“Rushdie endormi” censuré à la Seyne sur mer ! Et la liberté d’expression ? Par Jean Théron

rushdieparFatmi

Ils censurent, nous combattons pour la liberté

Mounir Fatmi, un artiste plasticien et vidéaste marocain, devait exposer en compagnie de 25 autres artistes, en Juin, à La Seyne sur Mer. Son œuvre, une vidéo de 25 minutes mettant en scène Salman Rushdi endormi . Elle avait été choisie depuis 3 mois en accord avec le directeur du centre d’art de la communauté d’agglomération. Elle s’insérait tout à fait dans le thème de l’exposition « c’est la nuit ».

Et alors ? Le dit directeur vient de faire savoir à Mounir Fatmi que « Sleep Al Naim »- c’est le nom de l’œuvre- était déprogrammée parce qu’il « pensait que ce n’était pas le bon moment » (Var Matin , 26 février 2015).

Ah, le moment ! C’est que c’est important le moment. Pour notre directeur, juin ne sera pas un bon moment pour voir Salman Rouchdie dormir. Il voit loin. Et il précise : « pour moi cette vidéo n’est pas blasphématoire… mais ce que je crains c’est l’interprétation qui peut en être faite »(idem) Et d’ajouter qu’il a du mal à « imaginer un lieu d’art sous protection policière » .

Hallucinant. A mourir de rire si ce n’était l’expression de la réalité d’un processus tragique : celui de la soumission volontaire des responsables, à quelque niveau que ce soit, aux désidératas, y compris supposés, de la communauté musulmane au prétexte de la menace de sa frange fanatisée.

Soumission au prix de l’abandon de nos libertés, de notre conception de la société et de notre mode de vie, au profit du pire obscurantisme. Il est grand temps que s’affirme le refus d’une telle soumission. Les Assises pour la liberté d’expression du 15 mars 2015 en constitueront un formidable cri d’appel.

Jean Théron, responsable Résistance républicaine PACA et membre du Directoire

Note de Christine Tasin

On notera que cette oeuvre de Mounar Fatmi avait déjà été censurée par l’Institut du monde arabe en …  2012 ! Bien avant Charlie Hebdo. Déjà, à cette époque, la charia s’imposait au monde occidental et encore plus aux dhimmis qui dirigent l’Institut du monde arabe depuis sa création, les réactions au film L’innocence des musulmans avait d’ailleurs montré l’extrême tolérance de millions de prosélytes de la religion mahométane !

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2012/10/10/03015-20121010ARTFIG00338-mounir-fatmi-une-339uvre-censuree-a-paris.php

On notera encore que Mounar Fatmi avait déjà, également, la même année, avait été interdit d’exposition à Toulouse sous la pression musulmane…

http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2012/10/04/03015-20121004ARTFIG00615-une-339uvre-provoque-l-indignation-a-toulouse.php

Présentation et explication de Sleep ici :

http://www.blogs.erg.be/art2/?p=2749

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6 Commentaires

  1. Décidément, l’Islam est vraiment à dormir debout, ils sont vraiment handicapés du cerveau, ils ont du sable à la place, pourtant les chrétiens sont sur le même terrain!, enfin oui, c’est la voix de leur maître en illettrisme imité en tout temps et en tout lieu, on peut dire qu’ils ne sont pas des lumières les gars.
    Heureusement pour nous que Jésus était instruit et intelligent et la sagesse à suivre.
    Il paraît que Satan veut dire opposant du bien.

  2. La peur : arme de destruction massive! Arme terroriste entre autre, arme utilisée depuis la nuit des temps pour soumettre. Peur d’une interprétation qui pourrait être faite… “Ce n’est pas le moment”. Ce ne sera alors plus jamais le moment… Bref, on se tait, on se cloître et on se bouche les oreilles. On régresse, ils progressent… Bien courageux et bienheureux les gens qui osent encore dire ce qu’ils pensent, dessiner ce qu’ils veulent, etc (= racistes et islamophobes apparemment !!!). Merci d’exister! Une phobie veut bien dire “peur”… hé bien oui, disons que je souffre de cette maladie qui me donne de plus en plus la nausée. Mais attention, on ne peut avoir le droit d’avoir peur de ce que l’on veut…

    • Oui Lifeflower si nous nous taisons ce ne sera plus jamais le moment

  3. La collaboration pro islam s’ étend de plus en plus dans ce qui reste de notre douce France ! Espérons qu’au jour de la victoire patriote, la grande purge nécessaire nous débarrassera définitivement de tous ces dhimmis à la solde du prosélytisme de la religion musulmane une et indivisible !!!!!!!!!!

    • C’est précisément pour cela qu’il nous faut informer, par le bas, c’est à dire en s’adressant au citoyen lambda de la réalité de l’islam et, paradoxalement, l’islamisme, par sa présence de plus en plus voyante, nous aide à ouvrir les yeux de nos compatriotes, malgré tous les mensonges des médias et des musulmans s’évertuant à nous présenter cette pseudo-religion comme une fleur sur le monde…Fleur vénéneuse, sans aucun doute; mais il y a encore tellement de benêts pour y croire…
      A Résistance Républicaine nous avons beaucoup de bavards et bavardes et petites mains qui, jour après jour, au coin d’une rue, sur la place d’un marché, dans le train, le métro, et dans les boîtes aux lettres, informent , sans déformer, sur l’extrême dangerosité de l’islam, le communautarisme musulman et…la veulerie de la plupart de nos “responsables politiques”; celles et ceux qui s’emploient à détruire la France, dans son histoire, sa culture et ses paysages!
      Mais je vois que figurent, dans la colonne de droite, bien des messages d’espoir! La lutte paie, tôt ou tard, elle s’inscrit désormais dans le temps des prochaines échéances électorales, ne l’oublions pas; ne baissons pas la garde! Et j’espère bien que toute cette clique “socialiste” et “UMPS” ira se fracasser contre le mur fait de la parole et de la volonté du Peuple !!!
      Que résonnent en nous les paroles du poète!

      L’Ode à Metz de Verlaine…Sacré Bon Dieu ! Il n’a pas pris une ride…Ou si peu! C’est contre Verlaine qu'”antifas ” et autres dégénérés “islamo-compatibles” de France iront se fracasser

      Metz – Poéme

      Poéme / Poémes d’Paul Verlaine

      Je déteste l’artisterie
      Qui se moque de la
      Patrie
      Et du grand vieux nom de
      Français
      Et j’abomine l’Anarchie
      Voulant, front vide et main rougie.
      Tous peuples frères — et l’orgie !
      Sans autre forme de procès.

      Tous peuples frères !
      Autant dire
      Plus de
      France, même martyre,

      Plus de souvenirs, même amers !
      Plus de la raison souveraine,
      Plus de la foi sûre et sereine,
      Plus d’Alsace et plus de
      Lorraine…
      Autant fouetter le flot des mers.

      Autant dire au lion d’Afrique :
      Rampe et sois souple sous la trique.
      Autant dire à l’aigle des deux :
      Fais ton aire dans le bocage
      En attendant la bonne cage
      Et l’esclavage et son bagage.
      Autant braver l’ire des dieux !

      Et quant à l’Art, c’est une offense
      A lui faire dès à l’avance
      Que de le soupçonner ingrat
      Envers la terre maternelle.
      Et sa mission éternelle
      D’enlever au vent de son aile
      Tout ennui qui nous encombrât

      Il nous console et civilise,
      Il s’ouvre grand comme une église
      A tous les faits de la
      Cité.

      Sa voix haute et douce et terrible
      Nous éveille du songe horrible.
      Il passe les esprits au crible
      Et c’est la vraie égalité.

      Ô
      Metz, mon berceau fatidique,
      Metz, violée et plus pudique
      Et plus pucelle que jamais ! Ô ville où riait mon enfance,
      O citadelle sans défense
      Qu’un chef que la honte devance,
      O mère auguste que j’aimais.

      Du moins quelles nobles batailles,
      Quel sang pur pour les funérailles ‘
      Non de ton honneur.
      Dieu merci !
      Mais de ta vieille indépendance.
      Que de généreuse imprudence,
      A ta

      chute quel deuil intense,
      Metz, dans ce pays transi !

      Or donc, il serait des poètes
      Méconnaissant ces sombres fêtes
      Au point d’en rire et d’en railler !
      Il serait des amis sincères
      Du peuple accablé de misères
      Qui devant ces ruines fières
      Lui conseilleraient d’oublier!

      Metz aux campagnes magnifiques,
      Rivière aux ondes prolifiques.
      Coteaux boisés, vignes de feu.
      Cathédrale toute en volute.
      Où le vent chante sur la flûte.
      Et qui lui répond par la
      Mute,
      Cette grosse voix du bon
      Dieu !

      Metz, depuis l’instant exécrable
      Où ce
      Borusse misérable
      Sur toi planta son drapeau noir
      Et blanc et que sinistre ! telle
      Une épouvantable hirondelle,
      Du moins, ah ! tu restes fidèle
      A notre amour, à notre espoir !

      Patiente encor, bonne ville :
      On pense à toi.
      Reste tranquille.
      On pense à toi, rien ne se perd
      Ici des hauts pensers de gloire
      Et des revanches de l’histoire
      Et des sautes de la victoire.
      Médite à l’ombre de
      Fabert.

      Patiente, ma belle ville :
      Nous serons mille contre mille.
      Non plus un contre cent, bientôt !
      A l’ombre, où maint éclair se croise.
      De
      Ney, dès lors âpre et narquoise,
      Forçant la porte
      Serpenoise,
      Nous ne dirons plus : ils sont trop !

      Nous chasserons l’atroce engeance
      Et ce sera notre vengeance
      De voir jusqu’aux petits enfants
      Dont ils voulaient — bêtise infâme ! —
      Nous prendre la chair avec l’âme,
      Sourire alors que l’on acclame
      Nos drapeaux enfin triomphants !

      Ô temps prochains, ô jours que compte
      Éperdument dans cette honte
      Où se révoltent nos fiertés,

      Heures que suppute le culte
      Qu’on te voue, ô ma
      Metz qu’insulte
      Ce lourd soldat, pédant inculte.
      Temps, jours, heures, sonnez, tintez !

      Mute, joins à la générale
      Ton tocsin, rumeur sépulcrale,
      Prophétise à ces lourds bandits
      Leur déroute absolue, entière

      Bien au delà de la frontière.
      Que suivra la volée altière
      Des
      Te
      Deum enfin redits !

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