Jeudi 4 décembre 2014 Hollandouile débloque plus d’1 milliard pour la Côte d’Ivoire http://www.leparisien.fr/international/hollande-annonce-1-milliard-d-euros-pour-la-cote-d-ivoire-avant-la-presidentielle-04-12-2014-4347671.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.fr%2F
22 janvier 2016 Hollandouille recommence avec un autre milliard pour la Tunisie
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/01/22/97002-20160122FILWWW00204-tunisie-hollande-annonce-un-plan-de-soutien-d-un-milliard-d-euros.php
Et maintenant 100 millions pour le Liban
Tandis que la situation des enfants autistes s’aggrave FAUTE DE MOYENS FINANCIERS. On les enferme dans des établissements psychiatriques !!!
Enfants autistes en France: entre droits bafoués au quotidien et combats acharnés des parents
Pourtant, les droits des enfants autistes existent mais ils ne sont pas respectés voire violés, ce à plusieurs niveaux
Depuis l’obtention d’un diagnostic fiable jusqu’à la mise en place d’une prise en charge adaptée, en passant par la scolarisation, le parcours des familles est celui du combattant, ce sur fond de menaces d’enfermement inadéquat en hôpital psychiatrique et de menaces de placement par l’aide sociale à l’enfance.
L’injustice a fait son lit dans le foyer de ces familles. Il s’agit d’un scandale dont je suis témoin en ma qualité d’avocat, mais que les institutions françaises, dans toutes ses strates, ont beaucoup de mal à traiter. Cela s’explique, en partie, par l’emprise de la psychanalyse, exception française, dernier bastion d’une armée tenue par des impératifs financiers, accusant les mères de tous les maux, et notamment d’être à l’origine des troubles du développement de leur enfant.
Or, en mars 2012, soit depuis plus de 3 ans déjà, la Haute autorité de Santé (HAS) a mis au banc les théories psychanalytiques. On n’aide pas un enfant autiste en le maintenant sur un divan, encore moins sa famille. On ne doit pas remettre en cause les capacités éducatives et relationnelles des mères en raison de l’autisme de leur enfant. Ces façons d’un autre âge ont été déclarées « non consensuelles » par la communauté scientifique française et internationale. L’autisme est un trouble d’origine neuro-développementale (donc physique et non pas psychique) voire environnementale (pollution etc.). Les seules thérapies scientifiquement validées sont les thérapies cognitivo-comportementales et développementales.
Hélas, sur le terrain, en dépit du travail de médecins courageux qui se battent pour les données acquises de la science, les résistances du système se font lourdes et créent toujours plus d’injustices
Première injustice, alors que le droit au diagnostic est prévu dans le code de la santé publique (article R4127-33), les familles se voient imposer au mieux un délai d’attente excessif allant de 6 mois à un an, au pire un silence total.
Une nouvelle injustice se situe au niveau de la prise en charge, qui demeure insuffisante, faute de professionnels compétents en nombre suffisant (il existe 650.000 personnes autistes en France). Sur ce point, l’Etat a été jugé responsable et a été condamné en 2011 et très récemment par le tribunal administratif de Paris. Il est reconnu que l’Etat a une obligation de résultat dans ce domaine.
Par ailleurs, les moyens financiers se réduisent comme peau de chagrin. Les MDPH (maisons départementales des personnes handicapées) qui décident du montant des allocations attribuées revoient régulièrement à la baisse ces dernières, ce qui ne permet pas aux parents de rémunérer les bons professionnels, ou de façon insuffisante. Les parents s’endettent et se précarisent encore plus.
Ici, le système de sécurité sociale français ne prévoyant pas de fond complémentaire pour ces prises en charge, les enfants autistes sont poussés par les MDPH vers des établissements médico-sociaux souvent inadaptés ; c’est ce que l’on appelle « l’institutionnalisation du handicap » largement décriée par l’ONU. Pire, notre pays envoie régulièrement ses enfants vulnérables loin de leur foyer, voire dans des pays limitrophes (Belgique notamment) et financent leurs établissements…
En France, le handicap se cache, s’institutionnalise, peu de personnes s’interrogent de savoir pourquoi on n’y voit pas davantage d’écoliers handicapés par exemple, sauf peut-être nos voisins européens… Le droit à la scolarisation est pourtant un droit fondamental. La loi de 2005 dite loi « handicap » a rendu cette scolarisation difficile à mettre en œuvre en la complexifiant (voir à ce sujet les multiples condamnations de l’Etat par le Conseil de l’Europe).
La pire des injustices qui constitue un énième combat pour les familles, est le risque de placement abusif des enfants autistes. Aujourd’hui des familles peuvent se voir arracher leurs enfants aux motifs que les mères seraient à l’origine de leurs troubles voire les inventeraient. En effet, des rapports rédigés par des professionnels de l’enfance non formés, dont le contenu est parfois dénué de bon sens et frôlent le ridicule, incitent les juges à placer les enfants. Souvent et fort heureusement, un juge averti résiste et prononce un non lieu à assistance éducative et refuse de placer l’enfant. Parfois hélas, un juge moins averti peut être influencé par ces rapports emprunts de références psychanalytiques…
C’est ce qui vient de se produire dans l’affaire Rachel, du prénom de la maman que je défends
Cette affaire est devenue le symbole de cette injustice dénoncée par plus de 145 associations intervenant sur la question de l’autisme. En l’espèce, un « pédo »psychiatre s’est vu confier l’expertise des 3 enfants et même des parents. Alors que l’autisme avait été diagnostiqué pour l’un et suspecté pour les deux autres enfants, ce l’expert a balayé d’un revers de la main cette réalité. Rachel serait « beaucoup trop attachée à une représentation invalidante et alarmiste de ses enfants qui développeraient des comportements préoccupants (excitation excessive, agressivité, énurésie, troubles du sommeil et du transit alimentaire), outre les risques de prises en charge médicales abusives ». Pour résumer, il est reproché à Rachel d’être convaincue, sans raison, que ses enfants sont atteints de troubles autistiques, ce qui nuirait à leur sécurité psychique, leur épanouissement personnel et leur équilibre affectif.
Cette mère aimante s’est vu arracher ses trois enfants confiés aux services de l’aide sociale à l’enfance. L’une, de 9 ans, vit aujourd’hui dans un foyer pour adolescents, les deux autres de 6 et 4 ans dans une pouponnière. Ce en violation des textes internationaux visant à protéger les fratries des séparations. Ce contre l’avis de médecins particulièrement reconnus en matière d’autisme qui ont alerté sur les terribles conséquences d’un tel acte.
Nous avons fait appel de cette décision. Mères, enfants, médecins, associations et des milliers de personnes concernées par l’autisme attendent beaucoup de la décision à venir…
http://www.huffingtonpost.fr/sophie-janois/affaire-rachel-placement-enfants-autistes_b_7974940.html
Ce gouvernement, c’est vraiment de la merde !
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Je ne sais pas où il trouve cet argent, quand on voit que tout fiche le camp dans ce pays et qu’on ne peut rien faire pour les gens et les enfants qui sont en pleine détresse ! (A moins qu’il ai une planche à billets dans les caves de l’Elysée et qu’il la fait marcher en douce la nuit : ce qui expliquerait son apathie et son laxisme !)
Puisque le sujet est abordé, je vais vous avouer que j’ai le syndrome d’asperger, il s’agit d’une forme d’autisme, beaucoup moins accentué que l’autisme de haut niveau (cet autisme est donc discret et ne se remarque pas tout de suite en parlant à la personne qui en souffre).
Je peu vous confirmer que les structures dans lesquelles j ‘ai été conduit depuis mon enfance, étaient inadaptés et n’aidaient en rien les personnes en difficulté. Au contraire ça n’a fait que me retarder dans ma vie scolaire, sociale et professionnelle.
Je le dit, ces structures sont juste des poubelles pour caser les personnes avec handicap, pour ainsi mieux les mettre de côté.
Je le dit à toutes les familles qui ont des enfants autistes (quelque soit leur age), ne vous laissé pas manipuler par ces pseudo-médecins qui vous dise qu’il faut placer vos enfants dans ces structures, qui se contre-fiche des problème de vos enfants et qui se soucient juste de pouvoir continuer à exercer leur métier.
Non, les enfants n’appartiennent pas à l’état !
merci Juju puor ce témoignage qui montre que l’on peut avoir une étiquette et être parfaitement capable de réfléchir et de s’exprimer
Bonjour juju et bravo pour votre courage! Effectivement en tant qu’autiste asperger, vous n’aviez aucun besoin de prise en charge. Certaines personnes passent inaperçues jusqu’au diagnostic de leur enfant. J’aimerais savoir de quelles structures vous parlez. L’établissement psy dans lequel je travaillais évitait à tout prix l’hospitalisation, moi, je travaillais en hôpital de jour auprès des adultes. Les patients et leurs familles étaient très contents de bénéficier de nos services. Malgré tout, il y a eu des moments où l’hospitalisation ponctuelle ou le placement definitif s’imposait. Les parents ne pouvant pas faire face à tous les troubles de leur enfant tout le temps et sur du long terme. Pour les placements définitifs, hormis les familles d’accueil, aucune institution n’était adaptée. Non les enfants n’appartiennent pas à l’état, ni aux institutions privées qui profitent du génocide organisé de l’hôpital psychiatrique. Doit-on pour autant laisser les familles seules face aux troubles envahissants de leur enfant? Dès qu’il y a un drame, c’est la psychiatrie qui est ensuite montrée du doigt, et cela vaut pour toutes les autres pathologies. A force de cracher sur l »hopital psy, on contribue à son extinction. La maladie mentale peut toucher n’importe qui à n’importe quel moment, pensez-y. De toutes façons, le mal est déjà fait, l’hôpital psy redevient asile de fous pour pauvres, pour les riches il y a les cliniques privées. Désolée juju, je m’emballe et je ne m’adresse pas seulement à vous.
Bonjour,
Merci, Céline, une nouvelle fois pour ces développements pleins d’intérêt !
Pour vous parler un peu plus de ces structures, il y a déjà la première dans laquelle j’ai été de 9 à 10 ans. Pour moi dans cette structure, on laissait les enfants s’enfoncer toujours plus dans leur handicap, rien que les jeux qu’on leur faisait faire ne les aidait pas à grandir, je pense notamment à Adibou (normalement pour les maternelles, CP), les Lego Duplo, peluches, train en bois pour les tout petits etc… Pour moi par exemple, cette structure qui se présente comme un centre thérapeutique, n’est pas adapté.
Plus récemment (à mes 22-23 ans) j’ai été dans un centre de formation pour adultes handicapés. Mais là bas, les stagiaires était mis de côté et personne ne les encadrait.
Oui, toutes ces structures font perdre du temps.
Faut leur mentir c’est tout! Parce que seuls les parents ont l’autorité parentale! Les médecins sont-ils en sureffectif pour avoir le temps de s’occuper d’autres choses que de prescrire des médicaments?
Qu »il s’agisse des personnes(enfants et adultes)autistes, , des handicapés dans leur globalité ou encore des personnes âgées , force est de constater une raréfaction des ressources accordées par les ARS(soins) et les départements(hébergement).En sus de cela des structures associatives, d’envergure nationale pour certaines , privilégient réseau et copains plutôt que compétence et professionnalisme sans toutefois avoir de véritables contrôles des autorités de financement(ARS ET DEPARTEMENT)comme il se devrait pourtant.
Waow! Je peux ressentir et comprendre votre colère. Je suis d’accord avec vous sur le fond mais pas la forme. Je suis moi aussi en colère, ex infirmière auprès d’autistes adultes, j’ai quitté l’établissement psychiatrique car je ne pouvais plus exercer ma passion et procurer les soins nécessaires aux patients. Cela faisait presque 9 ans que je travaillais auprès d’eux et je les ai vu régresser les dernières années faute de moyens. C’est insupportable lorsque l’on sait par ailleurs que lors de l’année consacrée à l’autisme, certains établissements ont bénéficié de grasses subventions pour ouvrir des institutions spécialisées dans l’autisme qui, pour la plupart n’ont jamais vu le jour ou ont été utilisées à d’autres fins. Je n’approuve pas votre point de vue sur la psychanalyse. Il y a actuellement une polémique car la psychiatrie n’est pas rentable (et encore moins l’autisme) et le ministère de la santé cherche à faire des économies ( pour faire très court ). Il y a bien longtemps que je n’avais pas entendu une histoire comme celle de rachel, où on culpabilise la mère. Elle est tombée sur un mauvais, malheureusement. Mais les autistes sont tous des personnes à part avec des caractères, des parcours de vie et des angoisses différents. Pour cette raison la psychanalyse a toute sa place auprès des autistes. Les thérapies cognitivo comportementales ou developpementales ne traitent que les troubles ou stéréotypies et ne sont pas toujours adaptées. J’ai vu des adultes traumatisés par certaines séances. L’idéal est l’alliance des 2 avec une collaboration étroite entre professionnels et famille. Mais comme à son habitude, le gouvernement voulant faire des économies, ne traite les autistes que comme une masse uniforme plutôt que comme des individus, des citoyens qui ont toute leur place dans notre société. Et tout le monde en souffre, eux les 1ers, leurs familles et les professionnels.
Bonjour,
Merci pour votre très intéressant commentaire.
HONTE A HOLLANDOUILLE DE DONNER AUX AUTRES PAYS , ALORS QUE LA FRANCE A BESOIN : A VIRER , IL NE VAUT PAS UN CLOU !!!!!