Nous savons que le serpent Najat Belkacem a décidé de faire disparaître les langues anciennes, façon radicale de faire disparaître notre histoire, nos racines et le sentiment national, donc l’Etat-nation.
Nous savons depuis De Gaulle que les Français sont des veaux, mais au point d’affirmer majoritairement que l’éducation à la citoyenneté et aux règles du vivre ensemble ce serait mieux que le latin il y a un pas qui montre et le degré d’inculture des Français et l’efficacité de la manipulation stalinienne des consciences et… le poids de l’islam. Une fois de plus.
Même les parents ne sont pas convaincus et préfèrent au latin « l’éducation à la citoyenneté, les règles du vivre ensemble« . Actuellement, 20% des collégiens choisissent le latin, mais ils sont à peine 5% au lycée.
Pourquoi parler du poids de l’islam ici encore ? Si les parents s’inquiètent de la citoyenneté et des règles du vivre ensemble c’est bien parce que, dans les villes comme à l’école, rien ne va plus. Et si rien ne va plus, regardons les chiffres officiels des dysfonctionnements, qui n’ont rien de subjectif. L’islam est non seulement la source du terrorisme islamique, comme son nom l’indique, mais également la source des plus grands dysfonctionnements de notre société (et on laissera pour la bonne bouche les problèmes économiques dus à une immigration et à son coût, ahurissants.)
Jack Lang en novembre 2014 écrivait que deux tiers des détenus étaient musulmans. De là à penser que l’islam a un rapport avec l’insécurité il n’y a qu’un pas que je franchis sans état d’âme.
Le Haut Conseil à l’Intégration, avant d’être dissous par Hollande et remplacé par l’Observatoire de la laïcité, prêt à tuer la loi de 1905 et à imposer l’islam partout, faisait dans son dernier rapport une description apocalyptique de nos établissements scolaires, à cause des revendications communautaristes et politiques musulmanes .
Bref, l’islam est opposé à la citoyenneté et au vivre ensemble. Il est donc légitime que les parents souhaitent que les enfants des autres qui vivent en France comme en Arabie Saoudite apprennent à le faire. On leur susurrera que ce n’est pas en acceptant mosquées, voiles, barbus, halal et écoles coraniques que ça va s’arranger, et on leur conseillera d’inscrire en masse leurs enfants en cours de latin ou de grec.
D’abord parce que l’immense majorité des enfants français d’origine connaissent le vivre ensemble et les règles de la citoyenneté, le Haut Conseil à l’Intégration n’évoquant pas leur cas… Ils n’ont donc pas besoin de rééducation, eux.
Ensuite parce que accepter que, par la faute d’une minorité qui refuse nos règles et nos lois tout un pan de notre culture disparaisse c’est du suicide délibéré.
Enfin parce que, bien au contraire de ce que fait Bel Kacem, le latin devrait être obligatoire pour que chacun, français d’origine ou descendant d’immigré, sache vraiment ce qu’est la citoyenneté et comprenne ce que signifie nation, res publica et citoyenneté.
Il n’y a pas mieux. Allez le dire à Bel Kacem.
http://www.najat-vallaud-belkacem.com/contact/
C’est que, en même temps que l’on apprend la langue latine, les déclinaisons, l’art de la version qui rend fier de soi et développe l’esprit de synthèse tout en favorisant l’apprentissage des langues étrangères, on apprend l’histoire romaine et la civilisation qui va avec.
Racontez en 5ème, aux latinistes de première année, la quête de Enée, venu de Troie pour fonder la nouvelle Troie et faire revivre la nation, obligé de quitter la belle Didon dont il est amoureux pour faire son devoir ; racontez la fondation de Rome par Rémus, obligé de tuer son frère qui, en enjambant le sillon qu’il vient de tracer, représentant les futures murailles de la ville, a mis en colère les Dieux infernaux enjambés. La seule solution pour que la ville ne subisse pas la colère des Dieux consiste à tuer le fautif. C’est la première leçon de civisme et de vivre ensemble, ne pas penser à soi, s’oublier pour l’ensemble, ne rien faire qui nuise à la Cité, aux autres citoyens.
Racontez en 4ème, aux latinistes de deuxième année, l’histoire de Lucrèce, violée par le fils du roi, qui se suicide de honte et qui est ô combien vengée par Brutus qui chasse les rois de Rome, devenus des symboles de l’intérêt personnel, du non respect de la souveraineté populaire et donc de l’ennemi de la res publica, qui sera omniprésente pendant toute l’histoire de Rome, jusqu’à sa chute en 476 sous les coups des barbares.
Racontez-leur encore l’histoire du consul qui met à mort son propre fils parce qu’il a désobéi aux ordres en prenant une initiative mettant en danger son armée, son pays.
Racontez-leur encore l’histoire de Mucius Scaevola.
Vous avez dit citoyenneté ? Respect d’autrui et de son pays ? Faites du latin.
Racontez-leur encore, en troisième, les guerres extérieures pour conquérir le monde, l’ouverture à toutes les religions, la citoyenneté offerte à tous les habitants de l’Empire, les guerres et les esclaves qu’elles procurent à foison qui amènent à ce que, à la fin de la République -moins 27- la majorité des citoyens romains descendent d’esclaves et donc d’étrangers (sous la République, au bout de six ans un esclave pouvait racheter sa liberté, être affranchi et ses enfants devenir des citoyens romains ); les affranchis qui se multiplient sous l’Empire et sont tout-puissants aux côtés des empereurs, laissant se diluer le concept de citoyenneté romaine vu comme des avantages… sans grands devoirs. C’est sans doute une des causes de la conquête de Rome en 476, un empire où tout se dilue, où les valeurs se valent, où chacun pense plus à lui-même qu’à la res publica… sans parler de l’intoxication due au plomb, responsable également de la tragique diminution démographique…
Bref, faites faire du latin à vos enfants (et/ou du grec en troisième, je pourrais vous trouver tout autant d’excellentes raisons pour le faire, et je le ferai si ça intéresse certains).
Et si vos enfants ne font pas de latin, si vous n’avez jamais fait de latin, lisez Tacite, Tite-Live, Plutarque… et racontez-leur des histoires !!! C’est fondamental et c’est la b.a-ba de la Résistance.
Christine Tasin
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Petite expérience personnelle sur le latin et le grec…
Merci Maxime pour ce beau témoignage,je confisque pour publication demain, j’aurais été heureuse et fière que vous fassiez partie de mes élèves !
Je me suis d’abord retrouvé dans une école privée, victime de soeurs catholiques qui m’effrayaient avec leurs chants religieux et me haïssaient quand je leur préférait les chants des oiseaux.
L’année suivante à l’école publique fut pour moi un vrai bonheur : je découvrais enfin la justice. Je n’ai pas pleurniché comme certains bretons quand je reçu quelques coup de règle en fer sur les doigt, sans parler quelque dialecte que ce soit. J’étais un parigot et ne connaissait même pas l’argot.
Comme j’y ai rencontré quelques instituteurs admirables, je devint bon élève. J’eus droit au latin à l’entrée en sixième mais ma mère me refusa ce bonheur sous prétexte que c’était difficile.
Je le regrette encore aujourd’hui : La vie fait qu’on n’a pas le temps nécessaire, une fois adulte, pour réparer toutes ses erreurs. Certes j’ai de bon bouquins dans ma bibliothèque, mais pas la disponibilité d’un adolescent pour m’y consacrer.
Le « vivre-ensemble » est une hypocrisie du gouvernement corrompu. Aucun occidental qui se respecte n’acceptera de se faire dicter sa culture par des étrangers. Quant à lutter contre l’islam, la chose serait vite réglée si on arrêtait de tourner autour du pot.
Il ne faut pas ici peser le pour et le contre, car cela revient automatiquement à favoriser l’agression. Quand un pays attaque militairement, il ne faut pas se demander si on est pour ou contre la défense. Quand un incendie est allumé dans sa maison, on ne délibère pas pour prendre la décision de l’éteindre ou non.
Merci de nous faire connaître votre école belge qui a l’air si attrayante, je confisque pour publication sans doute dimanche
Oui oui, même si ce n’est qu’une initiation, du latin et du grec. En ce moment avec mes élèves de sixième, nous étudions les radicaux et préfixes d’origine grecque ou latine, la formation des mots dits savants et aussi un peu d’étymologie. Vous verriez leurs yeux qui s’écarquillent de joie, parce que soudainement ils viennent de comprendre: » c’est pour ça qu’on dit un pyromane, alors ? » et « orthographe en fait c’est écrire droit, en fait droit pour juste ? » » la marque de voiture volvo, c’est du latin alors? ça veut dire je roule » etc etc Sans parler des mythologies et de l’Odyssée. Très riches d’enseignements ainsi que déjà écrit par d’autres ci-dessus. Il paraît que la najet vient à Brest, dans le lycée de mon fils. Il m’a dit qu’il refusait de la voir : » j’ai fuit les kékés c’est pas pour qu’elle en ramène dans mon bahut…Moi je crois à la vraie culture générale, pas à son prêchi-prêcha… »
Merci Laurence pour ce petit moment de bonheur partagé, les yeux écarquillés des gosses qui découvrent le plaisir d’apprendre. parce que contrairement à ce que prétendent les enfoirés qui nous gouvernent et ceux qui ont sévi avant eux à l’Education nationale, les enfants détestent s’ennuyer et adorent apprendre !
Bonjour,
Un peu hors-sujet de ce fil , un passionnant documentaire Arte , de ce samedi , sur le Colisée , en replay:
http://www.arte.tv/guide/fr/048172-000/monuments-eternels
Merci Antiislam j’ajoute sur l’aGenda
Ne serait il pas davantage opportun de mettre l’accent d’abord et prioritairement sur les fondamentaux a priori non maîtrisés à l’issue du second cycle de lycée : français, maths et ANglais?
Pas du tout, Pugnacité, erreur fatale ! Le latin fait partie des fondamentaux et rend plus aisé l’apprentissage de toutes les langues, des maths, du français et de la réflexion. L’anglais n’est pas un fondamental, un simple outil de communication qui n’enrichit pas intellectuellement. Il ne faut pas confondre utilité apparente et fondamentaux ,de plus le temps passé au latin n’est pas du temps perdu, j’ai toujours vu que mes latinistes avaient autant de temps que les autres pour le reste de leurs études et pour leurs loisirs, la différence c’est que ceux qui ne faisaient pas de latin utilisaient des 2 ou 3 heures hebdomadaires à traîner, jouer àla console, regarder la télé, activités inutiles comme chacun sait
Ce n’est pas faux…pour les élèves qui ont de grosses difficultés à apprendre et comprendre, mais ce n’est pas une raison pour limiter ceux qui ont des capacités, et des envies d’apprendre. Pourquoi restreindre ces élèves?
Christine magnifique plaidoirie pour ces langues anciennes que je partage évidemment, et vous avez les arguments pour convaincre ! . J’ai, ici un ami professeur – entre autres langues – de latin et grec – qui par passion donne des cours supplémentaires gratuits à ses élèves. A Lille un ex collègue autodidacte s’est mis à apprendre le grec rien que pour connaitre l’étymologie du français . En plus des raisons historiques, philosophiques que vous donnez il y a mille raisons pour éveiller l’intérêt des enfants. La preuve ces langues font l’objet de nouvelles éditions de la part d’Assimil .
Mon fils fait du latin depuis la 5ème, (de l’allemand depuis la 6 ème ;), encore un enfant persécuté par la culture), il est en 4ème et n’a pas l’intention d’arrêter. Certes il adore sa prof (c’est important) ..mais il me parle un peu de déclinaisons, de verbes, de vocabulaire, de traductions aidées de leur cours, mais aussi et surtout d’exposés que font les élèves sur différents thèmes issus de l’époque romaine. Il a fait sur les dieux romains (j’avoue qu’il est incollable la dessus, j’en perds parfois mon latin…), les gladiateurs, la cité, etc…bref…à chaque exposé c’est la passion de faire connaître ses connaissances et/ou recherches, et de même que les exposés des copains…donc finalement il y a relativement peu de latin « brut » mais beaucoup de culture de l’époque romaine. C’est très utile…quand on est allé à Nîmes ou Arles, dans les arènes…il était dans le « film »….incollables sur les termes…il est sûr que nous ne regardons pas les anges de la réalité….ne pas ignorer que l’arabe fait partie des langues anciennes..à mon avis ça sera dans la prochaine étape..
Christine,
On ne copie pas !
http://actu.orange.fr/politique/education-pour-rama-yade-les-socialistes-preferent-jamel-debbouze-au-latin-afp_CNT0000009ommd.html
C’est excellent Maxime !
Comme déjà expliqué anciennement un peu plus longuement à Christine Tasin, ma fille avait décidé spontanément de faire du latin au collège. Elle en a fait trois ans. Dans ses cahiers, il fallait chercher du latin à la loupe. Par contre, surabondance de dessins touritisques, collages, couleurs, pour représenter soit-disant la Rome antique. Du ludique, quoi.
Même le latin, ils le tuent.
Clair et net !
Moi, j’ai vu les cahiers de latin de mes neveux et nièces…
Navré ma Christine, ce dont tu parles en avait déjà disparu !
As tu vu un peu le niveau des profs actuels ?
Tu vois ces gens enseigner le latin… Mais ils ne savent même plus écrire français eux même !
A la journée découverte du collège ou ma fille va aller à la rentrée 2016, j’ai croisé la prof d’allemand. Mon allemand n’est pas parfait loin s’en faut, en fait je ne sais que le parler et un peu le lire (et quand je le parle je dois faire attention à ne pas confondre avec de l’alsacien) ben, c’était pas la prof qui parlait le mieux cette langue.
La preuve, y a pas de bouton « off » pour couper mon accent alsacien… Et bien, elle ne s’est rendu compte de rien !
Pour elle j’étais vraiment en train de parler le hochdeutch, pourtant, c’était loin d’être le cas car, entre Kehl ou Berlin, les allemands ont parfois du mal à se comprendre entre eux tant les accents ou la prononciation changent… Alors imagines chez un simple alsacien.
Pourtant, elle a APPRIS l’allemand !
J’ai juste grandi à côté de la frontière, et ensuite, j’ai perfectionné un peu le truc avec des camarades Légionnaires Allemands de naissance.
Les profs que nous avons connu, sont conservés dans des musées dans des bocaux de formol…
De nos jours, n’importe qui peut devenir prof puisqu’il y a un tel manque de candidatures qu’on prend à peu près n’importe qui.
tu as sans doute raison, ami, pour un certain nombre d’enseignants, mais pas pour tous il en reste de merveilleux, cultivés et efficaces ; on ne va pas jeter le bébé avec l’eau du bain sous prétexte que l’on recrute à present n’importe qui ou presque
Vous avez entièrement raison, cher Philippe, concernant la crise des vocations : c’est particulièrement vrai dans les disciplines scientifiques.
Il existe un autre phénomène : il y a dix ans encore, existait un statut de remplaçant : ces remplaçants étaient appelés en cas de congés maladie et maternité, ou pour remplacer à l’année des professeurs en disponibilité. Je précise que c’était le même corps que les enseignants titulaires d’un poste, qu’il n’y avait aucune différence de niveau scientifique entre ces enseignants et que ce statut de remplaçant présentait quelques avantages pour compenser l’inconfort de l’instabilité. Nombre de collègues étaient volontiers remplaçants alors, parce qu’ils accédaient plus vite aux postes qu’ils convoitaient ou simplement parce qu’ils avaient le goût de la variété.
Un jour, le ministère décida de supprimer les avantages dont bénéficiaient ces remplaçants ce qui conduisit à une situation particulièrement injuste par rapport aux autres.
Aujourd’hui ce statut n’existe plus. Quand un professeur est absent, c’est aux collègues de l’établissement qu’on propose de combler quelques heures par-ci par-là ; rares sont ceux qui acceptent de surcharger une semaine déjà bien comblée en terme de fatigue nerveuse ; l’attrait des heures supplémentaires ne suffit pas.
Enfin, se juxtapose un autre phénomène : le déficit de vocation crée une véritable carence. Ainsi, savez-vous que nombre de professeurs sont directement recrutés chez Pôle Emploi, parfois dans l’urgence de la rentrée de septembre parce qu’on n’a toujours pas trouvé de candidat en juin ?Pour ces personnes, aucun concours naturellement : un simple diplôme universitaire suffit, parfois même dans une matière différente. Je vous livre quelques exemples : un diplômé de SVT sorti de la faculté se retrouve professeur de mathématiques à temps complet, soit devant cinq classes, et professeur principal par dessus le marché ; l’année suivante, c’est un ingénieur au chômage qui officie et tente le concours interne en vain… cependant, on le garde parce qu’on n’a personne d’autre.
Allez, je mets un point final à ce catalogue fastidieux et déprimant.