellement aux tueurs sadiques du FNL, avec la complicité de cette raclure de De Gaule !
C’est à partir d’une connaissance historique plus que précise de cette déplorable V république , que je suis en mesure de formuler un jugement sans appel sur ce maudit régime datant de prés de 60 ans , au spectacle d’une succession impressionnante de condamnables trahisons , allant de De Gaule complice des monstres du FLN, en passant par Pompidou nous vendant aux banques internationales , et puis ensuite Giscard instituant la politique désastreuse du regroupement familial , et pour finir le tandem Sarko- Hollandouille à l’origine du déferlement de barbares dégoutans sur le sol de notre maison-patrie!
en fait c est un centre pour handicapes mentaux vu les activites et le traitement ou un HP POUR PATIENTS pouvant etre violents et entendant les voix d allah
Pour moi ce serait la course à pieds
avec 2 secondes d ‘avance devant la mitrailleuse
on ferait bien de prendre exemple sur les prisons americaines la ils se tiennent peinards et secrases devant les gardiens car les sanctions sont dsuasives