Les Kabyles effarés du travail de sape islamique pour saper l’héritage des Lumières en France, par Harhad Ahrav

femmesamazighCommentaire d’un Kabyle à propos de l‘article de Sandrine sur le désamour des Français pour l’islam. : La religion, dans notre culture ancestrale kabyle, est une affaire personnelle. « La tombe ne se partage pas » dit-on en Kabylie et chacun, en ce qui concerne les préceptes religieux, n’a de compte à rendre qu’à Dieu en personne.

C’est l’une des formes de notre laïcité. Si nous sommes solidaires du combat laïque, c’est parce non seulement, il est le nôtre depuis toujours, mais aussi parce que nous avons connu les dérives de l’intolérance religieuse en Algérie.

Nous avons vécu, jour après jour, la montée de l’intégrisme musulman. Nous voyons se déployer le même processus en France où l’on commence à arrêter la circulation pour des prières du vendredi dans la rue.

Les accoutrements, la barbe ou le voile sont plus que des signes de prosélytisme, destinés à provoquer, à choquer. Ce sont des signes de ralliement entre partisans d’une doctrine cherchant à conforter leur présence dans leur nouvel environnement en les banalisant. Le premier stade est de les institutionnaliser, d’en faire des normes sociales et comportementales avant de leur donner les moyens de contrainte à même de les imposer à toute la société.

Si nous aidons par nos modestes moyens le combat laïque et républicain en France, c’est aussi pour protéger la Kabylie et le peuple kabyle des mêmes menaces auxquelles ils font face seuls de l’autre côté de la Méditerranée. Les Français d’origine kabyle et les Kabyles vivant en France regardent effarés, le travail de sape de l’islamisme pour déliter la France de ses valeurs forgées par les idées des Lumières.

La France consciente de ce danger a tout intérêt à soutenir la cause kabyle et son Gouvernement provisoire. Notre combat n’est pas mineur, il est universel. Il serait malheureux de se méprendre sur nos objectifs et leur portée. Ils sont au cœur du devenir collectif français.

Pour nous, la France et la Kabylie ont de ce point de vue un même combat à mener : défendre les valeurs universelles auxquelles des pouvoirs voyous, à l’image de celui qui sévit contre les Kabyles, s’attaquent en rangs serrés, depuis l’offensive de « Durban II ».

Harhad Ahrav

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6 Commentaires

  1. Ils ont bien raison car c’est ce qui est en train de se passer ici en France tout les moyens sont bons pour infiltrer telle ou telle organisation politique ou non pour imposer de façon sournoise leur doctrine et tout ce s’en suit, c’est de cette façon qu’ils arriveront a atteindre leur but surtout si le pouvoir politique se montre faible et corrompu et qu’il soit tout a fait incapable de prendre des mesures concrètes, ce n’est pas en faisant du lèche babouches devant les arabes du golfe et etc que les choses s’amélioreront bien a contraire.Leur tort c’est de mélanger religion et politique qu leur impose leur doctrine, pour infos c’est la Pape François qui déclarait devant un journaliste de I24 News « La prière est aussi un acte politique » paroles dites devant Enrique Zimermann journaliste francophone sur la même chaine, voilà toute son erreur a ce Pape François, il ne sait pas dissocier lui aussi la religion de la politique, pour un jésuite ce n’est guère étonnant, le Christianisme ne lutte pas en faveur de la préservation de ses propres valeurs malheureusement.

  2. Pour ma part je n’ai rien contre l’utopie, mais seulement à condition que cette dernière reste ancré dans le domaine purement artistique et ne se mêle jamais de Politique.

    Pour ne pas risquer de sacrifier des millions d’innocents, la politique doit non seulement toujours rester ancré dans le réel vécu et non fantasmé mais ne pas reposer non plus sur une falsification de l’histoire allant dans le sens d’un rejet du réel au profit de l’utopie.

    • Cher Martin je vous ai déjà dit que je refusais de nous lancer dans une discussion sur les Lumières, pas le temps on a déjà suffisamment à ferrailler sur l’islam. Je ne peux valider vos commentaires sans y répondre pour défendre ce qui pour moi est le fondement de Résistance républicaine, l’héritage des Lumières ! J’ai écrit un livre pour cela, qu’ESt-ce qu’elle vous a fait la République ?

  3. Lorsqu’en France, la discussion et le rapprochement entre « hommes de bonne volonté » sont rendus possibles avec des « Musulmans », si l’on gratte un peu il apparaît un Kabyle.
    Une ethnie à part, socialement ouverte et intellectuellement supérieure, ce qui sera confirmé par tous ceux qui connaissent l’Algérie.
    Le message de Harhad AHRAV est un avertissement de plus vers ceux qui pratiquent une négligence coupable à l’égard du prosélytisme islamiste que le voile, le niquab et les barbus pratiquent en toute impunité.

  4. Amigo Harhad Ahrav,
    Je ne sais si tu es kabyle né en Berbèrie (ancien nom de l’Algérie ) ou si tu es né en France ?
    Quant à moi, je suis français d’Algérie depuis 5 générations, obligé de partir en 62 comme presque tous les PN.
    Ta réflexion sur les prières de rues du vendredi et leur imposition forcée, me fait revenir à mon enfance et adolescence à Aïn-Temouchent (la source du chacal en langue berbère) dans l’ancien département français d’ORAN.
    Là-bas et à cette époque (10 millions de musulmans et 1 million d’européens)
    je n’ai JAMAIS assisté, ni mes parents non plus, ni mes grands parents, à de semblables manifestations de foi collective. Dans ma ville, il y avait seulement 2 mosquées pour une population totale de 40 000 habitants, et, ayant cohabité un certain temps avec une famille musulmane, je me souviens que le grand-père, le « chibani », faisait parfois sa prière dans la cour tourné vers la Mecque, sur son tapis rituel. Il allait aussi à la mosquée mais JAMAIS il se réunissait avec d’autres pour prier ensemble dans la rue !!
    Tout cela; et je l’écris pour les français de souche qui me lisent; prouve bien que ces rassemblements de multitudes dans les grandes villes de France, ici et maintenant, ne sont que des manifestations prosélytes et d’occupation de la scène sociale, territorialement et politiquement. Nulle part, dans le Coran, il est écrit que les fidèles doivent se rassembler pour prier sur la voie publique et hors des mosquées. Le bon musulman a le devoir de prier tout seul, dans l’intimité de sa tente ou sur une colline du désert immense pour entrer en contact avec son dieu. « Mektoub ! » et « Inch’Allah ! »

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