En France, détruire ce qui fonctionne pour le plaisir de changer est le summum de l’intelligence

Philippe Le Routier évoquait récemment le gâchis de ces élèves qui ne quittent pas l’école et se retrouvent au chômage alors qu’ils auraient pu réussir en choisissant un métier manuel.

http://resistancerepublicaine.com/2015/petite-lecon-deconomie-au-npa-qui-veut-accueillir-tous-les-refugies-de-la-terre/

Nous devrions prendre exemple sur l’Allemagne au moins sur ce sujet. L’apprentissage n’y est pas considéré comme une filière par défaut mais comme une filière parmi d’autres. Et surtout il y a là-bas quelque chose qu’il n’y a pas en France : la possibilité de passer à tout instant de la filière technique à la filière générale même si on a commencé par l’apprentissage, pour ceux qui veulent non plus seulement fabriquer/installer/réparer les machines mais aussi en plus les concevoir. On peut sans problème commencer par l’apprentissage et terminer en école d’ingénieur.

En France non seulement les filières techniques sont pour les cancres mais c’est une impasse : impossible de reprendre des études générale dès qu’on a commencé des études techniques, ou alors il faut repartir de zéro, l’expérience technique acquise étant considérée comme nulle et non avenue en terme de savoir.
Mais comme les Français considèrent que ce qui se fait ailleurs est forcément MOINS BIEN que ce qui se fait en France, on n’est pas prêt de changer le système, surtout parce que ceux que nous sommes assez stupides pour élire n’ont personnellement aucun intérêt à le changer.

On est aussi bien loin de la mentalité japonaise : d’abord copier ce qui se fait de mieux, ne l’améliorer éventuellement que si c’est nécessaire, et n’inventer que si c’est novateur. En France, copier ce qui marche est considéré comme de la débilité ou du vol. Par contre détruire ce qui fonctionne pour le remplacer par autre chose, peu importe que ça fonctionne mieux ou moins bien, est considéré comme le summum de l’intelligence et du progressisme. Le changement y est estampillé « mieux par nature », même si ça ne fonctionne pas, parce que la doctrine officielle veut que « à long terme, le changement est toujours positif ».

C’est comme ça que, par exemple, une de mes relations m’a expliqué que la destruction de la Libye était une bonne chose parce que, forcément, même si actuellement c’estt pire qu’avant, cela allait déboucher sur la démocratie, obligatoirement « même si ça n’était que dans un siècle ou deux » !

Laurent P

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4 Commentaires

  1. En France, on savait aussi innover. On l’a fait dans l’informatique, dans l’industrie nucléaire, dans le matériel militaire…mais quand on est gouverné par des minables pour qui la loi du plus fort est toujours la meilleure, on devient des suiveurs. Ce que nous sommes devenus depuis au moins la seconde guerre mondiale, avec ce mondialisme qui persiste a vouloir faire de l’Europe sa proie.
    Hollande est un énarque, c’est a dire un esprit dénué de génie et bien pire encore…un rond de cuir ayant par ses origines bourgeoises réussit à s’insérer dans le temple des inutiles. On ne lui en voudrait pas s’il n’avait employé sa folie a détruire nos institutions…tel un aliéné qui veux se venger de ses souffrances sur le monde entier.
    Et il faut en plus que ce soit les sans dents qui financent cette inutile ENA!

  2. Notons que passer par l’apprentissage d’un métier pour devenir par la suite, selon les possibilités, ingénieur dans la matière qu’on a étudié au départ est une suite logique. Mais la logique, c’est pas dans la tête des politiciens…

  3. Je confirme, c’est même un des rares trucs que j’envie aux Allemands.

    J’y ai eu une panne un jour, rien de bien grave mais mon camion n’avait plus de turbo (gênant dans les côtes et l’accélération j’en parle pas)

    Ben, c’est un apprenti qui a changé le turbo !
    C’est pas évident, je m’attendais à ce qu’il appelle le chef d’atelier, ou un mécano plus expérimenté…
    … Pauvre con -c’est moi le con- il a tout fait tout seul !

    Jamais revu ce jeune homme, mais c’était un bon !

    Il faut laisser une chose aux Allemands, ils disent souvent, « l’organisation est notre force. » faut admettre que c’est pas faux.

    Dommage pour ce pays -que j’aime bien- d’avoir des élus aussi pourris que les nôtres.

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