Robert Spencer, dans le magazine FrontPage : un mufti malaisien dénonce la réflexion et la logique comme non-islamique.
7 août 2015 Par Robert Spencer
Dans FrontPage aujourd’hui, je traite du sujet immuable qu’est l’anti-intellectualisme de l’islam.
Le Malay Mail Online (courrier malaisien sur le net) a rapporté mardi dernier que le mufti de Perak Tan Sri Harussani Zakaria, a averti les membres musulmans du gouvernement « de ne pas se rendre à l’étranger ». Il leur a rappelé que « l’islam est fondé sur la foi … Ne faites pas de commentaires fondés sur la réflexion ou la logique ... » Et pourquoi pas ? « Parce que l’intelligence est régie par des désirs et qu’elle subit l’influence de Shaitan (Satan). Ne vous laissez pas guider par vos désirs et des réflexions non dirigées« . Harussani mettait en évidence une facette de l’Islam qui a traversé son histoire, mais cet aspect est actuellement peu considéré par les analystes occidentaux: l’anti-intellectualisme et le rejet de la raison.
Une histoire apocryphe sur le calife Omar résume un point de vue qui a toujours été répandu dans le monde islamique : Omar, après avoir conquis l’Egypte, est connu pour avoir ordonné l’incendie de l’illustre bibliothèque d’Alexandrie. Lorsqu’on lui en a demandé la raison, il aurait répondu: « Si les livres qu’elle contenait étaient en accord avec le Coran, ils étaient inutiles. Si ils étaient en désaccord avec le Coran, ils étaient hérétiques « . Un seul livre est nécessaire – et même si cette histoire n’est pas historiquement exacte, elle reflète l’anti-intellectualisme qui a traversé l’histoire islamique et qui persiste aujourd’hui.
Ce courant de pensée est fondé sur des textes constitutifs de l’Islam. À un certain stade, le coran blâme les juifs qui ont placé des limites au pouvoir d’Allah. Le passage est ambigu, mais son sens premier est assez clair: Ils ont osé dire qu’Allah n’était pas en mesure de tout faire : « Et les Juifs de dire, ‘La main d’Allah est fermée!’ Que leurs propres mains soient fermées, et maudit soient-ils pour l’avoir dit. Au contraire Ses deux mains sont largement ouvertes: Il distribue Ses dons comme Il veut »(5:64). Allah n’a aucune obligation de divulguer une causalité ou quoique soit d’autre concernant Ses actions: « Il n’a pas à être interrogé sur ce qu’Il fait »(21:23).
Que voulaient-ils dire si tant est que les juifs aient tenu ces propos ? Il est possible qu’ils aient voulu signifier que Dieu, étant bon, il est cohérent, et il régit l’univers selon des lois logiques et identifiables. Les propos ne concerneraient pas vraiment une limitation sur ce que Dieu pourrait faire, mais porteraient sur ce que Dieu ferait vraiment. Comme saint Thomas d’Aquin l’a exprimé: « Du fait que les principes de base de certaines sciences, de la logique, de la géométrie, et de l’arithmétique, par exemple, sont issus exclusivement d’éléments fondamentaux primordiaux lesquels déterminent leur spécificité, il en résulte que Dieu ne peut pas aller à l’encontre de ces principes; Il ne peut pas ne pas être à l’origine du génie contenu dans les espèces, ni ne faire en sorte que des rayons tracés à partir du centre d’un cercle à sa circonférence soient tous égaux, ni ne faire en sorte que la somme des trois angles d’un triangle rectiligne ne soit égale à la somme de deux angles droits ».
Cette théorie quant à la cohérence du plan divin a été la clé du développement de la recherche scientifique. Comme l’a observée le sociologue Rodney Stark : « l’essor des sciences n’était pas une extension de l’apprentissage classique. Ce fut un prolongement naturel de la doctrine chrétienne: la nature existe parce que Dieu l’a créée. Pour aimer et honorer Dieu, il est nécessaire de bien apprécier les merveilles de son œuvre. Parce que Dieu est parfait, le mécanisme qui régit l’univers est en adéquation avec des principes immuables. Par la pleine utilisation de nos potentiels donnés par Dieu quant à la raison et l’observation, il nous est possible de découvrir ces principes ». Ce protocole de recherche est à l’origine de la science moderne. Rodney Stark ajoute que « cette théorie a été capitale et explique pourquoi la science a émergé dans l’Europe chrétienne et nulle part ailleurs ».
En effet, dans un contexte musulman, affirmer que la création de Dieu fonctionne selon des principes immuables, ne serait pas autre chose qu’un blasphème. La main d’Allah n’est pas entravée par la notion de cohérence ou par quoi que ce soit d’autre. Allah est absolument libre de faire tout ce qu’il veut, sans des éventualités ou des limitations découlant de la logique, de l’amour, ou de quoi que ce soit autre. Cette idée a fait en sorte que l’initiative scientifique dans le monde islamique est « éteinte dans l’œuf ».
Dans son Guide des Egarés le philosophe juif Moïse Maïmonide au XIIème siècle décrit les penseurs islamiques avec lesquels il était en contact, comme faisant un rejet absolu de l’action (illégitime) de poser une limitation à la volonté d’Allah :
L’esprit de l’homme ne perçoit pas la raison pour laquelle un corps devrait se trouver à une certaine place et non à une autre. De la même manière [Les philosophes musulmans] disent que la raison admet la possibilité qu’un être vivant doit d’être plus grand ou plus petit qu’il ne l’est dans la réalité, ou qu’il devrait être différent dans la forme et dans la position qui sont les siennes dans la réalité; par exemple, un homme pourrait avoir la hauteur d’une montagne, pourrait avoir plusieurs têtes, et voler dans l’air; ou un éléphant pourrait être aussi petit qu’un insecte, ou un insecte aussi énorme qu’un éléphant.
Ce protocole qui consiste à considérer les possibilités, est appliqué à l’ensemble de l’univers. Chaque fois qu’ils affirment qu’un élément appartient à un éventail de possibilités concrètes, ils soutiennent que cet élément peut avoir une forme et qu’il est également possible qu’il soit compris autrement et que l’une des perceptions n’est pas moins probable que l’autre; mais ils ne s’interrogent pas à savoir si la réalité confirme leur hypothèse.
[Ils disent] l’incendie crée de la chaleur, l’eau engendre du froid, en accord avec un certain ordre des choses; mais il est logiquement pas impossible qu’un écart en rapport avec ce paramètre puisse se produire, à savoir, que le feu puisse provoquer du froid, descendre, et être toujours du feu; que l’eau puisse provoquer de la chaleur, monter, et être encore de l’eau. C’est sur cette base que tout leur édifice [idéologique] est construit.
Selon le prêtre / physicien P. Stanley L. Jaki, le grand philosophe musulman Al-Ghazali « a dénoncé les lois de la nature, l’extrême exactitude scientifique, comme une contrainte blasphématoire envers la libre volonté d’Allah. « Al-Ghazali (1058-1111), bien que lui-même philosophe, a délivré ce qui se révéla être le coup de grâce de la recherche philosophique islamique, du moins comme courant de pensée majeure actif, son attaque monumentale portant sur l’essence même de la pensée musulmane dans son livre l’incohérence des philosophes.
Les philosophes musulmans tels qu’Avicenne et Averroès, selon al-Ghazali, n’étaient pas des précurseurs de la pensée islamique dignes de respect et d’être étudiés avec attention. En énonçant que des vérités pouvaient se trouver hors ou même contredire la révélation coranique faite par Allah, ils se sont eux-mêmes dénoncés comme étant rien de moins que des hérétiques qui doivent être mis à mort et avoir leurs livres brûlés. Al-Ghazali les a accusés de « déni quant aux croyances et lois révélées » et de « rejet quant à des préceptes religieux et des [enseignements] doctrinaires, les cataloguant d’hommes ayant promulgué leurs propres lois et ‘arrangé’ leurs affabulations ». Il a déclaré que les enseignements des philosophes musulmans tels que al-Farabi et Avicenne » remettaient en question les principes [mêmes] de la religion « .
L’islamologue Tilman Nagel a déclaré qu’Al-Ghazali « a été inspiré par un concept que nous retrouvons fréquemment dans l’histoire de la pensée musulmane: l’idée que tout ce que l’humanité peut éventuellement découvrir est déjà contenu dans le Coran et les hadith-s; seul les gens crédules peuvent être amenés à croire qu’un savoir se dissimule au-delà de ces textes ».
À la fin de son livre : l’incohérence des philosophes, Al-Ghazali nous apprend à quel point les enjeux sont importants: « Si quelqu’un dit: ‘Vous avez analysé les enseignements de ces [philosophes]; alors dites-vous en conclusion que ces derniers sont des infidèles et que le meurtre de ceux qui défendent leurs positions est une obligation ?’ Il a alors conclu qu’en effet ils devraient être qualifiés d’infidèles, et donc, en toute vraisemblance, exécutés.
Il ne fait aucun doute que Tan Sri Harussani Zakaria serait d’accord.
Traduit de l’anglais par Lavéritétriomphera.
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ils se soignent sans doute avec de l’urine de chameau mais ils savent aussi encombrer nos hôpitaux et se presser aux urgences!!elles savent accoucher dans nos maternités modernes avec un portable à l’oreille
ils ne se déplacent plus en dromadaire mais en 4/4 alors quid de leur belle religion et de leur envie de ressembler à leur prophète? ils devraient vivre sous la tente manger des dattes et refuser tout modernisme!!!
Voilà un monde bien triste et très limité, tout est dit, imaginez si le monde entier ne devrait apporter plus aucune aide aux musulmans du monde entier et isolés du reste du monde, les musulmans se ferait piéger eux même, car les musulmans sont des tristes assistés rendu handicapés mentaux par obligation Islamique, fermé avec eux mêmes et leurs croyances, des prisonniers de l’Islam, avoir du bon sens doit être sauvent mortel pour ces gens là, Khadafi savait où se faire soigner sans l’urine de chameau lui, mais là évidement les mécréants sont bons avec leurs connaissances blasphématoires!.
Voilà pourquoi les musulmans ont besoin d’esclave pour faire leurs travail à leurs places, incapables de le faire eux mêmes.
Il y à vraiment rien d’intéressant avec l’Islam, mais alors rien, le plus grave c’est nos dirigeants avec çà, ils nous rendent bien des malheurs avec c’est Islam chez nous, que nous avons vraiment pas besoin, soit il faut être aussi stupide que les musulmans ou d’être criminel.
bonsoir.je suis trés heureuse de lire tes traductions et de te voir parmi nous.ce que tu nous traduis est toujours complexe merci a toi.notre esprit européen marqué par la démarche scientifique me parait inconnu en islam.qu’ils restent tous au fond de leur caverne et le monde s’en portera mieux.a plus collégue.
Merci collègue, effectivement pour parfaire un lavage de cerveau, il est nécessaire de bannir toutes réflexions personnelles. C’est une évidence. Une prise de conscience des populations musulmanes quant à l’ineptie et la nocivité des écritures islamiques doit préocupper au plus haut point les autorités musulmanes. Nous sommes nombreux à comprendre que cette prise de conscience est indispensable pour la survie de la civilisation et vaincre la barbarie.
Et comme toujours des finauds ont su comment profiter des avantages propres aux idéologies totalitaires. Ce sont ces personnes qui à mon sens, il importe d’identifier et de mettre en échec.
Il suffit de constater que la quasi totalité des inventions, découvertes et autres idées de génie, de même que le progrès social et l’industrialisation ne proviennent pas du monde musulman. Pire encore pour celui-ci, d’innombrables progrès sont dus à l’inventivité, l’ingéniosité et le patient travail de Juifs intelligents, humanistes et audacieux.