Le principe de la Trinité demande à chacun de faire ce que l’islam interdit : penser par soi-même

Trinite

Les musulmans n’aiment pas la sainte Trinité ?

http://resistancerepublicaine.com/2015/la-trinite-selon-le-coran-si-tolerant-parait-il-avec-les-chretiens-par-philippe-jallade/

D’abord, de quoi je me mêle ? Si j’ai envie de dire  » trois « je le dis et j’emmerde celui à qui ça déplaît. Et si je dis « trois » c’est peut-être qu’il y a une bonne raison à ça, raison qui échappe de toute évidence aux mahométans, et qui s’appuie sur le protocole d’une trinité qui nécessite qu’on réfléchisse quand même un peu, au lieu de passer son temps à obéir comme un cons assimilé à un ovin parqué.

Cette trinité, c’est ce que Saint Patrick aurait tenté d’expliquer aux futurs Irlandais qu’il christianisait en prenant l’exemple du trèfle composé de trois feuilles réunies en une seule et même entité.

Seulement, voilà! Pour cerner le sujet au plus juste de ce qu’il sous-tend, il faut faire travailler sa cervelle et oser la sortie des sentiers battus, discuter les consignes d’une hiérarchie débilitante, voir dans la remise en cause un moyen de progresser, la critique comme le signe d’une certaine santé intellectuelle.

Seulement, voilà! Il faut faire bosser ses méninges, si on en possède, et oser un minimum d’autonomie pour parvenir à comprendre que Dieu n’est pas ce papa universel qui gronde, punit ou récompense selon des lois transcrites dans des conditions qui restent encore douteuses, c’est le moins qu’on puisse en dire, sauf à y adhérer sans chercher à comprendre au- delà de ce qu’on vous en dit. Mange, et tais-toi…

En fait, le principe trinitaire chrétien demande à chacun d’entre nous de faire ce que l’islam interdit par tous les moyens possibles : penser à partir de soi-même. Car arguer d’une trinité divisée comme un mouton coupé en trois démontre à quel point on veut que le troupeau demeure en l’état, ne cogite pas du tout et se contente d’obéir. En disqualifiant le principe trinitaire, l’islam montre là son vrai visage : un dogme régressif et aliénant pour individus incapables de trouver la plus petite parcelle d’autorité en eux-mêmes, pour eux-mêmes. Parce qu’il est plus facile de se soumettre que de se prendre en charge, d’obéir que de trouver seul sa voie, vivre sans évoluer,dirigé jusque dans les toilettes, plutôt que d’avancer vers ses propres choix en risquant la déception.

Chatelain

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8 Commentaires

  1. @Mia
    NON !…
    «  » »Beaucoup de chrétiens ne se reconnaissent pas dans cette appellation. Les chrétiens en effet n’ont aucun livre de lois » » »
    La religion chrétienne n’est pas religion du livre et ce ne sont pas « beaucoup de chrétiens » qui ne se reconnaissent pas dans cette appellation mais tous !
    « religion du livre », c’est une appellation musulmane : allons-nous nous laisser nommer par la pseudo religion qui veut nous détruire ?…
    Le christianisme est la religion du verbe, de la révélation. Ce n’est pas le livre qui compte, c’est son contenu.

  2. En effet de quoi je me mêle. Il est consternant de lire dans le coran une multitude d’accusations envers les juifs et les chrétiens (falsificateurs, associateurs, pervers, etc). Au lieu de développer une religion qui leur est propre et originale, les musulmans se sont appropriés certains récits du judaïsme comme celui du sacrifice d’Isaac. Ils ont repris la loi du talion et la lapidation. Mais en revanche, ils se sont abstenus de reprendre dans leurs « saintes » écritures les dix commandements du judaïsme et la règle d’or des chrétiens. Ils n’ont même pas eu le bon goût de copier chez les autres ce qui était beau et intéressant. Ils ont préférer reprendre à leur compte le pire.

    Par ailleurs, les musulmans appellent les juifs et les chrétiens les « gens du livre ». Beaucoup de chrétiens ne se reconnaissent pas dans cette appellation. Les chrétiens en effet n’ont aucun livre de lois. Ils ont les évangiles qui ne constituent pas une parole dictée par Dieu mais seulement des témoignages de ceux qui ont connus Jésus. Le autres livres du nouveau testament sont constituées de lettres que Paul de Tarse ou d’autres disciples de Jésus ont adressé dans le passé aux communautés chrétiennes et quant à l’apocalypse il ne constitue qu’un récit écrit de manière symbolique concernant un jugement divin. Les chrétiens sont censés non pas suivre des lois consignées dans un livre qui régentent leur vie mais simplement de croire et suivre un modèle plein d’humanisme en un personnage Jésus qui a lui-même, si on se réfère aux évangiles, fait passé l’être humain avant les lois religieuses. Paul de Tarse a également écrit dans une de ses lettres que « la lettre tue mais l’esprit vivifie ». (2 Co 3:6).

  3. Ben!, c’est pas difficile, je ne suis pas juif, mais ,comparez Israël bien plus civilisés, évolués et technologie dernier cri et le monde musulman, c’est un simple constat, la plupart des hommes dans le monde musulman sont illettrés, ils ne savent pas lire et écrire comme leur prophète.
    Penser par soi même oblige à faire travailler son cerveau, et Dieu préfère les gens instruits et intelligents que des gens limités.

  4. Le judaïsme nie lui aussi la notion de Trinité mais pourtant contrairement à l’Islam il permet de penser par soi-même car le plus grand des commandements y est l’étude de la Torah. De plus la Tradition dit qu’il y a 70 interprétations possibles de la Torah. Il résulte également de la Mishna et de la pensée de maîtres plus récents comme Rabbi Nahman de Bratslav que la pensée est illimitée. Les rabbins ont de plus très peu utilisé le herem (équivalent juif de l’excommunication), le plus célèbre étant celui de Spinoza. La liberté d’interprétation est immense dans le judaïsme. Le système d’exégese des rabbins comportant 4 degrés d’interprétation, système dans lequel on peut faire dire à un verset jusqu’à l’inverse de ce que suggère le sens littéral. Ce n’est donc pas à mon sens le dogme de la Trinité qui permet de penser par soi-même . Il a fallu certes plus de 300 ans pour l’elaborer aux conciles de Nicee et de Constantinople au bout de nombreuses controverses. Mais à part les théologiens, je ne vois pas qui aujourd’hui serait incliné à penser par soi-même par ce dogme. Il n’en demeure pas moins que je suis d’accord avec vous sur le fait que le Christianisme permet de penser par soi-même : cela est dû, non au dogme lui-même, mais plutôt aux paroles de Jésus et aux méthodes d’exégese élaborées par les pères de l’Eglise lesquels ont admis comme les rabbins plusieurs degrés d’interprétation.

    • Merci cher Maxime pour ce rappel je confisque pour publication demain

  5. Sur ce point de doctrine comme sur tous les autres, après quarante ans de « dialogue » islamo-chrétien, le silence des collabos de la CEF (Conférence des Evêques de France) est assourdissant.

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