C’est une expérience inoubliable que nous avons vécue, avec Christine Tasin et Pascal Hilout, lors de cette soirée du 12 janvier. Invités par le mouvement Dugida-Pegida de Dusseldorf par son animatrice, Melanie Dittmer, nous sommes arrivés, après un premier contact avec les organisateurs, en milieu d’après-midi, et des premières interviews, aux alentours de 18 heures 30 vers le lieu de rassemblement.
Il y avait des policiers partout. Nous en avons compté, tout au long de la soirée, plusieurs milliers. Un hélicoptère survolait l’événement, ajoutant de la tension au climat déjà lourd. Les forces de l’ordre bloquaient les gens, sur les trottoirs. Ils nous expliquaient qu’il y avait des militants gauchistes qui pouvaient être violents, et qu’il leur fallait prendre des précautions pour que les manifestants ne soient pas agressés. Nous avons mis une bonne demi-heure à rejoindre la place, et les policiers entouraient ceux qui voulaient accéder au rassemblement. Je me disais qu’il fallait être drôlement motivé pour descendre dans la rue dans ces conditions.
La camionnette dans laquelle avait pris place Pascal, pour rejoindre la manifestation, avec Melanie Dittmer, avait été un moment entourée de sympathiques gauchistes, qui avaient été dégagés vigoureusement par les forces de l’ordre.
Il y eut les premières prises de parole, avant que la manifestation ne parte en cortège. Melanie nous avait fait savoir que la semaine précédente, ils avaient reçu des projectiles, dont de nombreuses bouteilles, et qu’elle avait pu obtenir des forces de l’ordre qu’ils fassent respecter un cordon de sécurité d’au moins 50 mètres.
C’est d’ailleurs la distance qui sépare le rassemblement de Dugida-Pediga d’un premier groupe vociférant des antifas. Ils n’avaient rien à proposer, si ce n’est à s’opposer à ce que des gens qui ne pensaient pas comme eux puissent manifester. Ils ont un mot d’ordre assez simple : « Raus nazis ». Je regarde pourtant autour de moi, je vois un petit millier de personnes de toutes les générations, avec de nombreux drapeaux allemands. Ils ne me paraissent pas excités, en tout cas beaucoup moins que les contre-manifestants. Ils ont un mot d’ordre principal, eux : « Wir sind das volk » « Nous sommes le peuple », ce qui ne parait pas bien méchant. Ils paraissent aimer leur pays, et beaucoup moins l’islam. Ils répondent souvent par des signes de la main ironiques aux insultes du camp d’en face.
Dans ce contexte, Melanie Dittmer fait preuve d’une grande efficacité dans son animation du rassemblement, et manifestement elle est très populaire chez les manifestants. Après la minute de silence consacrée à la mémoire des victimes françaises, les discours de Pascal Hilout et Christine Tasin sont ponctués d’applaudissements nourris. De nombreux Allemands viennent les remercier d’être présents, et les journalistes les entourent rapidement.
Le cortège démarre. A ma grande surprise, à la première intersection, il y a également un barrage de police, avec des antifas derrière, qui scandent leur unique mot d’ordre : « Raus Nazis ». Un Belge, fils de résistant, me dira : « Il a fallu que je vienne en Allemagne pour me faire traiter de nazi, moi ! ». A la deuxième intersection, puis à la troisième, puis à tous les croisements, c’est le même scenario, contre-manifestants et policiers en protection. Je comprends mieux la stratégie des gauchistes : multiplier les points de rassemblement, pour dissuader les patriotes allemands de rejoindre le cortège. Cela s’appelle vouloir saboter un rassemblement. Je m’étonne par ailleurs qu’on autorise des contre-manifestations à cinquante mètres des manifestants…
A le fenêtre d’un cinquième étage, une famille hostile à Pegida lance un seau d’eau sur les manifestants. Manque de chance, c’est un policier qui reçoit tout sur la tête ! Nous arrivons au bout de la marche, qui fait une halte pour que des prises de parole reprennent. J’ai l’honneur d’être sollicité pour être le dernier intervenant, avant la conclusion de Melanie Dittmer. Je fais court, car il fait froid, et certains intervenants ont été un peu longs. Grâce à la traduction de Pascal, je leur affirme qu’ils sont la fierté de l’Europe, et leur explique que les vrais fascistes sont les contre-manifestants. Manifestement, cela plaît bien, car les applaudissements sont nombreux, et les vigoureuses poignées de main très touchantes.
Melanie annonce les chiffres des manifestations Pegida dans les autres villes, et notamment à Dresde, ce qui occasionne bien évidemment des cris d’enthousiasme.
Mais nous ne sommes pas dans l’est de l’Allemagne, nous sommes dans le nord-ouest, et le rapport de forces, dans la rue, est quelque peu différent. Nous sommes un petit millier, ce qui est bien pour seulement la deuxième manifestation, mais il y a trois fois plus de contre-manifestants. Et ils sont tout autour de la place, avec des milliers de policiers en rempart. Je m’interroge sur ces contre-manifestants, et ne peux m’empêcher de me poser la question : moi qui ai un passé politique, certes lointain, semblable à quelques-uns d’entre eux, ai-je pu être aussi stupide, dans mes jeunes années ? J’ai beau chercher, j’ai dû raconter quelques bêtises, mais je n’ai jamais pu être assez stupide pour soutenir délibérément un fascisme politico-religieux, comme le font ces imbéciles. Je n’ai jamais, moi, manifesté avec des islamistes, comme ces antifas, sans doute les mêmes, vu la proximité géographique des deux villes, que Joachim Veliocas a filmés à Cologne, la semaine dernière.
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https://www.youtube.com/watch?v=4vg-f1gXKTE
Nous attendons plus d’une heure que les choses se débloquent. Les sonos se déchaînent. S’ils sont moins nombreux, Pegida a davantage de décibels. Quand ils diffusent l’hymne national allemand, les contre-manifestants hurlent leur rage. Puis l’ordre est donné de la dispersion. Et là, nous assistons à un spectacle surréaliste. Les policiers nous emmènent dans un espèce de long passage souterrain qui permet de ressortir de la ville à une distance respectable des contre-manifestants.
Je ne peux m’empêcher de penser à cette ambiance de guerre civile à laquelle nous avons été confrontés toute la soirée. A cause des gauchistes et des bobos compassionnels, qui allient leurs forces aux islamistes, les Pegida, qui n’ont qu’amour pour leur pays, sont insultés, calomniés, menacés, parfois frappés, par de véritables milices, qui se prétendent de gauche, et font le jeu de l’islam.
Et je pense à notre mot d’ordre, plus d’actualité que jamais, dans nos manifestations françaises : « De Jeanne d’Arc à Marianne, union, union, de tous les patriotes ».
Puissent les Allemands, et l’ensemble des peuples européens, le comprendre au plus vite, et descendre de plus en plus massivement dans la rue, à l’image des Pegida de Dresde.
Pierre Cassen
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bravos a vous faut rien laché nos coutumes et nos eglises et notre liberté en depend vive la FRANCE et L ALLEMAGNE réuni pour foutre cette islam dehors
Pierre
lors de la manifestation de HOGESA (Hooligans Gegen Salafisten)
à Cologne début octobre
selon Arte et les différents journaux il y avait 6500 manifestants et entre 500 / 2000 antifas
le rapport de force n’était pas le même
de plus avec les « hooligans » tu risques plus facilement de te prendre une baffe ou un coup de boule dans la gueule.
Ce la a semble-t-il fortement rafraichi le désir des bobos, des compassionels et même des antifas d’aller contre manifester pour « défendre la démocratie » pourtant menacée par » le racisme et la xénophobie » »
a l’ouest il faut absolument la fusion des 2 groupes sinon PEGIDA végètera
A Leipzig (là où on eut lieu les premières manifs qui ont entrainées la chute du mur) il y a eu 6000 manifestants
dans les dernières manifs qui ont entraînées la chute du Mur il y avait 50.000 personnes. C’est de là où est originaire le slogan « Wir sind das Volk »